bonjour lur Kenton bonjour on parle aux États-Unis avec vous ce matin puisque c'est cette nuit he que va avoir lieu le premier choc Cala Haris Donald Trump pour la présidentielle américaine du 5 novembre 90 minutes de face- à face qui a le plus à perdre les deux ont beaucoup à perdre ils ont plus à perdre qu'à gagner ça c'est absolument certain ils ont pas grand-chose à gagner ils ont beaucoup à perdre l'un et l'autre Trump peut-être un peu moins parce que Trump de toute façon on lui passe un peu tout donc il peut franchir des lignes rouges c'est pas si grave que ça camala Haris est dans une phase de de conquête et de reconnaissance les débats c'est pas forcément sont fort quoi qu'on dise elle est bonne dans le rôle de procureur c'estàdire dans les auditions des juges à la Cour suprême elle peut être absolument redoutable là c'est un autre exercice et donc si elle fait un faux pas ça peut la hanter surtout qu'il y a pas d'autres débat après donc je pense que camalaris a plus à perdre est-ce que c'est plus difficile pour Donald Trump d'ronter cal Haris plutôt que Joe Biden bah Joe Biden il le connaissait parce que ça faisait quand même quelques années il s'était déjà affronté en débat et il savait que il était vulnérable et d'ailleurs ça a été le cas il a pas été très très bon Donald Trump au débat du 27 juin c'est Biden qui a perdu qui était très mauvais pour il il a perdu tout seul en fait sans que Trump le pousse dans les cordes ou quoi que ce soit Trump a été égal à lui-même c'està dire très très fantasque mais il a pas eu besoin d'être particulièrement agressif comme ça avait été le cas et Biden s'est tiré une balle dans le pied tout seul donc là Kamala Haris peut pédaler s'en mêler ne pas être très pertinente et Donald Trump peut gagner de ce point de vue là parce que lui de toute façon s'il est à côté de la plaque c'est pas très grave le fait qu'il affronte une femme cont tenu de la psychologie de Donald Trump est-ce que ça change quelque chose pour lui c'est risqué c'est risqué parce que il a un un une sorte de de rapport assez compliqué avec avec les femmes surtout avec les femmes qui réussissent il a une sorte de complexe et il peut être particulièrement agressif ce sera désamorcé on y reviendra probablement avec cette histoire de micro fermé où ils pourront pas se se taper dessus donc ça permettra peut-être de maîtriser un petit peu plus l'animal mais il risque et ça peut lui faire perdre des points d'être d'être agressif grossier et euh ce ce genre de de sorti cela dit on l'a déjà vu à l'œuvre depuis 2015 il n'arrête pas d'être grossier vulgaire de passer des lignes rouges et pourtant il est toujours là et comme comme dirait Elton John il est toujours debout parlons-en maintenant d'ailleurs justement de de cette règle parce que c'est très normé hein ce genre de débat comme en France d'ailleurs le micro fermé pendant que l'autre parle c'est une règle qui a été instaurée les démocrate pourtant demander à ce qu'il soit ouvert oui les républicains ont refusé alors les républicains on fusé disons qu'ils ont voulu reconduire la règle qui avait été celle du premier celle du premier débat du genre on va pas changer la règle juste pour plaire à Madame Haris Cala Haris et son équipe voulait au contraire créer une possibilité de chaos parce que il connaissait bien Donald Trump à l'œuvre en débat il savait à quel point ça pouvait être chaotique à quel point il peut être agressif et surtout il voulait que Kamala Haris puisse avoir la possibilité de lui renvoyer quelque chose à alors que ça n'était pas à son tour de parler par exemple avec Mike pence au débat pour la vice-présidence il y a 4 ans elle parle il l'interromp elle le coupe en lui disant je suis en train de parler alors ça c'est le le seul point que l'on retient de ce débat c'est ça quand elle l'a mouché Donald Trump a été un peu traumatisé par cette ligne là et en gros la la la doctrine c'est je ne veux pas de micro ouvert parce que je ne veux pas qu'elle me fasse ce qu'elle a fait à Mike pence on pas le droit non plus de d'avoir des notes avec eux rien du tout ou ça demande une énorme préparation on sait comment ils se préparent l'un et l'autre on le sait c'est très documenté Camal Haris est très bien préparé ça veut pas dire qu'elle va faire un très bon débat mais en tout cas elle elle est préparée de manière extrêmement professionnelle par une personne qui s'appelle karenun qui a préparé tout le monde depuis Obama Hillary Clinton donc c'est vraiment une ultra pro Donald Trump c'est un petit peu plus à la Trump he c'est-à-dire que alors il dit lui-même qu'il ne fait pas de préparation au débat son équipe dit que il ne fait pas de préparation débat il est trop bon pour ça et donc il a quelques petits rappels de politique de doctrine et cetera mais bon on sait aussi et c'est la grande crainte des stratèges républicains qu'il est complètement hors cadre et il est incapable de se tenir à des points politiques et c'est un petit peu ce qui peut le perdre il peut aussi balancer des fake news à foison hein c'est ce qui s'est c'est ce qui s passé d'ailleurs lors du dernier débat en juin CNN dans sa cellule de fact checking a dénombré plus de 30 fake news mais après coup et c'est un petit peu le un petit peu le problème et sur France Info vous êtes confronté aussi à cette question euh méthodologique est-ce qu'on doit confronter les euh invités euh en direct immédiatement ou après coup et la plupart des médias ne peuvent pas se permettre de faire en temps réel et euh c'est un des problèmes qui se pose quand on a Donald Trump en face de soi en interview ou en débat c'est que ce qui serait beaucoup plus efficace de faire en réel il ment ou c'est inexact mais le problème c'est quand on fait en différé ça n'a plus aucun poids est-ce qu'il se connaissent les de parce qu'on sait qu'ils se sont jamais affrontés dans dans dans les médias mais est-ce qu'ils se sont déjà rencontrés alors est-ce qu'ils se sont déjà rencontrés je ne pense pas en revanche il y a un point qui est qui est important qui est sorti dans la presse américaine au mois d'août c'est que Donald Trump en 2011 et en 2013 à donneré de l'argent à des campagnes de Cala Haris et donc si j'étais camala Haris ou si j'étais un conseiller de Camal Haris je lui conseillerais de d'y faire allusion en remerciant un peu tard Donald Trump de lui avoir donné de l'argent mais c'est important parce que il appelle camarade Kamala c'estàdire que maintenant c'est une dangereuse bolchevique elle est et mais mais elle était suffisamment fréquentable pour qu'il lui donne 6000 dollars en cumulé à il y a quelques années quand même donc on va voir si elle suit vos conseils en tout cas ce soir si peut-être lescoup France Info en tout cas faut parler de camala Haris oui parce que parce que donc il faut le dire faut rappeler ce qui s'est passé cet été vu l'état de santé du président Biden bah il a il a dû se laisser sa place à sa vice-présidente Cala Haris c'était en juillet dernier c'était le meilleur choix à faire la choisir elle ils avaient pas beaucoup de choix en fait c'est-à-dire que institutionnellement il était pas obligé s'il a un pépin de santé qui le met en incapacité de gouverner là la Constitution est très claire ça bascule directement sur la vice-présidente elle ne sert qu' ça en réalité he la vice-présidente ne sert qu'à remplacer en cas de pépin de santé ou autre pour la situation actuelle c'est un peu plus compliqué ils auraient pu mais il n'avaient pas le temps faire une une primaire ou réunir le Parti démocrate en conclave et faire sortir une fumée blanche parce que ils ont choisi tel ou tel candidat mais ça aurait été un des aveux pour cal Haris qui avait été choisi parce que Joe Biden s'était engagé à prendre une femme noire euh et donc là c'était un petit peu dire bon alors la femme noire c'était bien en 2020 mais là en 2024 c'est plus bien donc euh comme c'est un peu le noyau de la base du Parti démocrate le l'électorat femme noire c'était absolument impossible sur ou puis il y avait le risque aussi que le parti explose se divise ce qui est pas le cas là pour l'instant en tout cas le le parti reste relativement uni derrière elle oui et c'est quelque chose qui est assez euh surenant surprenant parce que il y a a un potentiel comme dans tous les grands partis ces grands partis comme en France sont des grandes coalitions avec des gens qui se détestent plus ou moins cordialement mais qui sont obligés de s'entendre à cause du système électoral ils sont obligés de vivre ensemble et de s'entendre c'est pas toujours le cas contre des républicains qui eux sont très divisés et qui ont passé l'année 2023 se déchirer en public au Congrès donnant un spectacle absolument AB aux citoyens américains qui détestent déjà la politique les démocrates ont été extrêmement disciplinés et il le reste ils sont restés disciplinés peut-être trop d'ailleurs derrière Joe Biden pendant très longtemps jusqu'au moment où ça commen à se voir et ensuite ils se sont tous rangés comme un seul homme en 24 heures Barack Obama un petit peu moins euh derrière camala Haris et ils ont donné l'image d'un parti en ordre de bataille et c'était justement un problème un écueil à éviter c'était cette espèce de cophonie Divion oui Barack Obama comme Michel Obama qui était présent qui qui était présent lors de la convention démocrate yesikan c'est ce qu'il a dit devant les sympathisants devant les militants Haris n'a jamais vraiment percé en tant que que vice-présidente là elle vous surprend depuis le retrait de Joe Biden ou pas ce qui en fait c'est plutôt une question de psychologie de l'électorat on a un électorat qui démocrate qui était assez désespéré qui était plus ou moins résigné à une victoire de Trump parce que Biden quoi qu'il fasse quoi qu'il dise les sondages ne bougeaient pas la perception ne bougeit pas Trump restait devant malgré tout ce qui est assez surprenant mais enfin euh donc le fait qu'il s'en aille et que quelqu'un d'autre et ce quelqu'un d'autre est camala Haris soit à sa place ça fait une espèce de déclic qui a déclenché cette vague d'enthousiasme de joie et cetera elle a fait des choix qui sont bons elle a fait des choix dont on verra plus tard son colistier s'ils sont payants ou pas j'étais un petit peu sceptique au début puis finalement à l'usage je me Ren compte qu'il est qu'il est tout à fait qui est tout à fait compétent et puis surtout qu' projette des images qui sont complémentaires de celle de camala Haris camala Haris c'est San Francisco c'est l'élite démocrate ce que les gens détestent absolument puis lui c'est le cœur du pays Tim c'est le cœur du pays puis c'est c'est c'est le voisin c'est le mec sympa et puis qui désamorce un petit peu cette vision Fox News des démocrates qui sont d'affreux Fox new c'est la chaîne conservatrice de la droite américain qui est très trumpiste et qui a tendance à caricaturer les démocrates comme de dangereux radicaux et quand on voit tetim wal on voit pas vraiment un dangereux radical mais kamamala femme noire est-ce qu'on pe est-ce qu'elle joue cette carte là là à la fois de la femme et de de la candidate noire à la carte raciale alors elle est noire et indienne c'estd qu'elle a deux identité un peu complémentaire elle n elle n'en joue pas et elle a refusé dans l'interview à CNN de jouer cette carte là elle a dit je laisse ça en gros à Trump parce que en ça ça ce serait un petit peu trop facile téléphoner et ça ça donnerait des munitions à Trump également en gros l'idée c'est de dire nous sommes tous américains que nous soyons blanc noir ou autre nous sommes tous américains je serai la présidente de tous les Américains de la classe moyenne moi ce qui m'intéresse c'est la classe moyenne et c'est pas les blancs les noirs et cetera évidemment enfin je dire c'est c'est on peut pas y échapper donc elle a pas besoin d'insister beaucoup là-dessus le côté femme elle insiste dessus en fait à travers l'avortement ouais j'ai j'ai relevé tout à l'heure que vous disiez que Barack Obama n'avait pas été parmi les premiers à la soutenir ça vous a surpris ça veut dire quoi oui parce qu'en fait c'était publ il a mis un certain temps exprimé publiquement mais on a appris après qu'il l'avait contacté en privé donc bon finalement il y avait pas d'hésitation de sa part c'est ça que voilà que que il semble pas en tout cas sur l'avortement justement c'est intéressant ce que vous disiez à l'instant vous dites elle elle parle de son statut de femme à travers l'avortement parce que en face Donald Trump lui alors il est pas ouvertement contre l'avortement mais ah c'est il il en jou sait pas VO donne pas totalement son avis mais il est favorable au remboursement du d'une fille il est pro en tout cas euh euh pro euh pro j'allais dire proenfant pro pro natalité euh sur le profil quand même de de Cala Haris le New York Times le New York Times pardon dit qu'elle se présente comme une démocrate générique oui ça veut dire quoi une démocrate générique en fait sur le plan des idées c'est-à-dire qu'elle ne veut froisser personne elle s'est recentrée sur un certain nombre de dossiers euh et un des points sur lesquels elle doit rassurer les Américains alors c'était pas trop euh le moment et l'endroit au moment de la convention c'était pas trop le moment et l'endroit au moment de l'interview pour CNN il y a quelques jours là le débat il va falloir qu'elle réponde à des questions qui sont des questions jamais complaisantes et donc il va falloir qu'elle se justifie sur ces changements de pied sur CNN elle a un peu évacué la question et parce qu'elle est extrêmement pr elle a pas de mesures concrètees en fait c'est ça elle a quelques mesures alors il vaut mieux pas forcément qu'elle soit trop détaillée parce que quand on rentre dans les détails on se rend compte que ces mesures sont pas for ment les plus les plus à même de relancer l'économie par exempleut donner de l'argent au primo accédent et on s'est rendu compte les économistes ont dit que oui enfin le problème c'est que faire ça c'est ça va renforcer ça va faire remonter les prix il faudrait juste construire plus pour favoriser plutôt l'offre que que la demande lur Kenton spécialist des États-Unis vous êtes avec nous jusqu'à 9h sur France Info on laisse passer le fil info on vous retrouve juste après 8h46 maineard la Caisse nationale de l'assurance maladie diminuer de 2 % les arrêts de travail l'année prochaine le directeur de l'acnam le dit sur France Info il affirme que cela représente 300 millions d'euros les dépenses d'indemnisation des personnes en arrêt de travail sont de nouveau en forte hausse au premier semestre le budget de l'État 2024 n'est pas encore bouclé hier le ministre de l'Économie démissionnaire Bruno Le Maire affirmait qu'il était possible de tenir l'objectif de 3 % de déficit en 2027 c'est faux répond ce matin le rapporteur général du budget le député Liot met en cause la situation politique actuelle une frappe israélienne dans une zone humanitaire 40 morts 60 blessés à ranunes la nuit dernière selon la défense civile de Gaza l'État hébreu affirme avoir ciblé des cadres du Hamas présents dans la zone l'organisation islamiste ni la présence de ces combattants sur place après deux défaites de suite les Bleus signent une victoire contre la Belgique hier soir 2-0 pour ce match de Ligue des Nations prochain rassemblement de l'équipe de France dans moins d'un mois pour jouer contre Israël et de nouveau contre la Belgique France Info le 830 France Info Jérôme chapui sia Braca et leor Kenton spécialiste des États-Unis maître de conférence à l'Université Paris saclé à quelques heures de ce tout premier débat Haris Trump on va parler de Donald Trump parce que on le disait d'illeurs antenne c'est quasiment jamais arrivé c'est arrivé à la fin du 19e qu'un président se représente 4 ans après on est dans une situation assez c'est inédite son bilan son bilan 2016-2020 est-ce qu'il pèse dans les débats actuels ben ça dépend à qui on parle et ça dépend de la mémoire des des électeurs on a remarqué qu'il y avait une certaine amnésie des des électeurs et des et des sondés quant au bilan de Donald Trump c'est-à-dire qu'il était impopulaire quand il il a quand même pas été réélu il avait une code de popularité qui était vraiment pas reluisante et qui était insuffisante pour qu'il soit réélu donc qu'est-ce que lui reprochaient les Américains alors déjà il lui reprochait sa personnalité et puis le problème de l'évaluation de la présidence de Trump c'est que on a ce qu'on pourrait appeler l'éléphant dans la pièce en anglais c'estàd le covid il y a eu quand même pratiquement un an de campagne en 2024 entre mars et novembre où il y a eu le covid qui était la seule info plus geor 2024 en 2020 ou 202 ou oui et et et donc ça aujourd'hui ça ne pèse pas du tout c'est c'est oublié les Américains alors ce qui ce qui a complètement changé la donne c'est le la période postcovid et l'inflation qui a complètement changé la perception du quotidien des Américains et donc il revoit les années Trump finalement comme une illusion rétrospective c'estàd qu'on on a tendance à gommer un peu les aspects négatifs et sous Trump je vivais mieux voilà bon alors il y avait TR économiquement effectivement économiquement on avait plus les moyens la vie était moins chère que sous Biden comme si c'était grâce à Trump et à cause de Biden mais dans le mécanisme des électeurs c'est ça qui pèse les années de les années Trump étaient des années plutôt prospères les années Biden sont des années de vie chè les régressions en matière de d'écologie par exemple ça pareil on oublie on se rappelle que Donald Trump s retirer des accords de Paris mais c'est pas du tout quelque chose qui pèse dans leécologie ça compte pas pour les électeurs pas du tout c'est la politique étrangère au grand â des spécialistes de politique étrangère c'est quelque chose de très très anecdotique pour les électeurs c'est l'économie c'est le frigo et c'est le le compte en manque il y a l'immigration quand même parce que l'immigration ça fait partie de la promesse de Donald Trump la maîtrise de l'immigration il avait promis un mur à la frontière mexicaine mur qui n'a jamais fini ben qu' a jamais vraiment commencé et ça ça m'amène à un point qui est peut-être peut-être oui en fait il avait été commencé avant il avait été commencé par Bill Clinton qui est pas exactement un un républicain été poursuit par George Bush et donc euh Trump voulait systématiser un petit peu plus mais et c'est là qu'il faut sortir un petit peu du tout présidentiel euh Trump même réélu en novembre ne pourrait toujours pas construire son mur s'il a une chambre démocrate face à lui en 2018 les midterms avaient donné une majorité aux démocrates et Nancy peloszi ne lui avait pas donné un pesau pour qu'il construise son mur lor Quenton vous parler de l'amnésie ça s'est passé il y a à peine 4 ans l'attaque du Capitol par les partisans Donald Trump tout ça aussi c'est complètement oublié ça a été relativisé c'est-à-dire que pour un certain nombre d'Américains essentiellement des démocrates mais également un certain nombre de républiques Iain c'est une énième ligne rouge peut-être la plus grave qui fait que ça n'est pas possible pour eux de voter Donald Trump y compris pour un certain nombre de républicains c'est ça qui va peser énormément dans la balance combien de ces républicains ne peuvent pas se résoudre comme Dick chenny l'ancien vice- président a vootter pour leur parti parce que Trump et donc ils vont voter pour la candidate démocrate non pas parce qu'ils sont démocrates un certain nombre d'intervenants l'ont dit à la Convention des démocrates à Chicago des républicains ont dit on fait ça par patriotisme c'est pour ça qu'on peut pas dire qu'il y a deux Amériques qui se font face non c'est beaucoup plus compliqué en réalité il y a des lignes de fracture au niveau de l'éducation du mariage et cetera qui renvoie un certain nombre de de catégories d'osado par exemple sur les républicains on en parlait les les républicains il y en a qui sont tout à fait fan de Trump mais à la vie à la mort bon ceuxl de toute façon ne bougeront pas il y en a qui n'aiment pas Trump qui aimerait qu'il tweite un peu moins mais qui voteront pour lui quand même parce qu'ils sont d'accord sur un certain nombre de propositions sécurité économie immigration donc voilà ils peuvent se ils peuvent vivre avec il y en a un certain nombre qui euh ne savent toujours pas mais il y a ce mystère quand même il y en a d'autres qui vont voter démocrates oui parce qu' il y a ce mystère des Américains conservateurs notamment voilà sur les sur les murs et qui votent mais sans sans hésiter pour un personnage qui ne correspond pas personnel sur le plan personnel en tout cas à leur valeurs comment vous l'exliquez ça alors un un des un des grands mystères en en 2016 c'était pourquoi est-ce que les évangéliques en particulier vote à 80 % pour Donald Trump il vote à 80 % pour le républicain plus ou moins et ils ont voté pour Donald Trump qui est un petit peu l'antithèse du de l'idéal évangélique parce que c'est une dialectique de la fin et des moyens c'està-dire que il peut leur avoir et il aura eu des juges fédéraux qui sont dans leur ligne et des juges à la Cour suprême qui sont dans leur ligne le but ultime c'était de retoquer le l'arrêt de la Cour suprême de 73 sur l'avortement rovy W ça a été le cas en 2022 après Trump mais de ce point de vue- làà pour eux c'est une victoire de Trump et c'est grâce à Trump que c'est arrivé Trump est un petit peu c'est pour ça qu'il lui passe un certain nombre de choses leorenton il y a il y a des personnalités he qui s'engagent dans cette campagne d'une manière ou d'une autre c'est le cas par exemple d'Éon musk he le patron de Tesla le patron du du réseau social x aussi et aussi des vanteuse comme Taylor Swift alors elle elle n'a pas encore pris parti mais il y a ses fans les swiftties qui se mêent de cette campagne présidentiel est-ce que ces personnalités là elles font bouger une ligne elles font bouger les choses dans cette dans cette élection tous les ans on tous les 4 ans plutôt on a le tout Hollywood qui se mobilise pour les démocrates et très peu pour camala très peu pour les pour les républicains leur fonction principale c'est de lever des fonds c'est nécessaire mais pas suffisant donc globalement ça n'a pas un impact sur les électeurs sur la décision des électeurs les électeurs se disent pas euh ah George Cloney a dit qu'il fallait voter Bruce priningin a dit qu'il fallait voter donc je vais voter et donc on peut se poser la question de savoir si euh quelqu'un d'autre quelqu'un comme Taylor Swift peut avoir cet impact là euh Taylor Swift sort un petit peu du du cadre euh au niveau de l'industrie musicale elle est superlative ce qu'elle vend et cetera et puis on a vu deux choses quand elle dit qu'il faut s'inscrire sur les listes le site explose ouais c'est massif après et autre chose on a vu les médias républicains devenir complètement fous en genanvier- février parce que elle pourrait elle aurait pu s'engager et donc ils lui ont dit non non surtout faut continuer à chanter surtout pas de politique et donc quand on voit la peur qu'elle peut générer elle et pas d'autres c'est là qu'on mesure que son impact à elle peut êtrement c'est juste elle ou alors par exemple Elon Musk quand il quand il accompagne Donald Trump quand ils disent tous les deux qu'ils peuvent même travailler ensemble au sein de l'administration américaine ça pareil ça ça fait bouger des voix ou pas alors Elon Musk ça c'est c'est c'est différent et ça peut être à deux niveaux c'està-dire qu'il contrôle un réseau social donc il contrôle ce que les gens voient et ne voient pas donc là c'est quelque chose que Taylor Swift ne peut pas faire par définition mais Elon Musk est aussi un de ces entrepreneurs un petit peu vrai mec qui plaît beaucoup à un électorat à la fois blanc hispanique et noir de jeunes hommes entre 18 et 25 ans qui vote peu et qui pourrai se mobiliser pour Trump parce qu'ils aiment bien le côté bad boy de de et de Trump et et d'Elon musk et donc là-dessus il y a une espèce de connivance qui fait que Trump les courtise beaucoup ces jeunes hommes Laur Kenton on se pose forcément la question ici en Europe des conséquences de cette élection très importantes le 5 novembre chez nous que ce soit Haris ou Trump cette élection elle aura des conséquences sur la scène internationale on pense notamment évidment à l'Ukraine mais en fait c'est difficile de mesurer euh on peut on peut imaginer que il y aurait plus de continuité avec une présidence Haris c'est-à-dire que les les ruptures seraient moins fortes ça veut pas dire qu'on continuerait exactement la même chose qu'une présidence Biden mais on serait beaucoup plus dans le respect des alliés alors au moins dans la forme au moins dans dans dans la forme on a vu ait un peu plus de diplomatie du côté Haris là où Trump par exemple dis dès aujourd'hui pendant la campagne que ce soit sur sur le conflit en Ukraine je réglerai le le sujet en 24 heures ou sur ce qui se passe à Gaza j'appellerai Benjamin netaniahou tout de suite pour pour une fin de guerre en le 1er janvier 2025 ça c'est de la parlotte ou alors ça peut vraiment se faire avec Trump il faut toujours dissocier ce qu' dit et ce qu' fait il faut pas trop faire attention à ce qu' dit il faut faire attention à ce qu' fait h là on est en campagne il promet tout à tout le monde et puis il faut qu'il projette une image de leader décisif face à des gens qui sont mou indécis et inefficaces donc évidemment il va dire qu'il va changer tous les problèmes du monde en en un claquement de doigt c'est Donald Trump après tout ses fans le voi comme une espèce de super-héros et des super pouvoirs donc ça correspond à ce personnage il peut le dire est-ce qu'il va le faire il peut essayer mais est-ce que ça va être est-ce que Netanyahou va dire oui maître pas sûr mais les autres États regardent quand même et c'est le cas des Russes on parle d'ingérance russe pendant ses élections il y a aussi Vladimir Poutine qui a donné son avis et lui il soutient camala il l'a dit avec un petit sourire c'est du bluff je suis pas exactement dans la tête de Vladimir Poutine j'ai été moi-même un petit peu surpris en même temps ça fait un petit peu billard à 12 bandes très KGB je pense pas que beaucoup d'Américains vont se dire ah Vladimir Poutine a dit qu'il fallait voter Kamal Harris donc je vais voter pour cal Harris ou je vais voter pour Donald Trump parce que je n'aime pas Vladimir Poutine je sais pas trop quel est le le la volonté derrière ça merci beaucoup en tout cas Laor Kenton de nous avoir éclairé ce matin avant ce débat donc donc de ce soir on en parlera évidemment largement demain matin sur franceino je rappelle que vous êtes maître de conférence à l'Université Paris sacay vous avez aussi signé la préface du livre Taylor Swift on en parlait tayor Taylor Swift histoire d'un phénomène de Caroline Sullivan qui vient de paraître aux éditions Hors Collection merci beaucoup je vous laisse en compagnie de Salia braclia le programme des informés dans 5 minutes et bien on revient en France puisqu'il en a parlé pendant sa nomination le nouveau Premier ministre Michel Barnier veut davantage réguler l'immigration tiens comme Donald Trump comment compte-il s'y prendre où va-t-il placer le curseur on en parle dans un instant à chronodé et ses informés à tout de suite sur France Info [Musique]