[Musique] bonsoir Jean-Pierre afarin bonsoir et bonsoir à tous merci beaucoup d'être avec nous ce soir dans dans C pas tous les jours dimanches vous êtes ancien Premier ministre et je le disais tout à l'heure vous avez eu Michel Barnier comme ministre dans votre dans votre gouvernement c'était il y a il y a 20 ans je voudrais qu'on commence avec ses premiers pas et ses premières déclarations je cite le président va présider et le gouvernement va gouverner alors qu'on voit justement des images en 2004 voilà vous êtes tous les deux sur les marches de de l'Élysée le président va présider et le gouvernement va gouverner c'est une sorte de rafarinade ça Jean-Pierre rafarin B c'est la Constitution c'est que il est dit clairement que le gouvernement doit vous gouverner donc c'est la responsabilité de chacun qui doit être bien défini et dans cette période complexe où il faut et de la continuité mais aussi des ruptures et des changements il est clair que la responsabilité du Premier ministre doit être facile souvent je raconte que pour moi j'avais demandé à Jacques Chirac qu'est-ce que vous attendez du Premier ministre il m'avait dit moi je m'occupe du régalien et le régalien c'est surtout la défense et les armées et puis aussi trois sujets qui touchent directement les Français le cancer le handicap et la sécurité routière et puis pour le reste c'est toi et il m il avait ajouté jusqu'à 2 millions de personnes dans la rue au-delà de 2 millions je commence à m'en occuper je m'en occupe Jean-Pierre affarin ça c'était pour Jacques Chirac euh évidemment dans la pratique du pouvoir d'Emmanuel Macron c'était légèrement différent c'est aussi ce que veut dire Michel Barnier il y a une voilà une volonté d'expliquer au président de la République que désormais c'est lui qui gouverne et qui faut que le président qui a tendance à s'occuper de tout en fasse moins absolument si il va assumer la responsabilité la situation est suffisamment difficile pour qu'il ait les coups des Franches hein de toute façon il a une situation parlementaire très complexe donc il faut en effet qu'il ait coups des Franches il faut un respect du régalien respect des fonctions présidentielles mais en même temps il faut gouverner euh dans son premier déplacement c'était à l'hôpital Necker Michel Barnier a dit qu'il ne ferait pas de miracle il a beaucoup mis en avant l'écoute l'humilité le le le respect il dit moi je ferai pas d'esbrouf est-ce qu'au fond Michel Barnier à Matignon c'est le retour de la politique à l'ancienne je ne crois pas c'est un retour à la politique sérieuse sobre et solide parce que c'était pas sérieux sobre et solide avant pas forcément suffisantment du point dans toutes ces annéesl mais le le milieu politique regardez les débats à l'Assemblée nationale ils sont pas sobre ils sont pas sérieux et ils sont pas solides très souvent donc il y a heureusement la présidente veille à ce que ça soit meilleur mais il est aujourd'hui clair que Michel Barnier il est là pour agir mais il va agir avec son tempérament avec sa nature et c'est quelqu'un qui respecte les gens qui respecte les structures donc il va pas faire en sorte que avec la communication on va bousculer les choses il va essayer de bousculer avec les résultat c'est plus compliqué c'est moins spectaculaire mais dans la situation dans laquelle on est il y a aucune chance que la communication ça marche parce que le plus fort en communication c'est Mélenchon et donc c'est pas sur le match de la communication que Barnier va gagner il va gagner sur l'action je le disais il a été dans votre gouvernement quand vous étiez Premier ministre et vous avez aussi été collègue ensemble c'était re 95 97 après la victoire de Jacques shirac à l'élection présidentielle regardez ce que vous disiez de de Michel Barnier programmé déjà le logiciel c'était étudiant ministre savait qu'il serait ministre savait qu'il serait ministre est-ce qu'on savait qu'il serait Premier ministre un jour oh c'était possible il y en avait évidemment et les ambitions et surtout les capacités mais quand il était étudiant moi c'était à l'école supériure de commerce de Paris dans les années 70 on était dans la même promotion vous étiez en école de commerce ensemble ou voilà et il était il était déjà conseiller général et donc il était déjà il un notable quelqu'un de de responsable donc parmi des étudiants un peu agités il était une forme de sobriété solidité il y a une phrase qui a été soulignée dans son discours de passation il a parlé des gens d'en bas et ça a été critiqué notamment par un certain nombre de membres de la de la France insoumise quand on entend Jean d'en bas on pense aussi à l'expression que vous aviez utilisé vous-même à matigon la France d'en bas est-ce que c'était une erreur d'utiliser cette expression est-ce que ça disait une forme de voilà certains ont dit de mépris la France insoumise ils sont aujourd'hui dans cette forme de radicalisation d'extrémisme la France d'en bas c'est les gens qu'on éécoute pas c'est les gens qui sont allés à un moment moment ou un autre dans dans des rond-points qui sont allés quand j'avais utilisé cette expression j'avais le président de Michelin à l'époque qui m'avait écrit pour me dire moi je fais partie de la France d'en bas je fais la France d'en bas c'est la France qui est pas écouté moi le MDEF m'écoute pas à l'époque c'était le patronat et donc le il se plaignait de pas être entendu c'est ça la france d' c'est ceux qui ne sont pas écoutés c'est pas quelque chose de de méprisant c'est pas une catégorie sociale et donc cette expression là je au fond on voit bien que l filles ils sont en train radicaliser tout je dirais que c'est peut-être la chance de Barnier car son opposition est marquée aujourd'hui par l'extrémiste ils ont dévoré la socialdémocratie en fait avec cet épisode d'une certaine manière triste de casenu à Matignon finalement l'extrémisme a dévoré le centre gauche et finalement l'opposition de gauche à Michel Barnier va être une opposition radicale et je crois pas la radicalité en France aujourd'hui comme message politique et on va parler dans un instant de ce qui s'est passé autour de de Bernard casenu aussi du rassemblement national encore un mot sur le le style Barnier qui dépendra bien sûr de l'espace que lui laissera Emmanuel Macron est-ce que vous pensez vous qui connaissez bien non seulement Michel Barnier mais aussi le président de la République qu'il est prêt à lui laisser de l'espace est-ce qu'au fond Emmanuel Macron a compris qu'une partie de son pouvoir avait disparu devait disparaître que c'était le message que lui avait envoyé les Français je crois qu'il l'a compris en tout cas on va bien voir parce que là pour le moment jusqu'à maintenant on avait en effet souvent un exercice qui était relativement solitaire du pouvoir donc on va voir s'il a changé mais dans ce qu'il dit à Michel Marnier ce que dit Michel Marnier il a forte liberté et puis je pense que le président a compris que ça devait changer que c'était une organisation institutionnelle différente que la source était être parlementaire dans bien des domaines et donc c'est coexistence exigeante je je crois que naturellement qui utilisé on peut pas dire cohabitation non non je pense qu' il va falloir partager les responsabilités ne serait-ce que par exemple dans ce qui a été bien et ce qui a été mal il faut faire un tri il y a un certain nombre de politiques qu'il faut pas changer on a des bons résultats de la politique économique par exemple sur la politique des entreprises sur les entreprises les start-ups sur les hautes bilan sur tout ce qui concerne l'innovation il y a des choses qu'il faut garder et puis il y a des choses qu'il faut changer il faut faire une rupture en matière de décentralisation donc il faut de la continuité et de la rupture et c'est le discernement qui est une qualité de Barnier pour ça un mot vous qui connaissez les les les coulisses et la difficulté de composer un gouvernement on a attendu plus de 50 jours avant d'avoir un premier ministre il va falloir attendre autant pour avoir un gouvernement je je ne le pense pas je ne le pense pas je pense que d'abord Michel Barnier sait comment ça fonctionne un gouvernement il a été dans plusieurs il a travaillé avec qure présidents de la République donc il a quand même de la bouteille et donc je pense qu'il ira assez vite il va composer un gouvernement et peut-être il a des solutions il pas obligé de de sortir 40 ministres d'un seul coup il peut en sortir une première étape avec une première action engagée enfin il a il a des recettes tout à fait faisables qui doivent lui permettre de de résister aux difficultés de sa fonction et vousmême vous pourriez rentrer au gouvernement ou pas non non non non moi c'est fini j'ai j'ai quitter le Sénat 3 ans av la fin de mon mandat parce que je ne voulais plus faire de la politique opérationnelle après 70 ans donc je je et vous lui donnez des conseils à Michel il a pas besoin de conseil non jean-pierrear si Michel Barnier a été nommé c'est parce que le rassemblement national ne s'y est pas opposé considérant qu'il jugerait sur pièce après son discours de de politique générale écoutez ce que disait ce matin Marine Le Pen nous serons amenés dès les prochaines semaines à indiquer au Premier ministre les lignes rouges et les mesures que nous jugeons importantes et dont la prise en compte est indispensable afin de respecter le vote de nos 11 millions d'électeurs si au fil des semaines les Français devaient à nouveau être oublié ou maltraité nous n'hésiterons pas à censurer le gouvernement nous n'hésiteront pas à censurer le gouvernement ça commence le chantage du rassemblement national mais je pense que de toute façon dans cette situation il y aura toujours une forme de chantage du Front national de LFI des uns et des autres c'est mais c'est souvent ça la politique les rapports de force donc là Michel Barnier ou n pas vu leur destin entre les mains du parti de Marine Le Pen et j c'est ça la spéficité de touour entre les MS du Parlement quand même alors quand il y a les majorités c'est plus facile mais même à l'intérieur des majorités il y a quand même eu des batailles souvenez-vous des batailles jusqu'archirac c'était pas facile non plus et donc il y a quand même dans l'histoire toujours un travail parlementaire qui fait que un premier ministre son avenir dépend en grande partie de sa relation avec le Parlement donc le travail de Michel Barnier est particulièrement compliqué cela dit il n'a pas été nommé parce que le Front national ne voulait pas faire de motion de censure il a été nomé non non pas du tout il a été nommé Xavier Bertrand Marine Le Pen avait dit qu'elle censurit Bernard pareil et à la fin l'Élysée même a dit que le critère de la stabilité institutionnelle prévalait et c'était pour cela qu'il étaé la stabilité c'est sa qualité ce sont ses aptitudes c'est son passé c'est qu' il a toujours été au bout des chemins quand il était commissaire européen il a fait les réformes qu'il devait faire quand il a été ministre de l'agriculture de l'environnement il il a eu beaucoup de fonctions aux Affaires étrangères donc il a montré que c'était quelqu'un un qui savait négocier deux qui savaient dialoguer et c'est quelqu'un qui a ce respect qui est nécessaire aujourd'hui attendez j' j'entends les qualités que vous listezich est-ce qu'il y a pas malgré tout un problème pardon on est passé du Front républicain début juillet pendant les législatives à un gouvernement qui comment dire réussi à tenir que et seulement parce que le rassemblement national dit on juga sur pièce il y a pas de sens à priori vous le verrez ça parce que vous vous présumz que la mention de censure va arriver tout de suite comme ça vous savez c'est très très c'est très difficile uneens ou c'est pas si facile que ça d'avoir une majorité sur une motion de censure je vous assure parce que la motion de censure elle se fait aussi sur des idées et si Michel Barnier porte de fortes idées pour l'opinion publique s'il porte des des réformes qui intéressent l'opinion publique ce sera pas facile de censurer un gouvernement positif et constructif et donc si l'attitude de Michel Barnier est comprise par le pays con ce sera pas si simple que ça de faire des motion vous pensez vraiment que le rassemblement naal fera le cadeau à Michel Barnier de par exemple ne pas le censurer au moment du vote du Budet ça ça dépend de ce qu'il proposera sur un certain nombre de sujets comme la sécurité ou l'immigration de de toute façon c'est le fond qui va gagner mais ça dépendra bien du vote de Marine Le Pen jour de le lendemain des républicains le surlendemain de LFI par définition quand vous avez des plus des groupes comme ça personne à lui seul ne peut renverser donc la question c'est pas est-ce que je veux renverser la question c'est est-ce que je trouve une majorité pour renverser et là on verra que c'est pas si simple que ça trouver une majorité faudra voter avec le Front national faudra voter avec LFI tout ça vous pensez qu'il va tenir plus de de mois mais écoutez je je pense qu'il a les capacités à à tenir on va on va on va voir vous savez c'est la la politique c'est quelque chose qui se fait avec les Français ouis et donc si les Français comprennent si les Français adhèrent vous verrez que ce sera plus difficile de les déstabiliser ce qui compte c'est que les Français comprennent et ça j'espère qu'ils le comprendront mais il faut que Michel en apporte la preuve il est constructif et qu'aujourd'hui si on n' pas cette logique de construction on aura une logique de destruction ce qu'est l'objectif de Mélenchon Jean-Pierre vous évoquez tout à l'heure Bernard casenu ce midi François Baayou patron du MoDem chez nos confrères d' RTL assumer de dire qu'il aurait préféré que Bernard casazenu soit nommé l'ancien Premier ministre qui d'ailleurs s'est exprimé sur ses réseaux sociaux voilà ce qu'il dit il cite main d'Es France la multiplicité des promesses n'a jamais garanti l'étendue des résultats mieux valent des propositions provisoirement incomplètes mais honnêtement adapté aux possibilités que les panneaux réclament dont on a abusé visiblement il y a un peu d'amertume côté Bernard Cason est-ce qu'au fond la logique pardon et d'ailleurs François luême nurait pas été de nom l'ancien Premier ministre soci franchement à partir du moment où le parti socialiste vote contre casneuve à partir du moment où sa famille politique est compte il peut pas aller à Matignon il est évident que on représente toujours une famille politique on toujours une base politique peu facile de mettre la responsabilité sur la gauche Emmanuel Macron aurait décidé compte tenu du résultat des élections d'assumer comment vous dites ça c'est un peu faire siffler dans une enceinte politique faire siffler ses propres camarades politique qu'est-ce que c'est que cette histoire c'est c'est pas quand même quelque chose de j'ai rarement vu ça moi référence à ce qui s'est passé aux universités de rentrée clémentinein qui effectivement fait qui a combattu cas neu les socialistes vous pensez vraiment Jean-Pierre socialistes se sont fait dévorer dans cette affaire et nous regrettons n se font dévorés par l'extrême gauche P vraiment qu'Emmanuel Macron avait envie de nommer Bernard casenu mais ça je pense que quand on est dans dans ces situations politiques c'est pas des questions d'envie hein si parce que vous voyez bien ce qui est dit à gauche au fond Emmanuel Macron n'aurait jamais nommé Bernard parce qu'il aurait parce qu'il aurait détricoté la réforme des Res parce qu'il aurait euh augmenté les impôts ce que ne souhaite pas Emmanuel Macron c'est c'est la politique ce n'est ce n'est pas ce spectacle j'ai envie j'ai pas envie qu'on me donne l'envie d'avoir envie non c'est pas ça la politique c'est c'est de de faire en sorte que on puisse proposer un certain nombre de solutions pour un certain nombre de problèmes et donc en l'occurrence là on a bien vu que les solutions socialistes n'étaient pas supportées par les élus socialistes et qu'ils ont voté après avoir sifflé cette ces représentant cm famille politique de ce point de vue ils ont mis dans une impasse ils ont accepté que la stratégie soit dominée par Mélenchon c'est ça le fait politique et donc donc et l'autre fait politique Jean-Pierre affarin c'est que celui qui arrive à Matignon et le représentant d'une famille qui a 47 député qui est arrivé 5e au législative et dont la candidate à l'élection présidentielle Valérie PCR ça fait 4,7 %. est-ce que là il y a pas une forme d'anomalie démocratique pour ceux qui aux élections se sont tournés notamment vers le nouveau front populaire absolument pas parce que tout va dépendre de la politique qui va mener arrêter de faire du casting l'essentiel de la chose la chose c'est qui va mener une politique qui regarde un peu vers la gauche aussi mais vous allez voir qu'il y aura des gens de gauche dans son gouvernement on prend le Paris ah bon Paris est là mais oui au Paris est là tiens okincord vous revenez si jamais vous perdez le Paris je si je perds je reviens de toute façon je reviens de toute façon vous revenenez très bien donc le fond de l'affaire c'est que c aujourd'hui je je paris que Michel Barnier va essayer de constituer un gouvernement qui rassemble l'espace politique disponible hmm et vous verrez que il y aura pas de Front national dedans à mon avis ça là-dessus pour le coup euh ça a été dit donc donc donc donc ils sont pas dans la coalition un mot avec vous Jean-Pierre afarin sur la déclaration de candidature de la semaine elle est signée Édouard Philippe je rappelle que vous en êtes un des soutiens vous appartenez au mouvement horizon c'était dans les colonnes du point mardi soir euh en pleine crise politique est-ce que c'est pas un drôle de de timing d'aller annoncer sa candidature à l'élection présidentielle au moment où Emmanuel Macron est en grande difficulté reçoit les reçoit des responsab sa politique pour essayer de trouver un gouvernement décidément ce soir vous êtes extraordinairement sévère sur mes choix je vais vous direelle le sens de laad oui oui je vois bien on voit que la chose est très difficile on a une crise où l'immédiat est très difficile et Michel Barnier il est au four et au moulin aujourd'hui dans une situation extrêmement complexe faut signaler son courage d'assumer les responsabilités dans ces circonstances mais les problèmes de la France vont pas se traiter en 3 mois en 6 mois en un an ou ou même en 2 ou 3 ans il faut aujourd'hui que quelqu'un travaille à préparé en profondeur et un projet et des équipes on a vu dans cette situation politique que les équipes politiques étaient très fragiles on a vu qu'il y avait pas de parti présidentiel puissant on a vu qu'il manquait dans la décentralisation des relais nécessaires on voit qu'il y a aujourd'hui des diff difficultésierre est-ce que ça justifiait de le faire à ce momentl oui oui oui parce qu'il faut Edgar Morin vous l'a dit quand l'immédiat dévore l'esprit dérive et donc on construit pas la politique de la France sur l'immédiat on construit la politique de la France sur des visions sur des horizons sur une profondeur de réflexion avec du dialogue avec de la concertation et donc c'est très bien qu'il y en a un qui est au four au moulin qui fait face à l'actualité et il y a l'autre qui prépare l'avenir et donc moi je trouve que c'est plutôt quelque chose qui est POS Vous connaissez trop la politique pour ne pas voir que quand notamment la question lui est posée sur la possibilité qu'il y ait une présidentielle anticipée ce qui est pas franchement le scénario retenu par l'Élysée et qu'à ce moment-là Édouard Philippe répond je vous confirme que j'y suis prêt c'est pas très sympa pour Emmanuel Macron pardon ça ça franchement c'est c'est alors ça je vraiment je relève ça c'est c'est la lucidité nous sommes dans une crise politique où il y a des impasses on a une constitution qui est faite pour une majorité d'opposition avec deux pôles et là on a une organisation parlementaire avec trois pôles et donc on risque toujours d'avoir deux pôles l'un contre l'autre il y a peut-être un moment où ça ça va être difficult ça va être difficile c'est intéressant ce que vous dit que vous vous pensez que le scénario d'une démission du président de la républque quelque chose d'envisable je ne le pense pas mais je peux pas dire qu'aujourd'hui contte tenu de la situation intern tion comp tenu du désordre quand je vois que on organise des manifestations le jour de la nomination quasiment du Premier ministre avant même qu'il a fait son discours de politique générale je me dis qu'il y a une crisp passion qui est une Crion de grande nervosité dans le pays quand j'ajoute à tout ça les déséquilibres internationaux et les menaces réelles je me dis que tout peut-être possible que c'est bien qu'il y ait des gens qui travaillent sur l'avenir de la France sur une politique de l'éducation une politique de l'éducation c'est pas une rentrée c'est d' rentré c'est ça qu'il faut construire aujourd'hui deux questions rapides encore la première sur les comparaisons historiqu ont été faites on a pu lire que au fond édard Philippe il faisait comme George Pompidou en 69 avec le général de Gaulle général de Gaulle qui était censé aller plus loin dans son mandat et qui finalement a démissionné en 69 après avoir perdu un référendum c'est ça la la référence d'dard Philippe c'est d'être le Pompidou d'Emmanuel Macron rappelons que les deux hommes ne se parlaient plus quasiment jusqu'à la mor du génal c'était plus compliqué que ça mais non Benjamin soyez raisonnable et pensez quand même tout ça avec une grande sagesse et pas avec les émotions tout ça tout passe très bien entre Emmanuel Macron et Philippe c'est les meilleurs amis du monde mais en politique ça se passe jamais quand on est des rivaux en politique il y a toujours des tensions la politique c'est pas du bisounours donc c'est il y a naturellement qu'il y a des opportunités naturellement qu'il y a des ambitions naturellement qu'il a tout ça ce qui compte c'est de reprofessionnaliser la vie politique on a déprofessionnaliser la vie politique on a plus de cumule de mandat on a plus une classe regardez on a des difficultés pour la ressource humaine ce qu'il faut c'est que quelqu'un travaille travaille au projet pour la France et que c'est cette personnelà elle peut pas être au four et au moulin tous les jours il faut qu'elle puisse réfléchir qu'elle aille voir l'étranger qu'elle qu'elle CR qu'elle parle avec les partenaires sociaux qu'elle aille sur le terrain de la France qu'elle écoute les Français donc je pense vraiment que c'est très important qu'il y ait une réflexion présidentielle et si possible naturellement c'est pour 3 ans pour le pour le reste il est évident mais ça peut être plut tôt mais mais personne moi je suis pour les insti je suis républicain qu'est-ce que ça veut dire être républicain Benjamin ça veut dire qu' il faut pour être républicain respecter l'État de droit l'État de droit c'est quoi c'est que le Président il est élu 2027 je respecte l'État de droit il y a que ceux qui ne seraient pas républicains qui pourrai revenir sur cette question mais ça veut pas dire qu'il ne faut pas se préparer et je pense que éedouard a eu raison de s'engager pendant que les Français étaient concentrés sur les médias de leur dire oui les médias c'est important mais les horizons aussi toute dernière question ça ferait donc un bon Président de la République pourquoi il serait meilleur que par exemple Gabriel Atal qui visiblement lui aussi a des ambitions présidentielle mais nous verrons nous verrons ils vont se construire les personnes moi je je dis je dis pas que sur la ligne d'arrivée le meilleur ce sera X ou Y je dis que c'est bien de se construire moi je suis un constructif et quand je vois des constructeurs des gens qui travaillent au projet je me dit que c'est mieux que l'improvisation ou la déprofessionnalisation merci beaucoup Jean-Pierre affin d'avoir été l'invité de c'est pas tous les jours dimanches et je profite de votre présence puisqu'on parle d'Édouard Philippe et d'horizon parti auquel vous appartenez pour vous dire que mercredi soir interview exceptionnelle Édouard Philippe sera l'invité de tout le monde veut savoir en direct de reince là où la rentrée parlementaire d'horizon mérite d'être invité à BFM voyez bien que c une marque après Jean-Pierre rafarin dans c'est pas tous les jours dimanches Édouard Philippe dans tout le monde veut savoir merci beaucoup Jean-Pierre RF