de la Cour des comptes Pierre [Musique] Moscovici bonjour Pierre moscovicii bonjour bonjour face aux difficultés financières que rencontre le géant informatique Athos l'État par la voix de Bruno Le Maire se dit prêt à acheter toutes les activités stratégiques du groupe est-ce que c'est ce qu'il faut faire je suis absolument incapable de le savoir l'état est un actionnaire j'ai été à la place de BR Le Maire ministre des Finances il dispose pour ça d'un armé qui SAG s'appelle l'Agence des participations de l'État c'est à lui de dire ce qu'il faut faire comment il faut le faire ensuite ce sera nous tous et aussi à la Cour des comptes de connaître les conditions de l'opération mais il peut arriver en effet que dans certaines circonstances on puisse nationaliser en quelque sorte temporairement ou définitivement une entreprise quand j'étais ministre des Finances c'est ce que nous avions fait avec PSA quand l'État était rentré au capital de cette entreprise d'ailleurs avec un actionnaire chinois parce que celle-ci était dans une difficulté et on voit ce qui se passe plus de 10 ans après mais vous en tant que président du Haut Conseil des finances publiques et premier président de la Cour des comptes est-ce que vous avez votre mot à dire par pour savoir si on a les moyens déjà de faire nous nous nous nous regarderons ça à postériori à travers la Cour des comptes le Conseil des finances publiques c'est pas du tout dans son mandat c'est son mandat c'est donner des avis sur les projets de lois de finance c'est un mandat assez restreint mais assez précis et assez important d'ailleurs mais sur la question de savoir si on en a les moyens vous avez pas non plus votre mot à dire non non pas du tout ça c'est jamais des choses qui se passent a priori ça c'est c'est l'État actionnaire avec aussi les les différentes commissions qui peuvent en juger le Parlement d'ailleurs peut aussi en connaître on vous pose la question parce que les agences Fitch et mis on ont décidé de maintenir la la la note de la France mais notre pays est très endetté voilà on ne dégrade pas la note malgré notre déficit record vous êtes faites partie de ceux qui sont soulagés écoutez si j'étais si vous m'aviez invité que la France a été dégradée je vous aurais dit la chose suivante je vous aurais dit c'est une mauvaise nouvelle c'est un problème de crédibilité mais ce n'est pas grave parce que la France est une économie solide et ce que fait une agence de notation c'est globalement jugé de la qualité d'une dette et autrement dit il y a pas de risque de défaut nous sommes arrimés à la zone euro on nous fait confiance et donc s'il y avait eu dégradation ça aurait été une mauvaise nouvelle qui ne change rien là vous avez pas de dégradation et bien j'ai envie de dire que c'est une bonne nouvelle qui ne change rien je je peux essayer d'expliquer comment parce qu'au fond oui c'est une bonne nouvelle c'est un soulagement au sens on naime pas prendre une mauvaise note et pour un pays c'est toujours un problème de réputation c'est pas une bonne chose mais les problèmes sont toujours là les problèmes de finances publiqu ne changent absolument pas ce qui problématique de ma part pour moi c'est pas la comparaison avec la Grèce une condition comparaison absurde la France nous ne sommes pas du tout en train d'emprunter le chemin de la Grèce nous sommes une grande économie notre dette est soutenable elle est c'est le papier français quelque soort il est bien pris par les marché donc il y a pas de souci de pas de menace de faillite parce que la GR était quand même au de la faillite à la fin des ann pas de problème de défaut absolument pas de problème de FA mais un gros problème de finances publi et de ce point de vuelà non la crédibilité est entamée de la France nous sommes en train de dériver au sein de la zone euro nous sommes parmi les plus dégradés de la zone euro et surtout et surtout la montée de la dette 112 % du PIB en 2027 3600 milliards d'euros 70 à 80 milliards d'euros à rembourser chaque année et quand on est dans cette situation là pardon c'est l'action publique qui est étranglée quand vous devez rembourser par an so 70 à 80 milliards d'euros vous ne pouvez rien faire si un choc intervient vous n'avez pas de marge de manœuvre si un investissement est à faire vous ne vous pouvez pas faire c'est quoi est-ce que vous faites partie de ceux qui disent on a aberti des gens qui savent pas gérer notre argent c'est ça c'est des formulations spectaculaires qui peuvent pas être les miennes je dis simplement que voilà nos finances publiques ont dérivé elles se sont dégradées leur situation est une situation préoccupante et il faut la traiter dégradation ou pas dégradation le général de Gaul disait la politique de la France ne se fait pas la corbeille moi je dis depuis longtemps la politique de la France ne se fait pas aux agences de notation j'aité misise et finances et la France était dégradée ça n'a rien changé mais attention une dégradation c'est une mauvaise nouvelle qui change pas grand-chose l'absence de dégradation ce n'est pas un prétexte pour ne rien faire il faut agir sur nos finances publiques les problèmes sont toujours là il doivent être traités rien n'a changé de ce point de vue-là et le sujet ce sont d'abord et avant tout les dépenses vous savez pour réduire un déficit vous avez trois voies la première c'est toujours celle qu'il faut privilégier c'est la croissance parce qu'elle fait entrer des recettes dans le caisse de l'État et puis surtout parce que c'est bon pour l'économie ça crée de l'emploi c'est notre dynamique c'est notre compétitivité il faut préserver notre croissance ça c'est fondamental mais est-ce que vous dites comme le gouverneur de la Banque de France en fait il faut arrêter de compter sur la croissance pour résoudre déc alors j'ai dit qu'il y avait trois solutions donc la croissance n'est pas la principale simplement si vous arrêtez ce moteur là alors vous allez avoir un problème encore plus gros donc même si vous faites des économies il faut que ces économies ne touche pas ne percute pas n'affaiblissent pas la croissance point 1 le deuxième source c'est les recettes aut les impôts et moi qui suis un vieux démocrate je dis que les impôts ne sont pas un sujet tabou dans un pays comme la France enfin vous avez dit aussi quand vous étiez ministreal B fiscal il n'y a aucune contradiction je pense que c'est pas un levier massif je pense qu'on ne peut pas alourdir les impôts des Français notamment des Français qui travaille je pense qu'il faut faire très attention aux couches moyennes aux classes moyennes et donc par exemple l'idée d'une TVA pour tous non on me paraît pas opportune dans cette période ce serait même très inopportun comme c'était inopportun en 2013 au moment où j'ai parlé du rbol fiscal alors que certains l'envisageaient donc non on peut pas alourdir à l'excès le fardeau des impôts mais en revanche on augmente les impôts de qui alors alors c'est pas à moi de le dire je dis simplement que c'est pas un sujet tabou autrement dit dans une démocratie vous pouvez être de gauche de droite vous pouvez être pour l'alourdissement des impôts vous pouvez être pour l'allèigement des impôts vous pouvez pasêre taxer les riches vous pou pour taxer tout le monde vous pouvez être bon ça c'est c'est la liberté du débat démocratique il faut que le débat politique ait lieu et la Cour des comptes elle dit quoi parce que vous aussi vous trouver soltion nous sommes pas compétents sur les recettes nous il y a un organisme qui conse les problè obligatoire nous parlons surtout de la dépense mais je vais prendre un exemple vous avez cette fameuse taxe sur les super profits des des pétrolierers bon la crime voilà les rentes int marginales des pétroliers elle était prévue cette taxe pour rapporter 12 milliards d'euros mais elle avait été prévu à un moment où l'inflation était au top à la fin elle rapporte 600 millions d'euros est-ce que le problème est seulement conjoncturel je ne sais pas mais enfin si vous voulez il n'est pas il n'est pas interdit d'avoir un peu de créativité en la matière le le rapport Pisani F mafou sur la transition écologique disait une taxe exceptionnelle transitoire sur les plus riches pour financer la transition écologique moi ça m'avait intéressé mais al comme citoyen alors surtout la 3ème ressources donc vous avez la croissance qu'il ne faut pas entamer vous avez le débat fiscal qui est pas tabou et vous avez enfin les dépenses et là oui bien sûr il y a des choses à faire nous avons non seulement la dette publique une des dettes publiques les plus élevées d'Europe 11 % nous sommes 3è sur le podium derrière justement la Grèce et l'Italie nous avons les préléements obligatoires parmi les plus élevés d'Europe nous avons les déficits les deuxè plus élevés après l'Italie dans la zone euro mais les dépenses nous avons les plus élevés 57 % du pb en dépense publique et et oui je pense que si on va chercher l'efficacité la qualité de la dépense publique on trouvera des économies importantes et de toute façon il faut les faire parce que c'est par là qu'on va réussir à équilibrer notre que la moitié c'est de la dépense sociale donc on va rentrer dans le détail pour savoir où est-ce qu'on peut après après ce qui est clair c'est un effort en dépense aussi massif il doit être compris doit êre accepté do doit être partagé partagé par tous mais juste pardon je reviens juste 2 secondes sur les impôts parce que la moitié des Français ne paient pas d'impôt sur le revenu pour vous c'est pas une question c'est pas la question du moment en tout cas sur les dépenses c'est pas de ça dont il s'agit quand il s'agit de de de résorber des déficit ou les réduire vous voulez dire que c'est pas ça qui oui qui qui je pense que c'est pas le type de débat débat politique qu'il faut poser maintenant encore une fois je fais plus de politique mais comme ça c'est une réflexion de bon sens sur les sur les dépenses 10 milliards d'économies dès cette année milliard l'an prochain euh le plan d'économie annoncé par le gouvernement est-ce qu'il est suffisant alors probablement d'ailleurs un peu plus de 10 milliards cette année il faut le dire puisqu'il y aura sûrement alors il y a pas de loi de finance rectificative mais il y aura sûrement ce qu'on appelle un collectif budgétaire de fin d'année parce que si on veut passer même de 5,5 % c'est les déficits 2023 à 5,1 % ce qui est annoncé il faudra peut-être en faire encore un petit peu plus après c'est au gouvernement de dire quelle est la trajectoire et c'est là où comme président du Haut Conseil des finances publiques et en son nom j'ai un petit problème nous avons un petit problème parce que nous nous sommes prononcés pour dire que cette trajectoire telle qu'elle était présentée elle manquait de crédibilité et elle manquait de cohérence et je le redis ce matin je crois que passer de 5,1 % à moins de 3 en 2027 c'est extrêmement difficile d'ailleurs vous observerez que les deux agences de notation Fitch et moodis ont dit qu'elle n'y croyait pas trop en quelque sorte qu'elles étaient sceptiques et pour tout vous dire je le suis aussi vous êtes sceptique sur les capacités de ce gouvernement de ramener le déficit à 3 % euh en en en 2027 euh ça ce qu'on ne comprend pas dans l'équation que vous nous définissez depuis tout à l'heure c'est euh comment on fait parce que vous dites il faut pas casser la croissance et en même temps il faut arriver je je je pense vous savez comment on fait ça pour le coup c'est plus à moi de le dire puisque je suis pas ministre des finances mais je pense qu' il y a une chose très importante en matière de finances publiqu très importante il y a un débat à l'Assemblée cet après-midi il faut dire la vérité aux Français et quel qu'elle soit il faut leur dire d'où on part et où on va arriver et comment on fait entre les deux et quand je dis que ça manque de crédibilité c'est parce que vous voyez euh on a pris du retard ces deux dernières années 2023 ça a été une année noire pour nos finances publiques vraiment noire on est passé euh on devait être à 48 on est arrivé à 55 et puis non et puis là maintenant en 2024 on va passer à 51 alors qu'on doit être à 44 ou et le point d'arrivée est beaucoup plus haut et le point plutôt le point de départ estcoup pas beaucoup et donc si vous voulez la pente était déjà raide elle devient extrêmement abrut et je vous le dis de M historique faire 2,2 points de diminution de déficit en 3 ans dans ces conditions avec une croissance relativement faible c'est difficile et pourquoi est-ce que ça manque de cohérence c'est peut-être encore plus important de le dire vouz que je vous le dise on va vous savez on va laisser passer le fil info et vous allez nous le dire juste je douis bien qu' avait 8h43 je vous faisais signe parce que Mathilde Romagnan est en place pour le fil faut 8h43 le chef de la diplomatie américaine Anthony blinken est arrivé ce matin en Arabie Saoudite un déplacement dans la région pour promouvoir un cesser le feu entre Israël et le Hamas il se rendra ensuite en Jordanie et en Israël justement face aux difficultés d'Athos le ministre de l'Économie d'y vouloir acquérir les activités souveraines du géant informatique français Bruno Le Maire a annoncé hier avoir envoyé une lettre d'intention en ce sens pour que les activités souveraines du groupe ne passent pas dans les mains des acteurs étrangers une nouvelle catos dit ce matin accueillir avec satisfaction le ministre de la Santé reçoit ce matin des représentant des fédérations hospitalières et des syndicats François Valtou lance une série de consultations après plusieurs témoignages de soignants victime de violence sexiste et sexuelle dans l'hôpital le PSG sacré champion de France de foot pour la 12e fois de son histoire et c'est grâce à la défaite hier soir du 2e du championnat Monaco face à Lyon 3 buts à 2 en clôture de la 31e journée de Ligue 1 de [Musique] football France Info le 830 France Info Jérôme chapui Salia bracia et Pierre Moscovici juste avant le fil info vous nous disiez pierre moscovissi qu'il y avait un problème de cohérence dans l'action du gouvernement je vais essayer d'expliquer ça vite le gouvernement repose sa trajectoire sur des hypothèses de croissance assez élevée notamment en 2026 27 17 18 mais si vous voulez garder cette trajectoire de croissance alors à ce moment-là il faut pas faire 3 % de déficit parce que les économies vous allez faire les 20 milliards c'est pris sur l'économie donc ça va perturber la croissance et à l'opposé si vous dites je veux à tout prix faire 3 % alors à ce momentl vous doz faire un coup de patin encore plus fort et et et donc pas de croissance donc soit vous avez la croissance et vous n'atteindrez pas probablement 3 % soit vous voulez à tout prix faire 3 % et vous n'aurez pas de croissance et vous devrez faire encore plus d'économie et et là je trouve que si vous voulez le point de départ le point d'arrivée ça tourne pas comme on dit à ber ça vole pasou si ça vole pas vous parlez d'incohérence c'est de l'insincérité non l'insincérité c'est autre chose c'est volonté de délibérer de tromper je pense que là en l'occurrence il y a un optimisme excessif et nous l'avons dit très clairement le jour où il y aura sacérité dans un budget c'est le jour o où j'auraai l'impression le Haut Conseil a l'impression qu'on se fiche du monde et qu'on n pas sincère avec les Français nous le dirons mais ça a des conséquences constitutionnelles est-ce qu'à la Cour des comptes vous avez ciblé des dépenses jugées inefficaces puisque vous dites qu'il faut faire on travaille euh mais on a pris des exemples j'ai produit l'an dernier des notes structurell la Cour des comptes et structurel nous pensons que en matière de logement en matière d'apprentissage par exemple même dans le domaine éducatif d'une certaine façon vous savez le problème c'est la qualité de la dépense publique aujourd'hui on dépense de plus en plus et pourtant les Français sont pas satisfait du service public les les ce qu'on appelle les dépenses fiscales donc les les niches fiscales les aides aux entreprises sur tous ces sujets-l j'en cite quelques-uns et je ne parle que de l'État il y a sans doute des choses à faire mais je disais tout à l'heure qu'il fallait que les forces soi partagé il faudra bien que à un moment donné si on fait 20 milliards d'euros d'économie c'est le chiffre du ministre des comptes publicques Thomas CASNAV il faudra que tout le monde soit mise à contribution que ce soit l'état les collectivités locales ou la sécurité sociale dans des conditions qui encore une fois soient équitbles et qui ne perturbent pas la croissance il faut faire un exercice j'ai dit dire la vérité c'est une deuxième chose être intelligent avoir de la volonté être courageux et cohérent si je vous écoute bien ce matin en fait on dépense beaucoup et mal puisque les Français sont même pas satisfait de leurs service publics mais c'est bien le paradoxe de la dépense publique aujourd'hui on dépense effectivement plus que n'importe qui 7 points de plus PIB que la moyenne de la zone euro et pourtant les Français ne sont pas satisfaits du ça s'appelle la qualité de la dépense oui mieux avec moi dans la majorité le député Mar Kiri propose que certaines dépenses publiques soient votées avec une limite dans le temps elles serait prolongé uniquement si on a démontré l'efficacité de la mesure c'est une une méthode que vous validez oui la cour des compes d'ailleurs l'a proposé elle-même justement sur ce qu'on appelle les dépenses fiscales c'està-dire les moindres recettes par exle le Crédit d'Impôt Recherche il faut que soit voté pour un temps déterminé il faut que soit évalué en continu oui bien sûr c'est une bonne proposition on a parlé des dépenses sociales tout à l'heure le gouvernement va durcir les règles de l'assurance chômage par décret à partir du 1er juillet les faire chercher c'est notamment d'inciter au retour à l'emploi en diminuant notamment la durée d'indemnisation est-ce que ça peut selon vous avoir aussi un effet sur les comptes publics sans doute mais j'attends de voir quelles seront les mesures à proprement parler et puis ça a aussi d'autres d'autres impacts d'autres impactes mais alors justement sur les autres impacts est-ce que vous ça vous inquiète quand vous voyez venir cette réforme de l'assurance chômage est-ce que euh parce que les syndicats disent que ça va précariser les demandeurs d'emploi dans la recherche de boulot et les travailleurs aussi est-ce que on risque pas de créer d'autres dépenses par écoché j'ai fait pas mal de politiques dans ma vie j'en fais plus et donc je ne peux pas commenter comme ça les choses à CH question citoyen dépens supplément oui je je crois que l'impact finance publi n'est pas la seule question de de ce débat qui est très important alors sur les finances publiques il y a aussi la question des revendications sociales qui se multiplient avant les Jeux Olympiques la SNCF et la Direction de l'Aviation civile ont l'une et l'autre conclu des accords qui satisfont les syndicats même la CGT et Sudra par exemple ont signé ce qui est très rare à à la SNCF derrière il y a de l'argent public est-ce que les pouvoirs publics sortent trop vite le carnet de chèque pour éviter les grèves j'ai pas dire trop vite et je vais pas faire de commentaires sur ces accord la seule chose que je peux dire c'est qu'à la fin tout ça ça va coûter quelque chose et que si vous voulez quand vous dites d'un côté et ça va dans le sens de ce que je disais sur la crédibilité ou sur la cohérence d'un côté on va faire des économies massives mais en même temps aujourd'hui on voit surtout pas mal de dépenses à l'arrivée là c'est le président de la Cour des comptes et président du au Conseil des finances publiques qui le dit il faut quand même toute dépense nouvelle ou tout cadeaux fiscaux nouveau tout ça il faudra que soit compensé par plus d'économie sinon c'est plus de déficit et c'est ça le problème en terme de finan publiqu après j'ai pas à me prononcer sur la pertinence de ceci ou de cela bien s sur les Jeux Olympiques nous allons nous mettre au travail dès le lendemain des jeux pour établir ce qu'ils ont coûté aux Français et dans quelles conditions tout cela a été accompli nous en avons prévenu nous avons une mission d'évaluation au fur et à mesure des Jeux Olympiques et naturellement nous les évaluerons après et très vite il y aura un rapport la courte des compes avant la fin de cette année sur les je on aura une question làdessus juste quand même pour finir sur sur la SNCF les Finau par exemple vont pouvoir quitter leur entreprise 18 mois avant leur droit à la retraite payer à 75 % sans travailler c'est de l'investissement c'est de l'investissement sur la direction de la SNCF parce que ça permet d'éviter l'absentéisme est-ce que vous êtes d'accord avec ça c'est de l'investissement ce typ dép pas question pour un champion et je me prononce pas sur décision prise comment dire moi ce que je vais regarder j chapuie c'est à la fin combien ça coûte au français voilà mais alors sur les gios c'est quand même intéressant ce que vous dites parce que vous allez pouvoir vous exprimer qu'à postériori sauf qu'il a des coup qu'on voit apparaître ou à la mi 25 en fait on aura il y a des coups nous qu'on qu'on voit apparaître comme vous 1,4 milliards d'euros pour pouvoir se baigner dans la scène sans résultat certains pour le moment nous avons nous avons une sorte de compteur qui tourne he vous savez ah ouais vous vous tenez les compte ououi j'ai une équipe qui travaille sur les olympique en permanence et et et et j'ai prévenu par avance que tout ça serait effectivement audité évalué et que les Français le sauraient et on SAA ce que ça a coûté et comment les choses ont été mises voilà donc on saura après coup seulement si la beignade a coûté trop cher on saura tout ça vous saurez d'abord combien tous l'ensemble des jeux a coûté et si les marchés ont été correctement passés et CER nous c'est TR pour vous demandz par exemple un pronostic savoir si oui ou non pour le pays à l'échelle du pays c'est un investissement les jeos c'est incontestablement un investissement mais investisement qui a un coût vous savez investir quand vous êtes chef d'entreprise vous investis il faut que ça rentre qu ouais donc on sait pas encore si c'est une bonne affaire quoi voilà oh c'est en tout cas c'est une grande grand chose pour les Français ça c'est autre chose Pierre Moscovici on va vous retrouver juste après le fil info il est 8h51 Mathilde romagnon Athos dit ce matin accueillir avec satisfaction l'intérêt pour l'État pour ses activités souveraines le géant informatique français est en difficulté et le ministre de l'Économie Bruno Lemer a annoncé hier avoir envoyé une lettre d'intention pour acquérir toutes les activités souveraines du groupe pour qu'elle ne passe pas dans les mains d'acteurs étrangers le futur tgvm franchit une étape symbolique aujourd'hui la première rame habillée du logo inoui sera présenté ce matin à Belfort dans les usines du fabricant Alstom ce TGV de 5e génération sera plus écologique et plus économique selon la SNCF il circulera dès l'an prochain sur la ligne Paris Lyon Marseille l'Espagne suspendue à la décision du Premier ministre Pedro Sanchez il doit dire ce matin s'il démissionne ou pas de son poste démission envisagée après l'ouverture d'une enquête à l'encontre de son épouse pour corruption et trafic d'influence l'acteur français omarsy et l'actrice française Eva Green feront partie du jury du Festival de canne le JRI complet a été dévoilé ce matin quatre hommes et qure femmes sous la présidence de Greta gwig la réalisatrice américaine de Barbie la 77e édition du festival international de cinéma commence dans 2 semaines France Info le 830 France Info Jérôme Chapu toujours avec le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici vous avez été un ancien élève de de Sciences Po Paris vous enseignez aujourd'hui à chencep quel regard vous portez sur les débats qui agitent l'institution aujourd'hui imaginez-vous qu'il y a une semaine j'enseignais à Colombia et j'ai vu à la fois les manifestations débordement colère sur le campus et je les ai vu aussi à sciencep sur sciencep je peux pas m'exprimer trop étant moi-même professeur là-bas je donai mon cours d'ailleurs cet après-midi je dirais simplement qu'il y a deux choses la première c'est vousêt s que vous donz votre course C après-midi pardon j'ai l'impression ouis euh mais la la première chose c'est que je comprends que des jeunes soient révoltés par ce qui se passe à Gaza ça je le comprends totalement ce sont des images insoutenables c'est une réalité qui est insoutenable mais ça ça m'amèait sur des parler beaucoup de la politique étrangère mais je suis sensible à ça je ils ont raison de se révolter non je comprends après chacun fait comme il veut mais je comprends qu'on se révolte de la même façon que je comprends que d'autres dont je suis d'ailleurs soi heurté meurtr blessé par le rom du 7 octobre qu'on a tendance comme ça à oublier bon mais ce que je ne comprends pas et ce que je n'admets pas c'est certains slogans ou certaines attitudes alors peut-être plus à colombiia mais quand je les voyais les jeunes cri from the river to the sea ça veut dire de la rivière à la mer c'est l'idée qu'Israël n'a pas le droit à exister qu'on en vient à molester ou heurter certains étudianss je ne comprends pas et j'ai envie de dire qu'il est très important que dans un moment comme celui-ci tout le monde se reparle diog ce qui s'est passé en en fin de semaine dernière ces jeunes qui ont des décid de voilà de bloquer l'institution parce qu'ils considèrent qu'ils sont pas entendus qu'ils ont besoin de débattre sur ce qui se passe à Gaza vous vous dites vous vous les regarddez comment c'est jeunes allez-y prenez toute votre part dans le débat vous leur dit ça j'ai été jeune et j'ai bloqué des universités je peux tout à fait comprendre qu'on soit dans cette attitude là B ça s'appelle un mouvement le mois de mai ou le mois d'avril s prête ça a toujours été comme ça dans l'histoire étudiante en revanche vous savez l'antisémitisme puisque c'est de ça dont il s'agit c'est pas une opinion c'est un délit et donc si vous voulez c'est la limite entre ce dont on peut débattre les mouvements qu'on et puis ce qu'il y a derrière et ça il faut faire très attention à ça dans une société aussi clivé divisé blessé que la société française je le redis le rassemblement le dialogue respecter les opinions des uns et des autres je comprends les étudiants qui sont heurtés par ce qui se passe à Gaza je comprends les étudiants juifs et autres d'ailleurs qui ont au cœur ce pogrom et quand même il faut réapprendre à se parler sans débordement ça c'est une c'est peut-être un un peu cucu que je dis la la praline mais c'est comme ça et je pense que ça c'est la clé de l'avenir mais je vous pose cette question parce que certain à droite notamment François Xavier bami la tête de liste des républicains aux européennes demande à ce que les financements publics soient suspendus pour sciencep Paris quel est votre réaction mais je pense que les financements doivent pas être suspendus pour Science Po Paris comme je pense aussi que il faut garder des accords universitaires avec tous voilà je pense que franchement cette espèce d'imiction et c'est pas par rapport à Monsieur bami je le dis il y a une direction à science pour les provisoire la situation de l'établissement est compliquée cet établissement a besoin probablement de repenser tout son projet il faut aussienser tout son projet oui je crois parce que si vous voulez on constate quand même qu'il y a eu plusieurs crises à Science Po il y a pas que celle-là ça fait longtemps mais face vous pense qu'il y a une dérive à sciencep comme certains le disent là aujourd'hui non je pense qu'il y a je ne suis pas directeur à la Science Po je crois qu'il y un besoin de recentrage de vous savez ça s été créé ça s'appelait l'École libre des sciences politiques c'était pour former des élites essentiellement hors de l'université à la haute fonction publique aujourd'hui disons que chacun de ces termes n'est plus tout à fait d'application et peut-êtreun certaine façon faut-il retrouver la raison d'être initiale en tout cas en partie mais ça voyz je vais trop loin je sors de mon rôle là c'est c'est le professeur que je suis l'ancien SP très attaché à cette maison qui a besoin de retrouver la paix et le sens du dialogueou parce quand vous dites recentrage ça il faut comprendre que cette école à vos yeux c'est décentré de ses missions origin si vous voulez elle a beaucoup grossi elle est devenue très universitaire très internationale je pense aussi qu'il faut qu'elle retrouve sa vocation qui fut initialement celle de l'École libre des sciences politiques et et j'ajouterai que c'est peut-être non seulement l'ancien sciencep qui parle mais aussi le haut fonctionnaire que je suis très attaché au sens de l'intérêt général et qui pense que sciance Po a son mot à dire là-dedans vous dites la politique c'est terminé mais vous avez toujours votre carte au Parti socialiste pas du tout je l'ai plus depuis 2019 mais vous savez en même temps je suis devenu président la Cour des comptes à 60 ans je reste un citoyen j'ai pas changé de cerveau j'ai pas subi de greffe j'ai encore des opinions simplement je ne les exprime pas euh je n'interviens pas dans le champ politique je ne le ferai pas tant que je serai premier président de la Cour des comptes mais il y a quand même un contexte aujourd'hui celui des des élections européennes vous voyez cette progression fulgurante du du rassemblement national celle de Jordan Bardella comment vous voyez ça est-ce que ça vous inquiète ou alors vous dites bah en fait finalement le rassemblement national parle mieux au français que tous les autres écoutez si j'étais un politologue je constaterai ce qui se passe et ça ne vient pas de nulle part donc il y a sans doute des phénomènes qu'il faut traiter mais je suis aussi un Européen j'ai été député européen deux fois j'ai été min affaires européennes mines et finan j'ai été commissaire européen pendant 5 ans et moi ce que je souhaite c'est que l'idée européenne soit portée haut et que les partis pro-européens soient justement capable de porter un message vers les citoyens qui les convainquent parce qu'avant tout il faut jamais se désoler de la victoire des autres ou de leur monté il faut soi-même se battre pour ses idées et convaincre convaincre convaincre mais je je pense et on parle de la jeunesse il y a une seconde que voilà l'Europe ça reste notre avenir ce ce siècle sera européen ou sera pas nous vivons dans un monde très dangereux la Chine les États-Unis d'une certaine façon se Donald Trump peut-être demain à nouveau la Russie ce sont des puissances et si l'Europe n'est pas une puissance alors dans ce monde là elle disparaît ou plutôt elle se livre elle devient une collection d'État livrer la prédation des autres c'est pas ce dont je veux pour mon continent voyezf je suis presque on aux élections européennes donc j'arrête non mais je disisais ce matin que Mario Dragui était pressenti par certains comme un potentiel président de la Commission européenne ça c'est un peu tôt pour avoir ce mercato là Mario j'ai bien connu comme et qui est un ami est un homme absolument marquable mais il y en a d'autres et on verra et surtout il faut tenir compte du résultat des élections parce que les élections c'est pas pour rien quand les citoyens votent ils choisissent aussi d'une certaine façon leur dirigeants merci Pierre Moscovici on a entendu notamment ce matin votre septicisme sur la capacité de la France à avoir un déficit public à moins de 3 % en 2027 vous étiez l'invité du 830 France Info merci d'avoir été avec nous je vous laisse en compagnie de Salia Braca les informer dans 5 minutes un plan contre les narcotrafiquants avec un statut de repenti pour aider à à démeler les réseaux hein c'est l'idée du garde des saau ERC Dupont Moretti mais est-ce vraiment nouveau d'abord et puis surtout est-ce efficace on en parle dans un instant avec Renaud dé et ses informés à tout de suite sur France Info