Mpox : sommes-nous prêts pour une nouvelle crise sanitaire mondiale ?

Published: Aug 29, 2024 Duration: 00:10:44 Category: News & Politics

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n nous allons parler du MOX autrefois appelé vario du singe ce virus continue de se propager à travers le monde vendredi un cas a été détecté en Thaïlande faisant basculer l'Asie en état d'alerte depuis la crise du covid qui a plongé le monde entier dans une urgence sanitaire globale la question de la coordination internationale pour faire face aux épidémies est au cœur des discussions de l'Organisation Mondiale de la Santé sommes-nous prêts à faire face à cette nouvelle épidémie quelle leçons avons-nous tiré des crises passées et quels sont les obstacles actuels pour trouver un accord en matière de gestion des pandémies bonjour Anne sénquier bonjour Guillaume vous êtes médecin chercheuse associé et co-irectrice de l'Observatoire de la santé mondiale à l'Iris alors tout d'abord il faut nous expliquer ce qu'est le MOX et puis faire le point donc sur les évolutions de la maladie et sa propagationox c'est une maladie infectieuse qui est propagée par un orthopox virus qu'on connaît comme comme famille parce que c'est effectivement apparenté à la maladie de la variole c'est la première maladie qu'on a réussi à éradiquer de la surface de la Terre en 19 79 80 et c'est parti ça fait partie d'un de nos problèmes actuels avec le MOX parce que finalement on a vacciné pendant les années 70 justement pour arriver à cette éradication et cette vaccination apporte une immunité croisée c'est-à-dire qu'en vaccinant contre la variole on est protégé à 85 % contre le MOX mais vu qu'il est éradiqué depuis 1980 on a arrêté finalement les vaccinations donc aujourd'hui les gens qui ont moins de 40 50 ans ne sont pas vaccinés et c'est aussi en partie pour ça qu'on retrouve aujourd'hui finalement parmi les personnes vulnérables les les enfants et 50 % aujourd'hui des cas déclarés à travers le monde ont moins de 15 ans mais alors vous êtes en train de dire docteur que si on avait poursuivi cette vaccination contre la variole et bien on nurait pas eu d'épidémie de MOX bien disons que on voit dans cette épidémie de MOX que le nombre de cas est en croissance depuis à peu près deux décennies et en fait ça résulte finalement de la diminution de l'immunité de la population mondiale mais en même temps on peut pas continuer de vacciner pour une maladie qui est éradiquée parce que en fonction du vaccin utilisé ça peut réactiver certains euh vaccins qui sont dit des virus atténués comme c'est le cas pour la polilyo justement donc c'est toujours un travail du d'une extrême c'est un peu comme marcher sur le fil il faut être dans la réaction pour savoir si on poursuit la vaccination Anne sénquier est-ce qu'aujourd'hui donc cette maladie puisque elle a évolué au début on disait donc qu'elle était très invalidante de la fièvre des fortes démangeaisons est-ce qu'aujourd'hui elle n'est pas seulement invalidante elle est aujourd'hui devenue dangereuse il il y a plusieurs il y a plusieurs casades a il y a le il y a le Clad 1 qui vient de rappelez-nous ce qui est un Clad docteur alors il y a des variants il y a des clades en fait c'est deux deux variations pour c'est simple c'est deux variations du virus la l'épidémie qu'on a eu en 2022 c'était la variation le dit le clat 2 qui vient d'Afrique de l'Ouest et qui avait une transmission et une gravité relative malgré tout ça lui a permis quand même de de se propager à travers le monde ce qui a permis cette déclaration d'urgence de santé publique à apporté internationale aujourd'hui en 2024 ce qui questionne et ce qui a fait réactiver justement une nouvelle urgence de santé publique l'usppi c'est le fait que ça soit un Variant qui viennent euh de de RDC qui est le variant on va dire la clade numéro 1 B qui a été identifié en septembre 2023 sa particularité c'est d'être un petit peu plus incisif et un petit peu plus transmissible pour autant je préfère le dire on est pas à l'OBE à ce jour d'une d'un nouveau covid-19 parce que les modes de transmission sont sont différents pas de confinement dans l'immédiat à ce jour mercredi 28 août nous j'ai vu beaucoup de médecins se tromper hein faites attention c'est pour ça que je dis à ce jour en fait c'est c'est pas tant se tromper c'est ce qui a permis aussi d'avoir beaucoup de de fausses rumeurs et de de perte de crédibilité pendant cette crise de la covid-19 c'était de prendre une information à un instanté comme une vérité absolue qui ne varierait pas on est face à un élément biologique on est face aussi à une maladie infectieuse humaine avec une mondialisation où on a un flux de personnes très important ce qui fait que finalement cette ce virus a cette capacité de bouger donc aujourd'hui le 28 août avec une transmission qui est plutôt sur le pot à pot contact très étroit relation sexuelles une transmission aéroporté mais vraiment très ténu ouais très ténu qui pour l'instant est plutôt anecdotique il n'y a pas cette problématique là mais alors justement alors il y a deux choseson d'abord plus sérieusement on explique que c'est dangereux surtout pour les enfants c'est vrai docteur parce que ça évidemment B c'est toutes les personnes vulnérables on a appris aussi pendant cette covid-19 le le principe des personnes vulnérables et qu'on était pas tous égau face une pathologie les personnes immunodépressives les femmes enceintes les enfants ou ils sont aujourd'hui plus plus impactés et d'autant plus impacté ou ça peut être mortel pour ça peut être mortel dans cinter cas aujourd'hui on a une mortalité sur ce Clad 1B de 5 à 10 % et est-ce qu'on s'explique les causes de cette mortalité par quoi la mort est-elle causée on l'a vu dans le cas du covid qu' y avait un certain nombre de de syndromees qui venaient se greffer là pour le MOX là c'est pas tant un syndrome supplémentaire ça ça vient de des infections qui vont se généraliser généralement enfin de de manière on va dire le plus courant couramment possible à même po ça va être des éruptions maculeuses on a les pustules et c'est justement ce ce principe de de transmission se fait justement par par ces pustules et ses croûtes là il arrive dans certaines complications d'avoir des défaillances viscérales mais c'est le cas en fait de toute maladie infectieuse il y a aussi des pustules je veux pas utiliser les termes que vous vous employez à l'intérieur dans les viscè non non les pustule c'est c'est l'infection cutanée après l'infection peut se généraliser en septicémie et va aller impliquer une défaillance multivicérale mais encore une fois c'est le cas de toute maladie pathologique qui va dans une dans une complication donc c'est pas tant ça qu'il faut retenir aujourd'hui ce qu'il faut retenir c'est euh la rapidité finalement avec la laquelle cette usppi s'est déclaré ce que ça implique ce qu'on a appris de ces précédentes pandémies et comme à chaque fois finalement on se sert de de nos erreurs passées pour essayer de ne pas les reproduire on met de côté la vaccination pour le moment est-ce qu'il y a des moyens de prévenir la transmission de la maladie on avait insisté sur les gestes barrières pour le covid est-ce qu'il y a des gestes barrières pour le MOX absolument et je pense qu'il faut insister d'autant plus là-dessus là avec l'épidémie d'empox parce qu'on est véritable ement dans une transmission de contact donc pot à poau ou relation sexuelle en fait relation sexuelle c'est juste que ça implique un pot à pot très très clair donc il est je précise que porter un préservatif ça ne protège pas de la MOX de fait puisque on est sur cette transmission cutanée donc aujourd'hui les les gestes barrières ils sont évidemment très pertinent et et nécessaire et indispensable si à un moment donné on déclare une Ox bien c'est maintenir à distance toute personne pour éviter la contamination et la transmission la vaccination maintenant la vaccination et bien ce qu'on évoqué tout à l'heure ce ce lien de parenté avec la maladie de la variole humaine est une bonne chose parce que ça veut dire qu'on a un vaccin déjà prêt qui fonctionne plutôt pas mal la problématique c'est comme on le disait ça fait 45 ans que on l'utilise plus donc on avait des stocks mais pas forcément très très fourni non plus donc il a fallu remobiliser ses stocks reproduire des vaccins et puis ne pas justement faire la même erreur qu'on a pu faire pendant la covid-19 c'est-à-dire avoir de la vaccination ciblée et la diff c'est un petit peu la différence qui s'est passée entre l'épidémie 2022 et 2024 en 2022 les vaccinations qui ont eu lieu ont été un petit peu sur le tout venant d'autant plus qu'on avait pas encore énormément de vaccin qu'on était en encore dans le dans le modo de la covid-19 donc les campagnes de vaccination ont été très axé sur la covid-19 donc là en 2024 il y a sur les populations ciblées que puisse être les enfants que ça puisse être les les personnes à risque qui sont ciblés de manière plus pertinente avec les stocks de vaccins que l'on a aujourd'hui et donc ça vous êtes raisonnablement optimiste sur notre capacité à utiliser un un vaccin br avec que ça va inévitablement relancer tous les débats sur l'opportunité de la vaccination la vaccination c'est pas une opportunité la vaccination c'est véritablement une prévention éviter la pathologie éviter les formes graves donc aujourd'hui on a un moyen simple de se prémunir mais encore une fois c'est un outil parmi d'autres et comme on disait tout à l'heure ça fait partie de cet arsenal où il y a vaccination prévention communication information du public et d'éviter effectivement ce qu'on a vécu avec les fausses informations la stigmatisation et ainsi de suite Anne sénquier vous avez publié géopolitique de la santé aux éditions et rô on a la sensation avec le covid avec le SRAS avant qu'il y a une multiplication de ce type de de zoonose c'est vrai ou oui c'est vrai voà je pense que il faut être assez clair là-dessus et moi ce qui m'inquiète dans cette MOX c'est véritablement ça ce ce lien entre la santé environnementale et la santé publique ces zos elles viennent de l'augmentation de l'interface du monde sauvage et du monde humain euh et aujourd'hui on voit que ces multiplications ça multiplie le nombre de zoonos de plus en plus merci beaucoup docteur Anne Sénéquier 6h49

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