Dorothée Olliéric journaliste & grand reporter française à Calais ...

intervie aujourd'hui côé de C pour le Salon du livre en compagnie de doroté doré hque votre particularité c'est effectivement d'aller chercher des informations militair pourquoi cette idée d'aller chercher alors en fait à partir du moment où je couvre des terrains de guerre forcément ça m'amène sur des théâtres d'opération les militaires français mais pas que interviennent donc depuis que j'ai commencé c'est vrai que je suis allé de nombreux terrain de guerre on apprend à travailler avec les militaires hein c'est c'est ce qu'on appelle être MBD d'être embarqué avec eux ça veut dire qu'on vit comme un militaire pendant de semaines 3 semaines avec eux la différence quand même c'est que moi je suis reporteur je n'ai pas d'armes mais je fréquente les mêmes terrains je courre les mêmes guerres eux la font moi je la raconte quelque part comment est-on amené effectivement les premières sensations reportage alors la première fois que j'étais dans un pays en guerre c'était en Angola j'ai vraiment vécu un baptême du feu et pour la petite histoire il y a eu des bombardements et j'ai cru au départ je voyais des flashes avec de la lumière j'ai cru que c'était l'orage et j'étais au fin fond de l'Angola avec des casques bleus canadiens et tout de suite j'ai entendu les gens courir et partir en disant on nous bombarde on nous tire dessus il faut vite évacuer vite partir moi j'avais cru que c'était un orage et j'ai vite compris après que non c'était vraiment des bombes et alors là il y a une espèce de sensation d'inquiétude de peur mais tout de suite faut trouver les moyens grâce à l'adrénaline voilà de partir de de pas craquer en fait et après c'est une habitude pour on apprend à analyser les bruits de la guerre d'où partent les obus est-ce que c'est un départ d'obus est-ce que c'est une arrivée pour reconnaître pour savoir où où se place le danger où est le curseur comment se protéger ça arriveê souvent au premi log des combats dans les tranché en RA voilà dans avec les soldats quand ils sont en opération votre plus grande peur votre plus grande sensation pendant toutes ces années ça a été laquelle alors la plus grande peur c'est un simulacre d'exécution en Égypte le 17 aût 2013 où on s'est retrouvé face à un mur les yeux bandés avec équipe où ils ont menacé de de tirer en jusqu'au dernier moment on a cru qu'ils allaient nous tuer et en fait c'était un simulacre pour nous impressionner mais là ça a été quelque chose effectivement de d'assez terrifiant mon plus grand bonheur c'est l'Afghanistan que je suis depuis plus de 25 ans j'étais en 96 à l'arrivée des premiers talibans et j'étais encore il y a 3 ans au retour des taliban [Musique] don ce pays il faut que j'y retourne pour raconter le courage de ces femmes la souffrance de ces femmes le manque de liberté c'est le seul pays au monde je n'y a pas d'école où l'école est interdie au petite fille depu 12 ans donc notre métier moi en tant reporteur c'est d'aller raconter témoigner et et que les choses on l'espère à chaque fois bougent est-ce qu'aujourd'hui en parlant pourquoi pas de l'Afghanistan est-ce qu'il y a peut-être un manque d'information est-ce que vos informations que vous arrivez à nous apporter est-ce qu'elles ne sont pas un peu noyées parmi tout ce qui se passe aujourd'hui dans le monde entier bien sûr que si il y a le le problème que ces informations soient chassées les unes après les autres il y a la lassitude des téléspectateurs il y a laattitude des des des politiques aussi on le voit en Ukraine au tout tout début de la guerre de l'invasion par les Russes de l'Ukraine et bien il y avait vraiment un soutien total Françis on sent que ça Lass mais ça devrait pas ler une guerre une guerre elle est aussi terrible au début au milieuant qu'elle n'est pas fin notre rôle nous est de continuer à raconter les histoires qui se passent sur le terrain et et de de lutter contre l'ou de lutter aussi contre entre la guerre de 39 45 et celle que nous vivons aujourd'hui quelle est la différence première est-ce que les hommes sont moins au contact ou est-ce que c'est justement plus cont euh c'est un peu des deux il y a il y a un moment une guerre qui était très éloignée les uns des autres on ne voit pas forcément l'ennemi l'armement a changé plus précis mais aujourd'hui avec la guerre en Ukraine tout ça a un peu changé en fait on voit le retour des tranchées comme en 1418 les hommes se font face à 500 m entre deux tranchées et et la guerre redevient comme elle était euh alors la menace aujourd'hui c'est surt les drone il y a énormément de drones de reconnaissance russe qui permettent de guider l'artillerie russe sur les positions ukrainiennes et il y a aussi également les drones kamikas donc voilà un risque de missile la guerre jamais tout à fait la même j la question qu'on voudrait vous poser mais qu'on a peur de la réponse est-ce qu'aujourd'hui on peut avoir peur en France de ce qui se passe en Ukraine je pense que les Français ont eu très très peur au début jamais ils ontt eu une guerre aussi proche chez eux donc moi je l'ai senti cette inquiétude hein des Français savoir si ça peut déborder c'est difficile à dire bien entendu j'ai l'impression que plus cette guerre dure moins le risque qu'elle s'exporte en Europe existe c'est mon sentiment leel chiant je vous donnerai une baguette magique je vous propose de faire un de vos vux lequel serit [Musique] bah la paix la paix évidemment la paix que toutes ces souffrances des civiles toutes ces morts souvent inutile est-ce que vous aimeriez effectivement ne plus avoir besoin de partir dans ces pays pour ne ne plus être reporter et avoir une paix durable on y croit un peu ou pas on l'espère bien sûr et je ferai autre chose le jour où il y aura plus que la paix merci merci bien