Forum national des IDEL 2022 : Quel statut professionnel pour l’IDEL et pour quelles missions ?

Published: Jun 01, 2022 Duration: 01:24:37 Category: Nonprofits & Activism

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[Applaudissements] [Musique] quel statut pour liddell et pour quelles missions alors j'accueille donc sur ce plateau jean françois thébaud qui est le vice président de la fédération française des diabétiques j'accueille également mathilde padilla présidente de la fnesi pour les étudiants infirmiers moi je voudrais que vous les applaudissent y est s'il vous plaît et puis nous avons un quatrième participants qui pour des raisons assez particulière n'a pas pu être présent parmi nous il s'agit du professeur guy vallancien ancien chef du département d'urologie à l'institut mutualiste montsouris et qui est fondateur de cham cham qui est en quelque sorte de davos de la santé vous avez entendu parler du forum de davos qui vient de qui vient de débuter et guy vallancien est l'initiateur d'un tel forum qui concerne le secteur de la santé dont guy vallancien vous êtes à l'antenne bienvenue à vous et bonjour bonjour alors cette première table ronde elle va poser le décor de ce que doit être ce forum et elle pose aussi un questionnement fondamental sur le statut professionnel et les missions des infirmiers et infirmières libérales au début de l'année ça a été évoqué à l'instant par par daniel guillerme l'ancien président l'ancien pardon ministre de la santé il se rêvait président mais il n'est resté que ministre olivier ferrand avait appelé les médecins à ouvrir leurs chakras ge pas si vous vous souvenez de ces de ces déclarations d'une manière de prévenir l'excès de corporatisme de certains pour lancer les travaux des compétences infirmières et deux chantiers sont actuellement en cours le premier c'est la rénovation du décret d'actes infirmiers et le second c'est la réingénierie du diplôme ça a été rappelé également tout à l'heure les déserts médicaux la crise sanitaire et puis le tsunami du vieillissement de la population font qu'aujourd'hui bas on ne peut plus différer la décision et les solutions pour répondre à l'ensemble de ses besoins non satisfaits mais aussi à ce qui s'annonce déjà et qui vont être très rapidement présents alors comment faire et pour quoi faire et c'est la question qu'on se pose aujourd'hui pour les compétences infirmières guy vallancien je le disais tout à l'heure vous êtes chirurgien urologue membre de l'académie de médecine c'est essentiel il faut il faut le souligner donc fondateur de cham je les dis vous est il faut le dire une personnalité sans égal dans le monde de la santé vous parlez alors et des ministres et sans frayeurs de secret je crois qu'on peut dire que c'est ce que vous ferez tout à l'heure en fin de matinée à paris vous êtes un pragmatique vos idées fusent elle décoiffe parfois y compris dans les rangs des médecins vous êtes un des premiers sinon vraiment le premier parmi mes permis les médecins avoir à avoir reconnu les compétences infirmières et à encourager la délégation le partage de tâches vous êtes l'auteur de nombreux ouvrages dont un qui a été assez prophétique mais il visait le l'arrivée du numérique ce cet ouvrage prophétique c'était la médecine sans médecins mais malheureusement la médecine sans médecins aujourd'hui c'est la crise démographique qui frappe qui frappe cette profession et qui propose différentes difficultés assez assez aigu sur l'accès aux soins est sûre les délais d'accès aux soins alors guy vallancien je vais vous donner la parole aujourd'hui vous au regard de votre expérience au regard des échanges que vous avez et au regard de ce que traverse notre pays des défis qui sont face à nous comment envisagez-vous l'évolution de la profession infirmière qui d'ailleurs est l'évolution au cours de notre système de santé à la française merci de me donner la parole je suis désolé de ne pas et en présentiel mais on va y arriver quand même grâce à la vidéo moi je suis un fervent défenseur de du rôle de la fia mais vous la verrez rappelé il ya quinze ans j'ai créé un diplôme c'était un diplôme universitaire à l'époque d'infirmières en pathologie de la prostate dans le service dont j'étais le chef et ses infirmières avaient le droit de faire tout l'interrogatoire du malade en premier de faire tous les examens cliniques toucher rectal et compris de fer l'échographie abdominale veut faire les prélèvements de sang et d'uriné mode pour les bilans biologiques et donc d'avoir d'avoir complètement tout organisé tout vu avec le malade et ensuite je le médecin urologue le voyait et puis nous alternons après cela après cette première consultation dû alterner entre l'infirmière en pathologies prostatiques et le médecin et l'urologue les consultations les infirmières pouvez re prescrire des médicaments fin on avait poussé les choses assez loin elle pouvait faire des injections intra caverneuse elle pouvait faire un tel geste qui donnait dans la loi interdit aux infirmiers ce qui est ridicule et je suis content que l'on ait créé les ip a malheureusement comme l'a rappelé daniel guillerme c'est un espèce de deux points aux avortements compte tenu de la résistance infernal de mai de mes confrères notamment des syndicats médicaux contre contre le rôle des infirmières on pratique avancée je suis très heureux que l'on reparte sur sur cette notion de deux infirmières de deux métiers médical gestion prévu que depuis les deux familles jusqu'au prof de médecine toutes celles et tous ceux qui touchent à malades dans leur profession je dirais son sont des professions médicales à responsabilités graduelle et donc je suis complètement favorable à ce que vous dites il ya juste un petit truc qui m'agace mais si c'est pas que ça lagarde je trouve ça un peu ringard c'est le côté infirmiers de famille parce que perdre des voix mais les familles elles ont éclaté on n'est plus du temps de valve zac et du docteur du dr blanchon mais quand vous regardez à paris 33% des parisiennes et des parisiens sont des célibataires et il est pile est bien rare maintenant de voir la grand-mère le le grand-père les parents et des enfants qui vivent sous le même toit dans le coeur je préférerais l'infirmier et l'infirmière de premier recours parce que je pense qu'à terme un premier contact doit être fait par avec l'infirmier avant tout médecin j'en suis convaincu et une fois ce contact fait l'infirmier bien sûr à la poste aura la possibilité de faire des diagnostics et de proposer des traitements sans avoir sans avoir à en référer à chaque fois au bon docteur je considère vous êtes une la profession d'avenir par rapport à la nôtre qui va se transformer je dirais qu'à la limite avec ce que vous allez créer et cette valorisation de vos savoir-faire et de vos savoirs par le parlementaire je me pose la question alors qu'il ya une dizaine d'années je pensais que le généraliste serait le pivot du système je me dis non non c'est fini ça c'est vous demain le pivot du système et entre vous et les spécialistes les hyper spécialistes dans les domaines très particulier que va devenir le généraliste à ce que vous serez faire quasiment la presse vous aurez la prise en charge des pathologies bénignes de les pathologies chroniques et le suivi de la réhabilitation de la prévention que va-t-il rester ou généraliste quasiment rien et je pense qu'à terme les généralistes vont disparaître et que l'on va les transformer en gériatre dont on va avoir de plus en plus besoin en pédiatre aussi enchaîné coloc bien sûr et puis pour moi je suis un mec et j'aimerais bien qu'on s'occupe des bonshommes et qu'on ait des andrologues en france voilà parce qu'on a des gynécos on n'a pas beaucoup d'endroits l'eau et donc je suis convaincu que avec cela on va transformer complètement le paysage le paysage et vous êtes vous êtes la force la force vive la force d'avenir à la fois par votre vos capacités intellectuelles et physiques de faire c'est incroyable qualité que vous avez d'être dans la médecine globale dans la ouate dans le one else puisque vous voyez les malades chez eux les gp spécialiste voit plus à malades chez lui il les voit dans leur bureau ou vous connaissez le patient le matin à midi à 16 heures et le soir parfois jusqu'à quatre fois par jour ont passé le voir des moments différents donc vous êtes celles et ceux vraiment avec la prise en charge la plus globale et c'est ce qu'on souhaite et je vais m'arrêter là parce que je ne veux pas emboliser le la séance voilà merci beaucoup divers anciens mais restez avec nous on va on va revenir vers j'aurais alors bon vous avez tracé des pistes innovantes clair comme à votre habitude moi je vais tout de suite donné la parole à jean françois thébaud pour pour les patients jean-françois très beau je vais rappeler qu'il vous aide parce que si guy vallancien est une personnalité unique et singulière dans le système de santé vous vous êtes aussi une personnalité très particulière puisque aujourd'hui vous êtes vice président de la fédération française des diabétiques et c'est à ce titre que vous allez vous exprimer que vous êtes là aujourd'hui mais vous avez été conseiller scientifique au hca médecin cardiologue vous êtes désormais retraité vous avez été membre du collège de la chaise présidente de la ndp 7 vous connaissait toutes et tous et c'est à vous que l'on soit parce que vous êtes aussi un créatif le concept décès pts dans la loi touraine en 2016 puisque je rappelle que vous étiez un des piliers à cette époque-là de la csmf donc on peut dire que jean françois thébaud aujourd'hui vous avez une triple expérience donc une énorme casquette deux médecins de régulateur et de patients alors en tant que patient aujourd'hui comment réagissez vous à ce que vient de dénoncer guy vallancien et comment est ce que vous projetez le rôle des infirmières libérales pour l'avenir mais merci beaucoup de donner la parole de m'avoir invité c'est vrai que vous avez oublié une casquette j'ai été très corporatistes puisque j'ai été président de syndicat de médecins en l'occurrence des cardiologues donc c'est à mon débit mais personne n'est parfait et on est un peu on peut on peut évoluer tant qu'un corporatiste repenti non non parce que j'estime qu'on était dans nos missions et que les missions sont spécifiques aux cardiologues et d'ailleurs d'ailleurs depuis très longtemps les cardiologues ont travaillé avec les infirmiers notamment au bloc en émeutes honey moon dynamique et de nombreux infirmiers participer monter les sondes et edel et dans la cardiologie interventionnelle donc je comprends tout à fait et j'adhère à une grande partie de ce qu'a dit guy bien sûr pas à tous mais c'est normal parce que son côté provocateur habituel est là pour charmer aussi le dit ouah moi je voulais faire un tout petit peu un tout petit peu d'historique et si vous voulez prendre un point de vue parce que sur le statut je vais pas m'occuper du statut ça c'est le boulot de daniel le statut en revanche sur l'émission est ce que les patients attendent ce que vous avez dit qu'est ce qu'on attend alors je vais pas je n'avais pas l'intention de parler de ce qu'on attend de tout ce qui est vous allez parler les ip a le métier etc je vais vous parler de ce qu'attendent les patients et en quoi vous pourriez le rendre encore plus services que ce que vous faites aujourd'hui et qui est une chose importante on est dans une société qui a alors tout petit peu d'historique bref je crois qu'il ya une mutation extrêmement importante il ya eu bien sûr la révolution numérique mais en fait la révolution numérique s'est accompagnée d'une révolution cognitive en même temps c'est à dire que non seulement il ya les outils mais en plus si les mentalités ont changé c'est à dire que vous voyez tout vous le faites vous le faites toutes et tous votre marché sur internet vous les outils numériques sont là et vous avez un peu révolutionner votre manière d'être un consommateur c'est à dire qu'aujourd'hui malgré les pièges de ce qu'on appelle le marketing le data mining ou les nuts vous avez le sentiment d'avoir une certaine forme de liberté dont dans votre consommation eh ben ça ça existe pas du tout en médecine on est toujours resté dans un système qui figeait figé depuis la loi du 13 août 2004 qui a défini le parcours de soins et donc 2004 on est content que celle 2004 2004 il n'y avait pas de problème médical de démographie médicale ou très peu lâche as n'existait pas donc avait pas de référentiel donc les règles de bonne pratique fait entre les médecins et l'assurance maladie était fait sur un coin de table par les partenaires conventionnels dont je faisais partie d'ailleurs mais c'est des sags aucun référentiel les capillaires au spa des médecins sont toujours fait comme ça en fonction des arrangements entre amis sans implication des médecins certes il y avait eu la loi du 4 mars 2002 qui avait donné des droits aux patients notamment d'avoir son dossier médical c'est moi du peu quand même le minimum qui a patient puisse avoir sur le dossier médical mais sinon c'était ce n'était pas tellement rentrée or entre rentrée rentrée dans les moeurs il y avait pas de système d'information le sni ram le dmp ça n'existait pas il n'y avait pas d' iphone un 2007 l'i phone dont vous voyez et ce système là était centrée sur le médecin traitant on avait dit qu'on allait mettre le patient au centre pas du tout c'était un système hiérarchisé centré sur le médecin traitant la preuve le patient était sanctionné s'il n'avait pas de médecin traitant ce n'était pas dans le parcours de soins puisqu'il était moins bien remboursés vous voyez le système et on vit toujours dans ce système le pôle central de mes cinq frères je ne suis pas je veux pas du tout a attaqué mes confrères mais on a évolué quand même on a parlé de l'empowerment des patients de la prise d'air chaud on a évolué et aujourd'hui on voudrait réellement un système centré sur les patients et quel est le problème des patients bas aujourd'hui les patients ils sont désorientés sur désorienté parce que tout est devenu très compliqué en santé d'abord ces maladies sont devenus des maladies chroniques et pas seulement une maladie chronique comme le diabète par exemple non mais c'est des polypathologies donc ça implique l'intervention de plusieurs types d'acteurs et je peux vous garantir moi je suis la fédération française des diabétiques comme diabétiques pas commettre je suis d'ailleurs le seul médecin du conseil d'administration sur les trente membres il ya qu un seul le médecin et un infirmier une pharmacienne d'ailleurs mais je suis le seul médecin et j'y suis en tant que diabétique je suis diabétique depuis 20 ans voilà pour ça que tu es là bas j'ai au moins trois pathologies au moins puisque j'ai trois à aider donc je m'aperçois de la difficulté de faire cette coordination du parcours du parcours de soin et de l'encens c'est une des passions sont d'autant plus désorientés qu'en plus ils ont des difficultés d'accès aux soins les difficultés d'accès aux soins au centre spatial c'est à dire le trouvait à proximité nous aussi aussitôt sens temporel donc maintenant je vais avoir rendez-vous avoir un rendez vous chez un cardiologue dans le nord ça et six mois huit mois voyez l'ophtalmo l'on n'en parlons pas et puis aussi avec ce soit financier avec les dépassements d'honoraires qui sont pratiqués j'habite paris je peux vous dire que tout le monde et secteur de d'appareils y compris les achats melliti léger goût alors dieu n'existe pas si moi je suis secteur 2 et essai et six états fait donc ses patients ont besoin d'avoir un guide quelqu'un qui coordonne réellement lors dossier alors idéalement au nom de l'autonomie des patients vaudrait que ce soit le patient lui même qui soit son propre idée qui soit capacités puis vous dire que ce n'est pas possible moi j'en fais l'expérience moi meme je sui cardiologue avec 40 en bouteille d'exercice clinique et pourtant je vois la difficulté difficultés que cette donc c'est quasiment impossible à mon avis y compris pour les soigneurs sauf pour des gens qui ont des pathologies unique et qui ont été à une éducation thérapeutique extrêmement poussée je pense notamment aux diabétiques de type 1 qui depuis l'enfance ont parfaitement maîtrisé ils ont un médecin et c'est souvent eux d'ailleurs qui dictent l'ordonance à leur médecin pour savoir si vous vois pas ce qu'ils savent mieux que lui ce qu'il faut donc aujourd'hui on se trouve dans cette situation d'un patient qui débouche aller et comment faire il faut leur mettre une boussole une boussole stratégique qui va permette de le guider dans le parcours de soin d'ailleurs le président de la république dans son programme à parler la notion de référent santé référent territoriale territoriale ça veut dire à proximité des gens pas dire qu'on l'ait signe des gens ça qui à proximité des gens parce que vous affirmiez vous êtes aujourd'hui bien entendu en quelque sorte le référent des patients vous suivez mais vous n'êtes point de suivre l'intégralité des patients vous nous suiviez que des patients qui ont des pathologies or tous les patients moi par exemple j'ai pas besoin d'infirmières bout et pourtant les pathologies sont complexes et donc j'aurai besoin si je n'étais pas médecin d'avoir quelqu'un qui venait d'avoir une espèce de buxeuil stratégique c'est avec le mot très à la mode la boussole stratégique c'est la boussole stratégique de l'europe qui vient d'être désignée fait ya moins de moins d'un mois en matière militaire on a besoin de lui booster qui pourrait être ce référent santé qui aurait à la fois votre dossier qui vous connaîtraient qui connaîtrait votre environnement comme les comme l'a dit dit de manière très très sûr il ya au plus près de vous et de votre environnement votre famille etc pour moi c'est une rôle que pourraient parfaitement assumé va pour moi pour nous à la fédération et tom passion qui pourrait assumer parfaitement assumée par par les infirmiers alors là j'ai une petite divergence avec guy si je peux me permettre c'est pas en premier recours au moment de l'arrivée de la maladie parce qu'il faut quand même un bilan il faut faire un plan de soins ça peut nécessiter la coordination d'un certain nombre de spécialistes mais une fois ce plan soit établie c'est lui qui devrait aider le patient d'anciens traitement dans ses bilans de prévention primaire de prévention secondaire de prévention interférer dans ces dépistages voir voir où il est où il en est et vraiment le conseiller avec humanisme avec avec une présence dont on a besoin parce que les patients ont besoin d surtout dans les maquis chronique d'énormément d'acompte accompagnement parle d' accompagnement thérapeutique mêlée c'est plus qu'un accompagnement et après c'est un accompagnement humain parce que c'est extrêmement compliqué et vous savez en france il ya très gros défaut c'est on s'occupe pas d'eux des répercussions mentale des maladies chroniques donc pas d'accès aux psychologues par exemple bon alors je veux pas dire que vous fermiez dans le temps il y avait les infirmiers psychiatriques bon je sais pas si ça reviendra mais c'est vrai que ce soutien cet accompagnement serait absolument fondamental d'avoir un soignant qui a une expérience clinique parce que je pas dire des mâles de nos confrères pharmaciens mais n'ont pas d'expérience clinique les pharmaciens très peu d'un pharmacien d'officine sont passés dans ses services hospitaliers contrairement à tous les élèves infirmiers vous vous avez une expérience tennis et cette expérience technique indispensable pour pouvoir accompagner les patients alors cette boussole ce référent santé territorial si on veut pour faire plaisir au président la république se référant sortie devrait avoir cette mission d'accompagner les patients en commençant peut-être par les patients pour des polypathologies des maladies chroniques même s'ils n'ont pas besoin de soins férié alors le statut bon alors c'est sûr je vous laisse je vous laisse évoqué ça peut très bien ta statut libéral avec un forfait père capitale pour les patients forfait carpita père capita qui serait générée hors fonction de la gravité ou du patient ou du nombre d'interventions ça pourrait aussi des statues salariés dans les structures collectives est exactement et avec une formation adaptée une formation adaptée à ce nouveau rôle ce qui implique si possible une forme de réformes au niveau de la ndp c est vous avez fait allusion à ma casquette tout à l'heure et notamment avec des financements suffisants pour la formation d affirmer qu'il n'ya pas actuellement au niveau de la rdpc est absolument fondamentale et bien sûr la développement des outils numériques pour avoir cette bonne coordination non seulement entre professionnels mais aussi pour aider les patients qui eux qui ne serait pas être en capacité d'utiliser ces outils numériques c'est à dire à peu près la moitié de la moitié de la population pour pas dire plus on parle méchamment d'illettrisme numérique mais ça aussi c'est une formation que vous devriez à guéret où devrait acquérir pour pouvoir aider guider les patients dans tout ce parcours numérique est indispensable voilà en gros le souhait d'un patient des patients d'être mieux accompagner dans leur vie quotidienne dans leur pathologie par des personnels soignants ayant une expérience clinique et humaniste merci beaucoup jean françois thébaud donc ce que ce que l'on entend à la fois de notre géo trouvetou du système de santé guy vallancien mais aussi des patients ce qu'il faut que ça bouge il faut que ça change et il faut modifier le rôle des infirmiers manière à restaurer la présence humaine et aller vers davantage d'efficacité et là je me tourne vers celle qui incarne l'avenir de la profession c'est mathilde padilla depuis le mois de septembre elle est présidente de la fnesi alors c'est très intéressant de rappeler ce qu'est la fnesi c'est la fédération nationale en sciences infirmières et ça c'est un élément cake qui en dit long et qui positionne aussi la profession et les études infirmières mathilde padilla vous avez entendu ce qui a été dit précédemment par guy vallancien puis par jean françois thébaud aujourd'hui vous de votre position de futures infirmières et on espère de futures infirmières libérales comment est ce que vous voyez bouger les choses et est ce que au sein de votre formation vous êtes en train de suivre est-ce que déjà vous sentez que ça bouge oui bonjour à toutes et à tous merci beaucoup elle avait fini pour l'invitation est de pouvoir donner la parole aux étudiants et du coup je vais effectivement pour la porter sur la science infirmière alors non la fnesi à la base on s'appelait pas comme ça on s'appelait la fédération nationale des étudiants en soins infirmiers mais on a eu beaucoup de réflexion beaucoup autour de l'image qu'on aime notre métier et de la valorisation aujourd'hui qu'on en donne et redit en avoir envie d'aller plus loin et on avait envie d'avoir une réelle considération pour ce qu'on fait on avait envie de parler de science parce que le terme science il hante il englobe beaucoup plus de choses il est beaucoup plus large et en fait ils englobent l'entièreté des compétences que peut avoir un infirmier ou une infirmière et quand on parle de science on peut aujourd'hui aussi pour les recherches parler de tout ce qui se fait au dessus des océans notamment le canada étant notre notre grand exemple au niveau recherche les sciences infirmières au canada s'est développé de manière exponentielle depuis bien plus de dix ans et aujourd'hui on a on a beaucoup de retard là dessus du coup beaucoup de désertification médicale la ba aussi il ya deux médecins et des territoires vastes tout à fait et du coup c'est pour ça qu'aujourd'hui on trouvait ça important de s'appeler sciences infirmières parce qu'on avait envie de montrer aussi cette volonté de réalisation du métier par les jeunes aujourd'hui les étudiants ont envie d'aller plus loin et aussi envie de se poser beaucoup plus de questions on voit ça avec l'arrivée des nouvelles possibilités pour les étudiants aujourd'hui on a un grade licence donc la possibilité d'aller aussi faire des masters notre rêve aujourd'hui c'est de voir arriver les doctorats en sciences infirmières et de pouvoir permettre aux infirmiers et infirmières de faire des thèses d'aller plus loin aujourd'hui l'école est docteur en sciences infirmières se comptent sur les doigts d'une main en france on a notamment l'université d'aix-marseille qui vivent relativement précurseur sur le sujet avec la première école de sciences infirmières qu'on a pu voir arriver en france donc aujourd'hui au niveau du cas de la formation on a de vrais enjeux est ce qu on appelait monsieur le président dans son discours c'est que il va falloir reprendre le coche tout de suite est un peu rentré dans la brèche pour pouvoir un peu cassé les codes est ce que rappelait les différents intervenants c'est qu'aujourd'hui il ya urgence de revaloriser notre notre formation au niveau de la vie des étudiants vis-à-vis du libéral sait que c'est un milieu très apprécié c'est un milieu qui est aussi très secret pour le coup parce qu on en parle très peu en fait on ici c'est vrai qu'on entend on n'entend pas trop on n'entend pas beaucoup parler on en a board rapidement au niveau de la troisième année et d'ailleurs on ya accès qu'à partir de cette année là donc nom duquel des gestes qu'on aimerait un tank étudiants c'est un temps de beaucoup plus parlé du secteur libéral parce que c'est un lieu qui met en lumière toutes les compétences des infirmières au final parce que avec les diagnostics un fermier aussi on a 1 1 une image du relationnel qui est beaucoup plus poussée haut niveau avec les patients on a aussi le travail partagé qui quelque chose au niveau libéral qui est indispensable aujourd'hui on aimerait pouvoir vraiment parler beaucoup plus est beaucoup plus formés sur ces thématiques notamment par rapport aux unités d'enseignement qu'on a un ici on parle de on parle des services hospitaliers etc mais le milieu libéral c'est vraiment l'association qu'on a c'est que c'est quelque chose de très secret on aimerait pouvoir aujourd'hui en connaître davantage savoir plus comment se comporter en secteur libéral parce que chainel c'est vraiment les besoins qu'aujourd'hui on les étudiants c'est que hocine un secteur où on est très autonome et c'est quelque chose qui aujourd'hui est vraiment demandée par les étudiants vous aimeriez abords des stages en libéral ah oui bien sûr pour le coup c'est quelque chose qui est très demandé pour des étudiants c'est quelque chose qui a la cote chez nous notamment au niveau du stage pré professionnelle donc le stage juste avant d'être diplômée c'est à peu près le seul stage on a vraiment accès au secteur libéral et je sais que moi sur ma promotion pour moi j'avais mangé une promotion de 89 étudiants on est 40 à partir en libéral donc c'est quand même qu'à la moitié de ma promo qui est extrêmement intéressés par le sujet parce que ben ça mais c'est un milieu où je dis où on a vraiment toutes nos compétences qui sont mises en lumière on peut vraiment avoir un regard global est alors exercé en fait de la manière la plus complète possible aujourd'hui en plus les jeunes qui quittent les hôpitaux l'hôpital public a plus du tout la cote pour le coup bon pour des raisons que je pense que vous connaissez toutes et tous et que j'ai pas besoin aujourd'hui de développer mais déjà parce que c'est leur lieu de formation et qu' il en vit un peu de voir autre chose aussi et aussi bas les conditions de travail malheureusement qui sont aujourd'hui très difficile au niveau de la vitesse public et du coup c'est pour sa causerie les étudiants aussi avoir envie d'avoir plus accès ils ont envie de découvrir ça plutôt parce que chainel le libéral c'est un vrai lieu de formation pour les étudiants où on a l'occasion de voir beaucoup de choses et d'avoir aujourd'hui un panel large de nos compétences du coup je pense qu'il faut faire aujourd'hui un vrai travail et ça c'est un appel des étudiants sur elle les stages un libéral et sur la valorisation du statut de tuteur est tutrice aujourd'hui vous en tant que professionnel on part du principe que avec les 10 heures de formation que vous avez ici vous êtes tuteur et tutrice de stage nous à la fnesi on a notamment l'occasion de travailler beaucoup sur ce sur cette thématique là donc la réingénierie du diplôme aussi peut être une belle occasion du coup on aime nous la volonté de créer un vrai statut de tuteurs de stage et notamment comment on travaille dessus avec du coup le libéral c'est que en fait de travailler avec les yeux rps locaux donc on a notamment dû faire un travail avec le rps ce pays de la loire du coup il ya quelques années où en fait on lance localement des groupes de travail sur l'encadrement des étudiants en stage libéral donc où on va faire du coup la fnesi va faire une enquête du coup local régional sur les besoins des infirmiers et des infirmières libéraux aujourd'hui quels sont leurs besoins d'encadrement comment encadrer au mieux un étudiant qu'elle quel type de formation et aurait besoin et on travaille conjointement avec les rps locaux et les syndicats aussi locaux créativité libéraux pour avoir vraiment un travail sur l'accueil en stage où on mène en place pas plein de belles initiatives comme par exemple ce qu'on a pu mettre en place c'était des livret d'accueil type pour les étudiants du coup pour les infirmiers libéraux vraiment centralisé sur le libéral parce que fait on a aujourd'hui quand même des belles spécificité un libéral qu'il faut aujourd'hui mettre en lumière et c'est comme ça qu'on construisait aujourd'hui des lieux d'accueil en stage est beaucoup plus sûre que ce soit pour le professionnel ou pour l'étudiant on sait qu'aujourd'hui bah quand vous êtes seul à encadrer nation ça peut être pas évident donc vraiment posé ses limites et et voir plus loin pour encadrer l'étudiant le secteur libéral de toute façon est un secteur d'avenir aujourd'hui on a une augmentation des quotas l'uci avait demandé par le gouvernement inquiet qui est significatif donc on a gagné six mille six cents places en réussir en depuis le début du secteur de la santé donc des étudiants va y en avoir de beaucoup plus et aussi du coup va y avoir aussi un remaniement au niveau au niveau des lieux de stage qui va être extrêmement important et le libéral bas va forcément voir son nombre d'étudiants augmenté aussi donc on parle dit libéralement par le cdh à d on parle aussi des associations qui reçoivent des étudiants donc on a vraiment un très à faire là dessus et parce que les jeunes veulent y aller si un secteur qui plaît énormément pour le coup aux jeunes les jeunes ont envie de s'installer mais comme je dis c'est qu'en fait les on n'a pas aujourd'hui assez d'éléments pour vous pour voir vraiment ce qu'est le travail de l'infirmière libérale vraiment beaucoup plus parlé d'installation beaucoup plus parler de tout ce que ça implique un tank infirmière libérale parce que faite vous êtes vraiment des couteaux suisses 2 vous savez tout faire j'ai l'impression à chaque fois que quand je suis parti en stage était vachement impressionnant pour le coup qu'avec des fois un drame on arrive à faire des miracles mais du coup c'est que vraiment on a on a vraiment des enjeux aujourd'hui avec la réingénierie du diplôme l'intégration universitaire l'arrivée des ip à être la recherche de retravailler un petit peu tout ce qu'on sait de retour balayé et on fait de tout reposer parce que aujourd'hui et ça j'en suis certaine le secteur libéral c'est l'avenir de la profession et aujourd'hui on a tout eu toutes les cartes en main pour pouvoir le valoriser merci beaucoup mathilde padilla alors moi j'ai une petite question complémentaire vous avez compris à travers la boussole tout à l'heure de jean france la boussole stratégique de jean françois thébaud le rôle amplifié de l'infirmière comme porte d'accès finalement aux soins et à la santé de guy vallancien tout ça le corollaire de tout ça c'est beaucoup de responsabilités aujourd'hui ses responsabilités est ce que votre formation vous y prépare alors on n'est jamais préparé je pense assez haut niveau de notre formation aujourd'hui on a vraiment comme je dis non non non nous aurons n'en parle pas assez en fait de tout ce que ça implique est d'être à faire infirmier ou infirmière libérale c'est pour ça que des fois ça fait un peu peur en fait d'aller s'installer bon on peut pas s'installer tout de suite de toute façon j'ai en tant que jeunes diplômés mais c'est un monsieur qui est qui c'est un lieu un d'exercer ce qui est très secret et pour le coup je pense que c'est important aujourd'hui effectivement de revaloriser généralement notre diplôme de revaloriser notre statut aujourd'hui on a des compétences que ce soit clinique diagnostic excéder 1 qui sont énormes les informer les infirmières si généralement le dernier rempart ça c'est quelque chose qu'on nous enseigne beaucoup en ligne si c'est qu'on est le dernier rempart mais justement en étant ce fameux dernier un parent est ce qu'on mériterait pas vraiment fait juste d'être valorisés pour celles pour ceux ci d'être aussi encouragés à voilà vraiment aller plus loin dans notre réflexion je sais que on propose beaucoup de formations etc mais c'est vraiment important d'avoir une vraie revalorisation de tous types pour ses fameuses responsabilités qu'on nous donne aujourd'hui on est les personnes qui voient les patients les plus souvent qui est vraiment un regard global entier sur sur les prises en charge donc effectivement non on n'est pas préparé assez assez assez responsabilité c'est pour ça qu'il ya un besoin urgent de revalorisation mais je pense que l'un fermi et l'infirmière en tant qu'élément central doit aujourd'hui être valorisés de manière urgente un tiers et voilà je n'aurais pas d'autre chose à dire parce que je pense que c'est c'est le mot de la fin mais maintenant on va revenir vers vous mais a du coup elle le métier d'infirmière est très beau et il a besoin aujourd'hui de valorisation merci beaucoup mathilde pas dire tania guilherme comprenait ce micro dernièrement rappelle que vous êtes donc président de la fédération nationale des infirmiers aujourd'hui finalement il y à un consensus on le voit de guy vallancien à jean françois thébaud pour les patients en passant par par les jeunes avec mathilde padilla il ya un consensus aujourd'hui pour faire bouger la profession infirmière un consensus je sais pas un consensus large je suis pas certain maintenant il reste un gros travail à faire un gros travail sur les représentations cirque aujourd'hui mais mam nous mêmes c'est à dire que même nous infirmiers il faut qu'on travaille sur les représentations qu'on a de la profession et il faut effectivement qu'on endosse notre part de responsabilité mais pas plus mais en tout état de cause aujourd'hui dire qu'il ya un large consensus pour dire que le système va dans le mur si on ne bouge pas ça c'est certain maintenant un large consensus pour dire qu'il faut faire bouger les lignes du périmètre métier pour accorder plus de prérogatives aux infirmières je serai un peu plus nuancé je serai un peu plus nuancé parce que et jean-françois l'a souligné il y a des corporatismes qui s'exprime il ya en fait des peurs des craintes excité investir moi je pense qu'on a un gros travail à faire d'abord sur la représentation qu'on a deux métiers et c'est vrai que la demande qu'on a en tout cas de gommer ce terme d'auxiliaires médical du code de la santé publique peu de notre point de vue en tout cas jouer sur l'inconscient collectif qui pèsent sur le système aujourd'hui quand auxiliaire médical c'est bien con qu'on le veuille ou non l'auxiliaire c'est pas un professionnel de santé plein et entier qui exerce son art en fait de manière autonome il est oxydé r donc je pense que ce serait important de gommer il serait important de gommer ce terme là du code de la santé publique de considérer je rejoins complètement ce que dit tout à l'heure de considérer que toute profession médicale y compris au risque de heurter en tout cas mes mandants y compris les aides soignantes et je suis d'accord avec guy vallancien là dessus le considérer que dès lors qu'on touche et une personne on exerce dans le champ de la santé et je pense qu'on a cette révolution là à opérer chez nous d'abord et à l'imposer ailleurs après et on voit très bien nous quand on va discuter au niveau des commissions des affaires sociales des deux chambres parlementaires que ce soit au sénat ou à l'assemblée nationale j'avais tendance à considérer moi au départ que c'était à eux qu'il fallait expliquer les choses et on se rend compte que c'est pas à eux ils sont d'accord sont ils sont d'accord c'est la technostructure qui a plus de mal parce que la technostructure est calée sur des représentations qui date d'il ya 30 ans 40 ans ils n'ont pas opéré leur mutation et on est toujours en fait dans cette dans ce dogme en tout cas qui est posée au niveau des services qui consiste à dire que si le médecin est content tout le système est content ce qui est bon pour le médecin est bon pour tout le monde et ça tant qu'on n'aura pas réussi à leur faire comprendre que ce n'est pas tout à fait vrai qu'il ya des nuances ça va être compliqué donc premier point est que le patient au final soit content bien sûr bien sûr est que le patient soit content mais on va reprendre en fait si on veut les définitions de la loi de janvier 2016 qui place non pas le patient centre des débats mais le médecin la définition de le s p dans la loi de 2016 c'est ça c'est le pivot de la coordination c'est le médecin tout le monde se coordonnent non pour autour du patient mais autour du médecin allez cherchez l'erreur on a un travail sur les représentations à faire et après bien sûr il faut pas qu'on ait une vision étriquée de la réingénierie notre diplôme et la révision de notre décret d'actes je pense qu'il faut qu'on ait une vision qui sont un petit peu en focus arrière et qui envisagent en fait la problématique sur trois axes le premier acte c'est le recrutement qui on recrute et pourquoi on recrute telle personne et pas une autre le deuxième axe bien sûr c'est la réingénierie c'est-à-dire informations initiales mais le troisième axe est aussi une maintien en emploi parce que on peut former 50 mille soixante mille infirmiers comme nous l'a promis le président de la république à l'aune de deux nouveaux quinten quinquennat et avec pour objectif 2027 si on ne maintient pas ces infirmières en emploi ça sert à rien former des gens pour qu'ils aillent travailler dans un autre secteur ça ne sert aujourd'hui à rien donc recrutement formation initiale maintien en emploi tout ça va de pair et on a une vraie réflexion à faire là dessus parce que penser aujourd'hui dans notre secteur que la dynamique d'installation et bonne 5 % d'augmentation par an 6 mille infirmières qui s'installent en libéral tous les ans nous on est tranquille on est peinards le système de ville va bien non parce que si on ne résout pas les problèmes en amont on aura des problèmes en aval donc c'est il faut absolument qu'on ait une réflexion qui sonnerait une réflexion transversale et la difficulté qu'on a aujourd'hui c'est d'expliquer ça au techno qui ont tendance à avoir un raisonnement en tuyaux d'orgue alors qu'il nous dise à nous en tout cas d'avoir des raisonnements des clauses décloisonner donc voilà on ça c'est le premier défi ensuite dans le cadre de la formation initiale nous notre position elle est très claire il faut pas dégrader dans le contexte cette formation c'est dire surtout pas raccourcir on voit déjà qu'on a du retard par rapport aux autres pays européens en terme de durée d'étude mais bien sûr la rallonger et la rallonge et calais ce rallongement en tout cas serait toit de notre point de vue en tout cas être calé sur les défis de santé publique qui nous qui sont en face de nous on a deux défis à relever vieillissement de la population explosion des maladies chroniques il faut absolument qu'on cale nos formations sur les défis qu'on a à relever moi ça m'intéresse pas d'apprendre à l'école comment remplir une petite cuillère de poudre de lait pour savoir s'il allait bien à rhin a rasé avec le dos de la fourchette est ce que c'est ça qu'on nous apprend en tout cas qu on nous apprenait nous à l'époque on a d'autres on a d'autres défis à relever et dans clean il ya vraiment est toujours le cas c'est toujours le cas il ya vraiment une révolution à avoir dans ce cadre-là sur les formateurs en ifsi parce qu'aujourd'hui l'école des cadres qui forment les formateurs qui vont former les infirmières de demain enfin il faut raser tout ça je suis un peu un peu peut-être avec le dos de la fourchette voilà avec le dos de la fourchette mais mais il faut il faut revoir la formation des formateurs parce que si vous avez des fades et des formateurs qui sont déconnectés des réalités en fait du terrain ben vous aurez des infirmières qui seront pas forcément connecté au terrain donc avoir une réflexion simplement sur compte tenu de la forme de la formation ça ne suffira pas un exemple aujourd'hui et d'études qui est sorti au niveau du cefiec vous avez 13% me semble-t-il des infirmières élèves infirmières et infirmiers qui abandonnent au bout de deux mois d'études ça veut bien dire qu'il ya un problème de recrutement ça veut bien dire qu'à un moment donné se passe quelque chose il faut savoir ce qui se passe donc de mon point de vue moi recrutement formation des formateurs formation initiale et maintien en emploi bien sûr mais ça on va pas faire le débat ici la valorisation en fait de l'activité à l'hôpital avec un nécessaire rattrapage par rapport aux différents pays de s'aider eux est aujourd'hui indispensable alors on a parlé tout à l'heure de deux chantiers qui avait été lancée par olivier ferrand en début d'année donc la réingénierie et le décret de compétences ou est-ce qu'on en est ces deux chantiers des militaires et où est ce qu'on va ils sont ouverts c'est à dire que olivier ferrand est intervenue à un colloque de l'ordre en début d'année en disant que qu'avant son départ il réouvrirait le chantier or j'ai discuté avec delphine hier et effectivement nous des films nous dit qu'elle a eu des contacts en fait en tout cas avec la la dg os et avec certains bureaux concernés pour ce qui nous concerne nous on n'a pas aujourd'hui en tout cas de 2 de chantier ou en tout cas de réunions ouvertes ceci dit nous sommes aujourd'hui en fait auditionner par l'igas et j'ai été auditionnée par l'igas mois en fin de semaine dernière sur justement en fait cette problématique de réingénierie bonbons de mon point de vue on est en train de perdre un peu de temps parce qu'en france en fait quand on veut différé différer une décision ce qu'on fait c'est généralement aux commandes un rapport à l'igas à la cour des comptes et cetera donc on fait tourner les inspecteurs de l'igas qui produisent leur rapport le rapport est promulguée tout ça permet de gagner du temps moi mon avis il ya une urgence extrême aujourd'hui parce que on est pas on n'est pas devant le mur on est dans le mur on est dans le mur et on va très bien a vu le temps qu'il faut pour former un médecin si on ne réagit pas vite au niveau du levier que peuvent constituer les infirmières aujourd'hui on va se manger le mur pleine poire aujourd'hui avec uniquement le rôle propre infirmiers on pourrait déjà avancé et peut-être c'est la question qu'on se pose est ce qu'on peut déjà avancer et peut-être mettre un pied dans la porte de l'accès direct à une expérimentation qui va être lancée pour les kinés les les c'est comme on les appelle les orthoptistes ont réussi aussi à obtenir un accès direct est-ce que voilà est-ce que l'avenir c'est pas aussi ça et pour rejouer son rôle de boussole lac évoqué aussi tout à l'heure jean françois thibault puis accompagnée de nouvelles émissions est-ce qu'il faut pas en passer par là écoutez on aurait pu faire témoigner mais il a dit mélanie ordinaire qui est la présidente en fait des orthoptistes elle vous aurait dit qu'elle est la violence et je pèse mes mots la violence qu'elle a eu à affronter lors des débats en fait dans le dernier plfss et quand je dis violences et menaces physiques ces graffitis sur son cabinet et secteurs excepté donc vous voyez que dès lors qu'on touche en fait cette notion d'accès direct et 7 ce qui est vécu comme une des velléités a dépossédé le corps médical en fait de prérogatives ça devient extrêmement compliqué moi je rejoins ce que disait guy tout à l'heure sur juste pour le rassurer sur la notion un peu désuète en fait d'infirmiers de famille à l'infini on n'est pas des orthodoxes en fait de la sémantique 1 moi que ça s'appelle un firmi référent - infirmiers de famille etc on avait pris cette notion d'un film et d'affirmer de famille de manière assez rusé parce qu'on savait qu'elle qu'elle aurait un écho auprès des deux chambres parlementaires et c'était à l'époque où on pensait que les chambres pas le parlementaire avait en fait toutes les clés sauf que depuis on s'est rendu compte que c'est pas les chambres parlementaires qui ont les clés y sont d'accord avec nous c'est la technostructure donc moins que demain on 10 infirmiers référent infirmiers traitant infirmiers de premier recours je n'en ai que faire l'important c'est qu'on obtienne en tout cas cette reconnaissance et l'infirmier de famille on l'avait choisi c'est parce que c'était une un terme qui était défendu à l'époque par l'om est ce genre vient vous guy vallancien on convient d'évoquer les la résistance au changement alors il ya le corporatisme il ya il ya aussi on l'a pas dit mais il a la dimension économique puisque beaucoup d'infirmiers à rémunérer ça représente des sommes importantes et le régulateur économique peut aussi pouvoir vouloir freiner un peu les les dépenses selon vous comment est ce qu'on peut faire pour changer les mains les mentalités vous vous avez changé les mentalités à l'institut montsouris comment est ce qu'on fait comment est ce qu'on peut faire pour transformer ces mentalités aujourd'hui est limité ses frottements et compliqué vous avez entre une idée émise et sa diffusion de façon naturelle dans la population c'est une génération on ne va jamais plus vite que cela cet affreux mais c'est comme ça et donc il faut continuer à collier il n'y a pas d'histoire il faut être absolument je pense qu'il faut de la violence parce que on est seuls ceux qui sont violents sont entendus c'est horrible mais les gens sensés ne sont jamais entendus et donc il faut il faut il faut vraiment il ya l'effort je suis convaincu que vous serez que les infirmiers infirmières seront entendus compte tenu de la crise ne fêtait que est bien meilleure répartition des infirmiers en france que des médecins déjà ce qui est très important et avec la volonté qu'ils ont et quelles raisons de pouvoir assurer plus encore de responsabilité je suis convaincu qu'on peut y arriver il faut vraiment parler à l'oreille des grands c'est sûr et être proposant avoir des plateformes de propositions claires et savoir effectivement le contrecarrer les corporatives de tout poil qui pourront se lever qui se sont déjà élevées mais qu est ce qu on vous répond guy vallancien vous avez parlé de deux des grands auxquels vous vous susurrer des messages et des idées qu'est-ce qui vous disent quand vous leur leur évoqué la nécessité d'amplifier ce ce rôle infirmier de décorseter aussi ses compétences tout vent il discute que c'est tout à fait logique mais qu'en même temps il faut se taper les corporations et ça le problème c'est donc toute la difficulté de savoir si politiquement la chose passe ou pas vous avez des des vous avez d'aider des ministres qui vous disent vous comprenez je comprends très bien mais vous comprendrez que ça ça ne pourra pas passer et que voulez vous dire ça ça les attentions aujourd'hui bien sûr mais c'est pour ça oui exactement c'est qu'aujourd'hui on a une fenêtre de tir en ce sens que le système est en implosion complète et donc à partir c'est la ccsa qui est bien avec ce champion les guerres qui ont créé les plus grands progrès et l'arn est dans une guerre larvée qui n'est pas avec des armes us même si la plus crainte se bat mais en france en aidant une dans une bataille et on est en train de voir l'hôpital s'écrouler le système privé ne va pas vraiment mieux et donc c'est le moment de reconstruire et j'espère qu'avec le gouvernement qui arrive là on aura une meilleure écoute et qu'on pourra aller plus vite que d'habitude mais je n'en suis pas sûr mais je le souhaite je le souhaite vraiment sachant que pour juste un mot pour vous dire que je crois aussi qu'il faut aller créer des effectivement des infirmiers de deux premières lignes un peu comme au canada ou en fait on aurait une infirmière avec un ambulancier et la voiture mise à disposition avec un défibrillateur de l'oxygène des attelles des pansements de quoi assurer les d'avoir des antibiotiques des antalgiques des corticoïdes et d'être appelé comme ça en pour les soins non programmés dans les maisons dans les appartements dans les entreprises et l'administration sur le stade à l'école c'est elle qui ré et qui verrait qui a qui jugeraient de la situation et qui pourrait probablement environ deux fois sur trois si c'était plus la règle est directement avec avec l'ambulancier parce que de temps en temps quand il faut ramasser une personne de 130 kg qui s'est placé la fille dans sa cave tout seul c'est difficile et en plus ça me mitre quand on est à deux ça limite le risque d'agression mais je crois beaucoup à ses équipes mobiles financer et j'ai fait le calcul qu'à peu près en étant vraiment bien payés que sur une communauté de communes de 15000 habitants c'est un coude alan est d'à peu près un million d'euros 1 million d'euros par 15000 habitants ça vous fait peanuts par jour 25 centimes par citoyen par jour c'est que dalle non plus et rembourser donc je ne comprends pas qu'on aille pas plus vite dans cette mise en place de structures mobiles des petits choux mur si vous voulez des ministres aujourd'hui quand on déplace instruire c'est un chauffeur un médecin un infirmier trois personnes minimum avec un camion entier on est complètement délirant il faut donc réduire les urgences hospitalières il faut réduire les samu réduire les futurs époux chez à fond sur la logique de la présence au quotidien dans les territoires merci beaucoup guy vallancien jean françois thébaud est ce que les associations de patients on a parlé de l'association des diabétiques dont vous êtes le vice-président mais france aso santé dont on rappelle que c'est le l'ancien président de deux des diabétiques aujourd'hui pilote france à 60 et donc ce prêt un symbole très très important est ce qu'aujourd'hui les associations de patients peuvent permettre de de faciliter les choses et en tout cas de de vaincre ces frottements qui empêchent ou freinent les évolutions alors qu'on se retrouve dans une situation d'urgence franchement franchement c'est difficile en de s'immiscer entre entre les structures professionnelles leurs négociations vous savez que françois se sentent et enfin lunas malgré son nom de l'union nationale des associations [Musique] santé ne siège pas à la cnam oui mais ils ont des avis sur les modes de rémunération non pas du tout pas du tout la première fois avec la couvent avec la convention des pharmaciens c'est la première fois que la convention a été adressé à france à 60 est un autre exemple ils ont sorti une charte de la télémédecine le mois dernier vous croyez qu'on aurait demandé ou pas sur leur avis sur cette charte qui les concerne pas du tout ça a été fait entre autres partenaires conventionnels mais même pas encore en consultant des instances dedic ou autres n'ont en revanche ce qu'on peut faire c'est en travaillant avec les professionnels avec les structures professionnelles et au niveau du diabétique j'ai découvert que c'était exemplaire parce qu'il ya une une alliance entre l'ensemble des représentations des professionnels de la société savante syndicats les différentes structures et la fédération qui fait qu'on peut avoir ponctuellement des actions extrêmement fructueuse auprès auprès des ministres auprès du régulateur quand on vient avec une position commune mais ce que je voulais dire c'est que au revenant sur le débat tout à l'heure la violence elle est parfois partagées regardez la violence des psychologues par exemple contre le remboursement et la prise en charge 1 c c'est très violent lors la leur attitude corps explique alain oryx pour pour accrocher peut-être les îles et les psychologues en ville ne sont pas remboursés du tout par l'assurance maladie et il y à une expérimentation pas loin d'ailleurs ici à bordeaux je crois ou ai tout louche et puis enfin l'expérimentation dans le coin pour favoriser justement une prise en charge de cinq consultations de psychologie pour des patients sur prescription et il ya une montée en puissance extrêmement violents de la part des psychologues qui ne veulent pas rentrer dans le système conventionnel parce qu'ils disent si on commence à bas tarifs et nos honoraires on n'est pas sorti de l'auberge et 2 ne pas avoir être prescrits voilà ils veulent être complètement dépendant le psychologue ne dépend que l'uimm ce que voulait simplement dire c'est que y compris avec les paramètres yeux ils sont professionnels de santé mais pas réglementée ça peut être ça peut être dur mais ce que je vous ai dit aussi qu'il peut y avoir des moyens plus soft de régler des problèmes plutôt que d'aborder de front c'est par exemple la rémunération le mode de rémunération peut écrire quelque chose de très structurant quand on peut trouver un moyen de donner à une équipe des forfaits ou et cetera sur lequel on travaille à condition de trouver une possibilité avoir des clés de répartition entre les professionnels qui travaillent entre eux et d'une manière assez paradoxale du coup le l'intervention au niveau de la rémunération peut être structurantes on travaille beaucoup là dessus sur les associations d'usagers notamment de patients qui ont des maladies chroniques parce que c'est vrai que la rémunération à l'acte pour un certain nombre de prises en charge de nous paraît pas très adapté franchement et on aimerait qu'ils aient des rémunérations forfaitaires qui permettent dans le coup que l'équipe s'élargissent et prendre en charge des choses qui aujourd'hui sont pas remboursés par exemple pour le diabétique la suze en cardiaque ou l'obésité la diététique est la psychologie par exemple ce n'est pas remboursé du tout faut aller à l'hôpital pour pouvoir être plus recharge voiliers et donc ça fait aussi un axe sur lequel on travaille le problème sur lequel ont bu sic aujourd'hui à parler 6 ha mais c'est uniquement pour les soins primaires à part les six à or dans le cas présent on a besoin aussi de spécialité et à part les six à il n'y a pas de modèle qui permette de répartir les honoraires ou ça au sein d'une structure ça par exemple pour nous une ag ce serait quelque chose de très important de trouver un mode qui permettent une rémunération d'une équipe globale cherche à l'équipe après de répartir entre elle et ça permet aux gens de structurer leur exercice entre eux aussi merci jean françois thibault diegem le mode de rémunération c'est aussi est-ce que c'est aussi pour vous une manière de transformer les missions est de transformer le statut de l'infirmière très clairement très très clairement fait et on le voit bien le commandant fait qui avait été faite à jean marc gaubert qui a produit un rapport sur la réforme du financement de la sécurité sociale démontre bien qu'il y a en fait un levier là en tout cas de réorganisation du système de santé or oui on sait très bien qu'aujourd'hui le paiement à l'acte pousse à une forme de stakhanovisme c'est une course à l'échalote plus fait d'actes plus je suis rémunéré plus vite j'ai atteint mon revenu cible mais on voit très bien qu'à l' inverse le paiement forfaitaire est une forme de boîtes noires dans lequel on sait pas toujours ce qui se passe et qui peut en fait amener des problèmes de distorsion notamment au niveau de la qualité donc ya pas deux et là je rejoindrai en fait ce qui était dit tout à l'heure il n'y a pas de système idéal par contre il y as en fat et des curseurs a placé et des ciblages a opéré il ya des activités qui peuvent être prises en charge au forfait je pense chez nous par exemple à la prévention à l'éducation thérapeutique ou peu fort très bien imaginer en fait une réunion et une rémunération au forfait dans le cadre en fait de deux de ses sept activités de prévention est a contrario il vaut mieux avoir des actes quelque part parce que quand on compare nous l'activité payés au forfait à l'activité payés à l'acte on l'a on les fait enfin c'est pas nous qui l'avons fait ce sont des organismes d'assurance maladie qui ont fait c'était notamment la msa sur la prise en charge des personnes âgées de plus de 75 ans à groupe iso ressources moyen pondéré égal c'est à dire agir moyen pondéré égal en termes de prise en charge la prise en charge infirmière libérale est une fois et demie moins chères à qualité égale donc on voit que le tout forfait c'est pas bien le tout à l'acte amène ces distorsions je pense qu'il faut placer les curseurs cibler les activités et ça le fer avec la profession parce que l'imposé ça risque de créer en fait des crispations qui ne seront pas en fait forcément pertinente dans le contexte qu'on connaît merci daniel guillerme à présent on va passer peut-être bastien micro qui est prévu dans la salle je crois que oui je vois les hôtesses arriver donc si vous souhaitez poser des questions mais côté c'est le moment on a une petite dizaine de minutes devant nous pour pour poser des questions puis ensuite on refermera cette table ronde donc les questions professeur valencien jean-françois dépôts à d'ailleurs guillaume pour les faits ni et puis aussi aux jeunes à la fnesi et à mathilde pas dire donc alors qui veut poser la première question c'est toujours la plus difficile puis après les mains se lèvent à l'est qui pose cette première question alors pardon je vous avais pas vu alors si vous voulez bien voulu lever pour qu'on puisse vous voir dire votre prénom et où vous êtes installés donc je suis odile du pas de calais je suis installé depuis 42 ans c'est pas une question c'est juste en écho aux professeurs urologue quand il parlait des smur chez les infirmiers sapeurs pompiers volontaires ou professionnels on décale avec les vs avez sur protocole donc on est protocole et par notre médecin chef avec des formations et plusieurs plusieurs formations au cours des années suivantes sur protocole donc on agit sur différents types l'arrêt de l'ipo la crise d'asthme la douleur et on peut aussi agir sur prescription du médecin régulateur et je pense que là dessus les pompiers ont été visionnaire parce que ben dans des zones rurales comme chez nous est ce qu'on est à entre 20 minutes à 40 minutes d'un smur je pense que le maillage qui a été fait par des infirmiers qui soit hospitalier libéraux étaient importants et je pense qu'on peut vrai peut-être sans s'en inspirer pour faire des maillages aussi avec les médecins nos médecins nos médecins de ville où nos spécialistes de ville pour pouvoir mailler correctement le les différents secteurs ruraux ou non ruraux et pour prolonger jusqu'à vendredi de la parole jean france 2 niveaux pour prolonger ce que ce que vous dites sur sur le le travail fait par les sapeurs pompiers il ya cette expérience puis aussi une cette façon de travailler il ya une autre manière de travailler qui est aussi tout intérêt à fait intéressante avec les infirmières c'est d'embarquer une valise une valise qui est comparable à celle qu'en barque les navigateurs aujourd'hui quand ils partent en haute mer et qui est un un hôpital dont la valise pour être interconnectés et c'est jean françois thébaud vous intervenez en tant qu'infirmière ou en tant que pompier volontaire alors moi je suis infirmière libérale ouais je suis gt oui maintenant je suis plus dans le camion vous êtes pompiers volontaires pompiers volontaires d'accord voilà avec une forme allopass est ce que vous faites est exemplaire et ça avait été refusé dans le cas des articles 51 au niveau de la chaîne d'occuper des fonctions à l'époque il avait fait les pompiers peuvent le faire mais le ca but pouvait pas le faire avec une autre organisation où ça fait une polémique à l'époque avec les tout à fait le samu parce qu exactement on est on avait l'impression qu'on leur voler leur travail alors qu'on leur avance et leur travail et on était surtout là le patient au centre du monde et non pas le le médecin ou le samu ou la firme y est c'est le patient qui était le centre du monde et je pense que ce que on a oublié merci beaucoup juste pour réagir à ce que vient de dire odile je rejoins complètement ce qui ce qui a été dit aujourd'hui non en tout cas on a un principe de base à la fédération c'est que on défend un principe qu'on appelle le principe de subsidiarité dire qu'on arrête mais qu'on arrête de créer des trucs des machins des qui complexifie système qui rend le système illisible aujourd'hui ce qu'on dit c'est qui a ce qu'il faut il y à ce qu'il faut il faut l'organiser le mieux le coordonnées et on voit très bien où j'ai failli tomber de ma chaise quand j'ai entendu olivier verrons nous dire qu'il allait créer le métier de prix vanteaux log rien vous allez avoir les patients qui trouve pas de médecin traitant qui vont aller voir le primatologue et on marche sur la tête on marche sur la tête on se demande si la fumée quand il a quand quand il songe de l'an de choses donc arrêtons de créer arrêtons de créer ce ce millefeuille de deux structures de prérogatives excellent terrain regardons ce que nous avons à l'échelle des territoires et organisons organisons le point barre allez merci beaucoup une autre une autre question remarque intervention vous monsieur oui bonjour dominique curage du président de l'afe ni de la dordogne ma question et je suis infirmier libéral bien sûr dans le sud dordogne dans une zone complètement isolé voilà donc ma question sic qui est splendide mais y'en a marre donc ma question s'adresse à mathilde pas d'y 1 je suis en train de me poser la question suivante il se trouve qu'en l'occurrence sur le chu de nîmes à l'époque j'ai fait partie des jurys de sélection pour les ifsi je trouve que le mode de sélection se dégrade le grand demande puisqu'on a des étudiants affirmé qu'ils arrivent sur le terrain et qui malheureusement c'est terrible à dire mais ça va pas faire une intramusculaire en troisième année le problème le problème que je me pose c'est tout simplement déjà je suis très content de l'intérêt que les étudiants infirmiers pour le secteur libéral on en a de plus en plus effectivement un stage pré pro ça nous permet en tout cas de sensibiliser étudiants déjà à l'exercice libéral et éventuellement les recruter après leur période d'essai période de l'exercice sur le secteur hospitalier voilà donc je me demande si les dirigeants d'ici ont pas vraiment un intérêt dans le fait de ne pas promouvoir le libéral on sait qu'à l'heure actuelle il ya une fuite énorme des professionnels infirmiers du public du privé secteur hospitalier vers le vert le libéral c'est dans des quantités astronomiques à l'heure actuelle voilà donc là c'est la question que je me pose c'est peut-être pour ça qu'on vous sensibilise pas suffisamment sur l'exercice libéral tout simplement parce que les infirmières libérales les infirmiers hospitaliers qui partent vers le libéral et ben ça aggrave encore un petit peu plus le la pénurie d'infirmières secteur privé ou hospitaliers voilà oui mathilde je vois tout à fait la chose que vous parle d'eux en train de parler par rapport au mode de sélection je sais que parcours super quelque chose qui est très très discuté sans notre profession aujourd'hui en tout cas vrai la finition pense qu'il ya un besoin aussi de revoir comment comment on accueille les nouveaux étudiants aujourd'hui on ici parcours parcours sud c'est quelque chose qu'on n'a pas du tout anticipé au sein d ici on n'a pas du tout revu la formation hanin pas du tout surtout revu la pluralité des profils qui rentrait dans nos ici notre masse aujourd'hui elle est plus du tout adaptée au nouveau profil qui est ici parce que on a une pluralité de personnes on a beaucoup plus de bac pro on a beaucoup plus de bacs technologiques on a beaucoup plus de catégories socioprofessionnelles différentes aussi qu'ils font que aujourd'hui comment on enseigne vend n'a pas su un peu prendre le coche et donc il ya déjà le fait de parcours ce qui est aujourd'hui en tout cas nous on pense qu'il ya un travail à faire là dessus après peut-être que voilà mais non on est complètement contre le retour du concours pour le coup on pense que c'est pas du tout la solution a pour répondre un peu aux problématiques on pense qu'il faut revoir l'entièreté de la formation et pas uniquement le mode de sélection il faut revoir aujourd'hui comment on enseigne en ici qu'est ce qu'on enseigne aussi pour augmenter le niveau des étudiants qui rentre pour le coup pour voir l'entièreté des choses et pour répondre au deuxième aspect elle joue coup sûr l'intérêt d ici à parler ou pas du libéral je pense qu'effectivement il ya aujourd'hui un enjeu de ne pas parler du libéral aux étudiants parce que déjà les ici part du principe que comme c'est pas accessible tout de suite eh ben les étudiants s'intéressent pas forcément comme il ya les années d'exercer ce requise pour pouvoir s'installer chance qu'il ya aussi ça aussi qu'il rentre en jeu mais qu'effectivement aujourd'hui on a des gros singe et on a des grosses pressions hospitalière vaut le coup désir en tout cas nous quand enfin bon ça se voit avec le développement des contrats d'allocations d'études par exemple chez les étudiants ou les étudiants fait contractent des contrats avec les centres hospitaliers et oui doivent des années d'exercice contre une rémunération ça aussi il ya une grosse pression des établissements du cou qui accueille les ici pour récupérer les étudiants derrière donc effectivement je pense qu'il ya aussi cette pression pour le coup qui est mise sur les directs sur les directions à avoir fait les étudiants qui vont dans les hôpitaux mais malheureusement le fait d là c'est qu'en fait les étudiants de ça ne les intéresse pas ou plus et ils ont vraiment envie de s'intéresser à autre chose mais je pense qu'effectivement c'est aussi plusieurs plusieurs éléments mais malheureusement le contexte fait que le contexte du système du coup hospitalier fait que oui il faut qu'on il faut que les étudiants restent dans les hôpitaux et dureront on occulte un petit peu les autres modes d'exercice qui existe mais c'est très dommage en tout cas on trouve ça très dommage c'est pour ça qu'on convient aussi intervenir et qu'on en parle nous aussi en tant que fédération représentative des étudiants de beaucoup plus du secteur libéral est con con sensibilise beaucoup là dessus parce que c'est un portrait savoureux que les étudiants sachent aussi qu'ils aient la liberté d'aller travailler là où il est et elles veulent merci met il pas dit on peut rajouter que la même prévention à l'égard du libéra existe aussi au niveau de la formation des médecins et on a vu je crois que tu es la semaine dernière où il ya une dizaine de jours des déclarations du doyen des facs de médecine qui reprochaient aux étudiants de se diriger prioritairement vers les stages en libéral un soin vous l'avez vu aussi j'imagine guy vallancien oui oui c'est long mais ça c'est les doyens vous savez les doyens c'est quand même une corporation je ne dirais pas que à ces rétrogrades globalement merci alors une autre question alors voilà marie-alice gardère infirmière libérale dans le lot-et-garonne en zone rurale donc effectivement regardez bien le micro parce que sinon avoir des difficultés sont d'accord les déserts médicaux effectivement on est confronté à ça tous les jours ce qui m'interpelle c'est que je vois de plus en plus de profession entre autres les kinés qui arrive à avoir des accords pour faire des des entretiens auprès des patients les pharmaciens qui de plus en plus développe les entretiens auprès des pharmaciens auprès des patients et qui ont opté pour certains forfaits qui sont voilà dernièrement il ya eu un décès dans dans un petit village et il a fallu appeler un médecin du smur pour venir faire leur ticket le certificat de décès c'est enfin on est dans une aberration a l'impression que tout part un peu dans tous les sens et nous au milieu on essaye de gérer de coordonner toute cette pagaille merci beaucoup guy vallancien comment faire pour remettre un peu de pragmatisme parce que ce que vous venez de souligner c'est du bon sens et est ce que aujourd'hui quand on parle de dégraisser le mammouth vous souvenez de de ces déclarations qui visait à l'époque l'éducation nationale est-ce que dégraisser le mammouth ça serait pas aujourd'hui dégraisser le mammouth administratif qui peut être être un obstacle à ce pragmatisme guy vallancien oui bien sûr mais je rejoins ce qui a été que ce qui vient d'être dit en groupe un certificat de décès un infirmier tout à fait capables de le faire un certificat d'arrêt de travail à certificat d'aptitude au sport un que fait-on quoi pourquoi on est encore dans le tout médical il faut casser ça hein c'est fini c'est fini et donc je pense que les infirmiers et c'est là je le répète on a un avenir considérable avec cette volonté qu'ils ont et qu'elles ont d'une formation niveau master ski très très bien donc ça va leur donner un poids considérable et je répète que lorsqu'ils nous concerne nous les médecins nos études sont beaucoup trop longue et avec les moyens de la simulation aujourd'hui et est la multiplication des stages en concret dans différents lieux on doit pouvoir se former très vite je souhaite mettre car la limite nous ayons tous une année commune infirmiers médecins pharmaciens kinés s'achevant à tous une année commune avec des stages communs il est pas normal qu'un médecin ne sache pas ce qu'est une officine et qui n'a pas derrière derrière le comptoir d'un pharmacien il n'est pas normal qu'un pharmacien ne sache pas ce qu'est une consultation médicale il n'est pas normal qu'un infirmier ne connaissent pas ceci et cela donc oui il faut qu'on travaille de plus en plus ensemble et compte donc on se forment ensemble et à partir de quoi on arrivera peut-être à dégraisser ce système qui est qui meurent d'un précautionnisme délétère on n'ose rien faire on commence d'abord dès qu'on décrète c'est pour se border or une société qui ne fait que se border elmer et donc il faut oser entreprendre c'est à dire prendre des risques et comme le disait jeff bezos se trompent toi troll toi souvent détrompe toi vite voilà c'est comme ça que tu apprendras et je souhaite que véritablement on repart vers cette notion de faire confiance aux acteurs quitte à ce que sont les mouche s'il dérange donc l'état ne doit pas être celui qui organise il est celui qui garantit la qualité et que les personnels sur gagny d'entre vous d'accord avec ça oui non je voulais poser des questions à daniel tu veux pas de prévente au log j'ai compris mais en revanche on en a besoin parce que la sortie publique en france à l'aide alors là je rejoins qui est ce qu'on a besoin de la baie d'hudson santé publique pour faire de la prévention surtout quand on est médecin de santé publique au sein d'un hôpital est il qu'on va faire de la prévention en ville donc est ce que c'est une mission que vous voulez bien accepté pour mouvoir faire la prévention faire la santé publique en france non non non non non pas au sens non vous avec tranquillité vous vacciner ou d'accord mais pas au sens institutionnel du terme elle était pas fait qu'il n'y a pas de consultation de prévention parent ayant passé le micro usb et guillaume tranquille justement nous n'avons pas de consultation de prévention il nous en demandons juste une anecdote dans l'après ségur olivier ferrand a envoyé une lettre de cadrage à thomas fatoma la cnam en lui disant écoutez voilà on a le ségur grande messe on va faire maintenant de la e-santé et donc nous on était vachement content en tout cas en tant que tu organisations affirment être très content parce qu'on se dit enfin on va ouvrir le champ de la prévention passe que très très franchement en fait vous pouvez faire des consultations de prévention déjà en première intention en visio vous pouvez le faire de la téléconsultation en visio sur de l'éducation thérapeutique etc on s'est dit enfin et là nos espoirs ont été très vite douchée thomas fantôme nous a dit non non moi c'est un moyen constant c'est à dire qu'on va traduire les actes inscrit dans nos manques nature et vous n'en aurez pas un de plus résultat des courses en fait on est comme avant quoi à l'ouest rien de nouveau donc évidemment qui a besoin de prévention moi ce que je récuse en fait dans les propositions de l'ex ministre c'est le fait qu'on recréer quelque chose un acteur nouveau alors les fameux métiers intermédiaires etc qui était promue aussi dans la loire east mais moi je pense qu'avant de créer ce genre de choses il faut déjà commencer par les pats par les fondations c'est à dire que si on n'arrive pas à mettre decker la coordination clinique de proximité sur la base des acteurs qui seront seules susceptibles de constituer des leviers de réorganisation du système que sont les médecins traitants les pharmaciens les infirmer on peut créer tout ce qu'on veut derrière ça va rien résoudre rien résoudre donc il faut commencer par les fondations le sentiment que j'ai aujourd'hui c'est qu'on est dans une construction faîtière on commence par mettre le bouquet sur la cheminée alors que les fondations sont pas construites c'est juste délirant merci matile padilla et on enchaîne avec ce qui sera la dernière question parce que le temps passe et wiimote du coup j'avais deux éléments que je voulais rajouter par rapport à la à la prévention effectivement on le fait déjà et on l'apprend en ici il ya beaucoup plus de choses en jeu qui se développe autour de la santé publique on a des unités d'enseignement sur la santé publique et l'infirmière et déjà actrice et acteur de de santé publique on a notamment aidé moi ce que j'ai pu faire pour locaux alliés aussi on a des yeux d'éducation thérapeutique pour le coup ou la fin bien la première est vraiment un acteur central de santé publique on a aussi depuis depuis 2018 vont avec le avec la copie de c'était un peu compliqué mais on est les services sanitaires où on fait on le faisait déjà ennuyé mais maintenant on le fait avec plein de gens on a le développement du service sanitaire ou aujourd'hui on mène des actions de prévention à la santé du coup dans les écoles dans des collèges dans des fosses tissa dans des centres de réfugiés par exemple où on va faire ça avec des pharmaciens des médecins on va faire ça avec des kinés et on a vraiment aujourd'hui enfin je pense qu'il faut rappeler aussi que l'infirmier ou l'infirmière fait déjà de l'appréhension c'est son corps fins et des compétences qu'on a déjà on a de quoi on dit ici on a dix compétences pour le coup validé canton quand on valide notre diplôme et on a une compétence qui savait de prévention et promotion de la santé donc vaut le coup c'est vraiment un parent de notre métier qui est aujourd'hui vu en aussi qu' il faut développer un parce que aujourd'hui on voit pas et c'est encore les fins moi le fait que j'aie a eu tout un parcours sur l'éducation thérapeutique c'est quand même assez inédit mais voilà mais du coup le deuxième élément bas du cou ce qui fait le lien avec ce qu'il disait give a lancé par rapport à la mutualisation des enseignements effectivement ce qui était réfléchi et discuté par le gouvernement c'est que les ifsi qu'on puisse accéder en ici via la passe donc on parce qu'on devienne en fait une des autres filières de la passe et qu'en fait effectivement on est cette année commune toutes et tous qui qui aujourd'hui discutable donc les nouvelles les nouvelles méthodes pour rentrer en médecine du goût qui sont pas cela et pour le coup et l'idée c'est qu'en fait effectivement on est beaucoup plus d'enseignements mutualisés donc on est beaucoup plus d'unité commune donc qui serait soit via la passe donc donc faire la même première année d'accès au secteur de santé donc que les que les étudiants kinés pharma etc ou alors créer carrément une la snpt aucune licence d'accès santé en sciences infirmières donc l'idée c'est qu'en fait c'est qu'on n'a pas foncièrement de position d'assumer ses caisses que je vous expose pour que vous le sachiez l'idée c'est que les essais deviennent du coup des majeurs infirmières et des mineurs santé ou les étudiants auraient la possibilité de rentrer en médecine soit en l2 soit en l3 et inversement les du coup pour les passes pour y rentrer directement l2 d'un fermier après du coup soit une colle soit femmes soit une réussite à la passe donc ça c'est des choses qui sont vus en ce moment sur les perspectives d'évolution de notre profession est aussi dire que effectivement on demande beaucoup plus de mutualisation des enseignements qu'il faut arrêter les choses tubulaire où on ne connaît pas et venir c'est ce qu'on a vu aussi avec l'arrivée des ipo qui a fait peur à absolument tout le monde où je me souviens du titre d'un médecin du girondin du magazine le généraliste qui s'appelait le médecin généraliste est mort vive les ip a donc jeté ou là déjà ça montre quand même la couleur et il ya aujourd'hui à un vrai besoin pour le coup de se connaître les uns les autres et si on connaît les compétences on aura moins peur de travailler ensemble donnera moins peur de ces évolutions convoi et qui aujourd'hui où tout le monde fait bloc mais s'est pas fait on se connait pas au final merci beaucoup alors une dernière question alors puisque puisque nous nous acheminons vers la fin de cette table ronde donc c'est à vous qu'il revient la dernière question je vous en prie bah ça va pas être une nadine moddeurs je suis présidente du de l'indre et loire et je vous lire parler avec monsieur valencien moi je suis confronté à un problème avec les cats et suce pubiens qui se développe énormément et les urologues 10 aux patients mais vous avez pas besoin de revenir tous les mois l'infirmière peut le faire le patient il est ravi l'infirmière peut le faire il n'a pas besoin d'être déplacés sauf que moi c'est pas dans mes compétences et que là ça prend un tour quand même particulier le patient à patient en achat d parce qu'en achat d ça serait possible ce qui est quand même vraiment enfin ça coûte de l'argent ça coûte beaucoup de sous et au moins par rapport aux patients je passe pour une incompétente parce que je refuse de changer son cat et voilà il faut que ça bouge il faut qu'on avance moi je veux bien tout faire mais c'est pas dans mes compétences et d'entendre dire par les chirurgiens part et je dis non c'est c'est médical merci beaucoup et vous voulez rester infirmiers infirmiers vous leur essai mais comme l'a dit le président daniel guillerme vous êtes une profession médicale mais est donc le voilà il faudra simplement apprendre aux infirmiers peut-être je ne sais pas si dans votre formation on apprend à mettre un catéchiste plus bien où elle changer ou elle mais c'est un geste extraordinairement jeu facile à faire et une fois qu'on sait faire on roule on a fait je veux dire je vois pas où est le problème voyez vraiment et c'est ce que me dit lire aux log au téléphone il me dit c'est plus simple que de changer un une sonde vésicale chez un homme sauf oui oui oui bien sûr vous avez vous fait des gestes plus compliqué que ça donc je pense que c'est parce que peut-être vous a peut-être simplement avez vous peur ne l'ayant pas fait ce qui est normal mais six jours sur vous le montrez bien et ses ornements nature c'est pas dans mon diplôme alors qu'est ce qu'on va changer c'est ce qu'on peut changer avec daniel guiza ce qu'il faut ce qu'il faut changer effectivement c'est le périmètre du décret d'actes et là on va travailler effectivement sur ce périmètre du décret d'actes mais au-delà de ça il suffira pas dans le secteur de vide en tout cas d'avoir ces actes inscrit dans notre décret d'actes fois encore qu'ils soient valorisés parce que vous n'allez pas aller faire du cathétérisme suspect bien à domicile ce gratuitement la nuit donc voilà c'est sur ces sécher champ d'activité qu'il faut qu'on travaille dans le cas de la réingénierie de manière à valoriser en tout cas vos compétences et puis inclure en fait dans la formation initiale de nouveau être qu'aujourd'hui on pourra prendre en charge allez on referme cette table ronde guy vallancien vous avez une demi minute pour conclure non je dis jeudi à écouter je suis très content d'avoir participé à ces échanges je trouve que vous avez l'avenir devant vous ne le gâchez surtout pas par un corporatisme désuet foncé foncé foncé soyez proposant soyez au delà des autres a sauté la barrière et vous gagnerez honorable parce qu'on a besoin vous on a vraiment besoin de vous et je pense je pense que dans ce schéma là on va se reposer la question c'est un article que j'ai écrit a pas longtemps dans les échos qu'est ce que va être le médecin au 21e siècle et je pense que le generali je le répète vous allez lui prendre en partie sa place et qu'entre vous et les spécialistes c'est pas le généraliste qui va coordonner faut-il dix ans d'études pour coordonner déçoit c'est totalement absurde ça ça peut être fait par une infirmière qui peut évoluer dans sa carrière et qui coordonne les autres pourquoi pas et donc je me dis que les généralistes vont devenir des spécialistes gériatre pédiatres gynécologues andrologue merci avec rien jean françois thébaud une demi minute oui je crois que vous avez un bel avenir faut faire confiance à vos syndicats et puis évolué bon je suis pas d'accord je pense pas que le généraliste va disparaître mais je pense que ce qui serait bien c'est que tout les niveaux de tâches montrent effectivement que le métier le métier d'infirmier monte en compétences de la même manière que le métier le médecin généraliste monte à cons en compétences tout à fait d'accord avec avec guy est pas là pour renouveler des ordonnances par exemple ça c'est complètement absurde mais il peut avoir beaucoup d'autres choses à faire notamment dans la coordination et dans la prise en charge des pathologies complexes et multiples merci jean françois thébaud daniel guillerme une demi-minute beaucoup plus vite très rapidement je rejoins ce qui a été dit je partage en partie voire complètement ce qui a été dit on a une fenêtre d'opportunité et ça il faut que ce soit la profession qui s'en empare on a une fenêtre d'opportunité elle ne durera pas très longtemps il faut qu'on s'y engouffre il faut qu'on pèse qu'on pousse ensemble on a voilà une fenêtre on en aura peut-être pas deux et si on ne saisit pas si on ne s'engouffre pas aujourd'hui dans dix ans on aura le même le même débat le mot de la fin à la jeunesse le mot de la fin est à vous mathilde pas dire moi je rajouterais juste que les jeunes d'aujourd'hui ont aussi besoin de changement on est dans une crise actuellement en train de traverser une quête de sens pour beaucoup de jeunes si je peux citer rapidement une enquête qu'on a fait avec la fhf et le cefiec qu'ils sont 96% à être fiers d'être infirmiers infirmières mais il sent que 40% à croire en l'avenir du système de santé donc je pense qu'aujourd'hui c'est hyper important de casser les codes de bousculer les choses notre métier il est il est là il est important il est central il est indispensable pour le coup et c'est important qu'on en soit toutes et tous les ambassadeurs je pense qu'en tout cas nous la jeunesse on est vraiment là et on a envie de porter la voix de ce métier on a envie de le porter plus loin on a envie d'aller plus loin dans les réflexions et on espère en tout cas pouvoir porter notre petite pierre à l'édifice et pouvoir un peu être la génération qui cassera les codes et vous permettent de vous accompagner en fait dans cette dans ce grand mouvement qui est en tout cas la valorisation de notre métier en tout cas nous on en est très cher et on espère le voir c'est cependant comme il le mérite merci beaucoup merci beaucoup [Applaudissements] [Musique]

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