ma vie c'est d'être un banlieue des pavillons gris des murs tagués des siennes plus vieux tellement soda dans ma playlist bonne le peu que je gagne je le claque dans les taxiphone ma vie c'est d'être un bon lieu des pavillons gris des murs tagués des siennes plus vieux tellement sodas dont on appelle Lisbonne le peu que je gagne je le claque dans les taxis sortaient des rimes plein de Cannes tasses dans mes coups d'essai j'étais sapé un baguycard je sens les lacets je venais d'Afrique on me disait tu sais t'es sous développé donc révolté j'ai du travailler pour fermer des clapets j'étais là brisée de tout le collège qui déracinés qui d'Africains dans la cour de récré mineur isolé sa jouait les dure ça parlait de raquettes et de cran d'arrêt je venais de la housse souffler les obus et rouler les blindés ok ok la France c'est la paix la sécurité mais si la mort sur du froid et la solitude l'Eldorado n'était pas si bonne en papa non mentez si je reste ici c'est pas pour râper mes pieds les études les années passent et les feuilles tombent à tous les automnes et moi je m'étonne d'être encore ici voyez les consonnes ma vie s'écrit sur des bouts de papier je chante en néphrodonne un blues qui ne me quitte plus depuis les bancs d'école et ouais ma vie c'est des trains de banlieue des pavillons gris des murs tags et des ciels plus vieux tellement soda dans ma playlist bonne le peuple je gagne je le claque dans les taxiphone ma vie se détronne banlieue des pavillons gris des murs tagués des siennes plus vieux tellement soda dans ma playlist bonne le peu que je gagne je le claque dans les taxis puis je prends racines dans le bitume faut chercher la thune acheter des pulls what le froid nous tue jamais je ne m'habitue et toutes les nuits je fais des cauchemars de mes antécédents je pisse au lit je rêve qu'il doit Norton va me casser les dents j'écris pour petite sœur toujours amer ma vie est insipide tous mes coeurs et sans le stylo ma mère je vous jure je me suicide à l'école je me dis si le palais je veux me casser d'ici tu veux devenir mon pote impossible ce soir j'ai piscine je perds la raison à la maison plein de cadavres dans le placard nos passés de génocide d'exil tout ça n'est que blackout je cherche le vacarme de la rue le silence des livres j'habite une cabane sur la lune quand le monde se délite j'ai vu les fins de monde les carnages les lynchage à l'essence et j'observe les jeunes de mon âge j'ai envie leur innocence ne savent pas que tout est possible que tout peut s'effondrer d'un jour à l'autre comme dans un roman de chinois chez ben ouais ma vie c'est d'être un banlieue des pavillons gris des murs tags et des ciels plus vieux tellement soda dans ma playlist bonne le peu que je gagne je le claque dans les taxiphone ma vie se détrône banlieue des pavillons gris des murs tagués des ciels plus vieux tellement soda dans ma playlist le peu que je gagne je le claque dans les taxes j'appelle mon père au bled je rêve de rentrer mais c'est cher le kérosène face son CD honore l'armée se bat contre les rebelles c'est le bordel gosse sans repère pas bien dans ses cortèges entre parenthèses vivre l'exil c'est être en quarantaine fois avancer bref ma mère mentalité guerrière je suis cadenassé par mon passé j'avance en marche arrière arraché de mes racines comme brûlées à l'acide y a pas de psy seul la musique sera ma catharsis maintenant j'écris comme je respire mais je respire empêcher tout m'inspire j'aspire la vie j'apprends à l'encaisser banamain chante canal l'été je reste assis sur le canapé je repense des années passées mes premiers textes frappés quand je sortais plein de Ken ta race dans mes coups d'essai j'étais sapés en bas du kart je sens les lacets je venais d'Afrique on me disait tu sais c'est sous développé donc révolté je me suis mis à râper pour faire mes des clapets