Bonjour, je m'appelle Matéo, j'ai 26 ans. Ça marche bien ? Partie 1 ! Je m'appelle Matéo Bohéas, j'ai 26 ans
et je fais du para tennis de table. J'ai participé aux Jeux paralympiques
de Rio en 2016 et aux Jeux de Tokyo en 2021. J'ai commencé le tennis de table
vers 5-6 ans dans un petit club en Loire Atlantique
et j'ai commencé parce que mes parents en faisaient. Mon frère, ma sœur en faisaient aussi
et mes parents étaient hyper impliqués dans le club en tant que bénévoles. Donc je suis me suis tourné
vers la petite balle naturellement. Alors j'ai commencé à l'âge de 6 ans. J'ai rapidement eu des résultats
dans le milieu valide en départemental, régional, national
et à l'âge de 14-15 ans, j'ai été approché
pour intégrer le handi sport parce que j'avais un handicap
au pied gauche. Et donc j'ai commencé le handisport. J'ai eu ma première sélection en 2013
pour un championnat d'Europe. Et depuis ce temps là,
je n'ai pratiquement pas quitté l'équipe de France
pour faire des championnats du monde, des championnats d'Europe et les Jeux
jusqu'à cette médaille d'argent aux Jeux de Tokyo en simple. Déjà, c'est un sport d'intérieur,
donc on n'est pas quand il fait froid, on est content d'être dans une salle. Non, en vrai, ce qui me plait le plus
c'est le fait que tout le monde
puisse jouer avec tout le monde. C'est à dire un enfant
peut jouer avec un adulte, une personne handicapée
peut jouer avec une personne valide, une femme peut jouer avec un homme,
et la dimension physique est beaucoup moins importante
que dans d'autres sports. Et donc c'est vraiment un sport
où tout le monde se côtoie. Et ça, je trouve ça vraiment,
vraiment cool. Moi je suis un grand fan
de sport en général, donc tous les sportifs français,
je les suivais au maximum. Après, vraiment quelqu'un qui m'a inspiré
et qui m'inspire beaucoup, c'est Federer. Alors il n'est pas français. Mais au delà du fantastique sportif
que c'est, c'est aussi sa manière d'être. Il avait l'air d'être hyper avenant
et d'être facile à aborder, et pas d'avoir la grosse tête. Et ça, ça m'a toujours plu chez lui. Puis il avait un jeu un peu spécial,
un peu spectaculaire avec son revers. Donc vraiment, ce sportif, j'adore. Mon plus beau souvenir, je pense que c'est
quand je gagne mon quart de finale à Tokyo où je savais
que j'avais une médaille au bout. Et donc là, c'est un peu,
un peu la consécration de se dire on a pas fait tout ça pour rien,
alors on ne fait jamais ça pour rien de s'entraîner et tout. Mais voilà, d'avoir la médaille,
d'avoir l'objectif qui était visé, qui était qu'on vient d'atteindre. C'était vraiment un grand moment. Et bien l'anecdote, on va dire
que beaucoup de personnes connaissent, c'est qu'après les jeux,
dix jours après que je sois revenu de Tokyo, j'ai oublié ma médaille
dans le train, donc elle était tombée par terre. Et donc pendant à peu près 6-8 h,
j'ai cherché ma médaille partout. J'ai appelé les hôtels
dans lesquels j'avais dormi la veille, j'ai été voir les gares
dans lesquelles j'étais passé et personne l’avait retrouvé. Donc je me disais bah c'est super,
j'ai perdu ma médaille. Mais finalement j'ai eu de la chance. Il y a quelqu'un qui m'a recontacté
sur les réseaux sociaux et qui m'a dit qu'il avait ma médaille. Donc j'ai été la chercher le lundi matin. On va d'abord essayer de se qualifier. On a toute l'année 2023
et un petit peu l'année 2024 pour se qualifier. Après, moi
je dis toujours la préparation... On est un peu tout le temps en préparation
parce que ce qu'on fait maintenant va servir cette année, l'année prochaine
et même les années d'après. Mais la préparation va vraiment commencer
à partir du 31 mars 2024 où on saura si on va aux Jeux
ou si on n'y va pas. Donc si on n'y va pas,
on part en vacances. Mais si on y va, les entraînements,
les stages et d'autres compétitions vont s'enchaîner
pour être fin prêt en août. Si je vais à Paris. L'objectif c'est de faire aussi bien
ou mieux que ce que j'ai fait à Tokyo. Donc j'ai ramené
une médaille d'argent à Tokyo. L'objectif, ça sera de ramener au moins
une médaille d'or et ou alors de ramener deux médailles. Mais voilà déjà de profiter de Paris,
de faire au moins une médaille, ce sera déjà très bien. Alors j'ai tendance à dire
ce qui ne tue pas rend plus fort. Après des devises, c'est un peu bateau
on va dire. Mais voilà de toujours donner
le meilleur de soi même et de ne pas s'empêcher de rêver. Faites du sport, bougez,
faites de l'activité et si vous êtes forts, eh bien tant mieux. Mais si vous n'êtes pas fort,
et bien continuez. Le plus important c'est de bouger
et de prendre plaisir dans le mouvement. La pizza. Je suis un grand fan de pizza. Un régime équilibré, on va dire,
avec de la viande, des légumes,
des fruits, des produits laitiers. J'ai un régime classique d'une personne
qui fait un peu attention à ce qu'il mange. Bah la pizza aussi, parce que du coup,
vu que je suis un grand fan, j'ai appris à faire la pâte
et de mettre tous les ingrédients que moi j'aime dans la pizza. C'est le chocolat. C'est à dire qu'un dessert sans chocolat
n'est pas un dessert. Le hareng fumé. C'est un truc, je peux manger de tout,
je ne suis pas hyper difficile. Mais alors le hareng c'est impossible. Je reste dans ce que je mange au quotidien
pour pas que mon corps trouve des choses bizarres. Donc voilà,
ça va être de manger un peu de fruits, un peu de légumes,
un peu de viande, un peu de féculents. Et la chose importante pour moi,
c'est le moment où je prends mon repas pour pas que ce soit trop proche du match. Parce que là après,
forcément on est en pleine digestion et c'est pas forcément très bon. Sucré Aucun des deux Chocolat à mort Burger Ça dépend ! Petite collation quand je suis en compète. Gros goûter quand je suis en vacances. Pain au chocolat A l'huile d'olive,
c'est meilleur pour la santé. Salé Resto, il n'y a rien à faire ! Pizza entre potes Rillettes Philippe Etchebest Vive la France ! Plutôt potager quand même. Le chou fleur Le chocolat Pourtant, on me le dit pas souvent, que je suis grand.