Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation Nationale, dans le Grand Entretien France Inter du 0209202

Published: Sep 01, 2024 Duration: 00:22:56 Category: News & Politics

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[Musique] Nicole Boubé bonjour bonjour bonjour et bienvenue il est de coutume en chaque rentrée scolaire de recevoir au micro de France interre le ou la ministre de l'Éducation nationale coutume que nous maintenons ce matin mais reconnaissez tout de même qu'il y a une forme d'incongruité à vous recevoir alors que vous êtes démissionnaire et que vous expédiez les affaires courantes la situation euh euh pour vous et plus généralement est un poil baroque non juste avant de répondre à votre question permettez-moi simplement de souhaiter une excellente rentrée à nos 12 millions d'élèves à leurs parents à nos professeurs et à l'ensemble de la communauté éducative ça c'est fait c'est fait et c'est nécessaire je crois situation baroque oui et non nous évidemment nous sommes dans l'attente de la nomination d'un nouveau gouvernement et donc j'exerce mes fonctions de la manière qui si est pour la gestion des affaires courantes mais vous savez franchement euh je ne suis je suis à ma tâche depuis plusieurs jours plusieurs semaines bien sûr mais plusieurs jours pour préparer cette rentrée scolaire les services de l'éducation nationale travail les services académique aussi et nous devons aujourd'hui accueillir nos 12 millions d'élèves c'est quelque chose qui est incontournable donc nous sommes là et justement vous êtes là aussi parce qu'il y a beaucoup de réformes qui ont été annoncées ces dernières semaines ces derniers mois pour cette êt rentrée et on voulait savoir avec vous si ces réformes vont entrer en application ou si elles seront suspendues on va venir réforme après réforme mais d'abord pour commencer parce qu'il y a il y a de l'incertitude hein vous le savez il y a des l'incertitude des parents d'élèves des enseignants des élèves eux mêmes notamment sur le brevet ils savent pas s'il y aura un brevet on va y venir euh mais d'abord si il y aura un brevet on va enfin sil faut sinon s'il faut le brevet pour rentrer au lycée on va y venir mais Emmanuel Macron a pris un engagement à l'été 2020 il y aura un professeur dans chaque classe avait-il dit cet engagement est-il tenu ce matin y y a-t-il ce matin un professeur dans chaque classe en France nous sommes nous faisons vraiment tout pour qu'il y ait un professeur devant chaque classe et très honnêtement il y a énormément de situations qui sont complètement résolues je n'exclus pas que quelques cas ponctuel soit parce qu'un professeur est malade depuis hier soit parce que nous avons eu sur des disciplines très techniques une recrué je n'exclus pas qu'ici et là il y ait quelques professeurs absents mais dans l'immense majorité des situations les professeurs sont là et c'est heureux vous avez remonté déjà des chiffres oui bien sûr mais nous les avons vous savez nous travaillons depuis plusieurs mois et je le redis je salue toutes les équipes académiques et du ministère qui travaille nous avons depuis des mois préparé cette rentrée et donc je suis en mesure de dire que dans l'immense majorité des cas nous avons des professeurs devant les classes dimanche Sophie venetti la secrétaire générale du SNEF FSU pardon disait on manque de professeurs il n'y aura pas un professeur devant chaque classe à la rentrée c'est une certitude elle le elle elle le redit ce matin elle évoquait plusieurs milliers de postes non pourvu lors des concours attends attendez je je finis lors des concours de recrutement de de juin dernier qui s'ajoute au postes non pourvus des années précédentes elle évoque 3000 postes non pourvu est-ce que c'est un chiffre que vous confirmez ou que vous démantez je pense qu'il y a une petite confusion effectivement il y a eu 3000 postes prévu pour les concours qui n'ont pas été pourvu mais depuis nous avons travaillé et nous avons recruté parfois depuis le 1er juin des personnels contractuels qui ont suivi pour certains d'entre eux une formation qui leur permettent d'être aujourd'hui armés devant les classes donc cette cette manière de répéter tout le temps il y a 3000 postes non pourvus elle ne veut rien dire elle se situe par rapport aux postes qui étaient prévu pour les concours et qui effectivement n'ont pas recruté mais aujourd'hui nous avons évidemment comblé ces déf vous redemandez ce matin que cette question du recrutement reste une priorité du prochain gouvernement c'est renforcer l'attractivité du métier de professeur et vous le savez ça passe par la reconnaissance et ça passe par le salaire absolument c'est vraiment pour moi la priorité des priorités du prochain ministre de l'éducation nationale la formation à la fois initiale c'est-à-dire le lié au recrutement et la formation continue parce qu'on ne peut pas vivre 40 ans en étant professeur sans avoir des formations continues et donc pour moi ces deux éléments sont indissociables je le redis ici et c'est une priorité absolue vous avez raison l'attractivité c'est un point essentiel d'autres pays d'Europe sont dans la même situation que nous je le dis simplement par point de comparaison mais avoir proposer un concours à bac+ 3 suivi de deux années de formation qui étaient rémunéré qui sont professionnalisantes rémunérées à 1400 et 1800 € cela me semblait-il contribu à l'attractivité j'imagine que le prochain gouvernement on reprendra ce dossier il y a une petite discordance c'est un détail mais important dans sur le budget 2025 de l'éducation nationale alors bon il y aura un nouveau gouvernement qui va écrire un nouveau budget mais à l'heure où nous parlons Gabriel Atal démissionnaire a affirmé dans ces lettres de plafond dans ces lettres plafond qu'il aurait une augmentation de 900 millions du budget de l'assemblée de l'éducation nationale par rapport en 2025 par rapport à 2024 mais vous dans votre conférence de presse on croit qu'on si j'ai bien compris il y aura pas d'augmentation ni de baisse vais pas je ne vais pas détailler ici devant vous des choses très technique sur lesqueles nos auditeurs seraient perdu c'est pas l'objet je dis simplement que de mon point de vue le budget de l'Éducation nationale doit être sanctuarisé parce que c'est un budget essentiellement de masse salariale que cette masse salariale grossit chaque année ce qui est bien logique avec les augmentations et cetera et donc nous avons besoin de moyens pour mener les politiques qui sont les nôtres et pour faire de l'éducation nationale cette première priorité qui a été revendiquée par le Président de la République Nicole Boubé sur les réformes annoncées par votre prédécesseur Gabriel Atal et qui sont censés donc entrer en vigueur en cette rentrée il y a il y a de l'incertitude l a le le disait il y a quelques instant oui mais on va on va commencer par lever les incertitudes les élèves les parents pensent que l'obtention du brevet devient obligatoire pour le passage au lycée vous avez semblé revenir sur ce sujet lors de votre conférence de presse mardi dernier que répondez-vous à l'inquiétude à l'angoisse des parents et des élèves le brevet est-il obligatoire ou non pour entrer au lycée à ce stade pas du tout je le redis clairement les textes qui avaient été envisagés ont été gelés donc au moment où je vous parle le brevet n'est pas du tout obligatoire pour rentrer au lycée et je pense mais le prochain gouvernement le décidera qu'il serait un peu tard aujourd'hui pour modifier cette situation pour un brevet qui va se passer dans quelques mois donc donc voilà où nous en sommes donc vous espérez que cette mesure annoncée par Gabriel hatal n'entre pas en vigueur sur cette année il appartiendra où prochain gouvernement de d ce qu'il en sera mais cette année cela me semble un peu tard par ailleurs cette année je le redis ici nous avons préparé des textes qui devrait être eux en revanche pouvoir être qui devrait pouvoir être pris qui modifi les modes de calcul du brevet notamment en donnant un peu plus d'importance aux épreuves terminales qui compteront pour 60 % de la note finale donc à ce stade ce que vous pouvez nous dire c'est que un jeune qui n'a pas un élève qui n'a pas le brevet pourra quand même passer au lycée je pense que ce sera le cas pour la rentrée prochaine absolument autre réforme censé entrer en vigueur cette rentrée les groupes de niveau voulus par gabrielal oui je sais vous appele ça les group de besoin oui enfin c'est pas la même chose mais c'est quand même un groupe à effectif réduit avec des élèves en difficulté ce qui importe moi je l'ai toujours dit ce qui importe c'est que nous aidions nos élèves dans l'apprentissage des mat fondamental les autres également mais dans l'apprentissage des fondamentaux pour cela tous les dispositifs que nous pouvons prendre pour aider les élèves pour répondre à leurs besoins sont des dispositifs pertinents et c'est la raison pour laquelle j'ai laissé un peu de pragmatisme aux établissement je leur ai dit nous vous donnons des moyens il y a en l'occurrence plus de 1500 postes qui ont été donnés nous vous donnons des moyens et vous mettez en place des dispositifs pour prendre en charge les besoins des élèves et ces groupes qui sont constitués pourront l'être un peu différemment selon les établissements nous avons nous donné un schéma mais si chaque établissement en fonction de sa situation le mett en place de la manière qui lui convient c'est tout à fait respectable l'organisation choisie par les collèges varie beaucoup vous le dites vous-même 20 % des collèges ont reçu des postes supplémentaires les autres doivent bricoler disent-il en supprimant des options ou en ou des demioup y a des situations très différentes et bricoler n'est pas toujours le mot mais enfin je je je l'entends pu être perçu comme C c'est ce qu'on a entendu dans dans certains dans certains reportages vous ces groupes de besoins vous les trouvez utiles moi je trouve que ce qui est utile madame Salamé je le redit ici c'est tout ce qui peut répondre aux besoins de nos élèves aujourd'hui dans les classes bien plus que à mon époque ou même peut-être à la vôtre les besoins des élèves sont différents nous prenons en charge des élèves extrêmement différents il faut pouvoir répondre à ces besoins différencier c'est donc des traitements différents dans des situations mais qui ne doivent pas remettre en cause l'hétérogénnie et c'est évidemment des professeurs formés à la pédagogie différenciée Nicole Boubé l'uniforme à l'école vous n'en étiez pas une grande fan seul 90 c'est votre interprétation mais vous avz vous aviez parlé de faribol il y a quelques anné seul 90 établissements sur 50000 vont finalement tester l'uniforme ça fait 0,13 % des élèves c'est c'est c'est cher également le Parisien ce matin donne le le prix des uniformes pour différents établissements 130000 € à leevois 120000 à Rueil mal maison 70000 à beson beaucoup d'argent il serait pas mieux employer ailleurs nous avions fixé une somme de 200 € par par uniforme et par élève prise en charge à moitié par l'État moitié par les collectivités territoriales nous avons voulu expérimenter cela nous avions dit que nous aurions 100 établissement expérimentateur il y en a 90 cette expérimentation sera évaluée elle est cente sur le climat scolaire sur l'égalité entre les jeunes et je trouve que cela méritait vraiment d'être d'être mise en œuvre on va passer au standard d'Inter nous attend Marc de Versailles bonjour Marc bienvenue bonjour on vous écoute oui voilà déjà je voudrais saluer madameou parce que écoute parler depuis on vous entend très mal Marc on va essayer de vous rappeler parce que la ligne est vraiment de très très très mauvaise qualité pass Bernard de Carcasson bienvenue Bernard bonjour bonjour un chaleureux bonjour Pour France interre Bonjour Madame la Ministre bonjour monsieur voilà j'aimerais soulever un problème la l'éducation nationale en France a une particularité c'est devenu une machine à évaluer nous sommes dans ce pays obsédés par les évaluations à tel point qu'on en oublie la mission principale qui est celle de transmettre des savoirs et surtout de donner du plir dans le fait d'apprendre alors je suis étonné parce que j'ai une carrière qui me permet de porter ce jugement pendant des années j'ai vu des élèves en lycée rentrer dans ma classe beaucoup les larmes aux yeux quand il y avait eu des résultats d'un contrôle de math ou alors stressé complètement avant d'aller à des contrôles de mathématiques parfois de physique il ne s'agit pas d'opposer les matière mais il s'agit de regarder cette réalité en face et de comprendre qu'on ne peut pas avoir de bons résultat avec des élèves quand on les stresse à ce point quand on leur met une pression terrible ce n'est pas le rôle de l'Éducation nationale si on veut faire la machine uniquement comme étant une grosse machine à évaluer chemin qu'on appris puisqu'on évalue même les tout petits maintenant ça tourne au ridicule il faut remettre l'accent sur la transmission et le bonheur du savoir la vérité merci merci Bernard transmission bonheur du savoir et d'apprendre Nicole Boué oui ce sont des mots que je partage ce sont des mots que je partage moi je parle de du bien-être des élèves à l'école pour autant je ne suis pas certaine que les évaluations si on les présente comme des moments qui sont aussi peut-être d'ailleurs des moments d'apprentissage je ne suis pas certaine que les évaluations telles qu'elles sont conçues contribuent au stress de nos élèves je voudrais juste ici dire que ces évaluations pour moi sont des outils pédagogiques c'est-à-dire que les professeurs évaluent leurs élèves dans les dans les activités courantes mais les évaluations nationales leur donnent des points de repère des points de comparaison leur permet de mieux mettre en place les apprentissages dont les élèves ont besoin et je les juge je les considère plutôt comme des outils qui servent aux enseignants autre expérimentation en cette rentrée Nicole Boubé la pause numérique comme vous l'appelez les portable pause numérique expérimenté dans 200 collèges d'abord peut-être vous pouvez nous expliquer comment ça va se passer c'està-dire que les collégiens vont arriver et devoir déposer leur portable à l'entrée le reprendre pour ceux qui en on pour l'idée l'idée n'est-ce pas que nous avons il faut repartir du du point de départ l'idée que nous avons ça part de la question du harcèlement essentiellement et on s'est aperçu que beaucoup de phénomènes de harcèlement venaient de l'utilisation du téléphone portable y compris dans les établissements scolaires bien que théoriquement ça soit interdit donc nous nous sommes dit avec les départements puisque ce sont nos partenaires dans cette dans cette expérimentation nousous sommes dit que interdire le le l'usage de ces téléphone portable pendant les cours bien sûr mais aussi pendant les espaces entre les cours à la récréation ce pouvait être pertinent donc l'idée c'est que les élèves déposent leurs téléphone portable quand ils en ont en arrivant peut-être certains viendront sans d'ailleurs et que ces téléphones portablebles puisse être conservé soit dans des casiers soit dans des cartables qui seront laissés à la responsable des de nos enseignants ou des personnels vicolair il y a plusieurs schémas possibles c'est la raison pour laquelle nous l'expérimentons pendant un certain temps question de pegy sur l'application d'entter sur le sur cette question du portable bonjour je suis enseignante en collège et je me permets de rappeler que l'utilisation du portable est déjà interdite au collège dans les écoles depuis la rentrée 2018 mais alors où est la nouveauté vous demande--elle l'interdiction d'apporter un téléphone au collège mais comment vérifier que les élèves n'en ont pas puisqu'il est interdit de fouiller dans les cartable non mais absolument bien sûr que il y a déjà un texte qui qui l'interdit ce que je dis c'est que nous voulons effectivement que ces téléphone ne circule pas pendant les espaces intersticiels des cours et même pendant les cours et donc nous demanderons ce dépôt de téléphone et puis évidemment si et s'il le garde dans le dans le sac et bien s'il le garde dans le sac et si les enseignants ou les personnels de vie scolaire l'aperçoivent et bien ils demanderont qu'il soit redéposé un mot sur la laïcité on sait que le nombre d'atteintes à la laïcité à la rentrée dernière avait connu un bon après l'interdiction de laaba quels sont les derniers chiffres dont vous disposez quant aux élèves radicalisés Gabriel hatal avait promis des structures particulières où sont-elles alors vous parlez de deux choses différentes n'est-ce pas sur la question de la laïcité vous le savez l'école ça doit être un lieu neutre et c'est précisément cette neutralité qui permet la vie en commun et la vie en commun apaisé c'est la raison pour laquelle vous le savez face à la montée des attes à la laïcité qui a eu lieu notamment en début d'année dernière depuis cela a diminué l'effet l'effet antisémite ont augmenté mais les atteintes à la laïcité strict auinu n'ont pas augmenté nous avons mis en place toute une série dispositifes que je ne reprends pas devant vous notamment toutes les équipes qui interviennent auprès des établissements et cetera en tout cas cette tolérance zéro et c'est absolument essentiel de faire cela sur la question la deuxième question que vous évoquez sur les élèves radicalisé il y avait des textes qui étaient en préparation qui sont prêts d'ailleurs mais qui n'ont pas été adoptés puisque nous sommes passés en en affair courante les les cours d'empathie voulu par Gabriel àal on en est où et bien une expérimentation a eu lieu l'année dernière et ça s'est généralisé dès cette année parce que là aussi nous considérons que c'est une manière de d'apaiser le climat scolaire et donc il y a des dispositifs qui sont des kits empathie qui sont donnés aux enseignants des formations qui se déroulent je trouve que c'est vraiment intéressant pour pour aller vers ce bien-être dont parlait notre auditeur notre auditeur Catherine nous appelle de Bordeaux bienvenue Catherine oui merci bonjour Madame le Ministre bonjour à tous je voulais évoquer le problème de la formation des maîtres euh et en particulier les gens qui les personnes qui pour différentes raisons ont choisi de se reconvertir dans le métierenseigne de l'enseignement pour devenir prof professeur des écoles c'est le cas de notre fils il a passé le concours et a été reçu au mois de juin il se retrouve ce matin devant une classe de CE1 CE2 sans aucune formation si ce ni préparation si ce n'est de jour de de préparation à à l'institut de formation et la bonne volonté des enseignants qu'il a pu rencontrer voilà que pensez-vous faire dans ce domaine et qu'en pensez-vous merci Catherine j'ajoute plusieurs questions de d'auditeur sur l'application d'Inter Brigitte ma fille est contractuelle a été embauchée au mois de juin elle n'a eu que 2 jours de formation je trouve ça scandaleux euh Caroline vous dites que certains professeurs vacatair ont été formés combien de temps a duré cette formation quit de celles et ceux qui ne l'ont pas suivi et cetera et cetera je crois qu'aujourd'hui il faut reconnaître qu'il y a plusieurs manière d'entrer dans le métier d'enseignant ou en tout cas plusieurs étapes comme dans beaucoup de carrières aujourd'hui on ne rentre plus forcément à 23 ans pour en sortir à 60 et quelques années il y a des gens qui entrent en milieu de carrière et c'est très heureux pour l'éducation national puisque ça fait une palette d'expérience tous ces personnels là doivent être formés bien entendu ce que je dis est incantatoire mais pas seulement puisque il y a des formations qui ont eu lieu on l'a rappelé pour les personnels contractuels qui ont été recrutés depuis le mois de juin en principe c'était au moins une semaine de formation et je crois qu'il faut repenser ces débuts de carrière enseignante lorsque nous entrons après une expérience professionnelle c'est un point essentiel question de Charles sur l'appis d'Inter bonjour bientôt 5 ministre différents en 2 ans est-ce sérieux on n'inflige pas ça à une entreprise je crois que l'éducation nationale a besoin de continuité de stabilité c'est une institution du temps long ce qui ne veut pas dire qu'elle ne supporte pas les évolutions mais c'est vrai que c'est une institution qui aujourd'hui aurait besoin de stabilité et de continuité Jean-Michel blancer vous a envoyé son livre ou non pas encore mais je suis sûr qu'il va le faire et on l'a reçu ses Mémoires de 5 ans en macronie et il déplore le turnover des ministres de l'éducation le président lui lui a est resté quand même 5 ans il a marqué d'ailleurs sa réforme pour le lycée le dédoublement des classes de CP les grandes sections CE1 il a marqué son temps il regrette d'ailleurs dans son livre que Emmanuel Macron ne ne ne vente pas davantage son bilan c'est excessif moi je d'ailleurs cet après-midi je vais explicitement dans une école maternelle en en éducation prioritaire où il y a des dédoublements pour montrer que c'est quelque chose qui est réussit et qu'il faut évidemment prong avec toujours pareil la nécessité d'un d'un enseignement adapté Emmanuel Macron avait pendant la campagne présidentielle 2022 regretter notamment la sortie des maths du Tron commun expliquer que il y avait des problèmes avec la réforme du lycée expliquer également que parcours parcours subp c'était peut-être pas génial il y a eu des progrès dans tout cela à la fois les maths qui vont devenir une épreuve en fin de première le parcours sub qui ne cesse de s'améliorer donc tout cela évolue positivement vous êtes ministre de l'éducation nationale Nicole Boubé depuis 6 mois 7 oui vous aimeriez le rester dans un futur gouvernement ENF je vais vous répondre ce à quoi vous vous attendez c'estàdire que ce n'est pas moi qui choisit le casting du futur je je vous dis les choses comme je les pense je crois que l'éducation nationale a besoin de stabilité a besoin de temps long et a besoin d'une implication forte moi ou un autre ou une autre et la France elle a besoin d'un Premier ministre maintenant ça fait 56 jours et bien nous travaillons je crois avec beaucoup de S l'actuel gouvernement démissionnaire travaille avec beaucoup de sérieux bien entendu un nouveau gouvernement est nécessaire vous venez de la gauche est-ce que un profil de gauche vous pensez que à l'ône des résultats des législatives doit être choisi il SEM il me semblait qu'à l'ône des résultats des législative il était important d'avoir quelqu'un qui puisse rassembler autour de l'arc républicain être en capacité de constituer cet arc républicain et donc effectivement quelqu'un de centre gauche me semblait pouvoir être dans cette situation Bernar casu je ne sais pas c'est pas moi qui nomme le Premier ministre Nicole Boubé dans son dernier livre La Citadelle que vous allez bientôt recevoir Jean-Michel Blanquer estime qu'il y a un risque le macronisme ne laisse que peu de trac dans l'histoire du pays je le cite quelle sera l'anthropologie du macronisme de sémillant trentenire technocrate ou intrigant les yeux rivés sur les sondages et les écrans pour piloter à vue sans culture sans vision et sans valeur point d' interrogation c'est ce qu'il se demande comment recevez-vous ces mots euh moi je pense qu' il va rester et j'espère que cela continuera des traces si je regarde l'éducation je pense par exemple au refus de toutes les assignations c'est quelque chose qui est permanent que Emmanuel Macron depuis le début milite pour qu'on lutte contre toutes sortes d'assignations social culturel scolaire et c'est ce que nous essayons de faire encore une fois le dédoublement des classes par exemple il contribue mais aussi tout le travail que nous souhaitons faire sur l'éducation culturelle et cetera donc je crois que ce refus des assignations C laa marque aussi ça porte aussi la trace de Macron c'était le Light motif de sa campagne de 2017 refuser l'assignation à résidence est-ce que vous pense résidence mais pas oui oui à toute forme de résidence on va dire ça comme ça euh vous avez l'impression que 8 ans après le c'est réussi nous luttons nous luttons pour faire de cela une réalité

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