un manque de communication entre la police les tribunaux et les prisons c'est ce que dévoile un rapport sur l'évasion sanglante de Mohamed Amra lors d'une opération on s'en souvient de transferement 2 mois et demi après l'attaque ultravolente d'un fourgon pénitentiaire dans lequel deux agents avaient été tués le détenu lui est toujours activement recherché Guillaume chèz et Flor montbec Mohamed Amra un détenu dont la dangerosité n'était pas connue de tous c'est en substance l'une des conclusions du rapport rendu public hier il met en avant le manque de communication entre les magistrats et l'administration pénitentiaire la coordination des différents acteurs a pati d'un déficit de centralisation à tel point qu'il a été considéré par chaque autorité judiciaire comme un détenu ordinaire pourtant Amra est tout sauf un détenu ordinaire la veille de son évasion les surveillants pénitenties ont découvert ce barreau Sillé dans sa cellule il y a 2 ans il avait été placé sur écoute à la prison de la Santé les enregistrement dresse le portrait d'un homme ultra violent je vais lui casser les mains au marteau la vie de ma mère je vais lui casser l'autre il est mort ça sert à rien de parler à un mort Amra avait basculé de la petite délinquence au grand banditisme sans que l'administration pénitentière ne soit prévenue comme le déplore ce syndicaliste on devrait pouir s'échanger des informations encore une fois sans compromettre les enquêtes qui sont en cours si on avait eu connaissance des écoutes qui ont eu lieu on aurait évidemment une gestion bien différente du côté de la traque 60 enquêteurs de la police judiciaire travaillent à temps plein sur la recherche d'Amra et de ses complices ils analysent notamment tous les bornages téléphoniques autour de sa zone d'évasion un travail titanesque selon nos informations plus de 100 millions de numéros ont déjà été analysés mais après 80 jours de trac Mohamed Amra et ses complices sont toujours introuvables