Thomas Cazenave (Ministre des comptes publics) : Macron accepte la démission du gouvernement

Published: Jul 16, 2024 Duration: 00:09:43 Category: Entertainment

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good morning business le grand entretien le gouvernement va désormais gérer les affaires courantes après la démission de Gabriel hatal l'équipe gouvernementale va rester en place jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement bonjour Thomas kaznav bonjour ministre délégué démissionnaire chargé des compte publ vous êtes également député de la première circonscription de de Gironde on va y revenir en quoi ça consiste pour un ministre démissionnaire un ministre des comptes public de gérer les affaires courantes assurer d'abord la la continuité de de nos services publics je pense à la an qui va être mobilisé pendant les les Jeux Olympiques 7000 agents la direction générale des finances publiques le renseignement financier tracf pour s'assurer notamment de la lutte contre les différentes menaces et puis aussi commencer à à préparer les les grandes échéances budgétaires bref parer à toutes les éventualités et assurer la continuité des services publics aucun calendrier n'a évidemment été annoncé la situation pourrait bien se prolonger pendant plusieurs semaines plusieurs mois comment est-ce qu'on prépare le budget 2025 dans ces conditions ben c'est une réalité la réalité c'est que nous avons besoin d'un budget dans 80 jours il faudra que ce projet de loi de finance il soit déposé par le nouveau gouvernement pourquoi parce qu'on a besoin d'un budget pour financer nos services publics assurer les les grandes les grandes missions et pour ça il y a quand même une nécessité je crois la nécessité c'est de bâtir une coalition trouver les parlementaires de bonne volonté qui de la gauche à la droite en passant par l'espace central accepte de se mettre autour de la table pour bâtir les grandes lignes d'un budget je regarde le nouveau front populaire il leur manque 100 députés pour avoir une majorité ils avaient eux-mêmes annoncé qu'il n'y aurait pas de 493 sur le budget donc ils ne sont pas aujourd'hui en situation je crois de de préparer et et de présenter un budget ouais vous parlez de coalition est-ce qu'on peut vraiment construire une coalition sur le plan budgétaire est-ce qu'on peut faire cohabiter des forces qui d'un côté souhait baisser les impôts et de l'autre qui souhait abroger la la réforme des retraites c'est un exercice difficile je crois que c'est c'est vrai les Français ont voulu cette cette assemblée diverse avec ces ces trois pôles mais il y a quand même une réalité la réalité c'est que un pays sans budget est un pays fragile d'autre part il une deuxième réalité c'est que la situation de nos finances publiques exige quel que soit je dirais le bord politique de continuer les efforts pour réduire notre déficit public mais je crois qu'on peut s'entendre sur cette réalitélà avec les républicains une partie des sociau-démocrates attaché à la bonne tenue de nos de nos finances publiques donc il faut se mettre au travail je crois qu'il y a urgence à se mettre au travail quelle est votre marche de manœuvre dans la Constitution dans la construction du budget 2025 est-ce que un ministre démissionnaire a suffisamment de marge de manœuvre pour par exemple réduire le déficit public annoncer des hausses d'impôts non mais aujourd'hui il appartient à un nouveau gouvernement dans l'idéal de présenter ce ce budget mais ma responsabilité c'est aussi de parer à toutes les éventualités au casou au casou donc il faut travailler et je travaille sur différentes hypothèses pour garantir une chose au moins c'est qu'on ne laisse pas notre pays sans budget dans 80 80 jours et j'ai d'ailleurs échangé avec les différents représentants des forces politiques à l'Assemblée mais également au Sénat pour leur dire il y a maintenant cette échéance il va falloir engager les travaux ouais la Cour des comptes puis le comité de suivi des retraites depuis quelques jours on a eu plusieurs prise de parole sur la situation des des finances publiques la dégradation des comptes la nécessité disait la cour de compte de prendre des des mesures radicales est-ce que vous avez le sentiment peut-être que la la crise actuelle va déboucher sur une prise de conscience mais j'espère que cette prise de conscience elle est déjà là je ve vous dire on a depuis le début de l'année 2024 avec Bruno Le Maire lancer un certain nombre de décisions pour faire des économies des économies sur l'état on a baissé les dépenses de l'État en 2023 on va baisser en 2024 et moi je rappelle à toutes les forces polies notamment de l'arc républicain que cette question des finances publiques comme le rappelle la Cour des comptes elle est absolument fondamentale il transpartisan moi je crois qu'on pe on peut se retrouver là-dessus pourquoi c'est pas de droite ou de gauche la gestion de nos finances publiques on peut avoir des solutions différentes sur la fiscalité sur quel endroit on fait des économies mais sur la nécessité de réduire notre déficit publ pour garantir notre souveraineté garder des marges de manœuvre pour investir et parce qu'on pense aussi au G génération suivante je pense à nos enfants nos petits enfants on peut se retrouver là-dessus j'ai vu d'ailleurs le pacte législatif DLR qui mett en avant la question de la bonne tenue de nos comptes publics je suis convaincu que chez les socio-démocrates ils sont également attachés à la bonne tenue de notre budget vous dites on a fait des efforts en 2023 la Cour des comptes n'est pas complètement d'accord avec vous elle dit on a manqué une opportunité en 2023 c'était la première année depuis longtemps où il n'y avait pas de choc extérieur on aurait pu réduire le déficit ça n'a pas été le cas deux choses on a baisser les dépenses de l'État on a fait des efforts 7 de déficit mais bien sûr qu'il existe ce déficit je suis pas du tout en train de le nier il est important il résulte de toutes les crises que nous avons traversé on a commencé par l'État dès 2023 on a dépensé moins que prévu j'ai présenté hier en conseil des ministre l'exécution du budget 23 et j'ai constaté qu'il y avait moins de dépenses de l'État c'est très bien il faut aussi que les collectivités territoriales fassent des efforts et enfin on a eu vous savez des mauvaises nouvelles sur nos recettes fiscales liées à la conjoncture économique extrêmement heurté je crois que la Cour des comptes elle nous rappelle une chose il faut continuer les efforts continuer les efforts cette réalité là elle s'impose à tous dans le débat actuel notamment la prise de parole de la Cour des comptes on a quand même le sentiment qu'on aura du mal à échapper aux Hauses d'impôts c'est votre sentiment également nous on s'est battu depuis maintenant 7 ans pour redonner du poir d'achat aux Français en estce que vous allez pouvoir si vous restez au pouvoir concrétiser les baisses d'impôts qui avaient été prévu pour pour les classes moyennes on est plutôt en ce moment sur une petite musique inverse qui consisterait à augmenter la pression fiscale non je je redis que nous on l' baissé la pression fiscale pour les pour les ménages comme pour les entreprises d'ailleurs maintenant je vois qu'il y a des sujets fiscaux dans le débat nous on s'était dit ouvert par exemple à taxer les rachats d'action on s'était dit ouvert à aller plus loin sur la taxation des rentes des énergéticiens donc il y a de l'espace pour discuter fiscalité en revanche il faut faire très attention à ce que dans les décisions fiscales on ne remette pas en cause d'une part l'attractivité d're part faire attention au attachés ils l'ont redit pendant ces élections législatives alors justement le pouvoir d'achat le sentiment d'appauvrissement de certains Français a peut-être débouché sur la situation politique actuelle est-ce qu'on peut augmenter la pression fiscale ou réduire les dépenses sociales sans provoquer une grave crise sociale en France moi je crois qu'il y a un sujet fondamental il faut que l'on puisse vivre mieux de son travail ça nous a été dit et redit dans cette campagne législative et comment on fait pour que on améliore la fiche de paye et je crois qu'il y a un travail qu'on avait lancé sur les allègements de cotisation sociale par exemple et je trouve qu'il y a là peut-être un sujet sur lequel on peut se retrouver on peut bâtir un pacte législatif un programme législatif pour l'arc républicain en disant comment on redonne notamment au niveau du SMIC vous savez qu'on a quasiment 16 à 17 % des Français qui sont au niveau du SMIC certains qui considèrent qu'on narrive plus à vivre de son travail on narrive plus à évoluer c'est un beau projet de société que permettre de mieux vivre de son travail c'est peut-être là-dessus quiz favorable à la proposition du du NFP d'indexer d'autres salaires que le SMIC sur l'inflation non mais on a vu dans le passé notamment au début des années 80 que l'indexation des salaires sur l'inflation générit des effets pervers très importants qui fait que d'ailleurs mitérant à l'époque avait renoncé ou pays ex V assez vite moi je crois qu'il faut travailler d'une part sur les allègements de charges aujourd'hui c'est une forme de blocage les entreprises sont bloqué dans leur politique de promotion sociale parce que quand vous voulez augmenter de 100 € un salarié ça vous coûte 400 €. et ça c'est pas possible c'est là-dessus qu'il faut je crois travailler prioritairement vous êtes ministre démissionnaire vous êtes également député de la première circonscription de Gironde situation inédite vous serez à la fois membre du gouvernement donc dans l'exécutif et du côté du législatif en vert la séparation des des pouvoirs fondamental dans notre République est-ce que ça va pas poser un problème même si c'est temporaire écoutez les textes le le prévoi ma responsabilité elle est d'assurer dans mon champ les affaires courantes on ne lance pas de grandes réformes on ne prend pas de grandes décision on va pas laisser le pouvoir vacant alors même d'ailleurs que le nouveau front populaire a montré toutes les difficultés 10 jours que ça dure qui non cache une chose et qui sont pas d'accord je crois sur le fond mais on a quand même plus d'une quinzaine de ministres qui vont se retrouver à l'Assemblée nationale et qui vont voter pour choisir quelqu'un au perchoir à la Présidence de l'Assemblée voilà mais je pense qu'on peut à la fois et c'est c'est ce qu'on s on a réalisé devant nos électeurs se présenter devant nos électeurs puisque c'est mon souhait de pouvoir siéger à l'Assemblée et assurer quand même la responsabilité les Français ne comprendraient pas qu'on part du jour au lendemain en laissant en laissant les état comme ça sans sans responsable et sans capacité à décider le cas échéant merci beaucoup Thomas CASNAV ministre délégué démissionnaire en charge des comptes public également député de la première circonscription de géromee très belle très belle région merci à très bientôt je suis d'accord avec vous

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