Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, est l'invité de Pierre de Vilno

europein soir 19h 21h pierre de Villen premierère invité dans cette Europe 1 soir du 16 juillet 2024 le président du groupe LR au Sénat et sénateur devandz bonsoir bonurillo bonsoir pierre deinau merci d'être avec nous ce soir en direct la démission de Gabriel hatal c'est donc fait Emmanuel Macron a jugé par ailleurs dans cette dans ce communiqué de l'Élysée qu'il était de la responsabilité de son camp de mettre une proposition sur la la table en vue d'une coalition majoritaire ou d'un large pacte législatif c'est en tout ce cas ce qu'il a dit en conseil des ministres alors pacte législatif ça nous dit quelque chose parce que c'est à peu près ce qui a dit il y a quelques jours Laurent voqué vous avez pas l'impression qu'il vous tend la main là on verra euh nous nous sommes mis d'accord la semaine dernière avec Laurent vquier pour nos deux groupes lui président le groupe des députés la droite républicaine et nous on je préside le groupe LR au Sénat euh pourquoi est-ce qu'on a fait cette proposition tout simplement parce que nous sommes responsables on n'a pas du tout envie euh que le pays soit bloqué on n'a pas du tout envie au moment où la France est en train de chuter notamment euh en matière budgétaire et financière qu'on laisse les choses à Volot et donc on est responsable et euh même si on ne souhaite pas aller dans une coalition ni aller dans un gouvernement vous ne le souhaitez pas non notre exigence c'est de mettre sur la table un pacte législatif avec quelques textes quelques textes qui recevrait l'assentiment des Français très large je pense au pouvoir d'achat je pense à l'immigration je pense à la sécurité à la justice et mineur des textes qui pourraient je pense non'ont pas faire consensus parce que si si on veut régler le problème il faut des réformes qui soient des réformes vigoureuses mais en tout cas c'est notre responsabilité de le faire mais là-dessus vous êtes d'accord avec de nombreuses autres parties et notamment le rassemblement national si je vous écoute sur l'immigration sur le pouvoir d'achat sur les frontières sur exactement parce que vous voyez par exemple sur les sujets économique et sur le pouvoir d'achat euh le programme du rassemblement national comme à gauche d'ailleurs comme d'ailleurs quasiment le programme des des trois bloc politique c'était dépenser plus et travailler moins euh la mise en cause de la réforme des retraites par exemple travailler moins au cours de la vie l'abrogation voilà l'abrogation je me souviens très bien que le rassemblement national quand j'avais fait voter moi au Sénat les 15 heures d'activité en contrepartie du RSA parce qu'on est contre laassistana Marine Le Pen et son groupe avaient voté contre donc il y a des divergences profondes notamment en matière en matière économique mais sur l'immigration vous êtes plutôt d'accord elle avait voté d'ailleurs les propositions que nous avions voté au Sénat je men souvi le texte immigration donc moi je pense qu'on peut mettre sur la table avec Leurent vquier son groupe a commencé à travailler le mien se réunit jeudi mais on a déjà coécrit si j'ose dire un certain nombre de propositions ce sont des propositions que nous présenterons soit au président de la République ou au futur premier ministre si il y en a un de plein exercice bientôt oui alors en attendant vous dites effectivement et vous espérez comme tous un premier ministre là en attendant on a un gouvernement qui est démissionnaire qui se charge des affaires courantes Benjamin Morel le constitutionnaliste qui était à votre place il y a quelques jours dans cette émission dis dit c'est un c'est un gouvernement de mortsvvant puisque ce sont des missionnaires mais ils sont quand même en charge des affaires courantes donc on peut pas on peut pas les leur demande d partir ça peut tenir jusqu'à quand ça il a raison il a raison Benjamin Morel d'utiliser compris cette expression écoutez plusieurs choses la première c'est que il est normal que le gouvernement de Gabriel Atal démissionne et que le Président de la République accepte cette démission la prolongation de ce gouvernement avait été incomprise parce qu'elle avait été comprise comme une sorte de dénis démocratique première chose deuxième chose vous me posez une question combien de temps ça peut tenir quelques semaines ça peut tenir pour moi pas jusqu'au budget en octobre certainement pas ça peut tenir pour moi le le temps de la trêve olympique et je pense que les forces politiques qui sont ici représenté à l'Assemblée nationale pourrait s'accorder sur ce plan-là mais nous avons très sérieusement très méticuleusement au Sénat regarder les précédents qui est qui ont existé euh ça peut durer quelques jours mais certainement pas des semaines et des semaines mais pourquoi parce que c'est inconstitutionnel parce que entre être ministre ou Premier ministre et être député il faut choisir alors certes ils vont pouvoir le 18 c'est-à-dire jeudi participer au vote ils seront malgré tout ministrre démission ire ils vont pouvoir participer parce que il y a une sorte d'entre deux la Constitution ne dit rien les lois organiques ne disent rien a un vide juridique il y a un vide pour quelques jours mais très franchement je l'affirme à ce micro les gens un peu sérieux considèrent que pousser un gouvernement démissionnaire chargé des d'expédier des affaires courantes jusqu'au budget c'est impossible mais pour moi c'est impossible y compris jusqu'au mois de septembre il faudrait que à la fin de quinzaine d'août ou début septembre il est de nommer un Premier ministre sinon on sera dans un cas d'inconstitutionnalité il y a deux solutions soit le Conseil constitutionnel fait respecter la conformité à la Constitution vous y croyez vous y croyez vu vu la proximité qu le président avec le Conseil constitutionnel hypothétique puisque ça a été avancé par certains observateurs soit c'est le bureau de l'Assemblée nationale ouais je pense que je pense alors ça n'est pas complètement tranché mais il me semble que une analyse juridique pourrait conduire à ce que le bureau de la nouvelle Assemblée nationale puisse traiter ce genre de chos mais mais c'est très clair euh aller des semaines et des semaines durant en cumulant le poste de ministre et de parlementaire en l'occurrence de députés c'est antionstitutionnel je cite le président de la République ce soir dans le communiqué il appartient aux Forces républicaines de travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'action au service des Françaises et des Français ça vous rappelle un personnage d'un dessin animé de Walt Disney non oui oui bien sûr le serpent le serpent cas dans le livre de la jue vous avez l'impression d'être hypnotisé par le président de la républque non mais s blag la blague à part la blague à su un opposant du président de la République je veux pas le comparer à à ce personnage non mais c'est la démarche on est pas du tout en train de comparer le président un serpent de dessin on est d'accord on est juste là dans la démarche de savoir si il n'essaye pas d'une certaine manière de vous tendre la main pour rentrer dans cette coalition est-ce que et je vais vous poser la question autrement Bruno rotyo est-ce qu'il n'est pas plus raisonnable aujourd'hui dans cette situation qui devient une situation urgente et vous venez de rappeler le calendrier concernant le gouvernement est-ce qu'il n'est pas plus raisonnable de former une coalition qui irait bah peut-être justement de certains socialistes à vous les LR en regroupant le bloc central pour faire pour répondre à ces 70 % d'électeurs iticipation de 70 % d'électeurs qui ne comprennent toujours pas comment est-ce qu'on a pu en arriver là première chose el Macron poursuit dans la ligée de la lettre au français qui n'était pas une lettre au français qui était une lettre au partis politique il n'a jamais évoqué d'ailleurs le le message qu'on voulu porter les Français notamment au moment du premier tour le problème est que il dynamite le paysage politique et ensuite il dit ben maintenant débrouillez-vous c'est un peu quand même ce qu'il dit y compris à travers le communiqué que vous lisiez deuxè chose je ne crois pas du tout à une grande coalition et notamment avec la gauche pourquoi parce que on ne pense rien de commun je vais vous donner quelques exemples j'écoutais sur votre antenne tout à l'heure les risques d'attentat islamistes h je veux rappeler que le Parti socialiste est cosignataire dans le cadre du nouveau front populaire d'un accord des gauches qui est un accord pour moi d'extrême gauche ils veulent par exemple abroger la loi sur la sécurité globale qui est un pour lutter contre le terrorisme il veulent abroger la loi séparatisme qui est un outil pour lutter cont estce qu'on n'est pas en train de parler de certains socialistes qui là pour le coup serait prêt à quitter le nouveau front populaire alors écoutez pour la coalition voulue par le président c'est voilà on prend dans les 193 députés du Nouveau Front populaire et on sait qu'il y a à peu près une soixantaine de socialistes peut-être de renier sur ces socialistes qui fin ce que je veux dire c'est sur quel projet il faut on sait il faut maîtriser l'immigration on a un texte qui est prêt le Conseil constitutionnel l'avait censuré mais il suffit simplement de réintroduire dans dans le périmètre du texte les articles qui avaient été censurés au titre de l'article 45 de la Constitution pour le rendre si je dire constitutionnel est-ce que les socialistes même Bontin sont prêts à l'accepter ils n'ont pas été prêt à l'accepter ni au Sénat ils ne l'ont pas fait ni au Sénat au moment du V donnerleur le temps de le faire puisque de toute façon on a pris tellement de temps déjà pour essayer de construire quelque chose ils ont eu le temps au Sénat ils ont eu le temps aussi à l'Assemblée nationale pareil sur la sécurité est-ce qu'on est prêt à une révolution pénale pour faire en sorte que on accepte en France une justice qui emprisonne et qui euh condamne à des courtes peines dès lors qu'il y a des violences exercées physiquement sur des personnes c'est ça le problème il y a un autre problème je vais vous dire il il y a un autre souci sur une grande coalition on l'a vu dans des pays d'Europe euh en en Autriche ou ailleurs faire une grande coalition ce serait donner définitivement le monopole de l'opposition aux deux ailes radicales h fine à côté HM au Ren de l'autre ça c'est une évidence ça voudrait dire que il y a il y a un bloc qui toujours le bloc central qui serait finalement le Grand en même temps alors je considère que si on en est là aujourd'hui en France c'est à cause de l' même temps et ça serait dangereux avec 143 députés RN qui pourrai euh faire tomber des textes à tout ou LFI si sur le par exemple sur le budget moi je considère qu'un le premier danger le premier acte législatif ce sera le budget HM on est à deux doigts d'une crise financière pierre moscovis l'a rappelé à travers la Cour des comptes encore hier absolument absolument dans dans un quotidien économique et et si on n'est pas capable ici même aussi de faire voter un budget où on est au moins 20 milliards à mon avis sans doute au moins 25 milliards d'euros d'économie croyez-moi on sera tout prêt de la crise fince vous vous pouvez le faire est-ce que vous justement qui avez travaillé avec leur envoqués sur les projets sur les les les projets qui se donnent 100 jours justement pour les pour les mettre en place est-ce que la ans il y a la possibilité de faire des économies en France sans pour autant rentrer dans un plan d'austérité bien sûr on y travaille bien sûr on y travaille et on fait pas seulement qui travailler moi je veux simplement rappeler que au Sénat nous avions proposé mon groupe la majorité sénatoriale lorsque on a examiner étudier la loi de finances pour 2024 on avait proposé déjà 7 milliard d'économie que Bruno Le Maire extraordinaire hein avait balayé d' ver de main aujourd'hui c'est donne bonne contenance et je dire le B rôle mais mais c'est ça donc on est prêt nous à assumer un certain nombre de choses pas pour nous pas pas dans notre intérêt mais dans l'intérêt des Français parce que s'il y a une crise financière c'est pas les boursiers qui seront atteints ça sera aussi les petits épargnants ça sera les plus comprends bien Bruno retaillot vous êtes majoritaire vous au Sénat donc il y a pas de sujet les députés LR ils sont 66 à l'Assemblée nationale mais le but si je comprends bien avec leur voqué c'est de rester une force de proposition ne surtout pas rentrer dans une alition parce que pour parler dans un langage familier si vous rentrez vous les LR dans une coalition vous allez vous griller c'est pas surtout ça c'est que une coalition avec la gauche c'est du grand en même temps et sur des sujets qui sont des sujets très importants de dépens des impôts eux suggèrent d'augmenter la dépense publique ils suggèrent d'augmenter les impôts ils ne veulent pas réduire l'migrationurez plus d'élan pour 2027 non c'est trè un calcul comme ça aussi c'est pas notre calcul c'est pas mon calcul ce que je veux moi si on doit doit poser des propositions sur la table c'est pour l'intérêt supériur de la nation et le problème de la grande coalition c'est que quand on mélange tout on arrive à rien de bon c'est ça le souci merci beaucoup Bruno rotillot d'avoir été l'invité d'Europe un soir 19h30 dans un instant on passe en revue l'actualité avec les débatteurs du soir Jul toress et Sarah saldman à tout de suite sur europea

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