AMRAE 2023 - Martin Landais interviewé par Nicolas Beytout

Published: Apr 02, 2023 Duration: 00:25:51 Category: People & Blogs

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[Musique] je vais maintenant appeler Martin landais à nous rejoindre pour la dernière séquence de cette année [Musique] générique très impressionnant pour accueillir le boss le patron des assurances au trésor Martin landais bonjour vous êtes sûr directeur des assureurs au trésor vous êtes celui qui gérait le rapport entre le pouvoir l'interface entre les pouvoirs publics que vous présentez et les métiers de l'assurance on est dans un contexte de polycrise comme on dit de permacrise disent aussi parfois les les Anglo-Saxons comment est-ce que vous voyez ça de votre fenêtre de Bercy effectivement on est dans un dans une situation inédite inédite dans l'histoire récente vous l'avez rappelé moi je préfère polychrist parce que permacrise c'est plus anxiogène on peut espérer sortir d'une crise avant d'aller dans l'autre et que permacrice est vraiment tout le temps et donc bon moi je ici à la maïe je vois les choses d'une façon sous un jour favorable je me dis que le métier de gestionnaire de risques a de beaux jours devant lui ceci étant dit effectivement on a traversé la plus importante crise économique depuis 1929 avec la crise de covid on a traversé une des crises énergétiques les plus graves la plus grave depuis 1973 avec la guerre en Ukraine donc voilà on tombe de caribbe dans Sylla et donc devant cette horizon qui attendons de l'État on attend tous de l'État c'est le premier Gestionnaire de Risques il doit être à la hauteur pour répondre aux attentes des citoyens des entreprises pour relever les défis et puis pour aussi tracer des perspectives donc café l'État face à cette situation inédite bon on le sait tous les tailles là massivement soutenu l'économie il la massivement soutenu pendant la pendant la crise covid j'appelle 80 milliards de subventions ont permis quand même d'accompagner 3,5 millions d'entreprises d'éviter des phénomènes de chômage de masse de défaillance en cascade d'entreprise donc l'État a agi extrêmement rapidement et je sais que c'est désormais loin deux ans c'est mais je voudrais quand même qu'on se souvienne que les prêts garantis par l'État ils ont été mis en œuvre en une semaine donc je pense que voilà ça a montré la capacité de réaction de l'État qui est pas toujours ce qu'on met en évidence dans la quand on regarde les médias les médias mais les meilleurs si on avait mis en évidence aussi la formidable réaction du système bancaire qui avait été quand même très coopératif exactement et puis pour faire face à la crise énergétique pour soutenir les entreprises face à la hausse et affolante des prix du gaz et de l'électricité l'état il a mis en place un bouclier un bouclier tarifaire donc ça c'est le bouclier général qui vaut pour tous et puis il a fait aussi il a eu une approche plus ciblée sur les entreprises énergo intensives celles qui étaient le plus touchée par par ces par ces phénomènes et ça on est quand même dans des dans des montants de plusieurs dizaines de milliards d'euros donc voilà on a été présent l'État a été présent l'ensemble des services de l'État mon pour autant on voit bien que on comprend bien que le quoi qu'il en coûte a été comme le disait le ministre la bonne réponse et le président la bonne réponse au bon moment le quoi qu'il en coûte il peut pas il peut pas durer éternellement et il peut pas durer éternellement parce que aussi on a besoin de retrouver des marges de manœuvre pour financer des investissements qui sont essentiels au renforcement de la nation dans ces investissements essentiels il y a évidemment les investissements des carbonation on a un besoin massif de décarbonation de de l'industrie et de l'économie française et il faut retrouver des marges de manoeuvre c'est le sens et l'objectif du plan de maîtrise et finance publique a été qui a été annoncé avec un objectif de de faire passer le déficit public sous 3% en 2027 et d'un fléchir la dette des 2026 retrouver des marges de manoeuvre pour la décarbonation c'est le sens du projet de loi réindustrialisation verte Bruno Le Maire et voilà qui qui a pour objectif précisément de mettre le paquet en termes d'autorisation en termes de financement de mobilisation de de l'épargne et notamment de l'épargne assurantielle vers le l'industrie verte et ça ça c'est extrêmement extrêmement important c'est extrêmement important puisque effectivement la lutte contre le changement climatique c'est une priorité c'est une priorité désormais universelle je voudrais juste indiqué que la lutte contre le changement climatique c'est évidemment une dimension indépassable pour autant on sait bien que même si tous les efforts sont faits et qu'on arrive à infléchir la tendance la tendance va de toute manière prospérer au moins pour un temps et donc il y a toute la question de l'adaptation au changement climatique ça a été évoqué d'ailleurs dans la table ronde précédente toute la question du financement de l'adaptation du fait et de la de l'indemnisation aussi des conséquences du changement climatique qui sont un élément central on l'a vu cette semaine les annonces de France assureur sur le coup énorme de 10 milliards d'euros en 2022 des sinistres climatiques en France c'est en gros le niveau le plus élevé depuis 99 depuis les tempêtes Lota les grandes tempêtes on le voit très clairement dans les chiffres on était en moyenne en terme de d'incident climatique de sinistre en était à 2 milliards par an il y a encore une dizaine d'années aujourd'hui on est en moyenne sur les 4-5 dernières années à 4 milliards d'euros par an la Caisse Centrale de Réassurance la CCR je reviendrai un peu après si vous le souhaitez et Météo France estime que ça cette tendance elle va se poursuivre et donc on est à plus de 50% d'augmentation dans les 20 prochaines années on baisse pas les bras et on perd pas espoir dans ce cadre là parce que on a su en France être inventif en créant en 82 un régime un partenariat public privé pour gérer les conséquences c'est le régime 4 NAT je lui fais un peu de pub parce que créer en 82 il a 40 ans l'année dernière et et je pense que c'était important de le souligner c'est important de le souligner et aussi dans cette enceinte parce que c'est un système quasiment unique au monde il y a un ou deux pays en Europe et un ou deux pays dans le monde qui qui ont un système de ce type ou on a une association entre des assureurs et une réassurance publique de CCR garantit de manière illimitée par l'État qui peut permettre de financer des risques qui sont considérés comme une assurables les séismes les inondations les mouvements de terrain et offrir une protection c'est ça l'objectif offrir une protection contre ces sinistres aux citoyens aux entreprises et donc il y a deux il y a deux choses il y a la protection face au changement climatique et puis aussi la prévention qui est un élément central et que permet aussi ce régime donc je pense que là dessus on voit que on sait être inventif on s'est inventé des partenariats c'est aussi le cas ça a été le cas d'ailleurs pour revenir sur sur la crise de 2020 ça a été le cas ce genre de partenariat pour tout ce qui concerne la réassurance publique des du crédit inter-entreprise avec des dispositifs massifs qui poursuivi ceux qui avaient été mis en place en 2008 pour précisément refluidifier le crédit inter-entreprise et donc ça ça a été ça a été aussi clé mais je dirais que le l'État garant assureur en dernière sort c'est pas la seule manière pour lui de créer un mouvement et de tracer des perspectives j'en veux pour preuve le risque cyber ou à la demande du ministre on a mis en place au trésor on a piloté un groupe de travail sur comment faire en sorte que le cyber soit mieux assuré créer une et ça on l'a fait notamment avec lamae avec l'ensemble des acteurs assureur et assureurs en partant du constat que on est face à un risque qui est placé par tous les baromètres que vous regardez qui est presque incommensurable au sens étymologique du terme exactement et qui malgré cette angoisse liée à ce risque que toutes les entreprises ressentent étaient pas couvertes et donc voilà on s'est dit pourquoi comment arriver à développer ce risque à développer pardon la couverture de ce risque de développer et donc voilà on a essayé de réfléchir à ça parce que c'est pas normal que ça représente 3% des des cotisations le risque cyber c'est le c'est l'assurance cyber c'est pas normal qu'il y ait moins de 1% des PME et des ETI qui soient couvertes que on le sait bien toutes vont à un moment ou un autre être confronté à une attaque donc voilà on a essayé de réfléchir collectivement parce que voilà nous on pense le faire bien tout seul mais je pense qu'on fait mieux ensemble avec encore une fois tous les acteurs pour voir quelle piste on pouvait proposer on en a on en a identifié quatre grandes la première c'est il faut clarifier le cas de juridique clarifier le cas de juridique ça veut dire il faut clarifier les clauses il faut qu'il y ait plus de clauses implicite c'est-à-dire que l'assureur il s'est même pas si l'assure ou pas il assurer il sait même pas s'il assurer ou pas donc c'est double peine il faut aussi clarifier alors c'est un point qui a fait beaucoup beaucoup de de presse c'est les cyberences c'est légal c'est pas légal etc nous notre objectif c'est que les risques qui soient couverts c'est pour ça que ce qu'on a fait et ça a été repris dans dans la loi d'orientation du ministère d'intérieur c'est qu'on a dit les on a explicité le fait que vous pouviez en tant qu'assureur indemniser des cyberrançons mais en imposant des conditions et des conditions c'est que vous devez déposer plaintes très rapidement et ça ça permet aussi je reprends votre terme de incommensurable ça permet aussi d'avoir de la donnée parce que on a vu un très grand un très grand assureur Suisse expliqué que il fallait un partenariat public privé sur le risque cyber sinon ça marchait pas nous ce qu'on essaye de démontrer c'est que il y a une place possible pour l'émergence d'un marché privé de la cyber de l'assurance cyber qu'à un moment ou un autre détail interviennent que dans des situations compliquées c'est évidemment mais partir du postulat quand on connaît pas un risque qu'il n'est pas assurable voilà c'était une situation qui était pas satisante et qu'on a voulu creuser voilà le deuxième c'est qu'il faut mieux appréhender le risque et après un délice ça veut dire quoi ça veut dire que les assureurs il faut qu'il fasse des reportings précis sur ce risque et donc on a modifié le code des assurances pour ça il faut aussi et c'est ce qu'on essaye de faire créer un observatoire de la menace pour avoir plus de données le troisième la troisième chose c'est qu'il faut améliorer le partage du risque entre assureur et assureur et puis entreprise comment on fait et bah ça une des solutions c'est pas le l'ultima ratio mais une des solutions c'est la captive de réassurance voilà habilement habilement et la captive de rassurance mais si vous voulez je finis là dessus et puis on y revient parce que c'est vrai qu'on n'a jamais vu un terme avec un hiatus aussi élevé entre quand vous parlez dans un dîner avec votre famille des captifs de rassurance les gens vous regardent en disant il a été étrange il faut qu'ils sortent de l'assurance et puis en revanche dans le milieu dans le milieu de risque on sait que c'est un levier essentiel et donc le quatrième point c'est les efforts de sensibilisation des entreprises ce qu'on voit qu'en fait elle le craigne ce risque mais elle elle l'appréhende pas en interne avec leurs salariés exactement mais à tous les niveaux chefs d'entreprise et tous les tous les niveaux et ça ça peut passer par des référentiels cybersécurité on pense que c'est une bonne idée ça peut aussi par la simplification et l'harmonisation des questionnaires cybersécurité que les assureurs demandent aux entreprises de manière classique quand vous voulez vous faire assurer l'assureur il vous dit bah remplissez ce questionnaire ce qu'on a constaté c'est que c'est questionnant ils étaient souvent c'était une montagne que beaucoup de PME et de théine franchissaient pas parce que c'était trop compliqué or c'est la première étape c'est la souscription et donc il faut les il faut qu'on simplifie ça voilà donc ça c'est les quatre axes ces recommandations leur mise en œuvre a commencé elle va se poursuivre on a mis en place une tasse force dédiée avec l'objectif l'objectif il est clair c'est de faire de la France la place de référence en Europe sur sur l'assurance je risque cyber voilà et puis est-ce qu'il y a des pays qui peuvent vous servir d'exemple et qui ont alors soit pris d'autres voies contre exemple soit pris les mêmes et serait plus ou moins en avance que nous on en est où j'ai reçu enfin un petit comparatif en fait c'est c'est un risque qui est qui est relativement peu assuré en Europe ceux qui sont en avance c'est les États-Unis sont les Américains d'accord donc ça reste ça reste ceux qui en termes de taille du marché sont de loin les plus importants oui bien sûr après dans la voilà dans un échange non naïf mais évidemment il y a des exemples à prendre par leur en fait typiquement par pour ces assureurs là la manière dont qu'ils ont d'appréhender les risques en interne de de faire leur étude de modéliser parce que modéliser ses tarifs et donc vous êtes au cœur du métier d'assureur donc oui oui évidemment il y a des exemples à prendre les captives quel pardon mais quel bazar ça franchement un amendement qui n'est pas assumé par le gouvernement et puis qui revient par la banque enfin qu'est-ce qui s'est passé parce que c'est vrai que j'aurais pu dire la route est droite mes pointues mais la route était pendue et pas droite voilà c'est Raffarin plus compliqué bon les captifs c'est effectivement ça c'est une durée de gestation qui a surpassé de loin celle de l'éléphant mais c'est un travail obstiné de d'un ensemble d'acteurs qui pensaient que c'était un levier essentiel dans un marché de l'assurance qui se durcit énormément vous avez des augmentations de tarif c'est la vie mais vous avez aussi des refusations dans les précédentes journées les années précédentes il y a deux ans trois ans on parlait beaucoup beaucoup de ça beaucoup beaucoup et donc ça pour un pour quelqu'un qui pense qu'il est le boss des assurances c'est pas c'est pas une situation satisfaisante et le ministre a été avait été très clair sur sur la route à tracer donc ce qui est agréable ici c'est qu'on peut en parler de manière sereine qu'on va pas avoir de cris d'or frais sur les paradis fiscaux etc puisque c'est un sujet qui est tellement compliqué enfin qui est compliqué s'il est compliqué c'est que j'explique mal mais c'est il peut être perçu très facilement comme un outil d'évasion fiscale d'ailleurs le fantasme quand on a regardé quand on quand on regarde les débats beaucoup de députés dessinateurs ont avancé cet argument ce qui est un peu paradoxal parce que là ce qu'on crée en France c'est un système qui permet de garder la base taxable en France et puis surtout surtout pour nous c'est pas un outil d'optimisation fiscale peut-être qu'à la marge il y aura des gros malins qui arriveront mais pour l'ensemble pour la l'immense majorité c'est quoi c'est un outil de gestion des risques un outil de gestion des risques avec un double effet déjà il permet d'avoir des capacités d'assurance supplémentaire de trouver de la capacité auprès de son assureur et donc de pas se faire sortir du marché et puis aussi en termes de prévention on en reparlé c'est un peu le mot clé quand même ici en termes de prévention vous mettre en place une structure de ce type ça vous force à mieux connaître mieux appréhender mieux gérer le risque vous avez un management qui est plus investi par construction du fait de cette filiale captive de l'assurance donc pour nous c'était vraiment le double dividende une histoire compliquée mais écoutez qui se finit bien donc on s'en réjouit qui se finit bien qui est pas encore totalement fini puisque l'article 6 de la loi de finances pour 2023 met en place le cadre législatif derrière il y aura des textes de première consultation qui ont conduit à ce que dans la presse et quelques chiffres qui soient donnés que je ne refuse pas donc ça va ça va se faire et voilà ce qu'on sent et ce qu'on avait senti est-ce que ce qu'on sentait depuis longtemps c'est qu'il y a une forte demande pas seulement des grands groupes encore une fois aussi du tissu industriel de TI de grosses ETI qui voient de modéliser leur risque de l'évaluer et donc de le cantonner dans une capsule exactement exactement et donc si vous voulez nous ce qu'on voulait c'est quoi trois choses une provision efficace efficace proportionnée mais puissante c'est à dire puissante on a copié personne mais on voulait être crédible d'accord je crois que je suis clair en disant ça le deuxième principe c'était qu'on voulait viser les risques en intensité était la plus volatile parce que on voulait pas faire quelque chose ouvert de manière totalement arbitraire ou soumis juste à une signature d'un commissaire des assurances au fond d'un bureau parce qu'il était de bonne humeur le matin donc il fallait que ça soit ça arrive moi je sais pas j'y suis jamais allé donc il fallait qu'on ait des choses qui soient sur des risques qui comment on a fait pour sélectionner les branches on n'a pas acheté les feuilles en l'air c'est les risques les plus volatils l'intensité la plus volatile les risques qui sont généralement les plus cédés en réassurance et les risques qui ont connu le resserrement de capacité le plus important voilà et donc quand vous faites ça vous avez le cyber qu'on a fait rentrer dans le Code des Assurances vous avez le dommage au bien des professionnels vous avez de la responsabilité civile des perpétrinières des transports et des catastrophes naturelles pour boucler la boucle classement par secteur par exemple non parce qu'en fait c'est on suit la subtile le subtil distingué opéré par le code des assurances qui est c'est le talmuden donc voilà c'est stagiaire et donc voilà c'est le on reprend des catégories qui sont identifiées et qui viennent aussi de normes européennes c'est le mobilité 2 et puis justement sur cette habilité le troisième principe c'est d'avoir une métrique qui soit relativement simple c'est-à-dire comment vous calculez le plafond de provisions une métrique qui soit simple pour éviter les effets que des gens soient tentés d'aller un peu plus loin en provisionnant un peu plus que nécessaire donc il fallait quelque chose qui soit simple à calculer pour les commissaires aux comptes pour le superviseur des assurances et donc pour ça on a on s'est basé sur le une métriqueuse de solvabilité de 7 minimum de capital requis désolé pour la poésie qui permet qui est simple à calculer et qui donc permet d'avoir quelque chose qui soit réplic able si certains amis européens trouve que c'est une bonne idée pourront éventuellement éventuellement la prendre quand vous expliquez ça dans vos dîner on vous garde pas encore pas encore essayé de travail vous allez sûrement fait des projections sur le rapatriement de grande captives qui avaient été écrites par des grands groupes depuis très très longtemps d'ailleurs parfois est-ce que cette vous pensez que ces captives vont revenir en France et vont précisément augmenter la base taxable le discours depuis le départ parce que on peut facilement être sortir de ces rails c'est développer un outil de gestion en France que certains le trouvent intéressant et souhaite le développer alors qu'ils étaient développés ailleurs tant mieux mais on n'est pas du tout dans une logique de rapatriement enfin il y a pas de logique de concurrence fiscale on est sur un outil de gestion des risques nous ce qu'on pense c'est qu'il est puissant il est relativement simple on souhaite que il se développe et puis par la force de l'exemple peut-être que quelques grands groupes qui s'étaient garés au-delà de la frontière souhaiteront la repasser et c'est ce qu'on souhaite est-ce que tout ça ne donne pas un peu un alibi à découper les assurances qui se disent après tout favorisant les captives et gardant les risques les plus simples je crois que enfin les assureurs comme nous tous ils ont une vie compliquée en ce moment donc je crois pas qu'il y ait de je crois pas qu'il s'est tentation je crois que eux aussi ils sont dans des conditions où les capacités c'est les fonds propres et il les inventent pas leur fonds propres il faut qu'il faut qu'on leur donne et donc ils sont aussi dans cette logique de rechercher des solutions innovantes des solutions de partenariat donc je pense que les captifs de réassurance quand on parle à beaucoup de grands réassureurs ils regardent ça d'un œil plutôt intéressant ils vont regarder comment ça se met en place comment ça va impacter les contrats sur le cas périteux et voilà mais je pense que globalement encore une fois ni concurrence fiscale ni concurrence de d'un système de captive versus assura assureur on sait bien qu'on a besoin de toute la capacité on sait bien qu'on a besoin de la mobilisation de tout le monde y compris en dernière sorte de l'État pour que ça fonctionne dans un dans un moment qui est quand même extrêmement compliqué extrêmement compliqué l'assurance a traversé encore dans un moment très compliqué je reprends le terme la vie par exemple a été un secteur un peu fracassé par la baisse des taux et même des taux négatifs ça va mieux oui je pense que la remontée des taux a permis quand même de de redonner de l'air puisque effectivement on était une situation de taux négatif c'est quand même une situation de science-fictionnelle pour pour le secteur financier donc je pense que effectivement la remontée des taux elle fait du bien après elle a d'autres conséquences elle a des effets aussi à contrôler pour pour les assureurs mais disons que dans l'ensemble ça a quand même permis de donner de l'air à un secteur qui qui commençait à s'essouffler puisque vous viviez sur les dans la vie vous vous évoquez la vie vous viviez sur des des rendements de fond général de fonds en euros qui étaient alimentés par des obligations des années 90 qui servait bien et puis au fur et à mesure ça s'essouflait et donc si les Torres étaient restés à ce niveau là dans 5 10 ans il y avait plus d'argent dans les caisses oui c'est pas bien et ça c'est pas bien et là on y échappe et là on y échappe donc je pense que c'est une la normalisation alors la normalisation en tout cas sur la partie taux d'intérêt c'est une c'est une chose qui est positive pour le secteur financier parce que l'inflation va durer notre positive et on finit par ça merci beaucoup Martin merci beaucoup merci à tous merci à vous ainsi se termine cette première après-midi de débat des rencontres de la marée et donc bonne soirée à très bientôt merci [Applaudissements] [Musique]

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