good morning business le grand entretien le grand entretien ce matin sur BFM Business et sur MC découvertees c'est Antoine gosé grinville bonjour merci d'être avec nous ce matin vous êtes le fondateur du cabinet d'avocat bdgs président du conseil d'administration d'xa Rafel le gendre est à mes côtés comme les matinv à 8h15 pour ce grand entretien on dit de vous que vous êtes l'homme le mieux informé de Paris on est à l'ouvert quelques heures de l'ouverture de l'université d'été du meddeef discours d'ouverture de Martin à 14h le patron des patrons il explique ce matin dans Le Figaro que la France du business n'est pas défétistes elle n'est pas très optimiste non plus elle attend sans avoir trop peur il fait surtout un appel au politiques surtout ne faites pas n'importe quoi avec l'économie du pays est-ce qu'on est au bord du n'importe quoi Antoine Goset grinville non on n'est pas au bord du n'importe quoi je pense que le milieu des affaires anticipe une un gouvernement de coalition et un gouvernement de coalition c'est la perspective de de de solution de compromis donc c'est plutôt rassurant en même temps le le cette incertitude elle ne doit pas se prolonger trop longtemps parce que le pays a besoin d'un CAP c'est ce que Patrick Martin a dit avant les rencontres des entrepreneurs de France et effectivement les entre entreprises ont besoin de visibilité pour investir pour embaucher et donc il va falloir trouver une solution assez rapidement maintenant une coalition assez neutre ça veut dire que les entreprises anticipent en fait que on aura pas de programme nouveau front populaire qui qui serait expliqué c'est ce qui explique la hausse du moral on est un peu surpris hein en cette rentrée de voir que cette incertitude politique ne pèse pas trop finalement sur le moral des chefs d'entreprises on l'a vu qui sont qui sont plutôt optimistes c'est vraiment cette menace NFP recul bon d'abord le fait qu'il ait pas eu de gouvernement au mois d'août finalement ça n'était pas si grave au mois d'aoû le Parlement ne siège pas la vie des affaires est est au ralenti et donc ça n'était pas ça n'était pas dramatique maintenant c'est important que les choses se mettent en place qu'un qu'un premier ministre soit désigné qu'un gouvernement soit constituer parce qu'il y a des grosses échéances des grosses échéances notamment sur le plan budgétaire et finan et donc il faut il faut se préparer à ça il y a l'idée que le pouvoir va changer de PLACE Patrick Martin disait ce matin nous allons mettre plus de moyens pour discuter avec le Parlement d'ailleurs il n'y aura que le patron du Sénat et la patronne de l'Assemblée nationale ce sont quasiment les seules politiques à part quelques exceptions mais il n'y a pas de ministre ça change quelque chose ça dans la manière dont il faut envisager le pouvoir alors oui évidemment parce que pour un gouvernement gouverner sans majorité au parle c'est un exercice complètement nouveau et la première échéance ça va être l'adoption d'un budget et il est impératif que la France se dote d'un budget et donc il va falloir que ce nouveau gouvernement ait la capacité ou réussisse à faire adopter ce budget et effectivement le le balancier va se déplacer vers le vers le Parlement et il faudra que ce gouvernement et son premier ministre soit capable de gérer ce Parlement très compliqué qui est celui dans lequel il n'y a pas de il n'y a pas de majorité euh on voit que il y a des bonnes nouvelles la macro-économie va plutôt va plutôt bien en cette rentrée on en a parlé tout à l'heure en même temps quelques signaux d'inquiétude évvoqué encore une fois par Patrix Martin dans la presse ce matin euh des inquiétudes sur la trésorerie des entreprises sur l'emploi interrime sur les défaillances qui sont au plus haut euh au mois de juillet euh est-ce que la croissance Antoine CV est-elle solide est-ce que les entrepreneurs ont confiance dans cette rentrée alors si on regarde la situation si on on dzomee un peu et qu'on regarde la situation au plan mondial franchement on est dans une situation non pas de récession mais de croissance molle la demande s'est ralentie aux États-Unis on sait qu'en Chine il y a également eu un coup de frein assez sérieux et en Europe on est sur un rythme de croissance de l'ordre de 1 % tout au plus ce qui n'est pas extraordinairement dynamique donc l'enjeu des mois qui viennent c'est de consolider cette croissance de créer les conditions en particulier en France pour que l'activité se renforce et s'accélère et c'est un enjeu qui va concerner directement le gouvernement parce que si le gouvernement ne fixe pas un cap clair et don ne donne pas une visibilité suffisante alors effectivement le le l'enchaînement confiance croissance création d'emplois pouvoir d'achat risque de se gripper mais pour ça on a Besin d'une politique prosiness or c'est pas ce qui se ce qui se trame ce qui s'entend ça ça sent quand même le choc fiscal ça sent l'attaque sur le CIR ça sent la CVAE qui va pas aller jusqu'au bout ça sent le cice qui va être conditionné tout tout ça ne va pas dans l'idée d'un d'une hausse de la productivité d'une croissance c'est pas ça a pas l'air d'être le sens de l'histoire ça c'est trop tôt pour le dire il y a un chemin pour concilier réduction des déficits budgétaires qui sont absolument indispensable et préservation de la confiance maintien d'une politique favorable aux entreprises et au développement de l'activité il y a un chemin pour ça ce chemin c'est d'agir d'abord sur les dépenses publiques vous savez que nous avons les dépenses publiques les plus élevé de la zone euro de loin et donc il y a de la marge pour réduire ces dépenses sans sacrifier les priorités bien entendu et ne pas alourdir la fiscalité ce qui permettrait à la fois d'avoir une ba des déficits et une poursuite de l'activité économique et personne personne durant la campagne législative n'a parlé baisse des dépenses rigueur budgétaire on a par contre entendu beaucoup beaucoup parler hausse d'impôt effectivement est-ce qu'il faut craindre un un nouveau choc fiscal l'année prochaine alors j'ai dit que nous avions les dépenses publiques les plus élevées d'Europe nous avons également les impôts les plus élevés de l'OCDE oui donc l'effort je le redis il doit se faire fa sur les dépenses si on ne réduit pas les dépenses alors effectivement l'augmentation des impôts sera inévitable donc on voit très bien quel est le chemin et c'est le nouveau gouvernement qui devra ensuite traduire ça de manière concrète dans ce fameux budget dont nous attendons la préparation qu'est-ce qu'on vous dit à l'étranger de la France aujourd'hui de son économie au moment des élections législatives il y a eu un un coup d'arrêt sur l'intérêt des investisseurs étrangers avec des deals reportés attendus on en est où la machine est toujours grippée ou ou on recommence à avancer d'abord l'image de la France c'est énormément améliorée ces dernières années le la France paraît aujourd'hui beaucoup plus attractive et attire beaucoup plus les investissements que ça n'était le cas il y a il y a une dizaine d'années ensuite il y a eu les élections qui ont créé effectivement une incertitude alors moi je ne sais pas s'il y a eu vraiment déjà des décisions de des remises en cause d'investissement ou des arrêts d'OP tion vous AZ pas vu concrètement non non peut-être que certaines opérations en cours ont été ralenties le temps de voir ce qui va se passer ça c'est vrai mais l'image de la France reste bonne l'attractivité du pays reste forte les Jeux Olympiques ont donné un coup de projecteur extraordinairement positif sur le pays comme un pays qui est capable de s'unir et de s'ouvrir au monde et donc si le nouveau gouvernement qui va être mis en place fait les bons choix il n'y a aucune raison que cette situation se modifie ou se brouille est un conditionnel important si le gouvernement qui se met en place on reste aujourd'hui encore complètement dans l'incertitude et on reste sous la menace de refermer finalement cette parenthèse prousness cette parenthèse libérale qu'on a connu depuis 10 ans depuis 2014 et la la création du cice c'est incertitude Antoine gosé grinville est-ce qu'elle pèse sur le marché du mne votre cabinet d' oc est spécialisé dans les marchés des fusions acquisition dans les gros deal est-ce que depuis les annonces de dissolution vous avez senti un ralentissement du marché du mne ou est-ce que vous anticipez en cette rentrée un ralentissement du marché alors pour l'instant non nous nous n'avons pas perçu ce ralentissement les opérations en cours se poursuivent comme je disais peut-être que les investisseurs prennent un peu plus de temps pour voir ce qui va se passer ouis mais il est beaucoup trop tôt pour dire que que on va subir un coup d'arrêt des opérations de fusion et acquisition ou plus généralement des investissements c'est beaucoup trop tôt mais le paysage va se clarifier d'ici quelques semaines c'est quoi notre plus gros risque c'est un risque fiscal c'est un risque social on a vu des patrons ici s'inquiéter potentiellement d'émeutes de de qu'est-ce qui est pour vous le plus dangereux pour nous alors les risques ils existent on on ne peut pas se voiler la face il y a d'abord un risque politique euh que tout le monde a bien compris parce que nous sommes entrés dans une phase d'incertitude et on ne sait pas exactement de quel côté la pièce va tomber ensuite il y a un risque financier si les choix qui sont faits ne sont pas les bons nous risquons de subir une pression des marchés avec une augmentation des taux d'intérêt qui pénaliserait tous les acteurs économiques y compris les entreprises y compris y compris les ménag aujourd'hui est mesuré puce qu'on reste dans un spread avec l'Allemagne autour de 70 points mais on est on est mesuré notre risque aujourd'hui c'est pour ça que je ne parle que de risque parce qu'aujourd'hui cette réalité ne s'est pas matérialisé ou mais c'est un risque risque politique risque financier merci beaucoup allez-y peut-être risque d'un mot géopolitique peut-être aussi avec des échéances importantes qui arrivent on pourrait parler des élections américaines de l'évolution du marché chinois de la guerre en Ukraine ou encore du conflit au Moyen-Orient qu'est-ce que vous scrutez plus particulièrement cette rentrée en Amot non mais évidemment c'est le fond de tableau et c'est pour ça qu'il est encore plus impératif de faire les bons choix en France parce que notre environnement global est un environnement très risqué merci Antoine gosinville merci d'avoir été avec nous