du week-end,
B.Cazeneuve et X.Bertrand. - Week-end peut-être décisif
pour le choix du Premier ministre... - Toujours pas de nom
pour Matignon... - On y a cru tout le week-end, à cette annonce
d'un nom pour Matignon, mais finalement,
l'Elysée consulte. B.Cazeneuve ce matin,
X.Bertrand cet après-midi... C'est parti
pour de nouveaux pronostics. *-B.Cazeneuve, X.Bertrand. C'est l'un des deux qui va être
nommé à Matignon? *-Un nouveau nom: T.Beaudet. - Celui du patron du Cese,
et la liste s'allonge encore. Depuis la Serbie déjà,
le président l'avait dit: il y travaille. - E.Macron: Croyez bien que je fais
tous mes efforts, et les jours et les nuits,
et que je le fais depuis des semaines, même
si vous ne l'avez pas forcément vu, pour aboutir
à la meilleure solution pour le pays. - Premier visiteur du jour:
l'ancien Premier ministre, ancien socialiste,
qui a déjà fait dire par son entourage... Mais voilà,
à écouter ses anciens amis de la gauche, notamment réunis
ce week-end à Blois, ce n'est pas gagné! - C.Autain: L'idée que B.Cazeneuve
ou d'autres puissent accepter d'être Premier ministre
dans ces conditions pour non pas assurer
la stabilité du pays mais la continuité
de la politique d'E.Macron, ce n'est pas acceptable. - M.Panot: Nous censurerons
tout autre gouvernement qui ne serait pas mené
par L.Castets. - F.Hollande et N.Sarkozy
sont aussi reçus aujourd'hui. Que dit un ancien président
à un président à l'Elysée? N.Sarkozy a lancé un appel
à sa famille de droite. Au RN, on attend,
et peu importe le nom, qu'il vienne de droite
ou de gauche, rien ne conviendra. - J.-P.Tanguy: Monsieur Cazeneuve,
c'est monsieur Macron. Monsieur Bertrand, c'est pareil. - Est-ce pour leur annoncer
quelque chose? F.Bayrou et G.Attal
sont eux aussi reçus au palais en attendant
la fin d'un jour sans fin et peut-être encore un nouveau nom
pour Matignon. - C.Roux: On va revenir sur ces hypothèses et sur ces noms. Je voudrais revenir
sur ce qu'on se disait à l'instant. Vous pensez que les Français
vont laisser le temps à E.Macron de prendre le temps
pour trouver la meilleure solution pour le pays? - J.Fourquet: Les meilleures choses
ont une fin. Il y avait un délai octroyé
par les Français durant la parenthèse enchantée
des JO. Mais là, on est dans le syndrome
de Cendrillon. Le carrosse
se retransforme en citrouille et les Français, aujourd'hui,
considèrent que ça fait 2 mois. Il y a un élément très symbolique
et très concret: la rentrée des classes. Des millions de parents
emmènent leurs enfants à l'école. Le train-train reprend. Il faut un ministre, des décisions. L'actualité récente nous a montré
que sur le front sécuritaire, la situation
ne s'était pas améliorée avec ce gendarme qui est décédé
et l'attaque d'une synagogue, cette jeune fille renversée
dans un rodéo urbain... Les Français attendent
des décisions et des réponses. On voit comment, en un an,
la préoccupation sur le déficit public,
sur le niveau d'endettement du pays... On voit comment les choses
ont évolué. Il y a une préoccupation là-dessus. On se dit qu'il faut
qu'un budget soit déposé. On apprend, dans des articles
publiés aujourd'hui, que le gouvernement démissionnaire
envisageait éventuellement de déroger à la règle
qui voudrait que le budget soit présenté au 1er octobre. Autant, face à la stupéfaction
des résultats, les Français étaient prêts... On a eu un été plutôt joyeux. Les Français laissaient
du temps au temps. Autant, maintenant,
la récréation est finie. On va attendre des résultats,
à la fois pour ceux qui veulent que le pays soit dirigé
et aussi pour les plus militants, au RN comme au Nouveau Front
populaire. Cette mascarade a suffisamment duré
et il faut qu'E.Macron prenne acte de sa défaite. Si la procédure de destitution
engagée par LFI a vraisemblablement très peu de chances d'aboutir,
on voit que la pression politique va monter en flèche sur E.Macron. Une récente enquête de l'Ipsos
montrait que 51 % des Français étaient favorables
à une démission d'E.Macron. D'autres enquêtes montraient
que pour 2/3 des Français, c'est lui qui porte
la pleine et entière responsabilité de la situation. Si on ne se met pas d'accord
sur un Premier ministre, sachant qu'on ne peut pas
dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale,
il y a une voie de sortie par le haut: le retour aux urnes,
avec comme objet la présidence de la République. - C.Roux: Comment ça se passe
au coeur de l'Elysée? C'est des entretiens
que le président fait seul? Il y a des barons de la majorité
qui sont là pour le conseiller? Un président
qui rencontre son prédécesseur... Quand on connaît les relations
entre F.Hollande et E.Macron, que peuvent-ils se dire? - M.Siraud: C'est assez frappant. Dans les rendez-vous
qu'il a pu honorer avec les forces politiques,
avec certains représentants, L.Wauquiez,
ou même ceux de la gauche, il était seul
face à ses interlocuteurs. Il n'y avait aucun conseiller
à ses côtés. C'est pour le placer aussi
au centre de cette situation politique. Ce sera sa décision à lui seul. Il ne faut pas sous-estimer le goût
que peut avoir le président pour ce genre de moments
où l'ensemble de la classe politique et les médias sont suspendus
à sa décision finale. Il peut avoir un goût,
dans ces moments de discussion et de dialogue,
pour essayer de faire bouger les lignes, de séduire,
de surprendre ou de raccrocher à lui
certaines personnalités qui pourraient s'en être éloignées. Pour ce qui est des consultations
des 2 anciens présidents, ce qu'il y a de curieux, c'est que,
jusqu'à maintenant, on avait l'habitude
qu'il les rencontre dans des moments très solennels,
par exemple la guerre en Ukraine, au moment du covid... Les positions de l'un et de l'autre
sont connues. F.Hollande a prôné un gouvernement
du Nouveau Front populaire. N.Sarkozy, à l'inverse,
s'est exprimé dans "Le Figaro" pour pousser la piste
d'un Premier ministre de droite. Leurs positions sont connues. - C.Roux: Il s'adresse aux Français
en montrant qu'il veut rassembler.