Gilles Lellouche répond à Augustin Trapenard

Published: May 26, 2024 Duration: 00:07:48 Category: Entertainment

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on est bon on est bon être en compétition au Festival de can au côté de Francis for copola David qu'est-ce que c'est que cette histoire qu'est-ce que c'est que cette histoire vous êtes dit quoi en fait vous savez Francis foropola moi je je pense que le l'amourou se réclame gentiment de outsiders de Rusty James sont des films qui ont bercé ma jeunesse Francis pour moi c'est le réalisateur donc me retrouver à sa table je ne je n'arrive pas à rendre ça réel tout ça est encore un songe mais c'est très très flatteur quand j'ai eu la les résultats de la sélection quand j'ai su que j'étais en compétition c'était la joie absolue maintenant que je suis confronté au réel je suis je suis j'éprouve la peur le vrai track quoi un sentiment d'imposture aussi parfois toujours mais ça je pense que c'est un peu c'est un peu commun à à tout à tous mes petit camarade on est tous un peu dans ce syndrome là en fait je crois je crois pas qu'on puisse en'en dégager et j'espère pas en fait est-ce que vous diriez que ce film peut-être c'est votre film le plus personnel le plus intime oui définitivement en même temps j'en ai pas fait 12 mais mais mais celui-là oui c'est sûr moi ce qui m'a marqué c'est surtout ce personnage qui a du mal à exprimer des choses qui a du mal à se confier d'ailleurs il le dit à un moment donné même à plusieurs reprises c'est vous ça pas vraiment pas vraiment parce que moi j'aime beaucoup alors pour le coup j'aime les mots et j'aime parler j'aime donc pas pas pas vraiment non jeurais pour répondre honnêtement à votre question oui le réussir à mettre des mots sur un sentiment amoureux un sentiment profond l'impudeur me fait peur oui l'amour où vous y croyez ou pas absolument oui ah oui ou oui sans aucun cynisme encore ah sans aucun cynisme oui ououi oui je crois absolument fondamentalement en ça ouis d'ailleurs le titre raconte un peu ça en plus c'est un titre que j'aimais pas plus que ça c'est jamais un titre que j'ai vraiment aimé et à force je trouvais que ça sonnait bien mais c'est pas un c'est pas un titre que je trouvais beau je trouvais je trouvais vulgaire mais en fait j'aime bien ce mélange de beau et de lait c'est comme les paysages auincer quoi cette usine métallurgique avec ses dunes et ce sable devant c'est le beau qui côtoie le lait le lait qui ctoit le beau bah c'est l'amour ouf parce que c'est vulgire parfois de parler d'amour dans la tête de certaines personnes ouais non c'est l'impudeur qui est vulgirere c'est pas l'amour ce Paris d'un cinéma populaire que vous défendez depuis toujours en tant qu'acteur en tant que réalisateur aussi qui est aussi à l'origine de ce que c'est que le cinéma un art populaire on a pu vous prochet çaagil Lelouche ouais souvent mais c'est pas mon problème en fait de toute façon je c'est c'est pas une réflexion que j'ai puce que c'est je suis comme ça c'est que je ma cinéphilie vient du vidé club j'ai appris le cinéma en regardant des cassets de vidéos le mercredi chez moi c'était du cinéma d'horreur c'était Mad Max elle est dans tous les sens en fait donc moi j'aime j'aime tous les cinémas à un moment dans le film sans rien révéler de la scène mais pour moi c'est une scène très importante il y a un poster de Bel mondo et votre héros il doit le regarder dans les yeux et j'ai l'impression que bmondo il est partout dans votre cinéma je sais pas mais en tout cas j'ai la chance de de le rencontrer de le côy c'était un homme tellement gentil et tellement sympathique mais oui c'est un petit clin d'œil je sais pas s'il est partout dans mon cinéma mais je me je me réfère pas du tout à Belmondo moi en tant qu'artiste je me réfère à Belmondo en tant que qu'enfant est-ce que qu-ce qui vous plaisait dans votre regard d'enfant oh mais c'était le le quand on regardait la ZA c'était un peu le le le papa idéal quand on voyait l'homme de Rio c'était la jeunesse flamboyante en il y avait quelque chose qui donnait envie de vivre plus encore vous êtes aussi un acteur Gill l louche effectivement et il y a chez vous un sens du casting et de la direction d'acteur qu'est-ce que vous recherchez vous chez un acteur quand je casse un acteur c'est que je ce qui m'intéresse c'est qu'il fasse de ma vérité la sienne et c'est ça qui m'intéresse le plus une disponibilité en fait ouais non mais une une une traduction fidèle mais biaisée de ce que moi j'ai envisagé par exemple Karim Leclou par exemple quand même le clou dans le rôle du père c'est a priori euh pas pour lui mais en fait c'est pour lui intéressant c'est qu'il y a des acteurs qui reviennent je pense tout de suite à benoî poulevard qui était aussi dans le grand bain qu'est-ce que vous trouvez chez lui il me bouleverse il me bouleverse quand il est drôle il me bouleverse quand il est triste il il bouleverse quand il chante il est et d'aventure d'aventure et qui ose dire il faut que je protège ma voix mais quelle voix mais non je je je suis absolument je suis absolument fan est reconnaissant de benoixt pour des raisons qui ne sont propres en plus ça te tient à quoi chez lui précisément en tant qu'acteur ah je sais pas c'est cette cette cette flamboyance écorché cette espèce de de timidité explosive là qui me qui me me touche énormément parce que je vois tout à fait qui il est adelex arcopoulos François civil d'autres jeunes acteurs c'est comme si vous faisiez confiance aussi à une autre génération comment vous la regardez cette génération moi je suis en fait après le grand bain qui était quand même un film qui parlait de ma génération qui était quand même un film pas de vieux mais en tout cas de quadra quinka j'avais envie de faire un film sur la jeunesse j'avais envie de faire un film sur les adolescents je trouve que on a de moins de moins en moins de films pour pour les adolescents aussi alors que dans mon époque à mon époque pardon il y avait les films de John Huges il y avait des des des il y avait des films très stylés très cinématographiques mais en même temps la dérision mais en même temps il y avait quelque chose comme ça de qui prenaient les jeunes au sérieux j'avais envie de faire un film pour les jeunes en les prenant au sérieux et j'avais envie de travailler avec avec cette génération notamment adelle que qui me bouleverse évidemment François avec qui j'avais travaillé sur bacnord et j'avais vu le le potentiel de l'acteur qu'il était Adel aussi sur bnord d'ailleurs Adel aussi j'ai moins moins côtoyé mais oui j'avais envie de travailler avec Vincent lacos don don je don je trouve la trajectoire formidable vraiment que je suis avec attention tous ces gens oui et puis j'avais envie aussi de découvrir des jeunes faut les aimer les acteurs pour les diriger B oui il faut les aimer ah oui oui bien sûr évidemment ça vous arrivé de vous planter en les dirigeants ou ouais oui ouais oui mais encore une fois c'est quand je les amène trop vers quelque chose qui est presque trop immédiat quand je les amène dans mon cliché à moi alors c'est c'est une erreur et quand vous dites quand je les amène vous leur parlez vous leur dites quelque chose temps le dites quoi ça dépend ça dépend ça dépend mais je vais je vais le parler à l'oreille mais devant tout le monde jamais al non tu fais parce que c'est c'est une intrusion de diriger quelqu'un c'est c'est c'est ça peut être très violent alors il faut le faire avec beaucoup de douceur en tout cas moi je sais que il faut être bien éduqué quand quand on dirige les acteurs il faut il faut prendre soin d'eux c'est un état qui amène dans une grande grande fébrilité une grande fragilité et au même titre que j'applaudis mes acteurs le premier jour de tournage pour les accueillir en disant voilà vous savez quand on arrive sur un plateau il y a 80 personnes on regarde tout le monde on check on est là ah elle même pas lui il peut pas me blirer on est dans un espèce d'état paranoïque total alors quand tout le monde vous applaudit vous êtes vous êtes bienvenu vous êtes bienvenus à ma table pourquoi vous jouez pas dans les films que vous réalisez c'est deux métiers très différents très différents et je je prends beaucoup de plaisir à diriger les autres à me à me soustraire aussi à ma propre image et vraiment c'est j'adore cadrer j'adore trouver mes CADES j'adore ça c'est deux métiers très différents mais parce que j'ai appris le métier de réalisation à travers les clips dans les années 90 et je jou pas dans mes clips forcément donc pour moi c'est deux choses totalement deux métiers très différents ça veut dire que vous orientez plus vers la réalisation aujourd'hui vous jouerez moins probablement à regret ah non pas du tout

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