finances publiqu Bruno Le Maire alerte sur un probable nouveau dérapage de 16 milliards du déficit selon Bercy la hausse des dépenses des collectivités et de mauvaises recettes pour l'État pourrait pousser le déficit public à 5,6 % du PIB cette année la France est dans le rouge et la situation pourrait encore s'aggraver plus dynamique que prévu les dépenses des collectivités couplé à des recettes moindres qu'espéré pour l'État pourrait en effet pousser le déficit public à 5,6 % du Pay b cette année voire 6,2 % en 2025 dans une lettre adressée lundi soir au rapporteurs généraux et au présidents des commission des finances des deux assemblées le ministre démissionnaire des finances Bruno Le Maire et le ministre démissionnaire délégué au comptes public Thomas kaznaav s'inquiè de l augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités ce surcroix de dépenses pourrait dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d'euros par rapport à la trajectoire de déficit envoyé à Bruxelles au printemps et pourtant déjà abaissé de près de 30 milliards d'euros les prévisions de recette fiscales pourraient par ailleurs ne pas être atteintes un peu mieux sur la croissance attendue s'agissant des prévisions macroéconomiques le gouvernement table désormais sur une croissance de 1,1 % en 2024 contre 1 % anticipé jusqu'ici en raison d'un acquis de croissance à mi-année 2024 plus élevé qu'anticipé et une prévision d'accélération de la croissance au 3e trimestre il revient au prochain gouvernement de modifier le cas échéant les éléments préparés à la fois en matière de recettes et de dépenses écrivent-il le gouvernement démissionnaire prépare en effet pour son successeur un budget 2025 réversible sur la base de dépenses de l'État strictement équivalente à celle de 2024 492 milliards d'euros mais réparti différemment le président de la commission des finances de l'Assemblée Eric coochrel LFI a indiqué lundi soir que parmi les documents reçus de Bery un tableau de synthèse des budgets prévus à ce stade pour chaque ministère montre que seul les budgets dédiés à la défense et à la sécurité augmenteront plus vite que l'inflation l'an prochain à l'inverse les politiques les plus touchées devraient être l'aide publique au développement - 18 % sans tenir compte de l'inflation le sport - 11 % l'agriculture - 6 % l'outrem - 4 %, l'écologie - 1 % et la santé 0,8 %. le travail plus 1 % et l'éducation nationale + 0 % seront également concernés par une baisse de moyen puisque l'augmentation des crédits prévus est inférieure à une inflation prévisible autour de 2 % l'an prochain