elle travaille à la chaîne elle lutte pour garder leur emploi elles ont un savoir-faire exceptionnel ces ouvrières pour le photographe Raphaël l sont des héroïnes du quotidien leur visage s'affiche en trois mètres sur deux à Besançon mais aussi pendant le prestigieux festival Visa pour l'image de Perpignan je trouve que c'est bien aussi de montrer des choses qui sont plus quoi plus invisible peut-être mais qui sont en bas de chez nous qui sont le monde des usines qui font malgré tout il y a quand même il reste 20% d'ouvriers en France on les connaît pas on les connaît peu c'est pas mal aussi que dans le cadre d'un grand festival ces images soient montrées en 2013 Raphaël elle a enfilé pendant six mois la veste des Peugeots il s'est fondu dans l'usine pour saisir l'instant 8 ans plus tard c'est la lutte des MBF dans le Haut Jura et ce regard ne peut être confié qu'à celui qui était là dès le début j'étais assez choquée par par la tristesse par la profondeur parce que ça renvoyait en termes de tristesse par d'émotion d'émotion c'est la fermeture de l'usine je me rends compte parfois que quand je fais une photo un petit peu à l'arrache elle veut pas dire grand-chose parce qu'il y a pas d'histoire derrière ça elle raconter rien ou ou éventuellement un fantasme je pense que passer du temps avec les gens me permet de raconter un événement quoi le photographe aime le temps de la rencontre il a le sens du contact dans les usines comme dans cette galerie à ciel ouvert quand l'émotion surgit le photojournalisme devient un art entière des visages où on sent qu'ils sont marqués par par des difficultés au quotidien c'est c'est des choses qu'on n'a pas envie de voir donc les gens ne montrent pas et là le fait de le montrer vraiment hors les murs hors galeries dans un grand espace c'est interpelle bravo en tout cas projeter à Perpignan accroché à Besançon publié dans des magazines les photos de Raphaël elle capte la vie des ouvrières des ouvriers et surtout leurs émotions