Published: Jun 30, 2024
Duration: 00:04:31
Category: News & Politics
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[Applaudissements] bonjour et bienvenue sur la chaîne podcast d'Anticor dans cet épisode Léonard wyen du groupe anticorp Paris revient sur les soupçons de corruption en Inde par le groupe thalè la fête nationale du 14 juillet 2023 fut l'occasion pour le président Emmanuel Macron d'afficher la vitalité des relations franco-indiennes en recevant un invité de Marc le Premier ministre indien Narendra maudit c'est dans ce même lapse de temps médiatique que la presse a voiler au grand public l'ouverture d'une enquête du parquet national financier visant le groupe Thalès pour des soupçons de corruption en Inde même si ces deux événements peuvent paraître isolés il reflète en réalité l'intensification des relations franco-indiennes autour des enjeux relatifs à l'industrie d'armement la conclusion de cette enquête pourrait mettre en lumière une pratique illégale largement répandue chez les industriels français de l'armement ce type de pratique en plus de servir les enjeux géopolitiques de la France servirait également à financer les principaux au parti politique indien se succédant au pouvoir mais avant toute chose une petite mise en situation géopolitique s'impose la France et l'Inde sont deux grandes puissances navales de la région Indo-Pacifique en effet l'île de la Réunion ainsi que le département de mayott conforte la présence française dans cette région du monde pour faire face à une influence chinoise croissante l'Inde et la France ont signé un partenariat stratégique en 1998 afin d'assurer une sécurité navale et militaire c'est dans ce contexte bien particulier que l'Inde est devenu au fil des années l'un des premiers clients de ces industriels dasso ou encore Thalès dont l'état fait partie des principaux actionnaires ont signé divers contrats de vente avec l'État indien d'où l'origine de cette affaire le 29 juillet 2011 thalè et dasso ont signé un contrat de 2,4 milliards de dollars afin de rénover des avion de chasse Mirage 2000 10 ans plus tard un certain saintj Bandari a porté plainte contre Talès auprès du tribunal de commerce de nanire pour manquement de paiement cet homme d'affaires indien estime que le groupe français n'a pas versé les 11 millions d'euros promis en contrepartie de son intervention auprès de l'état indien pour assurer au groupe l'obtention du marché de rénovation c'est cette même plainte qui est à l'origine de l'enquête du PNF sanj Bandari originaire d'une caste élevée se trouve à la confluence du monde politique et économique indien ce dernier est proche d'une des principales formations politiques du pays à savoir le Parti du Congrès il prétend s'être servi de ses relations pour favoriser le dossier de Thalès concernant le marché public de rénovation cette relation commerciale n'a jamais été officialisée par écrit il explique dans sa plainte avoir rencontré à l'époque plusieurs représentants de Thalès dont l'ancien directeur général du groupe en Inde qui lui aurait promis une commission de 11 millions d'euros cette somme devait être versé par le biais d'un montage financier impliquant plusieurs structures en Inde et à Dubaï selon les dir du plignant ce montage devait être basé sur une multitude de contrats dit offset à savoir des contrats signés en marge d'un contrat principal avec un état ce ne serait pas la première fois que Monsieur Bandari intervienne en faveur du groupe puisqu'il évoque également un contrat de vente de sous-marin en 2005 même si là encore aucune trace écrite n'officialise cette relation commerciale le plignant estime que celle-ci aurait été constitué sur une confiance tacite d'après le journaliste Jean Guinel spécialiste des question défense cette affaire rend compte du système de corruption indien sur les ventes d'armes permettant notamment de financer les partis au pouvoir à savoir le Parti du Congrès ainsi que le BJP parti indien du peuple le parti au pouvoir se servirait de ses ventes pour se financer tandis que l'opposition en profiterait pour faire des révélations dans la presse avant les échéances électorales en définitive ce ne serait pas la première fois que des industriels français se servent d'intermédiaire pour corrompre l'État adien afin de s'assurer l'obtention de certains March public c'était le cas notamment de l'affaire des Rafal papers dévoilé en 2021 où l'entreprise d'assaut s'était servie d'un intermédiaire pour obtenir un contrat de vente de 36 rafales tout comme pour les Rafal papers il est fort à par que l'État français ferme les yeux sur cette potentielle nouvelle affaire impliquant Talès c'est la fin de cet épisode si vous avez aimé ce podcast pensez à vous abonner retrouvez tout nos podcasts sur podcast.anticorp.org [Musique]