on va être dépouillé si on s'en sort à poil avec des goudderons et des plumes euh moi je je signe tout de suite novembre 1979 je viens d'avoir 22 ans je vais pour TF1 à Bucarest commenter un match retour entre le STO Bucarest et Nant en Coupe des vainqueurs de coupe alors Bucharest c'est au-delà du rideau de fer quand j'arrive à à l'aéroport et quelque chose qui va me marquer considérablement c'est ces gens qui n'ont aucune couleur sur eux c'est marron c'est noir c'est gris il y a peut-être un peu de blanc si si on gratte sous sous le gris marron noir je me suis dit là je je suis dans un film d'espionnage quoi il va falloir jouer serré parce que ça sent le danger le match se dispute aux alentours de de 17h sur les hauteurs de Bucharest un peu coupé du monde n commentons le le match un match assez assez horté assez violent et à la sortie on se dit maintenant il faut trouver un taxi simplement il y a pas de taxi et la nuit tombe peu à peu il y a une personne un petit peu plus loin à 100 m je cours vers elle alors je lui dis en anglais ou en français voilà hôtel nana comment retrouver le le centreeville et il me dit pas de problème suivez-moi nous le suivons et nous entrons dans une forêt à Bucharest je ne sais pas si vous imaginez en 1979 avec la nuit qui tombe alors c'est pas une inextricable jungle je veux dire on on arrive à voir VO voilà des un petit peu de lumière qui qui passe par-dessus les arbres ici et là qui qui qui s'infiltrent mais mais l'angoisse me prend un peu je sens le guetapan à plein et là nous arrivons dans une petite clerrière et à une cinquantaine de mètres de nous un feu un petit feu de de de bois et une dizaine de personnes qui qui qui discutent notre guide nous laisse de seconde se dirige vers ce ce petit groupe de de personnes et là je me dis évidemment c'est le piège parfait on va être dépouillé si on s'en sort à poil avec des goudderons et des plumes moi je je signe tout de suite si vous voulez et il revient avec une montagne et nous explique que c'est maintenant lui qui va prendre le relais je suis au au au aux abois s'il y a un moment bah sil faut y aller il faut il faudra y aller il est seul mais il est costaud il est rouain on est à Bucharest j'ai peu de chance mais ça se joue on arrive dans dans une rue totalement déserte on fait 20 m sur notre gauche il y a ce qui semblerait un arrêt de bus et une laisse entendre que si on descend là et bien l'hôtel ne sera pas bien loin et l'hôtel effectivement n'était pas loin comme quoi le pays de de Dracula le bloc de l'Est le le rideau de de faire et tout ce qu'on pouvait imaginer en tout cas à travers cette histoire ces gens-là ont été particulièrement accueillant très gentil formidable j'en suis reparti j'étais un homme différ mais comme l'on dit les les voyages forment la jeunesse