Interview de Louis Noël, ingénieur et paratriathlète français

Published: Nov 27, 2023 Duration: 00:03:19 Category: News & Politics

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Louis Noël, équipe de France de Para triathlon. Le triathlon m'a toujours fait  rêver en fait, l'enchaînement des trois sports je considère ça comme l'un des sports les plus durs, et ça m'a toujours du  coup motivé pour d'abord pour le défi donc je suis tombé comme ça sur un premier triathlon  lors de mes études dans les Vosges. Quand j'ai vu toutes ces personnes là y aller à fond ça  m'a donné envie puis quelques mois après j'ai   fait mon premier triathlon, une fois la ligne d'arrivée passée, c'était fini j'étais mordu. Le handicap je l'ai toujours  vu comme une force, je suis né comme ça  donc j'ai toujours dû m'adapter. Ça m'a  permis de toujours avoir l'esprit, le fait   de pouvoir s'adapter et le fait de se dire  qu'on peut tout faire. Je suis sportif et en même temps ingénieur,  ça fait un bel emploi du temps. Je suis sur 20-25 heures   de sport par semaine. Selon les  semaines ou selon les périodes entre 15 et   20h de boulot à côté, globalement télétravail, donc ça me permet de travailler un peu partout. Deux entraînements par jour à part souvent le  samedi où je fais des multi-enchaînements donc   pour travailler les transitions aussi  en triathlon qui sont un sport à part entière. En commençant la natation est un  peu mon point faible, c'est très technique   la natation, du coup j'ai beaucoup travaillé  dessus, c'est devenu mon point fort. Là où il faut que je travaille maintenant c'est le vélo. Sur un 20 km je suis aux alentours de 37 km/h   de moyenne faudrait que je monte entre 40 et 45  km/h pour vraiment être dans les meilleurs au monde. J'étais dans les Vosges je faisais  pas mal de VTT, et il y a toujours eu   un sommet dans les Vosges, l'un des plus haut  sommet des Vosges, qui m'a donné   envie et je me suis dit un jour faut que  je le fasse celui-là. Donc je pars en   VTT puis un jour je me motive je commence  à monter, sauf qu'à un moment c'est il y a   tellement de pourcentage que c'est plus de  la route ou du VTT c'est des marches, et bon   en VTT surtout avec les bras ça devient compliqué.  Je me suis dit il devait rester 1 km pour le   sommet je dis bon je peux pas m'arrêter là. J'ai pris le vélo je l'ai posé sur un piquet   à vache et j'ai continué sur les bras jusqu'au  sommet et une fois arrivé là-haut j'avais une   vue à 360° sur toutes les Vosges je me suis dit quand on veut vraiment on peut tout faire. Alors Paris 2024 c'est un rêve et moi j'aimerais bien que ça devienne une réalité. À la maison les jeux c'est avec le public,   l'engouement que ça va donner ça va être une  énergie tellement folle que je veux y être.

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