dans sa ferme située à clly à 1 heure de route au nord d'Edmonton Philippe Luon prend délicatement soin de son cheptel bovvin estimé à 85 animaux en 30 années de vie de fermier il n'a jamais été aussi heureux qu'il l' depuis les deux dernières années aujourd'hui il vend ses vaches charolaises deux fois plus cher qu'il y a 5 ans on exporte beaucoup de du beau vin chtel canadien donc pour en avoir assez pour Canada ben faut qu'il paye un peu plus au marché pour au magasin pour que pour qu'on garde la viande ici puis ça nous rapporte plus à la ferme selon Statistique Canada les producteurs beauvin comptaient 11900000 beauvin dans leurs exploitations agricoles au 1er juillet il s'agit de la plus petite taille de cheptel beauvin canadien observé depuis 1987 les experts y voient les conséquences de la perturbation des chaînes d'approvisionnement par la pandémie de la flambé des prix de la nourriture pour les animaux et surtout de la sécheresse la directrice générale de canfax un organisme qui analyse les cours du B canadien explique à la suite des années successives de sécheresse des producteurs bovvin de l'Alberta et d'ailleurs au pays ont eu du mal à trouver des solutions pour nourrir leurs bêtes et ont par conséquent liquidé leurs troupeau à ceci s'ajoute la période de la vache folle qui a aussi déstabilisé et fait perdre de l'argent aux producteurs beauovvin au cours des 30 dernières années seuls les plus téméraires se sont accrochés c'est le cas de Philippe luisson qui a fait croître son chtel de 40 bêtes en 2010 à 5 en 2024 le fermier se frotte désormais la main mais ne se considère pas riche le profit qu'on fait c'est bien mais ça ça s'équilibre juste assez pour remplacer euh la machinerie qui doit être remplacée parmi les choses qu'il tient à remplacer il y a ce tracteur de 1977 je l'ai acheté il à 15 ans et mais il a doublé en prix alors même que je fais plus d'argent avec les animaux ça va revenir au même mais j'aurai un tracteur unu plus jeune ici Radio Canada Edmonton