Vincent JEANBRUN dans Ça vous regarde sur LCP

bonsoir et bienvenue très heureuse de vous retrouver dans SAV regarde ce soir il y aurait-il de France irréconciliabl bonsoir Vincent jambbrin bonsoir merci d'être notre grand témoin ce soir vous publiez les deux franceces chez Albin Michel celle du sursaut celle du chaos et votre histoire on s'en souvient a marqué le pays lors des émeutes de juin dernier votre domicile de Laï rose dont vous êtes Le Maire les républicains avait été attaqué incendi attaqué à la voiture bélier on va y revenir 6 mois après vous prenez la plume pourire le diagnostic assez sombre il faut le dire du pays mais pas désespéré on en parle tous les deux dans la deuxème partie si on vous invite Vincent jeambin c'est parce que le Parlement veut mieux protéger les élus locaux jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100000 € d'amende en cas de violence une nouvelle loi pour en finir avec ses agressions plus de 2200 en 2022 je pense au maire de l' rose Vincent jambrin et je pense à sa femme et à ses deux enfants dont le ile personnel a fait l'objet d'une attaque particulièrement choquante qui mieux que vous Vincent jambbrin pour incarner ses élus en première ligne contre les violences mère de l'il les rose depuis près de 10 ans vous avez cru tout perdre au début de l'été juillet 2023 les émeut embrase le pays après la mort du jeune Naël alors que vous veillez sur votre mairie barricadée entourée de barbelé votre domicile est pris pour cible une voiture bélier en feu projeté contre votre maison nous avons vu le vrai le visage des hémetiers celui d'assassin ils ont redirigé leur haine en recourant un acte ignoble ils ont voulu assassiner ma femme et nos deux jeunes enfants dans leur sommeil et les Brû vif en tentant d'incendier notre maison entre les tirs de mortier votre femme et vos deux jeunes enfants s'échapperont par le jardin votre épouse sera gravement blessée au genoux cette nuit d'horreur vous la rembobiner dans votre livre l'occasion aussi de revenir sur votre engagement politique et de livrer votre vision du pays il y a en réalité deux Frances l'une qui génère du désordre l'autre à bout de souffle qui tente de résister et de sauver ce qui peut encore l'être 6 mois après les émeutes les bresses de la colère couvent toujours à vous entendre vous pointez du doigt la démission de l'État face à une crise de l'autorité malgré une série de mesures répressives annoncé réponse pénale plus ferme adrement des jeunes délinquants par des militaires stage de responsabilité parentale malgré aussi le slogan de fermeté du nouveau Premier ministre tu ces tu répares tu salies tu nettoies tu défies l'autorité on t'apprend à la respecter les mots de la droite sont là votre famille politique applaudit mais alors Vincent jeambrin que faire pour réconcilier ces deux Frances alors quelle réponse apporter je suis pas sûr qu'on puisse réconcilier de France dont je parle dans le livre puisque dans le livre je parle de la France du sursaut celle qui a envie de défendre notre République notre modèle de liberté d'égalité de fraternité et en face je je je montre du doigt la France du chaos c'est-à-dire celles et ceux qui veulent détruire notre République notre modèle social et notre vivre ensemble mais vous n'êtes pas résigné parce que celle qui s'attaqueent à nos valeurs à notre modèle vous souhaitez aussi quand même dans ce livre quelque part la ramener euh pour vous il y a une partie de la France qui a déjà fait ses sessions c'est trop tard il y a une toute petite minorité qui qui aujourd'hui attaque et qui attaque de deux façons il y a ceux qui nous attaquent de manière physique les caïdes les gangs les mafias qui gangrainent nos quartiers notamment les quartiers populaires et qui sont à l'origine de ce qu'on a vécu cet été avec les émeutes puisque ce sont eux qui tiennent prisonniers je crois qu'il y a pas d'autres mot on parlait de terroriste tout à l'heure qui terrorisent 5 à 6 millions de Français qui vivent dans ces quartiers où en vérité plus personne n'a envie d'aller vivre et cela ils combattent tout ce qui fait notre République et nous devons avoir le courage de dire qu'ils existent qu'ils sont là et que nous devons les combattre il s'agit pas de se réconcilier avec les gangs et les mafias mais c'est pour mieux se réconcilier avec ceux qui aujourd'hui sont en désamour désamour avec la République parce qu'ils se disent la République nous abandonne je disais qu'il y avait deux modèles il y a ceux qui nous attaquent physiquement et ceux qui nous attaquent idéologiquement et là-dessus j'en parle aussi dans le livre il y a ce que j'appelle les séparatistes ceux qui veulent imposer une autre idéologie un autre dogme à notre République et enfin plutôt combattre notre républ il évidment les islamismes radicaux et puis vous avez aussi je crois des des personnes qui veulent un autre modèle social il y a il y a des wistes extrémistes il y a des black blocks il y a des anarchistes c'est pas uniquement le fait religieux et donc non le but n'est pas de réconcilier ces deux Frances là par contre c'est d'inviter tous les Français à dire choisissez le camp du sursaut parce qu'après ce que j'ai vécu cet été après ce que nous avons vécu cet été on se dit que ne rien faire sans désintéresser c'est déjà laisser gagner la France du chaos vous êtes petit fils d'immigré italien père chauffeur livreur mère femme au foyer vous avez grandi on l'a dit dans la cité des toursmrons vous la connaissez bien cette barre de H&M de laî rose dont vous êtes devenu le maire aujourd'hui c'est pas banal comme itinéire en 20 ans ce quartier a beaucoup changé en mal comment qu'est-ce qui s'est dégradé qu'est-ce qui s'est défait précisément il a beaucoup de choses qui sont défait moi je dois énormément à la République euh enfant qui grandit dans les bar àlem avec les parents que vous venez d'écrire qui qui nous ont aidé mais avec t moyens qui étaient les leurs et c'est notamment l'école de la République la promesse républicaine qui fait que je peux devenir mère de la ville qui m'a vu grandir cette république là je l'aime tellement que j'ai longtemps cru qu'elle était invincible qu'elle allait de soi qu'elle était quelque chose qui était indétronnable inattaquable et ce que je découvre dans mon mandat de mer j'en parle un peu dans le livre ce que je découvre si tristement cet été c'est qu'en fait la République elle va pas de soi c'est une richesse extraordinaire mais que c'est une richesse fragile et que je j'ose le dire elle est même mortelle et que si on ne la défend pas face à ce que j'appelle la France du chaos alors elle peut disparaître et dans ces quartiers ce qui a disparu c'est tout ce qui est la promesse républicaine l'école qui vous émancipe euh les commerces qui vous aident à vivre et apporte du travail euh le soin la santé bref tout ce qui fait la promesse de la République qui vous tire vers le haut a disparu moi quand j'étais gamin je je je le dis aussi l'ascenseur social il était déjà cassé mais il y avait les escaliers si on s'en en voulait un petit peu et on est toute une génération à s'en être sorti euh aujourd'hui vous pouvez même pas prendre l'escalier parce que vous traversez un H d'immeuble en fumé avec des des types qui pardon mais mais prennent en otage tous les habitants de l'immeuble avec des Kalashnikovs c'est une vraie réalité aujourd'hui vous étudiez tranquillement dans votre chambre et il y a une balle perdue qui vous tue c'est ça la réalité d'un certain nombre d'ailleurs pendant les émeutes vous avez les mopor hein dans le livre vous parlez d'un climat insurrectionnel quasi guerre civile la mort de nail pour vous on comprend très bien qu'elle n'est qu'un prétexte pour s'en prendre à la République on va y venir mais j'aimerais que vous écoutiez la lecture qu' a fait Emmanuel Macron de ce qui s'est passé en juin dernier ce qu'on a appelé les ameutes urbaines même si c'est un mot que vous peut-être vous récusez vous me direz regardez c'était lors de la dernière conférence de presse présidentielle d'abord elles sont intervenues fin juin c'était beaucoup de très jeunes qui étaient dans les rues et c'était des jeunes c'est une erreur qu'on a commise qui était souvent sans école depuis le mois d'avril réforme du brevet réforme du baccalauréat l'organisation commune le système tel qui marche plus de classe loisifz les vieux précepts parfois disent beaucoup c'était des jeunes qui ont pas la chance d'avoir des familles qui les emmènent à la mer à la montagne qui justement on pas assez accès à la culture au sport ils s'ennuyaent il s'ennuyait vous êtes en complète opposition avec cette lecture c'est pas ce que j'ai vécu président de la République décrit les rapports qui sont remonté de toute la France moi je je contenteris je me contenterai de témoigner sur ce qu'on a vécu à la rose pendant ces nuits d'émeutes on a eu une organisation qui s'est attaqué à la République et j'insiste sur ce mot d'organisation il y avait un cœur de cortège qui était extrêmement organisé avec des éclaireurs à scooter qui a l'air repéré où était la police avec des des des l'infanterie qui était là armé de AC des armes aussi prépar ha de piolet de barre de fer vous aviez la la camionnette dont les plaques avaient été masqué qui apportaient les mortiers les cocktails Molotof bref la logistique vous aviez les tirailleurs avec leur mortiers préparés gantés les gants scotchés pour qu'il y ait pas d'ADN pas de trace de poudre tous la même cagoule tous les mêmes parapluies pour se protéger et cetera enfin c'était extrêmement organisé c'est une Guera en fait c'était une Guera insurrectionnelle qui attaquait les symbole de la République alors en marche de ça il y a eu ce que j'appelle les queue de comètes il y a eu des gamins qui sont sont sortis de leur tour et qui sont venus regarder ce qui se passe qu' on vu filmer qui sont évidemment qu'il y a eu ça et d'ailleurs comme c'était les que de comètes c'est ceux qui étaient un peu plus loin c'est ce que la police à l'échelle nationale a réussi à attraper parce que moi la rose personne n'a été attrapé personne pas trop d'amntion pour le moment mais parce que personnera personne n été il a pas eu une personne interpellée pas une parce que pour interpeller quelqu'un à un moment donné il faut lui mettre les mains dessus et quand vous n'avez pas d'effectif sur le terrain pour pouvoir le faire ça ne marche pas je je ne sais pas ce qui s'est passé dans toutes les villes je préends pas le savoir et que il y a des GAM qui qui était qui mais c'est pas ce que vous avez vu chez mais chez nous il y a eu une attaque de la République une attaque en règle avec un état qui a failli parce que ça c'est dans le livre aussi vous êtes très très dur avec l'État un état qui n'était plus là vous vous dites que l'État a démissionné quelques jours avant même vous vous êtes battu pour obtenir des munitions supplémentaires pour pour les policiers s'il y avait pas eu la BRI finalement la mairie n'aurait pas pu être protégé vous pensez que en gros l'État se défausse sur sur les maires qui sont trop seuls en première ligue faut imaginer ce que ça fait pour nos policiers municipaux qui sont des défenseurs de la République et de ce qu'elle a de plus beau et je dirais même des défenseurs de l'État et qui ont tenu seul la défense de la ville des rues de la ville des bâtiments municipaux moi j'aurais plus de mairie s'ils avaient pas défendu à leur risque et péril l'Hôtel de Ville imaginez ce que ça fait pour eux d'appeler le 17 et que plus personne ne réponde et quand je dis ça c'est pas faire au au policiers nationaux qui étaient eux-mêmes totalement débordés et qui défendaient avec beaucoup de courage le commissariat de police nationale qui qui est sur la ville c'est faire offense à personne mais simplement faire un constat et c'est pour ça que j'ai fait le livre pour que personne ne l'oublie ce soir-là la République ne répondait plus parce que nous n'étions pas dimensionné pour réagir à ça et on n'est pas dimensionné parce que pendant trop longtemps on a nié cette réalité on a nié qu'il y a des adversaires qui a des ennemis qui aujourd'hui sont prêts à s'attaquer à la République ou les ennemis de l'intérieur vous leur consacré un chapitre c'est aussi un livre d'un père de famille qui a eu très très peur il faut le dire et on le sent dans dans l'écriture pour les siens même plus que ça qui s'est aussi senti coupable vous racontez les heures terribles lorsque votre épouse vous appelle et vous dit ils veulent nous tuer il y a le feu dans le jardin c'est une forme de thérapie ce livre aussi est-ce que est-ce que cette épreuve pour votre famille est aujourd'hui derrière vous à l'épreuve elle est elle est en partie derrière en même temps maintenant elle fait partie de notre socle de quelque chose qui nous a forgé qui fait qu'on est plus fort plus dur aujourd'hui plus résistant peut-être et devant vous beaucoup plus motivé que jamais parce que parce que tout ça peut pas être arrivé pour rien et bien sûr que quand je prends la plume pour écrire ce livre après beaucoup d'hésitations d'ailleurs je fais d'abord pour moi pour pour pour jeter sur le papier tout ce que je ressens avant même de savoir que ça pourrait être un livre je le fais parce que je veux pas qu'on oublie parce que je veux pas qu'on nous dise que c'était juste des violences urbaines de plus ces émeutes elles avaient un un signe tout autre auquel est venu se rajouter plein d'autres choses les piillages de supermarché ou de centres commerciaux évidemment c'est venu à côté c'est ces petites violen urbaines mais à l'intérieur de ça la République a été testée et je crois qu'il faut avoir le courage de dire que on a perdu cette première manche perdu on a perdu cette prière ça s arrêté net quand même et justement c'est très étonnantz vous avez des des réponses à cette souénellement et personnellement je pense que des gangs de la drogue qui aurait qui serait Inter en tout cas c'était sacrément bien organisé c'était sacrément bien organisé et et je vais vous dire c'est pas parce qu'ils ont gagné la première manche qu'il gagneront la partie et c'est aussi ce que je veux dire dans ce livre moi j'appelle la France Les Français au sursaut parce que je suis convaincu que ils ne sont qu'une toute petite minorité ses ennemis de la République et qu'on est capable collectivement et sereinement parce qu'il suffit d'être courageux et ferme pour mettre fin à leurs agissements c'est pas désespéré je dis sauver notre pays on pourrait continuer encore longtemps on a plus le temps on s'arrête là les deux Fran d'ailleurs le mot d'intégration qu'on entend peu à droite pour vous n'est pas tabou et vous et vous l'utilisez peut-être qu'il faut voilà le porter davantage pour compter sur moi voilà réparer ce ce pays les de France et chez Albin Michel vous restez avec moi Vincent jambrin