Léa Drucker on 'Last Summer' by Catherine Breillat

bonjour je suis Léa Drucker et je joue dans l'été dernier de Catherine Brillard je dirais d'abord c'est un film de Catherine Brya qui parle d'une d'une liaison d'une passion transgressive d'une femme pour son Beaufils de 17 ans tu veux une bière il va falloir d'abord passer par le magnétophone il va fallo raconter ta première foisce que toi j'ai te parler j'ai des v échanges avec Tho il m'a dit que vous deux vous que tu as une liaison avec mon fils tu vas pas me dire que tu l'as cru une [Musique] seconde je sais plus qui croire touche pas ton fils est un monstre mets-toi bien ça dans la tête voilà c'est une mère de famille elle aimante avec son mari mais mais quand même il y a quelque chose de après même dans son rapport à son travail dans son quotidien de travail elle est déjà face à des histoires qui sont très dures on découvre dans le film qu'elle en a elle-même subi dans sa jeunesse mais je trouvais intéressant le contraste entre ce qu'elle repr ce qu'elle ce qu'elle est comment elle est un peu dessinée et comment elle est c'est une histoire de survie à un moment donné dans le film c'est-à-dire que le le dénis il vient de de la protection de la famille de quelque chose peut-être qui peut qui peut qu'on peut dire que c'est c'est quelque chose de bourgeois ou je sais pas quoi mais c'est surtout que c'est quelqu'un qui a tout construit et qui veut pas assumer d'avoir tout foutu en l'air je me suis peut-être inspiré de de l'énergie de Catherine Bria qui a cette qui a une grande passion pour ses pour sa pour la fabrication du film et qui a qui a une passion pour les comédiens qu'elle a choisi et elle est très elle est très aimante mais elle peut être très dure aussi dans ses directions et dans sa dans son intention et dans son exigence de réussir à monter les visions radicales qu'elle a dans la tête ça a commencé avec les essayages costumes où Catherine bra et la costumière Radija zegay m'ont mis dans une posture de costume avec des robes très bon catherine est très obsessionnel dans pour les moindres détails y compris les costumes donc j'avais déjà pour commencer des robes extrêmement près du corps et ça c'est un choix des libéré et évidemment ça m'a donné un petit vertige parce que j'ai j'ai pas l'habitude de jouer des rôles sur la longueur dans dans dans cette attitude là et ça m'a obligé en fait à aller quelque chose de plus de de physique de d'assumer une sensualité quel un rapport à la féminité que peut-être j'avais inconsciemment évité jusqu'ici ou pas osé ou ou les rôles les rôles ne le demandaient pas et là il y avait quelque chose déjà d'un corps qui s'expose et ça m'a aidé à rentrer dans le personnage j'ai pensé emmeneréo dans le chalet passer quelques jours aveu en tête à tête je me suis libéré pour la semaine je crois qu'il a besoin que que je lu consacre du temps juste lui et moi ben dis donc si après ça il croit que tu l'aimes pas c'était hyper éprouvant euh très surprenant dans la direction de la mise en scène où moi j'aurais pu imaginer des choses complètement différentes beaucoup plus expressives beaucoup plus organique chérique mais de façon plus expressionniste et c'est Catherine Brya qui nous a mené dans un dans un Chud encore plus tortueux qui était d'être dans une sorte d'immobilité glaçante et en fait elle avait raison parce que la violence elle est encore elle est encore plus forte comme ça c'était vraiment très intéressant à faire et très intéressant de construire ce personnage avec elle encore une fois c'était surprenant mais moi ça m'a j'ai j'ai ressenti beaucoup de liberté parfois je me disais c'est marrant parce qu'on s'étoig on s'éloigne de quelque chose de for qui pourrait être réaliste d'un réalisme et puis finalement ça prend tout son sens quand on voit le film il faut savoir que Samuel c'était vraiment son premier tournage il avait jamais jamais jouer euh donc lui il est arrivé d'une façon extrêmement naturelle enfin extrêmement curieux et je me sentais très responsable très très responsable et en même temps je disais il fallait pas l'obliger à rentrer dans une comment dire avoir des conversations autour des personnages et tout ça et au début avec Olivier Bourdin et moi on a on a observé un peu comment comment il plongeait dans les scènes et c'était dingue parce que il alors que c'est un garçon dans la vie qui est très très poétique il est pas du tout ce personnage et lui tout de suite il est la première scène dure qu'il a tourné c'était avec Olivier ramourdin où ils étaient en confrontation il était incroyable généros un engagement un courage donc après petit à petit moi je suis rentrée avec lui dans des scènes un peu plus simples mais quand même où il y avait déjà un petit peu d'intimité j'étais un peu en observation encore et puis en fait il allit tellement il était tellement généreux que en fait ben j'ai suivi et je me suis laissé j'ai j'ai laissé les choses se faire simplement et naturellement et puis on était quand même très encadré c'est-à-dire que les scènes difficiles qu'on avait à faire elles ont été racontées avant on nous a expliqué les cadres on est cétait c'était comme une chorégraphie et puis c'était plutôt sur nos visages donc je dis pas que c'était plus facile c'était quand même difficile mais mais c'était cadré voilà c'était très cadré c'était très précis et à l'intérieur de ça il fallait qu'on improvise des choses plus émotives donc fallait une grande confiance voilà et moi j'espérais que j'étais au mieux pour que il se sente bien