[Musique] les femmes du bout du monde de Mélissa d'Acosta à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande dans la région isolée des cathelins au cœur d'une nature sauvage viv auom et sa fille m sur ce dernier bastion de terre avant l'océan austral et le Pôle Sud elle gère le camping mutangao Le Bout du Monde en maori Otom et mi forment un duo inséparable jusqu'au jour où débarque l une jeune parisienne en quête de rédemption hantée par le passé mais bercé par les vents et les légendes maori ces trois femmes apprendront à se connaître se pardonner et s'aimer Mélissa d'Acosta nous offre un voyage inoubliable à travers des paysages d'une stupéfiante beauté au côté de personnages inspirés et inspirants un roman magistral et une ode à la liberté écoutez le gratuitement en cliquant sur le premier lien dans la description de la vidéo lesux couper cours au niveau des les oreilles rabattues sur l'arrière ils ont dû être blonds à une époque un blond qui est rappelé la couleur des blés aujourd'hui ils sont cendré il rappelle davantage la couleur du ciel grisâtre elle porte des vêtements pratiques et chauds pantalons de travail beige avec des poches botte en caotchou sohait à capuche rouge passé et charprappeuse noire son visage reflète la vie au grand air il est rugueux allé marqué elle a un regard vif un peu dur elle doit voir la cinquantaine bien passé mais son corps est resté tonique svel sculpté par l'EFF elle dégage quelque chose de fort d'inébranlable la seconde femme du bout du monde deux fois plus jeune que la première lui ressemble comme deux gouttes d'eau à quelques différence prè elle porte les mêmes vêtements pratiques et usés un jean eff filoché au genoux des bottes de pluie vertes un long pull au grosses maill qui lui couvre la moitié des cuisses mais ses cheveux sont blonds un blond doré miel d'Acassia elle les a noué en un chignon d'effet de nombreuses mèches s'en échappent battu par le vent et elle a ce tic consistant à replacer les mèches éparces derrière ses oreilles elle le fait sans cesse sans avoir l'air de s'en apercevoir son visage est allé lui aussi c'est très régulier il s'en dégage à la fois une grande simplicité et une profonde franchise sa mâchoire carrée lui donne un aspect robuste toutefois contrebalancé par ce grain de beauté sur la joue à l'arrête de sa narine gauche qui vient révéler une certaine fémin l' tente elles attendent planté devant le panneau en bois elle fixent le van blanc en piteux état qui vient de s'arrêter à quelques mètres d'elle et dont s'apprête à sortir la jeune française qui les a contacté quelques jours auparavant elles ont été assez surpris les Français il y en a à l'appel chaque année les backpackers comme les appellent les locaux ils achètent des vannes avec plus de 200000 km au compteur sillne l'île du Sud pendant l'été photographie s'extasie jure puis dès que l'automne s'installe et que les températures chutent il déguerpissent tous dans l'île du Nord où le climat est plus doux où il trouveront une place dans les usines de conditionnement de kiwi ou de pommes pour se refaire une santé financière avant de reprendre la route plus grand monde alors sur l'autre île et encore moins chez elle à l'extrême sud le dernier bout de terre avant le pôle à cette saison il ne reste que les locaux et les animaux moutons lions de mer otaris Mancha c'est la période qu'elle préfère le sentiment d'isolement y est total elles sont seules au monde mère et fille face aux éléments déchaînés dans l'habitacle la jeune fille remercie son chauffeur etchange une poignée de main qui se veut amicale peut-être qu'on se reverra à donedine lui dit l'allemand c'est là-bas qu'il se rend de ce qu'elle en a compris c'est la plus grande ville àentour s trouve des commerces une université il y règne une certaine effervescence il lui faudra encore 2h30 pour s'y rendre elle lui lance un sourire forcé ouvre la portière et sort aussitôt malmené par le vent mè et fi sont surprise de découvrir la silhouette qui approche ployant sous le vent et le poids d'un sac à dos de 80 L l'annonce précisait travail physique en extérieur elle s'attendait à une femme robuste inhabituée aux épaules larges et aux mains abîmée pas à ce petit bout de femme qui semble à deux doigts de se faire emporter par une bourrasque elle est mince grcile ses chevilles paraissent trop fines pour ses baskets blanches la mère craint qu'elle ne les perde tandis qu'elle avance ses boucles brunes forment des tourbillons autour de son visage un visage délicat et pâle en forme de cœur la fille songe immédiatement à joli cœur il lui semble que c'est une expression française mais elle ne sait pas ce qu'elle signifie elle se promet de se renseigner plus tard le van redémar donne un joyeux coup de claxon mais la jeune fille ne se retourne pas pour saluer son chauffeur elle paraît dérivver en pleine tempête il y a quelque chose de tourmenté et d'égaré sur ces trait bonjour lance la femme plus âgée en faisant un pas en avant elle lui tend la main sa poignée franche énergique celle de sa fille plus mesurée je suis hutom ajoute la mère la française répond dans un anglais où chante son accent autom comme la saison oui on s'attend à la voir sourire mais son visage si gracieux soit-il reste fermé insondable voici ma fille Milly poursuit autonne et toi tu es flore elles essaient de le répéter à tour de rôle flore flore flè elle bute sur ce haut module la voyelle deux trois fois puis répète plus lentement flore comme ça comme [Musique] ça [Musique]