Barbara Butch et Philippe Katerine, les surprises des Jeux Olympiques - C à Vous - 02/09/2024

Published: Sep 01, 2024 Duration: 01:00:50 Category: Entertainment

Trending searches: philippe katerine
... - A.-E.Lemoine: "C à vous" en direct jusqu'à 21h avec toute l'équipe et notre chef, C.Duplaissy, qui a exigé à ses côtés la présence d'un commis d'office, si possible dont la cuisine n'est pas le métier. - X.Lacaille: Ce n'est pas le métier, mais j'aime ça. - A.-E.Lemoine: Bonsoir, X.Lacaille, acteur et scénariste repéré dans la série "Parlement". Que faites-vous en cuisine? - X.Lacaille: Je vais vous laisser la parole. Je m'y connais trop. Il est en alternance avec moi. - C.Duplaissy: Je débute aussi. On commence par faire un foie frais aux figues rôties. J'aurais besoin de vos services pour tailler un peu de thym. - X.Lacaille: Ca vous va? - C.Duplaissy: Quel beau geste! - X.Lacaille: C'est précis. - C.Duplaissy: On va dresser une assiette. Vous allez me napper un peu ce pain grillé. - X.Lacaille: Qu'on amène une nappe, s'il vous plaît! Je rigole. C'est la sauce. Je nappe sur les croustis. Il faut faire attention. Il y a de la déco, en plus. - C.Duplaissy: On va y mettre 2 morceaux de foie... - X.Lacaille: La tartiflette. Ca, c'est la pomme. Non, c'est une cerise. - C.Duplaissy: Une grosse cerise. Si vous pouvez mettre les feuilles de thym... - X.Lacaille: Pour les spectateurs, c'est du thym frais qu'on a cueilli juste là, dans la cour. Pas si frais que ça, du coup. - A.-E.Lemoine: On vous retrouve tout à l'heure. Vous êtes, avec A.Carminati, les héros de la nouvelle fiction de "C à vous", "Jibé et Lucien en coulisses", 2 assistants de production complètement fans de l'émission. - X.Lacaille: On explore les coulisses de l'émission. C'est à 20h35. - A.-E.Lemoine: Avec le vrai P.Lescure, le vrai P.Cohen, la vraie Emilie et le vrai Bertrand. On a tous participé. Lequel est le plus sympa et le meilleur acteur? - X.Lacaille: Il y a un jeu concours. Vous pouvez voter et vous lâcher en cliquant pour le meilleur des acteurs. - A.-E.Lemoine: Merci. A tout à l'heure. Dans un instant, "Jibé et Lucien en coulisses", L'OEil de Pierre, le bonus de Lorrain. 2 personnalités Qui ont marqué la cérémonie d'ouverture, P.Katerine et B.Butch, cette femme DJ devenue la plus shazamée au monde après la cérémonie d'ouverture. D'abord, direction une petite île bretonne. Qu'est-ce qui se passe? - X.Lacaille: Ce n'est pas pour tout de suite. Le visuel vous va? - A.-E.Lemoine: Parfaitement. Direction une petite île bretonne, 40 habitants, un gagnant au Loto et 2 canailles prêtes à tout pour récupérer le gros lot, quitte à devenir des apprentis voyous. - Henri, Henri! Quelqu'un de l'île a gagné le gros lot à la loterie! J'arrive au café, il y a les habitués... Si tu gagnes, pense à moi. - Va te faire foutre! - Le téléphone sonne. - Ca fait des années que j'attends et ça tombe juste à côté? Il faut savoir qui a gagné. Il a gagné et il est mort, ce con. - Personne n'est au courant qu'il est mort. On va se le faire, à l'ancienne. - Qui va le faire? - Toi ou Jean-Jean. - Mille millions de sabords! - C'était pas le capitaine Haddock, hein. Il avait des ancêtres écossais! - Nous, les Ecossais... - C'est quoi, cet accent? - Bah, écossais. - Habille-toi. Jean-Jean, on dirait Mitterrand, là. - Ca me paraît "perfect". - Pourquoi tu as pris l'accent? - Vous allez tous aller en prison. - On l'aura fait à l'ancienne! Quand on congèle, il faut toujours mettre la date. - A.-E.Lemoine: Dans "A l'ancienne", en salle mercredi, D.Bourdon est un grand naïf embarqué par son ami G.Darmon dans une arnaque pour la bonne cause. Il est notre invité. Bonsoir, cher Didier. On est ravis. - P.Lescure: On s'embrasse "à l'ancienne"! - A.-E.Lemoine: Ca veut dire quoi, se connaître à l'ancienne? - D.Bourdon: Je crois que vous démarrez. - A.-E.Lemoine: Vous inaugurez notre 16e saison. En 16 saisons, vous êtes venu 13 fois. A chaque fois, on s'est débrouillés pour vous servir de quoi vous provoquer un oedème de Quincke. - D.Bourdon: Il y a des crevettes, encore? - A.-E.Lemoine: Eh oui! Non. - D.Bourdon: Ne mangez pas tout. Normalement, on fait un peu la gueule parce qu'on est allergique aux langoustines. - Tout est dans le bouillon. - Qu'avez-vous préparé, ce soir? - Des langoustines. Vous adorez ça. - D.Bourdon: Je n'ai pas droit aux langoustines. - A.-E.Lemoine: Didier est allergique aux fruits de mer. - D.Bourdon: Cette série, les homards... - A.-E.Lemoine: Vous voulez un croquant au chocolat? C'est du foie gras, ce soir. Vous n'êtes pas rancunier, car vous risquez votre vie à chaque fois que vous venez. - D.Bourdon: Ca vaut le coup. - A.-E.Lemoine: On parle de cette comédie un peu déjantée, avec en vedette 2 canailles. - D.Bourdon: G.Darmon et moi-même. - A.-E.Lemoine: G.Darmon, c'est le clown blanc. Vous êtes l'auguste, abîmé par la vie et pas du tout intéressé par l'argent. - D.Bourdon: Mon personnage dit: "J'ai la mer devant moi, la pêche..." Ma femme est décédée dans le film. Il est un peu fêlé du cerveau mais très attachant. - A.-E.Lemoine: La seule idée qui lui vient quand il s'agit de toucher un gros lot, c'est d'acheter une table de ping-pong. - D.Bourdon: Quand on est heureux... Le film évolue, car l'argent, on va peut-être en faire profiter les autres. C'est tiré d'un film irlandais que j'ai adoré. J'ai adoré la bande-annonce, que j'ai toujours dans mon téléphone. C'est une musique irlandaise magnifique. Le film était passé inaperçu en France. Il avait été très mal vendu. En Irlande, c'est culte. J'ai rencontré des Irlandais lors de la Coupe du monde du rugby. Ils m'ont reconnu du film que j'ai fait avec R.Scott. Ca parlait du vin. Je leur ai dit que je faisais ce film. Ils m'ont dit: "Attention, il est culte en Irlande." J'ai dit: "On essaiera de faire au mieux." Je crois qu'on a fait un très joli film. Le tournage était très dense. Les rôles sont magnifiques. - M.Bouhafsi: L'Irlande, en France, c'est la Bretagne. Pour figurer la petite île fictive, vous avez tourné dans le Finistère, vers la pointe du Raz et vers la presqu'île de Crozon. Vous avez échappé à une énorme tempête. - D.Bourdon: Le surlendemain, à la télé, il y avait la chambre d'hôtel... Il y a eu un déluge et on était là 2 jours avant. - M.Bouhafsi: Vous avez logé dans la chambre de quelqu'un de légendaire. - D.Bourdon: C'était dans un hôtel magnifique. Ils nous ont donné le livre d'or. C'était l'hôtel préféré de J.Gabin. On était bien entourés. C'est aussi le coin d'un poète que j'aime beaucoup: Tristan Corbière. J'adore ce poète. C'est son coin. Ca m'a permis de le redécouvrir. J'en parle car des gens qui nous écoutent aiment la poésie. Ce n'est pas Corbière le politique. - A.-E.Lemoine: Vous n'aviez jamais tourné avec G.Darmon. - D.Bourdon: Jamais. On s'est croisés. Mais on s'est entendus... Après, il m'a découvert. Il a dit des choses magnifiques sur moi. Je savais comment il était un peu. B.Campan a joué avec lui dans "Le Coeur des hommes". Il faut bien le prendre dès le départ. - A.-E.Lemoine: Il est susceptible? - D.Bourdon: Très. J'ai un grand amour pour lui. Ca s'est très bien passé. On s'est trouvé des points communs. Après, c'est un mec hyper drôle à l'écran et dans la vie. Il fait des imitations à pisser de rire. - A.-E.Lemoine: Renaud, notamment. - D.Bourdon: Entre autres. Moi, j'imitais un peu le metteur en scène, avec sa petite voix aiguë, Hervé Mimran. Le tournage a été formidable, mais parfois dur. On était quand même assez gâtés. - A.-E.Lemoine: Gérard retrouvait sa complice de "La Cité de la peur", C.Lauby. - On va tous aller en prison. - Personne ne va aller en prison. J'ai la solution. - Tu veux un whisky? - A.-E.Lemoine: Evidemment, référence... "Deux doigts." "Est-ce que tu veux un whisky d'abord?" Vous connaissez par coeur les répliques de "La Cité de la peur" comme eux connaissent par coeur les répliques des Inconnus? - D.Bourdon: On a eu le temps de les mémoriser. Les films repassent souvent à la télévision. - A.-E.Lemoine: Est-ce qu'eux aussi vous demandent si les Inconnus vont se reformer un jour ou est-ce qu'il n'y a que les journalistes qui vous posent cette question? - D.Bourdon: Donc le Finistère... - A.-E.Lemoine: Ils ne vous demandent pas? - D.Bourdon: Avec Gérard, on a envie de re-tourner ensemble. On a parlé de plein de choses. - A.-E.Lemoine: Ca vous emmerde, de parler de ça? - D.Bourdon: C'est plutôt une belle question, mais... - E.Tran Nguyen: Vous aviez dit oui, la dernière fois. - D.Bourdon: On arrive à un âge où on a envie que les choses se fassent dans des délais un peu plus courts. - E.Tran Nguyen: Le sujet du film, gagner au Loto, ce qu'on ferait avec cette somme, c'est une source inépuisable de scénarios les plus fous, mais aussi dans la vraie vie. On a retrouvé l'histoire incroyable d'un camionneur australien qui gagne une voiture de 30 000 dollars à un jeu à gratter en 1998. Les journalistes lui demandent de rejouer la scène devant les caméras. - E.Tran Nguyen: C'est dingue! C'est une archive devenue culte. Ce serait un bon scénario de film. - D.Bourdon: Vous n'avez pas acheté un Millionnaire? - E.Tran Nguyen: Si votre personnage, il lui arrive ça dans le film, il fait une crise cardiaque. - D.Bourdon: Il a peur de l'argent, quand même. Il y a une très belle réplique dans le film qui était déjà dans le film irlandais. C'est ce type... Quelqu'un a gagné et est mort. Il est devant sa télé. C'était un ancien marin. Je dis: "Lui qui a affronté je ne sais pas combien de tempêtes et de naufrages meurt devant la télé comme un con." Je voulais dire un truc sympa... - A.-E.Lemoine: Sur le film? - D.Bourdon: Sur tout... Je suis heureux d'être là. - P.Lescure: C'est bien de tourner avec H.Mimran. - D.Bourdon: Il est solide. On avait des scènes dans le bateau. Gérard a été presque malade. Je faisais semblant d'être malade. Je n'ai pas le mal de mer quand ça bouge beaucoup. C'est quand ça ne bouge pas beaucoup. Une fois, en Turquie, à Istanbul, j'étais très mal. - A.-E.Lemoine: Votre film est en salle mercredi. Tout de suite, L'OEil de Pierre. - P.Lescure: Pour cette rentrée, de mon temps, dans L'OEil, on aurait parlé de celles et ceux qui nous ont quittés pendant l'été. Alain Delon, évidemment, admiré beaucoup, aimé tout tellement et reconnu très grand comédien au service de très grands réalisateurs, au moins jusqu'au milieu des années 70. On aurait revu ensemble ou fait découvrir à nos enfants ce "samouraï". A la sortie du film, Delon parlait de son ambition première alors qu'à l'époque, il vivait avec Nathalie Delon. - Qu'est-ce que vous attendez de la vie? - A.Delon: La plus belle chose que j'attends de la vie, c'est une réussite, pas sur le plan professionnel mais sur le plan privé. C'est la chose la plus difficile à accorder avec mon métier, la chose qui me fait le plus peur. Je ne sais pas si je réussirai à l'avoir. - Maintenant, ça marche bien, ce plan? - A.Delon: Il y a des hauts et des bas. - P.Lescure: Vous l'avez un peu connu. - D.Bourdon: Par l'intermédiaire de Géraldine Danon, dont il était le parrain. Je l'ai croisé plusieurs fois dans son petit restaurant. C'était un homme hypermnésique. J'étais avec A.Delon toute l'après-midi. - P.Lescure: Cet été, ce fut aussi le départ, peut-être sans qu'elle ne s'en rende compte, de cette merveille de femme et de comédienne: G.Rowlands. N.Mathieu a écrit dans "Elle" ceci. La comédienne, bien sûr, mais aussi la beauté du couple qu'elle forma avec J.Cassavetes. ... - P.Lescure: Parmi les films qu'ils ont tournés ensemble, à l'écart d'Hollywood qui ne les aimait pas... Il faut tous les revoir. Le préféré de G.Rowlands, c'était "Love Streams". Regardez-les au travail, alors qu'ils préparent la seule scène totalement improvisée de ce film. ... - P.Lescure: Je suis bouleversé à chaque fois que je les vois tous les deux marcher enlacés. Si vos enfants grandissent ou sortent de l'enfance, je vous envie, car vous allez leur faire découvrir les films de G.Rowlands. Lequel vous préférez? - D.Bourdon: Un film où elle était assez âgée, une femme qui a la maladie d'Alzheimer. - P.Lescure: Ce qu'elle a eu. - D.Bourdon: Avec R.Gosling. Le film était bouleversant. - A.-E.Lemoine: R.McAdams. - P.Lescure: Les 5 dernières années de sa vie, elle était complètement sous l'emprise d'Alzheimer. Regardez-la évoquer le départ de J.Cassavetes. ... - P.Lescure: Ils sont presque tous partis, de cette belle équipe. - A.-E.Lemoine: Merci. - D.Bourdon: Il va falloir aller voir "A l'ancienne" pour rigoler. C'est émouvant... - A.-E.Lemoine: Un peu de culture avec la Mostra de Venise avec L.Sénéchal. On vous parle d'une bromance, pas celle de Gérard et de Didier, mais de 2 autres beaux gosses. - L.Sénéchal: B.Pitt et G.Clooney. Ils font l'événement à la Mostra de Venise. On les voit en pleine accolade à la présentation de leur film de potes, une comédie d'action, "Wolfs". Ils jouent à fond la bromance. Cette vidéo date d'il y a 3 semaines. On les voit en train de se promener. Les voici à la Mostra de Venise pour la première fois réunis à l'écran depuis 16 ans et "Burn After Reading". Ils ont l'air très complices, au point où G.Clooney fait des oreilles de lapin à B.Pitt sur un bateau. Ils sont tellement cools quand ils se moquent l'un et l'autre de leur grand âge. ... - L.Sénéchal: Il n'a pas menti sur son âge. Il a bien 63 ans. B.Pitt a 60 ans. Le film sortira uniquement sur plateforme en France, sur Apple TV+, le 27 septembre. - A.-E.Lemoine: Ca vous inspire quoi, G.Clooney et B.Pitt? - D.Bourdon: Je ne sais pas du tout de quoi parle le film. C'est un thriller ou une comédie? - A.-E.Lemoine: Les 2 stars. - D.Bourdon: B.Pitt est un mec extraordinaire. Il produit. G.Clooney, je connais un peu moins son parcours. - E.Tran Nguyen: Eux disent qu'ils ont la chance de tourner encore après 60 ans. Vous aussi. - D.Bourdon: Quand M.Bouquet était sur scène encore à 93 ans... Si on a la santé, c'est un métier... La retraite à 60 ans, on ne veut pas. - A.-E.Lemoine: Pas de retraite pour les anneaux olympiques, car la tour Eiffel pourrait en être coiffée définitivement. - L.Sénéchal: C'est ce que voudrait A.Hidalgo. La tour Eiffel appartient à la Mairie de Paris. C'est elle qui a le dernier mot. Il faut l'accord du CIO. Elle affirme qu'elle l'a, A.Hidalgo. - D.Bourdon: Il faudrait rouler à 10 km/h pour bien les voir. - L.Sénéchal: On ne peut pas rouler, pour l'instant. Elle voudrait que ça reste pérenne. - C'est un événement rare. C'est une très bonne idée, même si je ne suis pas toujours d'accord avec toutes les décisions de madame Hidalgo. - Là, je reviens et je préférais sans. - Les JO, c'est une période et ça ne devrait pas rester à Paris tout le temps. - C'est pas mal, pas pour toujours, mais pour une année supplémentaire. - L.Sénéchal: Un nom n'est pas d'accord avec ce projet: l'arrière-arrière-petit-fils de G.Eiffel. - Vu de face, les anneaux sont jolis. De profil, ce n'est pas très esthétique. On a un machin collé à l'avant d'une partie de la tour. Ce n'est pas une bonne idée. J'espère que la Mairie de Paris va comprendre qu'elle s'est lancée trop rapidement dans l'excitation de ces très beaux Jeux et qu'on restera sur une tour qui sert temporairement sur des grandes causes ou de grands événements mais pas pour toujours. - D.Bourdon: Sinon, qu'on enlève la tour Eiffel et qu'on garde les anneaux. - L.Sénéchal: La tour Eiffel aura été une star des JO. C.Dion a chanté depuis la tour Eiffel. Il y a eu des scènes de la cérémonie d'ouverture qui vont rester, qui ont eu parfois des détracteurs. Ce qui a fait débat, c'est notamment le passage avec le défilé des drag-queens. - Un autre tableau. On entend F.Gall et M.Berger. - C'est le plus grand club et le plus grand bal populaire. On y voit la DJette B.Butch. - L.Sénéchal: T.Jolly a voulu rendre hommage à la grande tradition française du travestissement, du cabaret. B.Butch a été victime d'une vague de cyberharcèlement, notamment de l'extrême droite. Elle a fait son retour aux platines ce week-end. Elle a été acclamée par son public parisien. - BARBARA, BARBARA, BARBARA! ... - A.-E.Lemoine: Bonsoir, B.Butch. Ravie de votre présence, avec cette énorme paire de ciseaux! C'est pour couper quoi? On a eu le plaisir de vous revoir... - D.Bourdon: Je peux m'asseoir en face? - A.-E.Lemoine: On a eu le plaisir de vous voir porter la flamme des Paras à Rock en Seine. Vous et les JO, c'est devenu une grande histoire, avec de grandes émotions. Du délire quand vous devenez, le 26 juillet, la femme DJ la plus shazamée de l'histoire... Le monde entier voulait retrouver les titres que vous avez diffusés ce soir-là. Dans le même temps, vous êtes la cible de cette campagne de cyberharcèlement, d'insultes, de menaces de mort d'une violence inédite, mais ça n'a pas de quoi vous gâcher ce moment. - B.Butch: Pas du tout. C'était un moment inédit. C'était une expérience unique, qui ne se présentera à mon avis pas une 2e fois dans ma carrière. J'étais très fière de représenter la France, la diversité, l'inclusion à travers ce tableau, à travers la mode, les danses et la playlist. - A.-E.Lemoine: T.Jolly a pensé à C.Dion, à Lady Gaga, à A.Nakamura et B.Butch, mais pas à D.Guetta. - B.Butch: Il y a pensé, mais sur une autre cérémonie. Il ne devait pas être disponible... - A.-E.Lemoine: C'est vrai? Vous êtes galvanisée, aujourd'hui? Au lendemain de la cérémonie, vous avez dû vous réfugier dans le sud de la France pour vous mettre à l'abri? - B.Butch: Oui. Ma compagne vient du Var. J'étais là-bas. C'était très agréable de subir la haine au bord d'une piscine. - A.-E.Lemoine: C'est littéralement ce qui s'est passé. - B.Butch: Il fallait que je me mette en sécurité pour que la police fasse son travail et voie si j'étais en réel danger. J'ai été galvanisée par tout ce qui s'est passé. C'était un moment incroyable et spectaculaire, mais toute la cérémonie... On a senti qu'on était tous unis, qu'on s'aimait tous les uns les autres. On était très fiers de nos couleurs. C'est resté un moment, mais le 2e effet Kiss Cool... - E.Tran Nguyen: Vous vous y attendiez? - D.Bourdon: Kiss pas cool. - B.Butch: Je m'attendais à la grossophobie. C'est le premier sujet sur lequel on m'attaque, mon corps, mon poids, le fait que j'existe dans l'espace public avec ce corps qui ne rentre pas dans les normes. En revanche, que ce soit à ce point et qu'on aille sur le terrain de l'antisémitisme, sur la lesbophobie, la transphobie, je m'y attendais beaucoup moins. Ca a été d'une extrême violence. - A.-E.Lemoine: Ce soir, le fait d'apparaître à la télévision... - B.Butch: On verra ce soir. - A.-E.Lemoine: Et porter la flamme pour les Paras? - B.Butch: Ca a réactivé la haine, mais aussi beaucoup de choses positives. Moi, ça m'a remise dans l'énergie ultra positive que j'avais au sortir de la scène... La scène! De la scène des JO! Je me suis dit: "Personne ne me fera taire. Il est hors de question de me laisser intimider et que je ne prenne pas cette flamme avec fierté et panache." - M.Bouhafsi: Vous étiez un peu fan de sport. Là, vous êtes devenue une énorme fan de sport. On le sait! - B.Butch: Grave! - M.Bouhafsi: Une image de la journée d'hier qui nous fait du bien. On attendait l'argent pour M.Patouillet. Victoire inattendue et médaille d'or. - Elle va s'imposer pour la dernière course de sa carrière. M.Patouillet, championne paralympique! - A domicile! - Quelle surprise! Elle embrasse sa femme et tous ses proches. H.Gaugain était favorite. - M.Bouhafsi: La course était magnifique. Les larmes de M.Patouillet étaient aussi magnifiques. Ce baiser à sa femme devant le monde entier, vous qui êtes une activiste de l'amour, ce sont vos mots, ça vous fait quoi? - B.Butch: Ce sont des démonstrations amoureuses qui peuvent être complètement anodines pour beaucoup d'entre nous. Quand on est une femme lesbienne ou une jeune fille qui se découvre, une petite fille qui ne sait pas trop et qui voit 2 filles s'embrasser, d'un coup, elle se dit: "J'ai le droit d'exister, de vivre l'amour comme n'importe qui et de l'afficher devant le monde entier." - A.-E.Lemoine: M.Patouillet est allée au bout de ses forces. Elle a fait un malaise en montant sur le podium. - D.Bourdon: Le vélo, ça ne pardonne pas. C'est un sport de fou! - M.Bouhafsi: Barbara, on vous a vue avec beaucoup de fierté lors de cette cérémonie d'ouverture, de la dignité ensuite et du panache pour suivre les JO. Vous êtes une activiste de l'amour. Vous luttez contre les préjugés. Là, on lutte contre les préjugés via l'inclusion lors des Paras. Votre combat, c'est aussi contre le validisme. - B.Butch: C'est l'accessibilité pour les personnes handis aux infrastructures de la ville, l'acceptation de l'autre, c'est-à-dire dans l'espace public. C'est cool, de suivre les Paralympiques, d'être derrière les para-athlètes. En attendant, rien que pour accéder aux sites, c'est un enfer quand on est une personne à mobilité réduite, quand on a du mal à marcher, pas forcément en fauteuil, mais qu'on a un peu de mal à marcher. C'est un enfer. Le métro en est l'exemple premier. La cérémonie d'ouverture était à la Concorde. Le métro le plus proche, c'était Assemblée nationale. Il n'y a pas d'escalator. Comment on arrive à faire venir des personnes handis sur les sites? Ca devient compliqué, surtout qu'il n'y a plus de taxis. Tout est fermé. - E.Tran Nguyen: Je reviens sur les démonstrations amoureuses. Il y a eu celle de M.Patouillet, mais aussi beaucoup d'autres. Beaucoup de demandes en mariage en public. ... Applaudissements. - E.Tran Nguyen: Ca vous parle, forcément. L'an dernier, votre compagne vous a demandée en mariage par surprise. C'était en pleine rue, le jour de votre anniversaire, avant d'enchaîner sur une cérémonie impromptue avec Madonna. - A.-E.Lemoine: Madonna? - B.Butch: C'était hyper drôle. J'arrive entourée de poubelles, parce que c'était la grève. Il y a des poubelles partout sur la place. Ma compagne était dégoûtée de voir tout ça. Elle avait choisi cette petite place... En fait, il y a plein de poubelles autour. - E.Tran Nguyen: On ne les voit pas. - M.Bouhafsi: C'est bien cadré. - E.Tran Nguyen: Montrer ça sur les réseaux sociaux, c'est... - B.Butch: Ca donne de l'espoir. Ca permet de se dire que l'amour est accessible à tous et que, parfois, il faut être plus patient qu'à d'autres moments. J'ai attendu 39 ans avant de la rencontrer. Je suis trop contente! Bon, j'ai eu d'autres histoires avant... - A.-E.Lemoine: Vous avez fait ce genre de demande en mariage surprise ou pas? - D.Bourdon: Je me suis marié l'an dernier. C'était un peu surprise. J'avais été un peu... Bon, bref. Le mariage me faisait peur. Comme j'avais encore ma mère et tout ça... Ca a été un moment extraordinaire. Mes beaux-parents sont venus du Canada. Le papy a plus de 92 ans. Il était en pleine forme. On a eu un deuil une semaine après, mais c'est la vie. On ne pourra jamais nous enlever ce moment. - A.-E.Lemoine: Mariez-vous ou pas! - D.Bourdon: Moi, le mariage me faisait peur... - B.Butch: Ca tient. - D.Bourdon: Il faut toujours laisser une porte ouverte. - A.-E.Lemoine: Vous êtes en concert le 19 septembre. Dans un instant, P.Katerine. Avant ça, la nouvelle fiction de "C à vous": "Jibé et Lucien en coulisses". - Salut. - C'est pour? - Pour l'émission. Je viens passer l'entretien. - L'autre est déjà arrivé. - L'autre? Jibé. - Lucien. - Bon courage à toi. C'est gentil. - C'est gentil. Tu es super bien habillé. Tu as mis une cravate? Je suis désolé! Super maladroit! Il y a des toilettes juste là. Tu as 5 minutes pour te nettoyer. On y va. - Je suis désolé. - Non, t'inquiète. - Jean-Baptiste? - Ouais. - Tu es tout seul? - Oui. C'est moi! - Il me semblait qu'il y avait un 2e candidat. - Tu travailles pour l'émission? - Oui. Je suis assistante de rédaction. - Enchanté. Pardon, je suis super excité. - Oui. Calme-toi. - Je suis désolé! C'est un mur porteur, là-bas? - Je vais l'appeler. - Au secours, Sarah! Non, je rigole! Sonnerie de téléphone. - Allô? Je suis Lucien. Enchanté. J'ai plein d'idées pour l'émission. - On va vous fabriquer vos badges. Suivez-moi. Je ne sais pas si on vous l'a dit, mais vous allez travailler en binôme. - Ah bon? - Ca vous pose un problème? - Non. - Top. Bienvenue. - A.-E.Lemoine: Bienvenue à Lucien et Jibé. Didier, Barbara, Christian... - C.Duplaissy: Pardon. - A.-E.Lemoine: Christian est le chef de L'Ostalapia, dans les Pyrénées-Atlantiques. On est ravis d'accueillir sur la scène de "C à vous" un des artistes qui, aux côtés de Lady Gaga, C.Dion et A.Nakamura, a ouvert les JO. Mi-Dionysos, mi-Grand Schtroumpf sorti par magie sous une cloche gastronomique géante. "Nu", c'est le titre qu'il a interprété devant des milliards de téléspectateurs. C'est à vous. - P.Katerine: Nus... Est-ce qu'il y aurait des guerres si on était restés tout nus? Non. Où cacher un revolver quand on est tout nus? Où? Je sais où vous pensez, mais c'est pas une bonne idée, ouais Plus de riches, plus de pauvres quand on redevient tout nus, oui. Qu'on soit slims, qu'on soit gros, on est tout simplement tout nus, oui. Vivons comme on est nés, nus. Vivons comme on est nés, nus, tout simplement tout nus, nus, tout simplement tout nus, comme le sont les animaux, qui n'en font jamais trop. Ils voient qu'on ressemble trop à des singes sous des manteaux, des pélicans avec des chapeaux. Nuls, tout simplement tout nuls. Restons nus, tout simplement tout nus. Est-ce qu'il y aurait des guerres si on était restés tout nus? Non. On est tous soeurs et frères quand on est tout nus. Hm... Vivons comme on est nés: nus. Vivons comme on est nés: nus. Tout simplement tout nus. Nus, tout simplement tout nus. Tout simplement tout nus. Tout simplement tout nus. Tout simplement tout nus. Tout simplement tout nus. - A.-E.Lemoine: P.Katerine, nu sur la scène de "C à vous". C'est l'extrait du 1er single de l'album à venir qui sortira le 8 novembre, avant une tournée des Zénith à partir d'avril 2025. Je meuble le temps que Philippe se rhabille. Il était réellement nu. Il ne faut pas faire des mouvements précipités, avec cette barbe. - P.Katerine: Il y a eu? - D.Bourdon: Non! Ca allait. - A.-E.Lemoine: De face, c'était impeccable. Barbara, qui était de dos pendant la cérémonie d'ouverture, a eu un autre spectacle. - B.Butch: Oui. J'ai eu de jolies petites fesses devant moi pendant 3 minutes. - D.Bourdon: Ca a paru long. - B.Butch: Oui. - A.-E.Lemoine: Depuis le 26 juillet, on ne voit plus que nu. - D.Bourdon: Tu es emmerdé, maintenant. - P.Katerine: Quand je chante cette chanson. - A.-E.Lemoine: Pourquoi il fallait être nu pour chanter cette chanson? - P.Katerine: J'ai essayé de trouver des tenues pour chanter cette chanson. Je n'ai rien trouvé de mieux. Je m'en réjouis. On a le droit de s'amuser, aussi! - A.-E.Lemoine: Si ça choque, il faut juste imaginer que vous êtes en couleur chair. - P.Katerine: Si ça vous choque, oui. - A.-E.Lemoine: Pas moi! Pourquoi il fallait chanter cette chanson? Pourquoi était-elle faite pour les JO de Paris? - P.Katerine: Quand j'ai écrit cette chanson, j'étais au piano. Je me suis dit: "Les 1ers athlètes aux JO, ils étaient tout nus, en Grèce." Sur les peintures de l'époque, on le voit. Il y a eu une connexion qui s'est faite. Evidemment, il y a cette trêve olympique, qu'on connaît bien à l'Elysée. La trêve olympique, c'est faire semblant de faire la paix. - A.-E.Lemoine: C'est un formidable message pour la paix, ça? - P.Katerine: C'était une idée de départ très simple, au fond, qui était de proposer mes services. - D.Bourdon: Ca s'appelle l'ONU. - A.-E.Lemoine: Vous avez eu un été complètement fou, expérimental, avec cette prestation aux JO. Vous êtes devenu un gâteau en pâte d'amande en Chine. On vous mange, littéralement. - P.Katerine: On me mange. - A.-E.Lemoine: Oui. Vous êtes devenu l'artiste Schtroumpf. En France, ceux qui vous croisaient sur la route des vacances vous célébraient comme si vous étiez champion olympique. - P.Katerine: Alors que ce n'était pas un rêve personnel. On me disait "bravo pour les JO". On te l'a dit aussi, Barbara. Plus que le contraire? Rassure-moi. - B.Butch: Oui, en vrai. - A.-E.Lemoine: Il y a eu des grincheux! - P.Katerine: Bien sûr, mais ça fait partie du jeu. - A.-E.Lemoine: Au point que certains pays, dont les Etats-Unis, ont censuré ce moment. Certains trouvaient ça irrespectueux. Qu'à cela ne tienne, vous avez présenté des excuses à la manière P.Katerine sur CNN. - P.Katerine: Ce qu'il y a de beau dans la religion chrétienne, c'est le pardon. Je demande pardon si j'ai offensé. Les chrétiens du monde me l'accorderont, j'en suis sûr. - P.Katerine: Impossible. Il reste toujours des traces du passé. Je les conserve dans mon nombril. - A.-E.Lemoine: C'est parti, maintenant? - P.Katerine: Il m'en reste un peu. Je m'aperçois que je ne me lave jamais le nombril. - A.-E.Lemoine: Vous présentez des excuses, mais vous ne regrettez rien. - P.Katerine: Je ne présente pas mes excuses. Je suis très honoré d'avoir fait partie de ces JO incroyables et de ce tableau. J'en suis très honoré. Ce n'est pas pareil, j'ai demandé pardon. Le pardon... Je suis catholique, d'origine, je dirais. Le pardon, pour moi, c'est le soleil du catholicisme. Sans lui, tout est obscur et glacé. On ne peut qu'accorder le pardon. C'est ce qui fait la joie de cette religion. - A.-E.Lemoine: Vous êtes pardonné et remercié! Tous, on a vécu un moment extraordinaire ce 26 juillet. On a tous pleuré et crié de joie et d'admiration. - P.Lescure: En tout cas, tous à poil... Nos 2 autres invités ne sont pas en reste. Barbara, vous avez osé poser nue à la une de "Télérama" il y a 4 ans. C'était pour lutter et protester contre la grossophobie. - B.Butch: Il n'y a pas d'article sur moi. J'étais juste la modèle. C'était assez drôle. - P.Lescure: Instagram a censuré parce qu'il ne fallait pas montrer l'image. - B.Butch: Il y a toujours un problème du corps nu sur Instagram, surtout quand c'est artistique. Les algorithmes ne font pas la différence entre ce qui est artistique et ce qui est pornographique. C'est un réel souci, surtout pour les personnes grosses. Comme il y a un algorithme qui calcule la surface de la peau, plus il y en a, plus ça veut dire que ce sont des scènes pornos. - A.-E.Lemoine: Ah! - B.Butch: Encore aujourd'hui, il y a des photos où je suis complètement habillée, par exemple la cérémonie, où j'ai reçu un avertissement pour nudité et incitation... - P.Lescure: Didier, on vous voit nu dans "A l'ancienne". Vous êtes nu sur une moto. C'était une récidive. En 2023, dans "Alibi.com 2", vous vous battiez nu avec P.Lacheau. - D.Bourdon: J'ai été doublé par un cascadeur. Je faisais des trucs que je n'aurais pas pu faire. Sur le tournage, on avait mis un petit string pour ne pas qu'on voie. J'ai dit: "On va faire comme avec les Inconnus. Si ça choque, les gens enlèveront." - P.Lescure: Maintenant, dans chaque film, vous demandez une scène de nu. - D.Bourdon: Non! - M.Bouhafsi: C'est mon sketch préféré. Il y a un lien avec les JO. C'est un sketch des Inconnus. - Pour le moment, il s'échauffe. Il ne laisse pas transparaître les problèmes sexuels avec sa femme, mais cela ne nous regarde pas! - On ne peut soupçonner, avec un si bel athlète, quelques problèmes sexuels. Je me suis laissé entendre dire qu'au lit, il ne satisfaisait pas sa femme. Mais cela ne nous regarde pas! - La vie privée d'un athlète, ça se respecte, même si Jean-Claude a tout essayé en matière d'aphrodisiaques et de prothèses. Mais cela ne nous regarde pas! - M.Bouhafsi: Pendant les JO, je l'ai refait avec des copains. Tout l'été, on vous en a parlé? - D.Bourdon: Je ne sais pas... Je pense à la fin: "De toute façon, ce n'est pas grave, puisque les gens ne nous regardent pas!" On aurait pu participer aux JO. Dans les années 90, on n'avait pas besoin du quota d'inclusivité. On était 3 amis et 3 frères. - A.-E.Lemoine: Vous avez suivi les JO et les Paras? - D.Bourdon: J'étais en Italie. J'ai suivi par... - A.-E.Lemoine: Ecrans interposés. - D.Bourdon: Je n'avais pas la télé. - A.-E.Lemoine: Ca vous a inspiré quoi? - D.Bourdon: J'ai été très ému. Les finales de basket étaient invraisemblables. Je suis descendu pour la finale femmes. Mon fils m'a appelé en hurlant. C'était à ça. Aux JO, et c'est propre aux JO, ce qui est beau, c'est qu'on est amoureux des autres qui gagnent. Il y a une sorte de magie. L'autre, en plus, il est d'origine un peu haïtienne. L'autre qui nous a mis des buts, S.Curry... Il fait petit, mais il fait 1,88 m. Il a été brillant. Même en para, les mecs se défoncent. La fille... - A.-E.Lemoine: M.Patouillet. - D.Bourdon: Les JO, c'est magique. C'est plus qu'une Coupe du monde. Tous les sportifs vous le disent. - A.-E.Lemoine: On était très fiers de démarrer cette 16e saison avec 2 de ceux qui nous ont fait vibrer. Dès le début, vous avez lancé la magie. Ca a commencé ce soir-là. Philippe, vous serez samedi le 1er invité de la 3e saison des "Rencontres du Papotin". Les invités sont questionnés par des journalistes non professionnels atteints de troubles du spectre autistique. Avec vous, ça donne des moments poétiques, y compris sur votre calvitie. - Vous seriez joyeux si on vous parlait de votre calvitie? - P.Katerine: Oui. C'est un sujet que j'aime beaucoup aborder. Les cheveux que je n'ai pas, qui sont partis, qui ont choisi... Pas une autre personne. Je ne pense pas qu'ils se soient plantés sur d'autres personnes, mais ils sont partis. Peut-être que des oiseaux les ont pris dans la nature pour en faire des nids. C'est ce que j'aime bien penser. - Ca vous fait comme un nid d'oiseau. - P.Katerine: Oui. Mes cheveux partis, peut-être qu'ils ont fabriqué des nids. - A.-E.Lemoine: Je n'aurais jamais pensé à ça. - P.Katerine: Les poils pubiens, aussi! Tout se régénère. - A.-E.Lemoine: Ca se recycle. - D.Bourdon: Il y a même un commerce de cheveux. - A.-E.Lemoine: Parlez-nous de cette expérience. A chaque fois, les artistes conviés à répondre aux questions de cette rédaction en ressortent pas tout à fait identiques. - P.Katerine: Bien sûr. Ce sont des interviews dont on rêve, quelque part. On est hors des sentiers battus. Rarement une journaliste ou un journaliste ose me poser la question sur mes cheveux. Pourtant, c'est un sujet primordial pour moi. - A.-E.Lemoine: Ca nous brûle les lèvres. - P.Katerine: Ce n'est que de l'inattendu, du surréalisme. C'est extraordinaire à connaître. Il vaut mieux s'attendre à rien, parce que tout arrive. - A.-E.Lemoine: C'est samedi, à 20h30, sur France 2. "Nu" et "Sous mon bob" sont déjà disponibles. Le Zouzou Tour, c'est à partir d'avril 2025. On vous retrouve sur France Inter tous les jeudis. Est-ce que vous serez nu jeudi? - P.Katerine: Jeudi, je ne chanterai pas "Nu", donc ce serait inadéquat. Peut-être pas inapproprié, mais inadéquat. - A.-E.Lemoine: "A l'ancienne", c'est en salle mercredi. Barbara, vous êtes en tournée. On conclut l'émission avec les Actualités de Bertrand. ... Bonsoir. - B.Chameroy: Bonsoir. Très heureux de vous retrouver. Nous sommes le 2 septembre et nous avons un nouveau Premier ministre. Non, je déconne! Précédemment, en France... - C'est toutes les rentrées, la rentrée politique. - C'est le moment de retrouver les copains. - Ce matin, 2 stars inoxydables. - Les anciens présidents N.Sarkozy et F.Hollande. - Les consultations se poursuivent. - La voiture de N.Sarkozy arrive. - Arrivée de X.Bertrand. - Arrivée de B.Cazeneuve. - Les élèves vont connaître leur professeur principal. - Qui ira à Matignon? - Même chose qu'il y a 2 jours, 3 jours, 4 jours, 5 jours, une semaine, un mois. - Ca rame ensemble. S'approche-t-on enfin du dénouement de cet interminable feuilleton? Sonnerie d'école. - Il y a une très belle surprise. - Personne ne te remplacera... - B.Chameroy: Nous Retrouvons le pays dans l'état dans lequel nous l'avons laissé. La rentrée des classes, sujet qui prête peu à la polémique, sauf sur CNews. - La rentrée scolaire, vous êtes pour ou contre? - B.Chameroy: Bah, tiens! La majorité des élèves seraient tentés de répondre "contre" et CNews "pour", car ça leur permet d'aller emmerder des enfants aux aurores. Tu as encore des poussières De dodo au coin des yeux, que demander de plus? Une grosse lumière dans ta tronche et un journaliste qui te pose une rafale de questions. - On va aller voir ce garçon. Comment tu trouves l'uniforme? C'est plutôt joli ou sympa? - Oui. - Tu aurais préféré un t-shirt, ou ça va? - Ca va. - Il est un peu timide. - B.Chameroy: Ou alors, il n'a simplement pas envie de répondre. Ce n'était que le début du calvaire pour ce garçon. - C'est comment, l'uniforme? - Bien. - Ca fait bizarre de voir tes copains tous habillés pareil? - Oui. - C'est confort? Tu es bien? - Oui. - Toujours aussi timide. - B.Chameroy: Non, toujours aussi pas envie de vous répondre, monsieur. Arrêtez! C'est le retour de "une salle, deux ambiances". D'un côté, les parents soulagés de ne plus avoir les enfants 24h/24 et, de l'autre, les enfants. - Moi, je suis contente. Tu es contente, Gabrielle? - Elle a hâte. - B.Chameroy: Ca va aller. Jean-Marc, la marionnette de J.Panacloc, n'est pas encore de retour à l'école. Résultat: il est content. - Bonjour. - Bébé! - Vous avez amené qui? - Mon grand, Gabriel, et ma petite, Caroline. - Lui aussi, il est content. - B.Chameroy: "Salut, les trouducs!" Cette petite fille dans le Nord-Pas-de-Calais avait encore la tête en vacances. Petite erreur de sac... - Tu as quoi, dans ton sac? - Ma gourde, ma casquette, ma crème solaire. - B.Chameroy: Un ballon, une bouée Peppa Pig... Non, c'était pour aller à la plage! Chez L.Sénéchal, il y avait aussi des questions pour G.Attal, qui visitait l'école Jean-de-La-Fontaine. - Vous savez qui sera le prochain Premier ministre? - B.Chameroy: "Tu m'embêtes un peu, mon petit père." Etant donné que les enfants s'intéressent désormais à la politique et que la vérité sort de leur bouche, nous sommes allés les sonder. - Est-ce que vous êtes tristes de savoir qu'en France, il n'y a pas encore de Premier ministre? - Non. - Non. - Oui. - Tu es plus angoissée par la rentrée ou par le fait qu'il n'y ait pas de Premier ministre? - Par le fait qu'il n'y ait pas de Premier ministre. - Là, c'est qui? - E.Woerth, je crois. - Tu le trouves comment? - Sévère. - Il n'a pas de cheveux. Je le trouve pas beau. - Et lui? - Pas du tout sévère. - Sur cette photo, il a plutôt l'air gentil. - Qui tu aimes bien, comme personne qui pourrait être Premier ministre? - Maman. - E.Woerth! - B.Chameroy: Quel enfant de 7 ans veut voir E.Woerth à Matignon? On ne leur a rien demandé. Voici le vrac du jour. Ce sont des images dont on n'a rien à carrer. - Un blazer bleu foncé et clair. Un polo gris. Un t-shirt. - B.Chameroy: La météo, c'est pratique: on connaît le temps et la vie du présentateur. - Dans le Sud, c'est sec et ensoleillé, notamment du côté de Montpellier, où ma fille fait sa rentrée. -200 collèges vont mettre les smartphones sous clé. - J'ai cru comprendre que son agenda était plein, avec le rendez-vous des 2 B: B.Cazeneuve et X.Bertrand. - B.Chameroy: Dieu merci, ce n'était pas Quentin et Quitterie qui étaient attendus à l'Elysée. Sinon, ça aurait été le rendez-vous des 2 Q. - Bonjour, tout le monde. Merci de vous être levés un samedi matin. Je connais ça. - Le plus difficile, dans une université d'été, c'est ce qui fait suite à une soirée très arrosée. - Je vous trouve très mous. J'aimerais entendre le bruit que vous "faisez". - B.Chameroy: "Faisez" du bruit! Je ne vous entends pas, "C à vous"! Toujours pas de Premier ministre, mais c'est l'occasion de revoir certaines petites trognes qu'on avait presque oubliées. Et là, qui voilà? - S.Royal: Il y a des hommes et des femmes "méritables", méritantes et méritoires. - B.Chameroy: Elle avait dû passer par la buvette. Elle assure qu'elle n'est pas M.Valls. Elle ne cherche pas de poste. - Pourriez-vous être ministre? - S.Royal: Je ne sais pas. Ce n'est pas mon objectif. Ma carrière politique est derrière moi. Je ne cherche pas un poste. - B.Chameroy: Pour quelqu'un qui ne cherche pas de poste, elle a quand même bien détaillé son CV. - S.Royal: J'ai été plusieurs fois ministre. J'ai appris le métier auprès de F.Mitterrand pendant 7 ans. J'ai dirigé une région. J'ai rassemblé 17 millions de Français. J'ai écrit un livre sur la résilience française. J'ai été 4 fois ministre. J'ai travaillé avec des parlementaires de droite et de gauche. - B.Chameroy: Voici la réponse de celle qui ne cherche pas de poste sur la piste Cazeneuve. - S'il le fait, c'est par devoir. - S.Royal: C'est ma situation. Je suis disponible. - Je parle de B.Cazeneuve. - B.Chameroy: "Je suis dispo, mais je ne cherche pas de poste." Elle s'est quand même ramenée avec une petite liste de son potentiel gouvernement, qu'elle ne dirigera pas, puisqu'elle ne cherche pas de poste, liste qu'elle connaît de tête. - S.Royal: Au ministère de l'Economie et des Finances, on voit X.Bertrand, puis au Budget, un socialiste, comme P.Brun ou B.Vallaud. A la Justice, il faut maintenir E.Dupond-Moretti. G.Darmanin a dit qu'il voulait partir. Je pense à L.Nunez. Je pense à des femmes comme C.Delga, J.Rolland, H.Geoffroy... - B.Chameroy: Des coquillettes, des yaourts, du PQ... Non, c'est ma liste de courses! S.Royal s'est prise de passion pour les JO. Une période qu'elle regrette déjà. - S.Royal: J'aurais bien aimé que France 2 et France 3 continuent à diffuser les compétitions après les JO. C'était tellement extraordinaire. Ca s'est arrêté brutalement. J'espère que ça va reprendre. - B.Chameroy: Ce ne serait pas con, mais qu'est-ce qu'on pourrait diffuser après les JO? Je propose les JO avec des athlètes en situation de handicap. J'appellerais ça les Paralympiques! En parlant des JO, je souffre de "JO-stalgie". Il fredonne le thème des JO. Il fait le thème des JO avec la machine à café. Thème des JO. - L.Sénéchal: Putain... - B.Chameroy: Qu'est-ce que tu viens de dire? Ils fredonnent l'air des JO. Cette année, premiers sur la lourdeur. Mais c'est vrai que cette musique donne la pêche. Thème des JO. - A.-E.Lemoine: Bravo. Merci à tous les 3. Cette musique est formidable, c'est vrai. Tout de suite, "Nus et culottés". C'est pour vous! Didier, il faut se tourner de l'autre côté. On salue nos téléspectateurs.

Share your thoughts