Quel cinéma pour demain ?

Published: Mar 14, 2023 Duration: 01:04:55 Category: News & Politics

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de vous installer ce qui est fait mais aussi voilà de faire un peu silence merci en septembre oui sinon son tour voilà c'est ce qui est le cas d'ailleurs parce que je vous rappelle que nous sommes enregistrés allez on va commencer vous souvenez mes chers collègues quand en 7 vous souvenez quand septembre dernier le bureau de la commission à souhaiter confier à nos collègues Jérémy Baki Céline boulet peronnier et Sonia de la pauvreté une mission de contrôle sur la situation de la filière cinématographique en France c'est dans le cadre des travaux de cette mission que nous avons le plaisir de recevoir ce matin Monsieur Jérôme Seydoux qu'au président du groupe Pathé et Monsieur ERDA Vans ça fait président de patefilm que je remercie évidemment en votre nom d'avoir accepté notre invitation monsieur sedoux vous êtes en effet un homme qui compte comme on dit dans le cinéma français européen et vous est disposez également d'une voie qui porte bien au-delà du milieu du septième art surtout lorsque vous affirmez que je vous cite le public ne vient pas en salle parce que les films qui sortent ne sont pas bons ou également que les cinémas français doivent se défaire de ses dogmes votre engagement dans le secteur du cinéma date de 1990 année au cours de laquelle vous rachetez l'historique société Pathé fondée en 1896 et je ne peux pas empêcher de rappeler qu'elle a été fondée à Vincennes vous en avez été le PDG jusqu'en 2000 puis président du conseil de surveillance entre 2000 et 2002 depuis cette date vous exercez les fonctions de co-président de Pathé en 2017 vous avez racheté à votre frère sépare dans les salles de la société Gaumont le groupe réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de près d'un milliard d'euros et emplois 5000 salariés Pathé Gaumont et de loin le premier exploitant en France avec le quart des entrées en 2019 et 14 du parc national mais le groupe Pathé est aujourd'hui présent à toutes les étapes de la chaîne du cinéma vous intervenez au niveau de la production de films de leur distribution en salle et en vidéo et mené par ailleurs une action de restauration des films anciens et gérer un catalogue de plus de 800 longs métrages votre parole est rare et quand elle s'exprime elle est entendue répétée qu'en témoigne l'écho reçu par les déclarations que j'évoquais à l'instant nous allons donc l'écouter avec une particulière attention je vous propose de vous donner les paroles pour une dizaine de minutes afin que vous puissiez nous faire partager à la lumière de votre expérience votre vision du cinéma français et de sa place dans un environnement marqué par l'arrivée évidemment des plateformes puis je passerai successivement la parole à aux trois rapporteurs de notre mission de contrôle et enfin l'ensemble des sénatrices et sénateurs qui souhaitent s'exprimer après avoir rappelé que cette audition est captée est diffusée sur le site internet du Sénat je vous donne à présent monsieur Seydoux la parole merci beaucoup bonjour tout le monde on est très heureux ardavre et moi d'être ici et de vous expliquer un peu ce qu'on pense du cinéma alors d'abord un mot pour dire que le cinéma sort d'une période qui a été très difficile les salles de cinéma ont été fermées la plupart du temps en 2020 et en 2021 et l'année 2022 a été une année de convalescence donc on sort d'une période très difficile et dans cette période très difficile Pathé c'est disons adapté on a fait des gros efforts de s'adapter à une forme d'une nouvelle donne la nouvelle donne elle vient fondamentalement de l'évolution si vous voulez du monde digital aujourd'hui le monde digital se développe partout et il a son influence dans le cinéma comme ailleurs alors ce monde digital il a plusieurs formes il évidemment la forme des plateformes les plateformes qui existaient évidemment avant le covid mais le covid a été une période très favorable aux plateformes et très défavorable au sein de cinéma et même défavorable au tournage de films donc la période où sortons d'une période difficile et cette période difficile à entraîne des modifications alors quelles sont ces modifications les modifications c'est que les gens ont pris l'habitude de regarder des films à travers les plateformes ou la télévision traditionnelle ils ont un choix énorme ils ont une qualité excellente et ils ont des prix qui sont bas parce que les plateformes c'est pas cher si on regarde le ce qu'on paye par mois ce n'est pas cher donc nous avons à faire face à une évolution de notre environnement et est Pathé face à cette évolution après des décisions qu'on avait d'ailleurs pris avant le covid mais du sens qu'on appelle la montée en gamme c'est-à-dire que à la fois que ça soit du côté des films ou du côté des salles du côté des salles ça veut dire plus de confort plus de spectacles et du côté des films ça veut dire des films qui sont indiscutables pour le spectateur parce que le spectateur aujourd'hui comme il a une formidable chez lui il faut lui donner des raisons pour aller en salle et les raisons pour aller en salle c'est que il faut que ce soit un film qu'il est vraiment envie de voir il faut que ça soit dans un endroit où il a vraiment envie d'aller donc voilà où nous allons on sera tout à fait prêt de répondre à toutes vos questions mais fondamentalement nous on considère que le métier que nous faisons faire des films distribuer des films exploiter des salles est un métier qui restera demain qui ne va pas disparaître parce que c'est la seule offre véritable en face des plateformes donc le voir un film en commun voir un film avec d'autres gens voir un spectacle qui est différent de ce qu'on peut voir chez soi ça va perdurer mais ça ne perdurera que si on est si on fait une offre qui est bonne bon alors comme je sais que vous intéressez fondamentalement peut-être plus au film gros sale mais Pathé c'est 85% du chiffre d'affaires dans l'exploitation de ça les 15% pour les films donc le le nous vivons si nous si nous vivons demain et si on peut vivre c'est quand même les salles qui font vivre la société alors les films sont indispensables parce que de ça sans fil il y a pas il y a pas de spectacle et des films qui on aurait pas de ça ça ne marche pas pas non plus épaté est une société qui n'est que dans le cinéma on est on a démarré un peu une activité de série la série c'est pas du cinéma mais fondamentalement notre métier c'est le cinéma alors moi je voudrais passer la parole d'avant pour qui vous explique plus quel est un peu la position et de pâté et de dire un peu ce qu'il pense du film français et et de son et de sa capacité à séduire non seulement les Français mais également les étrangers merci merci de nous recevoir et nous donner la parole très heureux de pouvoir exprimer devant vous aujourd'hui parce que les films aussi le cinéma en général transmet beaucoup de fantasmes et notre métier est souvent méconnu et j'aimerais profiter de cette cette prise de parole pour vous expliquer un peu plus comment on fonctionne mais c'est vrai que sur les films on a connu j'en me souviens de le dire aussi une crise très très grave la société en général et il y a des ce qui a profondément changé pour rappeler un peu les propos de Jean pseudo aussi il y a quelques années les pour voir un film les gens devaient soit aller en salle de cinéma soit acheter un DVD je m'explique il y a quelques il y a encore pas si longtemps il y avait ce qu'on appelle des jours interdits à la télévision ne pouvait pas diffuser de films de cinéma de nombreux jours dans la semaine il n'y avait pas de plateforme il n'y avait pas de ce qu'on appelle de télévision de rattrapage aujourd'hui il y a une offre absolument démultipliée de films disponibles pour les gens effectivement à bas coût et ce n'est pas la le seul moyen pour de pour les gens d'aller voir des films ce n'est pas d'aller en salle c'est aussi ils peuvent aussi rester chez eux donc nous avant le covid on avait déjà commencé à cette réflexion sur comment faire en sorte que les gens viennent dans les salles de cinéma pour voir les films et quel film il voulait voir la première question qu'on s'est posée c'est combien de films devons-nous nous Pathé produire et distribués est-ce que on a la capacité de soutenir financer distribuer mettre en avant autant de films c'est à dire on avait certaines années 16 17 films à distribuer dans l'année ce qui parfois engendrer des difficultés notamment de mise en avant de beaucoup de films et on n'avait pas les moyens de bien les travailler donc on sait déjà on s'est dit faisons moins de films mais faisons les mieux dans la réflexion aujourd'hui pour tout le monde je crois que c'est pas que Pathé la réflexion aujourd'hui c'est il y a eu un vieillissement de notre audience de cinéma nos spectateurs des films je parle toujours des films français et une concurrence très très forte des plateformes sur notamment la partie plus jeune de nos spectateurs et comment aujourd'hui on peut faire en sorte de faire revenir au cinéma mais c'est pas que ça c'est dans l'économie des films on parle toujours de la salle mais l'économie des films elle se elle se elle se compte elle se calcule sur de nombreux médias et de nombreuses années il y a la salle de cinéma il y a aussi la vidéo et la vidéo c'est un secteur la vidéo à l'acte je parle pas des plateformes mais la vidéo qui sont un secteur qui a perdu près d'un milliard d'euros de marché depuis 10 ans c'est la télévision donc on parle à la fois des prêts achats dans les financements mais également de la vie en télévision après ces pré-acha là sur parfois 10 15 20 ans voir 50 ans vous pouvez encore voir des films à la télévision qui ont plus de 50 ans et c'est et on parle assez peu c'est l'international et dans notre réflexion sur les films qu'on veut maintenant produire et distribuer on a notre réflexion elle porte sur la salle elle porte aussi beaucoup sur l'international parce que on ne peut plus se dire avec le monde des plateformes qui elles ont créé finalement des brèches dans dans les frontières il y avait des frontières très très fortes et très importantes dans les financements des films français parce qu'avant l'arrivée des plateformes on travaillait en circuit interne avec les chaînes françaises des partenaires français uniquement et l'économie était uniquement française aujourd'hui elle est arrivée des plateformes un peu cassé ces frontières nos films nos séries peuvent voyager mais on voit aussi tous les films des séries des autres pays arrivés donc dans cet environnement là si on ne réfléchit pas à comment nos films peuvent être à la fois on va dire bon pour les spectateurs en France mais pas aussi s'exporter je pense qu'on aura du mal à exister très très longtemps donc l'univers des plateformes aujourd'hui a apporté beaucoup d'argent dans le marché c'est le milliard dont je parlais qu'on a perdu sur la vidéo à l'axe vidéo et DVD et VOD a été remplacé par en termes d'économie pure par les plateformes mais ces plateformes aujourd'hui investissent très peu dans le cinéma français on a mis en place effectivement avant le covid et pendant le covid des obligations pour que les plateformes investissent dans le cinéma comme le font les chaînes françaises mais aujourd'hui le principal financier du signal français reste Canal+ qui de par son la taille de son investissement à une fenêtre exclusive avant tout le monde mais les plateformes elles ont décidé au moment où les obligations sont mises en place d'investir la majorité de leurs obligations dans les séries et pas dans le cinéma c'était aussi lié au covid c'était Olié au fait que nous il faut bien voir que quand on était confiné quand on recevait on lisait des dizaines d'articles chaque semaine sur la mort du cinéma donc dites vous qui ont été vraiment dans un moment un peu difficile aussi pour nous comment est-ce que demain qui est arrivé ces plateformes là qui montaient en gamme et qui faisait des films de plus en plus ambitieux aujourd'hui on voit des films qui coûtent 100 200 millions de dollars sur les petits qui sortent plus en plateforme merci plateformes sont aussi en train de changer on a remarqué j'ai fait un voyage récemment à Los Angeles pour essayer de comprendre un petit peu comment le marché américain fonctionnait aujourd'hui on remarque d'une part dans un marché qui n'est pas du tout régulé où il n'y a aucune aide ou l'état n'intervient pas on ne voit que des films à 150 millions de dollars ou plus les seuls projets de cinéma qu'on voit là-bas ce sont ceux-là ou des films des petits documentaires des petits films à moins de 5 millions et les plateformes elles pour le coup sans régulation elles amènent beaucoup d'argent pour les films c'est pas encore notre cas en France il y a sans doute quelque chose à changer pour les attirer encore plus les oblige à mettre plus d'argent dans le cinéma parce que on a besoin de l'ensemble des acteurs aujourd'hui qui c'est un acteur important et heureusement qu'il est là pour financer l'ensemble de ces films je pense que demain il y a il faut que ces plateformes qui font beaucoup de chiffre d'affaires en France puissent aussi à la hauteur de leur de leur importance dans la Camille française puissent investir dans le cinéma français pour améliorer aussi monter en gamme notre scène montée en gamme qu'on qu'on veut et qu'on souhaite et qu'on a fait dans les salles de cinéma il faut aussi qu'on la fasse dans les films et les films récents on a travaillé que ce soit Astérix c'est vraiment mousquetaire le compte de Monte-Cristo bientôt répondre à cette besoins de monter en gamme et de spectacle mais évidemment le cinéma en France et sa spécificité et c'est ce de nous pays en France un cinéma extrêmement envié c'est la diversité des films qu'on a et cette diversité là elle nous permet aussi à nous de faire des gros films elle nous permet aussi on a on a fait Astérix on a aussi fait revoir Paris dans nos cours le prochain film de Xavier Beauvoir les films et c'est cette diversité qui permet à la fois de renouveler les talents de renouveler la création et nous permettre aussi de faire ces films spectaculaires et ces films grand public qui permettent aux gens de venir aussi en salle de cinéma merci messieurs pour ces premiers propos qui éclaire bien la problématique je vais sans plus tarder donner la parole à nos rapporteurs en commençant par Jérémy Baki merci merci messieurs pour vos propos les mineurs j'aurais une seule question en fin de laisser aussi mais mes collègues au rapporteur pouvoir vous poser d'autres questions monsieur Seydoux vous évoquiez notamment le modèle d'exploitation des salles et la part réservée aux films dans dans finalement le business plan de des salles vous défendez de longue date une sorte de stratégie de premiumisation finalement de vos salles ainsi le prix de biais de certaines des salles je pense notamment aux selles parisiennes par exemple Beaugrenelle ou au Nouveau Cinéma Parnasse dépasse les 20 euros de prix le billet bien sûr il s'agit là de cas très particuliers qui nous reflète pas le prix moyen du billet en France aux alentours de 7 euros avec des équipements de très haut niveau disons-le et y compris un confort inégalé au niveau des salles ma question est relativement simple c'est ne craignez-vous pas qu'à un moment donné le cinéma puisse rompre avec le caractère populaire et comment vous arrivez à concilier à la fois quelque chose de grand public qui reste populaire et une sorte de prémonisation dont on parlait tout à l'heure puisque je note en effet que la France et ce singularis peut-être très fortement des autres pays européennes et aussi mondiaux sur la permanence du cinéma en tant que grande sortie populaire et souvent familiale dans ce pays c'est vraiment un marqueur essentiel voilà ça sera ma seule question et je me doute bien mais j'attaque de suite vous êtes pas venu pour rien j'attendais mais vous savez quand on est quand on dirige une entreprise il y a deux choses qui sont importantes un il faut que les clients soient satisfaits et deux il faut que l'entreprise fonctionne ce sont deux choses absolument fondamentales alors je vais répondre de manière très très simple ce qui marche le mieux chez Pathé aujourd'hui ce sont les salles premium le aujourd'hui quand vous allez au cinéma vous allez au cinéma réservant votre place vous la réservez en avance quand il y a un film qui est qui est demandé les places qui partent en premier réservation sont les places les plus chères donc je sais pas si ça répond à votre question mais ce que je veux dire je veux dire une deuxième chose qui est très importante c'est que le cinéma mon marché c'est la télévision aujourd'hui si vous voulez il y a une époque moi quand je suis un gamin quand je suis un étudiant voir des films il n'y a que le cinéma il n'y a rien d'autre la télévision n'existe pas et les cinémas contrairement à ce qu'on pourrait croire sont à la fois très chers la première exclusivité et le prix descend au fur à mesure qu'on s'éloigne de la date de sortie du film Les Films sortaient première exclusivité deuxième exclusivité troisième exclusivité et finissez par aboutir en plus on voyait après sa défi qui était ancien et suivant la date de naissance du film le prix diminuait bon mais il n'y avait que le cinéma donc le cinéma était adressait forcément à tous les gens qui vouloir des images mais aujourd'hui si vous voulez le cinéma pas cher le cinéma pas cher c'est la télévision il faut il faut pas il faut pas se tromper c'est notre concurrent principal et si nous voulons concurrencer la télévision sur le prix nous avons perdu parce que la télévision elle est ou gratuite ou même les plateformes c'est pas cher c'est c'est 10 euros 12 euros par mois donc le très rapidement pour toute une famille donc on peut pas concurrencer le le les gens iront au cinéma parce que c'est une sortie parce qu'ils vont passer un bon moment et ce qu'ils veulent c'est qu'on leur offre du confort des bons films et un bon moment donc il y a on peut tout à fait avoir une théorie de dire on va faire du cinéma low cost moi je n'y crois pas moi je n'y crois pas et je crois que ce que les spectacles veulent ils veulent si on va au cinéma on veut passer un bon moment voilà c'est niveau ni moi ni personne qui décide c'est le spectateur qui décide parce que si nos prix sont trop chers et ils n'iront pas si les gens viennent pas on fera autre chose alors merci pour la franchise de votre album j'allais dire j'attendais la question je n'attendais je n'entendais pas moins de votre part non mais c'est notre responsabilité si vous voulez de de chef d'entreprise mais je vais même vous pousser plus loin aujourd'hui si vous voulez en début d'année sortie d'une période très difficile la société de cinéma de salle qui marche le mieux en France c'est nous voilà bon mais merci juste pour préciser peut-être un peu la question et après j'essaierai la parole réellement à à mes cours à porter pour le coup vous disiez à juste titre c'est le spectateur qui décide en réalité quelque part alors pensez-vous que ce qui se fait dans quelques sales parisiennes est exportable sur l'ensemble du territoire national et aurait les mêmes effets que ce qu'on peut vivre sur certaines salles parisiennes ou est-ce qu'on doit voir continuer l'existence finalement de deux offres différenciées avec des salles pour le coup premium pour un certain public et des salles peut-être un peu moins confort mais qui fonctionnerait plus dans un phénomène de massification voilà alors faut voir les proportions aujourd'hui en France Pathé en gros que je dise pas de maison doivent en gros 700 salle les salles premium on la sent voilà donc c'est sans salle sur 700 bon maintenant il existe aussi l'abonnement il existe l'abonnement l'abonnement fait que si vous êtes abonné vous arrivez si vous êtes vraiment quelqu'un que vous allez très souvent vous abonner et votre prix de revient la place du cinéma sera infiniment plus faible et puis il existe des vous pouvez acheter il y a tout autre manière le prix je vous dire parce qu'on vous met toujours le prix principal dans nos recettes le prix les gens qui payent le prix fort c'est 20% des clients c'est 20% des clients parce qu'il y a aussi il y a les abonnements il y a les ventes qu'on fait au comité d'entreprise etc donc il y a des d'autres formes de vente qui font que le prix moyen n'est pas le prix mais les gens ils veulent le premier je peux que vous je ne peux que vous dire ça alors ce n'est pas une originalité française c'est une évolution mondiale le on regarde toujours si on regarde nos collègues ce que nous voulons nous et en gros il évolution de la plupart des groupes de salles de cinéma du monde et ce qui est le plus demandé c'est le siège très confortable deuxième question de Sonia de la probauté quelque chose me dit que vous vous attendez aussi à celle à cette question mais je vais laisser former [Rires] je vais revenir sur votre déclaration bien connue du 12 octobre sur France Inter vous avez déclaré je vous cite les gens ne veulent pas aller au cinéma pour se faire chier je souscris tout à fait à cette à cette remarque en même temps une des questions principales hormis le confort de la salle et quand même qu'est-ce qui fait venir les gens au cinéma est-ce que c'est que pour passer un bon moment comme vous l'avez dit où est-ce que la question est beaucoup plus complexe que ça puisqu'on a vu une baisse de fréquentation du public notamment le public des cinéphiles et on passe un bon moment mais c'est un peu plus comment dire c'est un peu moins trivial ce qu'on peut ressentir quand on vient sur un film qui vous interroge qui vous qui vous fait réfléchir qui vous fait qui vous fait vivre une expérience qui certes est bonne mais parfois pas forcément mais qui vous a apporté quelque chose voilà donc je voulais vous interroger sur cette il y a une deuxième question donc je vais anticiper parce que je vois bien que vous êtes prêts à répondre et donc au delà de la tournure volontairement polémique donc vous avez mis vraiment un doigt le doigt sur un aspect qui est au cœur de nos réflexions et parmi ces réflexions il y a le nombre et la qualité des films et ça c'est un vrai sujet vous l'avez un peu abordé tout à l'heure dans vos propos liminaires pour schématiser d'un côté une partie de la profession des fonds un modèle censé préserver la liberté des créateurs la diversité l'exception culturelle qu'on remet très régulièrement en avant et qui peut quand même largement être un objet de fierté quelque part ce qui revient à produire et à donner à un maximum d'oeuvre la possibilité de trouver un public la possibilité c'est c'est toujours cette grande question de l'autre certains estiment que le cinéma français est par nature trop nataliste et il y a quand même tout un mouvement autour de ça et on voit bien qu'à un moment voilà la manne financière elle trouve ses limites et devrait concentrer les moyens sur des projets avec de meilleures perspectives que pouvez-vous dire à ce propos et comme envisageriez-vous une régulation du système de financement plus favorable à vos vues ou en tout cas ce que vous vous en pensez pensez vous qu'il existe un bon nombre de films à produire chaque année en France même si cette question est quand même très complexe mais est-ce qu'il faut avoir finalement des objectifs par exemple plutôt objectif premier second film pour vraiment voilà créer l'émergence et puis après aller sur des sur des plus grosses opérations et en tout cas le vraiment le sujet c'est le sujet de la concentration qui est pas forcément ce qu'on cherche à défendre dans le cinéma avec quelques réalisateurs la tentation du blockbuster ou du de l'acteur bancable et et vraiment comment on arrive à concilier les deux sans se sont tués finalement le système ou en tout cas voulu faire perdre de sa qualité je vous remercie d'abord la France n'a pas que le pâté il y a d'autres opérateurs qui ont d'autres opinions qui défendent éventuellement d'autres stratégies et je pense que la France a beaucoup de chance sur deux points de vue un parc de salles qui est très diversifié parce que nous on est catalogué comme cinéma commercial mais il existe aussi des cinémas arts et c'est des cinémas de ville de de village qui sont d'ailleurs presque toujours subventionnés donc la France est quand même au point de vue cinéma très bien équipé je pense qu'on est pas loin d'être un des pays les mieux équipés au monde de ce point de vue là la diversité existe et ceux qui considèrent que ces Pathé c'est trop cher ou que c'est pas des films il veut aller ailleurs donc on n'est pas de ce point de vue là bon deuxièmement vous posez la question du nombre de films c'est évidemment pas à nous de répondre à cette question arde avant a expliqué que de notre point de vue du point de vue de la gestion de l'entreprise nous allions nous concentrer pour faire moins de films et il se trouve qu'effectivement la France produite beaucoup de films mais je pense que véritablement s'il doit une évolution et de de la réglementation c'est au CNC qui vous posez la question parce que c'est vraiment c'est vraiment le CNC qui décide si vous voulez de comment le nombre de films est quand même lié au système de l'avant sur recettes des subventions et ces subventions sont peut-être pourraient être donné d'une manière différente mais c'est pas à nous oui c'est pas à nous de répondre à cette question il est il est toujours certain que si on fait trop de choses à un avantage c'est qu'on ouvre si des possibilités peut-être à des gens qui ne feraient pas de films mais en ouvrant on a tendance à un peu à saupoudrer et à son poudrer on est éventuellement moins efficace donc si on veut être plus efficace il faut peut-être avoir des règles un peu plus strictes sur la sélection des gens qui reçoivent des subventions mais c'est pas à nous oui c'est pas à nous de répondre à cette question c'est je pense d'une partie peut-être à vous peut-être au CNC puis peut-être au public mais je pense très réellement qu'il y ait une évolution pour aller aussi que les gens qui vont au cinéma qui est une évolution qui aux États-Unis depuis très longtemps c'est que qui existait avant le covid c'est que aller au cinéma par rapport à rester chez soi à regarder télévision c'est un certain effort et vous avez cité une phrase je me reciterai pas moi-même parce que je vais trouver j'avais peut-être été un peu vulgaire ce jour-là mais voilà donc je pense que aller au cinéma qu'il demande un certain effort on y va pour son plaisir voilà même si quel que soit le film on va voir alors ça peut être on peut chercher à voir un film de grand spectacle la France a une grande réputation dans le film d'auteur et il y a des gens qui ont envie de voir des films d'auteur mais le film d'auteur ou s'il faut qu'il atteigne un certain niveau que les gens c'est les gens qui décident oui si un film marche c'est pas c'est pas le CNC c'est pas vous c'est pas nous c'est le spectateur qui qui qui finalement décide et le spectateur ça lui arrive de se tromper mais il se trompe pas tellement et quand un film ne marche pas c'est rarement un film excellent bon ça peut arriver mais c'est très rare voilà donc la France est un pays qui a défendu depuis toujours la diversité du cinéma c'est une de ses forces donc le le même si moi je peux trouver quelques fois il y a trop de films néanmoins je défendrai la diversité c'est très important mais diversité peut-être pas peut-être peut-être mais il faut voir ça que le CNC c'est le CNC qui a si vous voulez qui décrète les aides peut-être que c'est trop facile c'est peut-être quelquefois trop facile de faire un mauvais film troisième question de notre troisième rapporteur de à la fois exploitant producteur intéressant de vous entendre et moi j'aurais donc trois questions complémentaires la première c'est que vous avez fait référence au rôle de régulateur du CNC d'ailleurs à juste titre mais est-ce que vous pensez que l'activité de distribution des films distribution pour être renforcée par rapport à la production afin de donner de meilleures chances au film deuxièmement est-ce que vous seriez favorable à un renforcement des obligations de programmation en salle afin d'éviter que les films disparaissent trop vite ou que certaines œuvres soient présentes sur trop d'écran en même temps et troisième question vous avez récemment fait part de votre souhait d'une entrée en bourse de pâté afin de financer de nouveaux projets donc est-ce que vous pourriez nous dire un peu plus dans les détails les secteurs dans lesquels vous souhaiteriez investir à ce que ce sera les salles vous en avez déjà un petit peu parlé la production etc merci alors le investir c'est pas c'est une question fondamentale dans n'importe quel métier si vous voulez rester un peu au sommaire j'allais dire en top un peu au sommet vous êtes obligé d'investir tout le temps on est dans un monde on est conduit par le monde digital le digital le par exemple nous nos dépenses digitales elles vont augmenter tout le temps vous voyez le exemple aujourd'hui vous pouvez aller au cinéma en réservant votre place sur le téléphone vous allez avec votre téléphone vous rentrez dans la salle bon mais même cette application si on ne passe pas notre temps à la perfectionner sans arrêt on ne sera plus on ne sera plus compétitif donc investir nous avons l'obligation d'investir tout le temps parce que c'est ce qu'attend donc c'est ce qu'attendre nos clients alors c'est c'est vrai pour les salles mais c'est vrai pour physiquement les salles mais c'est vrai pour tout ce qui se voit pas nous sommes tous dans un monde digital voilà donc ceux qui ne sont pas passés qui n'ont pas passé cette étape et ben il faut qu'il rattrape voilà et je pense que si Pathé a une avance sur ses confrères français c'est le digital d'avance c'est pas c'est pas tellement où le prix ou le siège c'est sa véritablement ou on est en avant alors la bourse bon on verra bien oui je veux dire le d'abord ce sera pas de main on ne pourrait pas entrer en bourse aujourd'hui sur des sur des résultats d'une période qui a été très difficile à 20 à 21 22 donc il faut qu'on fasse une bonne année en 23 et on verra en 24 si le climat est favorable à ce genre de choses donc aujourd'hui oui c'est un projet mais il n'y a pas de de oui il y a pas de il y a pas de certitudes et une question j'ai parlé alors l'obligation de programmation moi je n'aime pas les obligations de programmation je dis tout de suite je pense que nous vivons de la diversité donc la diversité elle est absolument fondamentale pour la salle de cinéma mais on ne peut pas forcer les gens aller voir des films qui veulent pas voir je veux dire et et il y a des films qui sont produits en France qui ne méritent pas la salle alors il y a une chose qui en France qui est assez compliqué qui devrait être changé aujourd'hui un film de cinéma qui est produit doit s'il a reçu des aides publiques doit sortir en salle c'est une obligation légale cette obligation légale devrait être changée parce qu'aujourd'hui un film n'a pas qu'une vie en salle ils peuvent une vie digitale plateforme télévision tout ce qu'on veut et donc l'obligation de sortir en salle c'est un ensemble parce que la salle c'est quand même on va dire c'est la partie prestigieuse de la sortie d'un film mais il peut sortir sur toutes les formes digitales qui existent donc ce blocage réglementaire devrait être changé donc la diversité oui les obligations de programmées non parce que c'est le spectateur qui décide qu'il a envie de voir c'est pas si vous obligez de dire je dois absolument mettre ce film si les gens viennent pas moi je peux vous raconter une anecdote que je raconte toujours mais qui se passait il y a très longtemps je visitais un des premiers multiplexes de pâté et c'était un samedi il y avait du monde et je dis on peut pas voir les salles puisque sont occupées le film me plaît pas et le directeur me répond mais monsieur même gratuitement les gens viendraient pas donc on ne peut pas forcer les gens veuillez avoir des figues le bavoir donc la diversité oui des obligations de programmées des films que les gens veulent pas voir non [Musique] alors c'était il y a très longtemps donc vous n'étiez pas né voilà et après alors non mais c'était pas émettant en scène inconnue et c'est un metteur en scène qui a par la suite fait des films qui ont tout à fait marcher mais je donnerai pas son nom je vous réponds aussi sur la votre première question sur la distribution [Musique] il est évident que le maillon le plus faible le plus fragile plutôt de la chaîne c'est la distribution c'est même plus fragile parce qu'il est effectivement moins aidé mais parce que c'est lui qui prend le plus de risques de marché c'est-à-dire que c'est celui qui prend le risque et son risque l'argent qu'on investit pour financer le film et pour aussi le faire exister ça les frais de promotion de publicité c'est frais augmente et c'est investissements ne sont couverts on ne serait couvert que par les revenus issus de l'exploitation du film les revenus en salle en vidéo à la télévision internationale donc si le film ne marche pas l'investissement est perdu et si le film ne marche pas en salle mais pas en vidéo il y a peu de chance qui marche sur les autres médias en télévision derrière donc c'est un risque donc c'est le maillon plus fragile effectivement les aides aujourd'hui à distribution il y a des aides sélectives pour les distributeurs indépendants et il y a des aides automatiques et là d'automatique sur la distribution elle est essentiellement constituée de la du fond de soutien distributeur qui a un maximum d'environ 350 000 euros par film c'est évidemment en temps d'échelle par rapport à la production très très très très très faible donc si on veut aider aujourd'hui distributeur il faut bien comprendre que pour distribuer un film aujourd'hui dans les frais de promotion de distribution faire exister un film aujourd'hui c'est de plus en plus difficile plus difficile de plus en plus difficile de mettre en avant un film parce qu'on on va investir énormément juste avant la sortie pour pour que les gens se disent c'est ce film que je dois aller voir et pas un autre il y a environ 15 SIM qui sort chaque semaine les Américains ont beaucoup plus de moyens que nous publicité donc nous on profite aussi du fait que de promotion les émissions on peut faire venir les talents mais globalement on n'a pas les mêmes moyens que les autres et il faut qu'on soit de plus en plus originaux de plus en plus inventif créatif mais aussi qu'on ait les moyens d'investir pour que ces films existent si les scions ne savent pas que le film existe mécaniquement ils iront pas le voir donc aujourd'hui les mécanismes les plus efficaces qui existent notamment en termes d'aide CNC c'est les mécanismes dit automatique c'est ce qui est très efficace pour la production c'est ce qui permet aux producteurs aujourd'hui d'avoir des fonds propres pour investir dans le développement de nos vies donc c'est très important en revanche les distributeurs ne bénéficient pas de cette de cette de cette de cette dimension d'aide là et donc n'ont pas les moyens de d'avoir des fonds propres plus renforcés pour investir et prendre des risques sur des nouveaux films s'il y avait un équilibrage qui s'opérait de ce point de vue là sur les automatiques ce serait sans doute souhaitable je vais prendre maintenant toute vos questions vous demandant d'être synthétiques s'il vous plaît je vais commencer par Julien barjetton merci Monsieur Merci monsieur le Président merci pour cette audition c'est compliqué c'est parce que c'est qu'un bon film un bon film qui marche je me rappelle être avoir vu chez un concurrent désolé le film everything everywher at wants qui n'a pas fait un énorme succès en France qui a raflé tous les Oscars et pourtant quand je suis allé le voir à côté là du Sénat il y avait une salle à moitié vide pourtant ça c'est un très très bon film donc c'est vrai que un film parfois du temps à démarrer maintenant il aura fait les Oscars peut-être qu'il aura une deuxième chance en tout cas je l'espère parce que même s'il dure 2h20 c'est un film assez prodigieux vous parlez beaucoup des plateformes quand même elle rencontre un certain nombre de difficultés Netflix étant difficulté depuis quelques mois et cherche des alternatives notamment avec une offre désormais qui comprend la publicité comme vous le savez qui a été lancé il y a peu Disney est également en grande difficulté puisqu'ils ont annoncé des licenciements massifs dans le monde en France et ailleurs et d'ailleurs je crois que le PDG de la plateforme a été licencié sauf erreur de ma part Warner HBO hésite ils avaient prévu de lancer leur plateforme et finalement ils ne sont pas sûrs du tout de la Lancer et du service qui vont proposer on le voit la concurrence est très forte vous dites qu'il y a peut-être trop de films la question qu'on pourrait se poser c'est est-ce qu'il y a trop de plateformes et je compare un sujet que je connais un peu qui est celui de la musique où il y a évidemment une universalité de l'offre puisque vous avez n'importe quel plateforme et vous avez toute la musique en ligne alors que pour voir toutes les séries tous les films etc il faut s'abonner à plusieurs à plusieurs plateformes donc les investissements ont peut-être été trop importants et visiblement il y a une difficulté pour rentabiliser en tout cas pour rencontrer un nombre de consommateurs suffisant par plateforme pour rentabiliser les investissements de chacun alors comment voyez-vous l'avenir de ce marché est-ce que finalement ce ça va évoluer puisque ce business model semble quand même plus plus compliqué et vous lui attribuez le fait qu'il y ait une baisse de la fréquentation en salle sans doute mais cette concurrence des plateformes a aussi une une concurrence alors est-ce que c'est une bulle est-ce que c'est une menace persistante pour l'avenir et est-ce que on doit s'attendre à des recompositions c'est-à-dire par exemple à une réduction du nombre de plateformes est-ce que au fond on a une stabilisation à ce stade de cette concurrence entre nombre de plateformes et film en sable merci beaucoup merci monsieur le Président oui moi je voulais revenir sur les crédits d'impôts que j'ai abondamment déposé pour pour qu'il soit en tout cas poursuivi ça n'a pas été le cas lors du dernier projet de loi de finance à l'automne dernier et là on arrive au pied du mur puisque on arrive au moment de ces renouvellements parce que c'est la fin des crédits d'impôts actuel à partir de 2024 est-ce que vous pourriez revenir dessus parce que bien évidemment je vous ai dit que c'était pas nous qui étions à convaincre mais plutôt nos commissaires de la commission des finances qui connaissent pas forcément comment on produit un film et en effet le même tout le travail des distributeurs et s'il fallait entre guillemets en choisir un ou deux qui pourraient rassembler l'ensemble de la profession qui serait le plus fédérateur est-ce que vous auriez une opinion là-dessus parce que peut-être qu'on ne pourra pas tous les ravoirs abondamment comme comme la dernière fois ou avec la crise du CO vid en effet Bercy avait été un peu plus généreux merci alors je vais d'abord répondre on va prendre toutes les questions je vous rappellerai de façon les questions vous inquiétez pas Pierre Antoine Lévy oui merci merci monsieur le Président j'ai deux questions rapides vous avez parlé d'introduction en Bourse éventuellement en fonction des conditions de marché mais en janvier dernier vous avez signé Pathé assigné un accord de partenariat avec une société logicole pitcherz en vue de lever 100 millions d'euros est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus sur ce partenariat et en quoi est-il novateur pour le cinéma français et deuxième question on a assisté récemment devant les salles de cinéma quel que soit des scènes de violence dans et devant les salles au risque de faire fuir des clientèle familiale qu'est-ce quelles sont les mesures que vous avez pris pour empêcher que ça se reproduise bonjour donc vous avez fait disciplinés donc j'ai bien écouté votre présentation et vous avez donc pour objectif d'avoir une réflexion vers l'international et plutôt si j'ai bien compris des films grand public mais pour vous l'international c'est où est-ce que ce sont les États-Unis l'Asie l'Europe etc vous pouvez me préciser parce que je pense que c'est pas le même profil de spectateur et ma question subsidiaire que pensez-vous de la chronologie des médias je suis prête à faire du cinéma tout quand tu fais Laurence Garnier bonjour Laurence bonjour monsieur le président bonjour à tous juste une question concernant les fréquentations des salles de cinéma vous avez évoqué rapidement monsieur le public vous n'avez pas dit vieillissant mais dans les faits on sait qu'on a une interrogation par rapport à cela le Pass Culture du gouvernement a été mis en place il y a quelques années il permet pour les jeunes qui ont 18 ans d'accéder à 300 euros de biens et de sortie culturelles une somme assez conséquente même si les jeunes sont moins présents au cinéma qui n'ont pu l'être il semblerait que ça reste la première activité culturelle de cette classe d'âge donc ma question était de savoir si il y a une efficacité du Pass Culture dans la fréquentation des jeunes dans les salles de cinéma ou s'ils viennent autant qu'avant ni plus ni moins mais en bénéficiant de l'apport financier du Pass Culture [Musique] merci président ma question sera un petit peu connexe aussi au cinéma si vous le permettez monsieur le Président c'est que dans votre carrière vous avez commencé comme un indice financier et le monde de la finance n'a pas trop de secret pour vous et puis un moment de votre évolution professionnelle et c'est une expression qui revient souvent chez vous vous avez peut-être dans le cinéma voulu faire rêver les gens et pouvoir s'abstraire de cette société des fois un peu lourde et pesante et bien évidemment un homme avisé ça fera sourire mes collègues mais vous avez investi massivement dans le cinéma mais également dans un sport qui m'est cher qui est le football puisque vous étiez puisque vous étiez au conseil d'administration de l'Olympique Lyonnais et pour ceux qui ont un petit peu de mémoire c'est grâce à vous qu'on doit la venue de Sony Anderson dans le championnat de France qui reste quand même un grand moment voilà donc je faisais le parallèle pour faire révéler les gens quel parallèle faites-vous entre à mon avis les grandes l'avenir qu'il y a au cinéma français au football français mais les difficultés qu'il traverse et l'un et l'autre voyez-vous des points de rapprochement ou en tout cas des constantes dans l'évolution y compris du rêve et du business dernière question c'est d'Olivier Pacaud merci monsieur le président je terminerai par effectivement un parallèle avec le football mais je commence par je serai court rassurez-vous je rebondis sur ce qu'a dit Jérémy Baki et je voulais vous remercier quand même pour la franchise de vos propos de businessman vous assumez tout à fait la stratégie du premier minimisation c'est dire que c'est comme ça que Pathé fonctionne bien mais le cinéma à la base c'est un art populaire et peut-être que vous vous coupez entre guillemets d'une partie de vos potentiels [Musique] spectateurs dans mon département de l'Oise comme dans beaucoup de départements il existe ce qu'on appelle le ciné rural c'est une association qui a passé un partenariat avec chez nous plus d'une centaine de communes et qui va donc régulièrement proposer des films avec un petit peu de décalage généralement c'est 3-4 semaines mais c'est des places à 3 4 5 euros et la famille peut venir bon c'est vraiment la populaire par excellence il y a aussi alors ça beaucoup disparu mais quand on était un plus jeune moi dans mon lycée il y avait un club ciné bon il y avait des connexions qui permettaient aux gens les plus modestes d'aller vers le cinéma facilement est-ce que vous avez quand même pas la volonté ou vous avez pas eu des réflexions pour aller quand même conserver des liens avec ces gens que vous ne touchez pas directement en premier le foot c'est un bon exemple et l'Olympique Lyonnais et peut-être le meilleur exemple en France il a brillé quand il avait beaucoup de sous et qu'il pouvait attirer des stars mais il a surtout brillé parce qu'il avait des centres de formation et afin de formation qui formait vraiment parmi les meilleures joues allemandes Benzema il est venu de là voilà donc il faut ajuster équilibre peut-être et évidemment j'ai aucune leçon à vous donner puisque vous réussissez parfaitement mais est-ce que en essayant quand même d'avoir un lien avec ces gens qui sont éloignés non seulement géographiquement mais aussi financièrement de l'accès à la première mise à Sion ça serait pas pour vous aussi une une voix de développement quand même je sais pas si j'ai été clair mais on va reprendre des questions dans l'ordre que vous voulez bien sûr il y avait la première question sur les plateformes est-ce que l'écosystème des plateformes est stabilisé ou pas alors malheureusement malheureusement les plateformes sont toutes américaines et donc l'évolution des plateformes c'est pas la France qui va avoir une influence sur l'évolution des plateformes c'est le monde entier les plateformes elles sont là pour durer y a-t-il trop de plateformes peut-être mais c'est pas nous on n'a pas d'influence sur le savoir s'il y en aura moins ou plus on peut toujours quand on raisonne généralement quand on regarde c'est la télévision l'évolution et aux États-Unis il y avait il y avait trois grands network il y en a eu un quatrième donc on peut penser que dans le monde il y aura à terme 3 ou 4 plateformes voilà dans les trois ou quatre on en connaît déjà trois Netflix Disney Amazon voilà ces trois là et en France si on prend en France les deux premières plateformes sont Netflix et Amazon devant Canal+ elles ont plus de contacts chez les gens que Canal+ donc c'est les les Netflix et Amazon sont très très bien implantés en France donc ils vont pas disparaître ils vont être là pour toutes les années qui viennent bon il faut espérer que canal sera résisté aux plateformes donc voilà trois et puis il y aura peut-être et puis on peut pas éliminer Apple etc mais les plateformes elles vont pas disparaître alors ce qu'il faut bien comprendre aux États-Unis c'est qu'il y a les plateformes que pendant le covid les les médias américaines les grandes maisons de production de films se sont posés la question et ce qu'on va continuer à sortir des films en salle où est-ce qu'on va les sortir sur des plateformes ils ont comme art d'avant il a répondu tout à l'heure ils ont pris la décision maintenant qui est très claire que pour les films importants les films sortaient d'abord en salle et il irait ensuite sur les plateformes à part Netflix qui gardent une stratégie un peu différente c'est pour l'instant de ne pas sortir ces films en gros en salle il pourrait un jour changer d'avis mais aujourd'hui c'est assez clair si vous voulez pour notre environnement des Américains n'ont pas abandonné la salle ça c'est très très important voilà deuxième question alors sur les crédits d'impôts et s'il fallait hiérarchiser les crédits d'impôts selon leur importance par rapport à notamment elle écosystème du cinéma lesquels sont les plus essentiels pour vous bon alors il y a les fonds d'aide du CNC 13 ancien qui sont l'aide automatique ou les aides qui sont les aides les aventures recettes bon ça elles sont très anciennes je pense pas qu'elles soient en danger ce qui est relativement éventuellement danger c'est le crédit d'impôts alors je là dessus c'est très facile je voulais aujourd'hui en avant à parler tout à l'heure nous allons cette année nous avons 20 ans produit au cours des années Astérix les trois mousquetaires c'est des films qui ont été tournés entièrement en France c'est le premier Astérix tournait en France les tous les autres Astérix sont été tournés à l'étranger les trois mousquetaires c'est le premier Alexandre Dumas tourné en France depuis très longtemps le dernier coup on est fait chez Pathé qui était la reine Margot de Patrice Giraud a été tourné au Portugal donc le crédit d'impôt a Ener le tournage à ramener les tournages des films importants en France ça c'est indéniable et si demain le crédit d'impôt était supprimé ces films où on ne les ferait pas où il serait fait en dehors de France ça c'est c'est absolument indéniable donc le le si vous voulez défendre le crise d'impôts c'est une excellente idée et ça nous ferait très plaisir vous vous prêchez ici les convaincus mais parfois les commissaires culture peuvent être mis en minorité au sein même du Sénat sur ce type de question alors il y avait une autre question deux autres questions de Pierre-Antoine Davy sur le dernier partenariat vous avez monté et puis aussi sur la façon de de prendre les enfin les mesures que vous pouvez prendre pour lutter contre la violence mais ça sera dans les salles mais à proximité concernant le contrat avec logical pictures vous parliez c'est un effectivement une association à la production et la distribution de nos films de tous nos films qui seront en fait qui sont en production depuis l'année 20223 et 24 qui concerne on va dire à peu près une cinquantaine de films mais ça dépendra un petit peu des des évolutions de la production et c'est un partenariat qui implique un investissement de leur part à côté de nous un pourcentage de notre investissement à nous et ceux ils sont obligés d'investir sur tous nos films et ce pourcentage il est l'investisse dans tous nos films et le récupère en fonction de leur participation dans le film donc c'est un partenaire stratégique qui apporte à pâté la capacité de continuer à développer justement des films ambitieux sur le long terme puisque aujourd'hui notre volonté c'est pas juste de faire une année comme celle-ci mais de régulièrement chaque année d'avoir des films importants à proposer au public et pour ça il faut il faut qu'on soit soutenu et c'est cet apport de logical picture nous permet de voir bien l'avenir et de continuer à faire à développer à faire ses films la violence alors la violence elle a toujours plus ou moins existé dans les salles elle est liée elle est liée au film et elle est très rare parce que c'est pas le c'est très rare alors évidemment c'est une question d'avoir des services de sécurité mais le on ne sait pas du tout on essaye de pas en avoir mais certains films quelquefois vous tombez sur des groupes est-ce que vous faites vous pouvez pas avoir une escouade de CRS à la porte donc le vous faites face et vous mais c'est franchement c'est très rare franchement c'est très rare et ça ne perturbe pas évidemment quand ça se produit dans une salle c'est excessivement désagréable et pour toute l'équipe qui est là ces arbres mais une équipe qui gère une salle de cinéma de cinéma n'est pas elle n'est pas entraînée à faire face à la violence c'est pas son métier alors il y avait deux questions de Monique de Marco la première sur les marchés à l'export quels sont les zones géographiques que vous visez en priorité vous parlez de l'international les les territoires les pays qui achètent le plus de cinéma français ça reste l'Europe maintenant quand je parlais dans un tout à l'heure c'était aussi pour dire que des films justement comme Astérix promoteur mais aussi de Dany Boon d'Albert Dupontel le film d'Alice vinocourt tous ces films là sont des films qui attirent un public étranger donc on travaille sur ces films et la rentabilité on parle souvent de ça mais le l'international est un point important comme être sur les trois mousquetaires ou Astérix il y a des publics très importants en Amérique latine par exemple en Allemagne c'est Astérix c'était une marque quasiment aussi connue qu'ici en Italie en Espagne dans tous les pays européens en Asie également donc le ces films là bénéficient d'un attrait du public international et vite effectivement le marché le plus difficile pour nous c'est les États-Unis et de manière générale les marchés les plus difficiles c'est les territoires qui ont en langue anglaise Etats-Unis Angleterre Australie pourquoi parce que aux États-Unis particulièrement dès qu'on parle d'un film qui n'est pas en langue anglaise pour eux c'est un tout petit film donc quel que soit quand on fait bien quand on fait des films spectaculaires les jeunes qui vont voir ses films aux États-Unis ne veulent pas avoir des films qui sont pas américains donc on a des difficultés pour l'instant avec des États-Unis mais c'est à nous si on essaie d'y travailler également et notre ambition si on arrive à faire en sorte que ces films fonctionnent oui compris dans les salles en France c'est pourquoi pas de faire des films en langue anglaise pas tous nos films un ou deux films dans l'année qui puisse s'exporter et puisse aussi pourquoi pas fonctionner aux États-Unis la question sur la chronologie des médias est-ce que il faut continuer de se battre pour le respect de la chronologie des médias [Musique] de moderniser la chronologie des médias moderniser c'est à dire de donner un peu plus de place aux plateformes les plateformes auront plus de place si les investissent plus d'argent c'est c'est tout la difficulté donc c'est moderniser ça veut dire assouplir les règles pour que on s'adapte à chaque film donc il faut il faut faire attention à ce que les règles ne soient pas trop strictes il faut il faut des règles extrêmement claires pour que les financements les films français continuent d'être important mais il faut qu'il y ait une certaine souplesse aujourd'hui des chaînes et les plateformes ont peut-être envie de travailler ensemble pour investir dans les films ensemble donc faut leur permettre aussi des des assouplissements de la chronologie pour qu'ils puissent le faire tout ça au bénéfice toujours du film la question d'orange Garnier sur l'efficacité du Pass Culture par rapport évidemment aux jeunes et leur retour en salle alors très efficace si vous voulez l'une des raisons pour lesquelles à la fin du covid notre nombre d'abonnés et et non seulement est remonter aux chiffres de 2019 mais la même dépassé la raison principale c'est le Pass Culture donc le Pass Culture a été en ce qui nous concerne sur les abonnements cinéma extrêmement efficace et enfin il y avait les deux questions de vraiment hugonnets et d'Olivier Pacaud sur le parallèle avec l'autre monde que vous connaissez bien celui du foot et le caractère à la fois populaire enfin le lien entre maintenir le caractère populaire et évidemment la dimension économique et financière croissante également dans le monde des foot alors c'est pas alors nous ne sommes plus dans la apicionaire on a on a vendu notre participation à la fin d'année dernière mais on a été partenaire pendant quasiment 25 ans alors il y a tout à fait un parallèle quand on a quand on a collaboré pour le stade à Lyon on s'est dit c'est démultiplexe en une fois donc le tout à fait des points communs on peut dire si vous voulez les joueurs sont les artistes dans les films on a des comédiens etc dans les deux cas il y a des agents ils sont plus ou moins gentils et plus ou moins voilà compétent et il y a un point qui est tout à fait commun c'est que c'est du spectacle le football professionnel c'est avant tout un spectacle donc il y a tout à fait il y a tout à fait des points communs il y en a un sur lequel vous serez pas tellement à l'aise c'est que la place de football c'est plus cher que le cinéma donc voilà mais je voulais revenir sur le prix si vous voulez et sur les prix bon d'abord il y a des fenêtres ouvertes où le prix est bon marché vous avez à partir du 19 mars le Printemps du Cinéma à 5 euros partout donc il y a quand même des occasions ou et puis comme disait monsieur il y a d'autres organisations qui se concentre sur le prix le je pense que dans quel que soit les métiers oui même dans la boulangerie le prix du pain n'est pas le même partout et la place de cinéma n'est pas le même partout et chacun peut suivre des voies différentes mais par rapport à notre jeunesse ou le cinéma était sans concurrent aujourd'hui non seulement il allait les concurrents de la télévision des plateformes mais il a aussi le téléphone les réseaux sociaux etc les jeunes par exemple on dit la é des vision mais les jeunes ne regardent pas la télévision il ne regarde pas la télévision ils ont éventuellement au cinéma mais ils sont sur les réseaux sociaux avec leur téléphone avec leur ordinateur donc le monde a changé et nous devons nous adapter à ce monde qui a changé et ça sera c'est vrai aujourd'hui et ça sera encore vrai demain merci Monsieur Seydou réponse et la franchise de vos propos qui fait toujours plaisir à entendre quand les propos sont directs ils sont d'autant plus audibles merci beaucoup d'avoir [Musique] mes chers de Bernard phillaire sur la fraude artistique je vais raccompagner

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