Lutte contre le harcèlement en ligne: "Click& protect", une nouvelle campagne de sensibilisation

[Musique] [Applaudissements] [Musique] madame monsieur bonsoir et bienvenue dans l'invité de la rédaction de Medi 1 TV il aurait eu 26 ans aujourd'hui et il s'appelait Reda mais il est parti à 13 ans elle s'est donné la mort un triste jour du mois de février le 5 une semaine plus tard le 14 février le jour de la Saint-Valentin sa famille ses proches ses amis et tous ses camarades du collège lui ont fait la plus belle déclaration d'amour qui soit un hommage et un engagement hein parce qu'ils ont cédé il y a 13 ans et qui se renforce avec le temps celui de libérer la parole des adolescents en questionnement ou en souffrance pour éviter de Pierre l'association de sourire de l'État est né de c'est tellement d'amour d'espoir et de résilience depuis l'association à multiplier des actions est l'initiative pour venir en aide aux jeunes pour les écouter les protéger les sauver sa dernière action click and protect une compagne de son nationale pour lutter contre le harcèlement pour parler de cette belle est important si nous avons le plaisir de recevoir ce soir sur notre plateau madame générale de l'association sourire de bonsoir et merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation soirée merci de nous avoir invités alors d'abord pourquoi avez-vous choisi d'accès cette campagne autour du harcèlement ligne alors il y a quelques années on ne parlait pas encore de harcèlement ligne les enfants étaient harceler essentiellement à l'école donc on parlait de harcèlement scolaire de la sensibilisation par rapport à ce sujet là de plus en plus on s'est rendu compte que les jeunes sont harcelés sur les plateformes de communication et sur les réseaux sociaux est la spécificité du harcèlement Lynskey le rends plus intense et plus accrue et donc finalement plus délétère est plus anxiogène c'est qu'il se passe dans un espace-temps qui est continue le jeune la plus être soupape de décompression c'est est-ce parce qu'il peut prendre du recul il peut respirer il peut chercher de l'aide et trouver des ressources sur lesquels s'appuyer donc c'est la gravité finalement et l'intensité de ce que peut vivre un jeune qui a harcelé sur les réseaux sociaux qui nous a fait le rendre compte qu'il est important aujourd'hui d'aider les jeunes d'abord à prendre conscience de ce qu'ils vivent et puis à trouver des ressources et des outils pour se protéger sur les réseaux sociaux alors l'originalité c'est que vous avez choisi de me laisser de campagne avec instagram et un réseau social justement comment est venu cette idée et en quoi consiste cette collaboration alors notre partenariat donc sourire de Reda avec instagram date de plus d'une année on avait commencé ce partenariat sur la base déjà d'être une association de référence dans la zone mais là pour le réseau Instagram qui orientent vers nous les jeunes qui sont en souffrance lorsque leur algorithme démontre dans le cadre des publications et des story que le jeune a des idées suicidaires où vit une problématique liée au bien-être à la santé mentale de manière générale le réseau t'ai donné la responsabilité de orienter vers des associations référence est au Maroc donc et dans toute la zone mais là nous sommes une des associations relais de instagram et tu es la première étape depuis une année maintenant donc on s'interrogeait avec instagram sur comment est-ce qu'on peut aller plus loin dans la prévention et notamment sur ce volet du cyberharcèlement donc nous avons appris que Instagram avait des outils mise à la disposition des jeunes pour se protéger sur les réseaux sociaux les outils qui n'était pas forcément connu de tous ou lorsque les jeunes les connaissez ce qu'on a vu avec notre comité de jeunes il pouvait y avoir encore des blocages à les utiliser parce qu'ils étaient méconnus parce qu'on avait peur des conséquences d'utiliser ses outils la donc nous avons monter une campagne de sensibilisation avec instagram qui est le réseau social le plus utilisé par d'autres sites donc les jeunes de 8 à 21 ans en collaboration avec notre comité de jeunes de sourire de rédaction dans créer des capsules de sensibilisation pour sensibiliser à ses outils et de manière générale donner aux jeunes au Maroc toutes les ressources et tous les tous les recours qu'ils peuvent avoir lorsqu'ils sont soit victimes soit témoin une situation de cyberharcèlement détailler ce problème dans souffre de harcèlement et puis la détresse des jeunes qui peut pousser malheureusement suicide comment se décline nouvelle compagne avez-vous choisi de la décliner qui va se poursuivre jusqu'à fin janvier donc c'est une campagne qui dure un peu plus d'un mois qui s'appelle click and protect et dont l'objectif est double premièrement sensibiliser les jeunes sur les dangers en course notre but n'est pas de dire aux joindre de ne pas aller sur les réseaux sociaux mais lorsqu'ils sont d'en avoir une utilisation responsable et avisé est averti qu'il ait conscience des dangers qu'ils ont cours parce que souvent ils ont tendance à banaliser mes situation d'humiliation de harcèlement intimidation de moquerie qu'ils vont rencontrer ou donc ils vont être témoin ça c'est la première étape le premier objectif le deuxième et leur donner des outils qu'on crée des ressources qu'ils peuvent utiliser pour se protéger concrètement qu'est-ce que je fais moi jeune si je suis victime de cyberharcèlement aussi je suis témoin du cyberharcèlement d'un ami sur les réseaux sociaux donc nous avons développé des capsules de sensibilisation pour faire connaître ses outils sur les réseaux sociaux ils ont été tourné avec nos jeunes du comité de jeunes elles sont disponibles sur Instagram et sur facebook de sourire de Reda et nous avons créer un ebook donc un livre électronique qui s'appelle click and prothèse du nom de la campagne et qui va reprendre notamment ses outils la en les explique en expliquant comment les utiliser de manière technique aussi il faut aller il faut appuyer à quel moment est-ce qu'on peut utiliser tel ou tel outils quelle est la fonctionnalité qui va correspondre par rapport à la situation que je rencontre et plus globalement expliqué aux jeunes lorsqu'il est victime mon témoin de cyberharcèlement qu'est-ce qui se passe chez lui parce que le jeune est dans une situation anxiogène les confessions entre donc l'aider à comprendre qu'il ressent et des à mettre des mots sur la souffrance et la détresse qui est la sienne et les détours simplement à comprendre tu n'es pas seul dans cette situation et qu'il y a des ressources vers lesquels il peut se tourner un volet didactique d'un pour se protéger et un volet d'accompagner mon petit col Ogic aussi tout à fait il dispose depuis toujours oui bien évidemment en soutien également au cette campagne d'une elle s'appelle stop silence c'est une ligne de soutien émotionnel qui est complètement anonyme gratuite et confidentiel disponible sur l'application stop silence sur Android vers iOS est sur le site web www. Silence. Org se connecte avec la n'écoutant bénévoles et il peut par chat donc c'est bien une ligne d'écoute par tchat pas téléphoné parce que c'est un moyen qui est beaucoup plus intuitif pour le jeu il peut donc se connecter avec un écoutant bénévoles qui va l'accompagner de manière confidentielle par rapport à la problématique IV qui peut être ou pas une problématique de cyberharcèlement et qui peut avoir générer ou pas des idées suicidaires et des tentatives de suicide éventuelle l'association sourire de existe depuis 13 ans et malheureusement vous bizarrement il y a pas eu beaucoup d'associations vous êtes la seule association je pense à un vrai dans ce sens alors que des statistiques récentes ont révélé que plus de la moitié des jeunes ça c'est selon les statistiques sur mon qui sont plus que ça tu dois manger des jeunes marocains on se fait un moment ou un autre victime d'intimidation ou de harcèlement pourquoi y a-t-il autant d'ampleur aujourd'hui alors le phénomène de cyberharcèlement prends de plus en plus d'ampleur parce que notamment avec ces quelques années de la de la pandémie 2019 nos jeunes sont beaucoup plus sur les réseaux sociaux et sur la toile parce que c'est aussi le routier scolaires c'est le route il communique c'est l'outil sur lequel ils vont pouvoir avoir des activités artistiques ou sportive qu'il ne peux plus avoir à l'extérieur donc le temps passer sur les réseaux sociaux et sur la toile augmentant l'exposition au cyber-harcèlement va augmenter également du point de vue de la victime ou du thé moi mais également du point de vue du harceleur parce que ce harceleur c'est aussi notre jeune ou l'autre enfant qui est dans une situation de souffrance et cette souffrance il n'y a pas la possibilité de l'exprimer donc elle va être la plate-forme finalement la plus la plus accessible pour qu'il puisse retourner cette violence contre quelqu'un d'autre va ça va être la toile et donc il va être de plus en plus lui aussi amener absolument et il y a un effet aussi de groupe parce que lorsque je vais commenter de manière négative une publication et que je vais avoir des camarades qui parce qu'ils n'ont pas conscience de ce que ça représente a de l'impact écologique vont partager vos like et ils vont peut-être augmenter un peu faire une espèce de surenchère dans la violence et bien ça prend des proportions qui peuvent très très vite devenir dramatique alors vous faites beaucoup de choses depuis 13 ans vous avez beaucoup beaucoup développer vos actions à vous initiative mets une association on ne peut pas tout faire tout seul et le problème est une grande ampleur qu'est-ce que jouer de jouer les pouvoirs publics les autres ont mangé les entreprises privées et publiques aussi pour vous aider. Pas pour aider la société à lutter contre ce phénomène quel est le rôle des pouvoirs publics et les entreprises aussi alors alors sur le volet des établissements scolaires nous faisons de la prévention l'os à m'appeler par des écoles qui nous disent venez animé des ateliers des conférences pour nos jeunes c'est pas forcément le cas il y a la langue qui se délient si vous voulez par rapport à ce questionnement et nous en sommes ravis notamment les questions de harcèlement et de cyberharcèlement parce que simplement il est constate dans l'environnement scolaire et qu'il faut apporter une réponse au jeu pour ce qui est des autorités publiques et du cadre des différentes ONG et il y a des ministères nous faisons partie d'un groupement qui travaille sur la 6 national de prévention du suicide où il y avait le ministère de la Santé le ministère de l'Éducation nationale le ministère de la transition numérique différentes ONG qui sont touchés plus ou moins par cette problématique là et qui rencontre dans leur centre d'accueil des jeunes qui vivent différentes situation de détresse et qui peuvent ou pas avoir des pensées suicidaires et avoir fait des tentatives de suicide donc nous espérons que cette stratégie nationale de prévention du suicide sur laquelle nous aurons depuis quelques années voit bientôt le jour nous sommes assez confiant puisque nous avançons de manière sûre et sereine sur l'élaboration des principaux en terme de sensibilisation notamment par les médias et je vous rappelle vraiment le rôle crucial des médias pour porter la lumière sur ces problématiques la même si elle n'est pas des plus et plus glamour à traiter c'est une problème social réel et également sur le volet de la prévention donc il peut se faire dans les écoles mais il faut tout un réseau de formateur de formateur de formateur pour pouvoir avoir un véritable effet boule de neige parce que nous à notre niveau on pouvait en avoir qu'une action malheureusement actuelle de Pareloup moyens financiers humain et vous me le disiez tout à l'heure les gens ont tendance à plus facilement s'engager pour d'autres causes qui sont nobles durée si vous avez signalé handicap pour la scolarisation pour autre chose mais le suicide fait peur est-ce qu'on doit arriver au suicide pourrons parler comme un fait divers fait ça doit se faire à l'amour est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui sont gage ou c'est difficile pour vous de trouver des bénévoles et des volontaires qui sont c'est volontaire Générale mon Kenny leur profil ce qu'il vienne vous aider alors nous avons trois volets si vous voulez pour répondre à votre question d'avoir les bailleurs de fonds sont les personnes et les institutions notamment qui nous soutiennent financièrement par rapport à cette problématique nous faisons appel toutes les entreprises malheureusement le suicide ne fait pas forcément partie des axes de responsabilité sociale des entreprises que certaines institutions choisi ce qu'on respecte mais ça rend notre tâche encore plus d'argent météo réellement de pousser dans ce sens parce que c'est pour nos jeunes c'est pour nos enfants que nous faisons ça c'est pour éviter le pire pour ce qui est des bénévoles qui nous aide au quotidien nous avons des personnes qui nous aident de par leur compétence donc ce sont des gens qui nous donne de leur temps et de leur expertise sur différents volé sur la communication mais également sur des Métiers annexe comme comme la pharmacie comme puisque derrière une association il y a aussi pour ce volet la en back-office qu'il faut qu'il faut assurer nous avons les bénévoles qui gère la elle qui sont notre cœur de métier nous arrivons à avoir une quinzaine de bénévoles pour faire tourner la Helpline mais comme je vous disais tout à l'heure c'est très difficile de recruter des bénévoles pour travailler sur cette problématique là parce que c'est quelque chose qui est très engageant déjà en terme de temps mais c'est également tout ce qui est très lourd à vivre au quotidien non mais bon bien sûr à leur disposition tout un arsenal en termes d'accompagnement de formation initiale de formation continue de supervision par des psychologues de façon à ce qu'il soit parfaitement outillé pour faire face et elle m'a dit là mais c'est vrai que ça quelque chose également de lourd à gérer nous ne faisons pas appel à des psychologues pour on est bien d'accord là elle elle est géré par des bénévoles qui sont des personnes de tout bord de ton métier de toutes formations qui sont des personnes qui ont à partir de 25 ans on a établi cette limite d'âge minimale pour avoir une maturité affective aussi qui permet d'être en relation avec des jeunes en souffrance et de gérer ce que ça peut générer également de résonance c'est la personne et qui peuvent aller jusqu'à des personnes retraitées où on personne senior et nous avons est la particularité de sourire de Reda j'ai envie de dire par rapport à beaucoup d'eau et il compris dans un coffre en sur le suicide dans le monde nous avons un comité de un comité de jeunes constitué d'une vingtaine de jeunes qui se renouvelle tous les deux trois ans qui sont des collégiens et des lycéens qui nous accompagne toute l'année que nous formons et qui nous accompagne notamment sur la gestion des réseaux sociaux et sur les travaux et les campagnes de sensibilisation parce que c'est la parole concept la sensibilisation est beaucoup plus accepter mieux accepter que c'est un adulte qui vient sensibiliser tout le monde avait fait l'expérience et quelque chose dont nous on a fait l'expérience mais qui est également recommandé par la MSA toutes les ONG qui travaille sur des thématiques sensible comme le suicide où il y a parlé père et quelque chose qui va faire que le jeune va s'identifier plus facilement par mail on parle la même langue parce qu'on parle des même problématique vous avez parce que encore plus aujourd'hui sur les réseaux sociaux on va parler 7 langues du monde virtuel c'est un peu Hermetica nous les adultes absolument y a-t-il des statistiques concernant le Maroc par rapport au taux de suicide parmi les jeunes par rapport au reste du monde est-ce qu'il y a des statistiques réactualiser est-ce que vous avez des chiffres alors si vous donner plusieurs chiffres ils sont pas actualisé malheureusement mais je peux vous donner plusieurs chiffres ça fait partie des choses pour lesquelles on met la stratégie nationale de prévention du suicide c'est la création d'un observatoire national qui va consolider les chiffres de tous les acteurs de terrain et pouvoir faire ce travail sur le long terme et un rapport de l' OMS donc de 2017 qui nous dit qu'en 2016 14 personnes se sont donné la mort par suicide au Maroc on aime à croire on est on est sûr de ce qu'on avance que ces chiffres ne reflète pas la réalité puisque simplement se baser sur du déclaratif et que beaucoup de famille encore aujourd'hui au Maroc ne déclare pas les suicides comme étant des suicides de par le tabou moral et religieux qui auréole cette thématique donc ça c'est pas c'est pas notre des bas mais c'est quelque chose qu'il est important de noter comme réserve par rapport aux statistiques de manière générale sur le suicide nous avons une étude du ministère de la Santé la direction de la population du ministère de la Santé en 2016 qui m'ont dit que 13,6 % des jeunes entre 13 et 17 ans ont déjà comme une tentative de suicide voir plusieurs tentatives de suicide dans l'année donc ça c'est quelque chose qui peut me de la course en plus de 13 % des élèves à mon père pour 100 des jeunes qui ont pensé à se suicider quand même parce que l'étude envisager sérieusement comment il pourrait se suicider donc c'est des pensées suicidaires faut faire masser à avancer en terme de de plan d'action suicidaire et jusqu'à 20 % lorsqu'on demande aux jeunes est-ce qu'il se sente tout le temps sans avoir de ressources autour de de personne à qui parler donc on a quand même 20 pourcents des jeunes qui sont dans cette situation d'enfermement et d'isolement vous parlez d'agir en amont tout à l'heure pouvez le dire pour nous sont tout aussi parlant avec les chiffres de suite même parce que c'est là qu'on peut agir dans ces moments où le jeune est dans le dans l'incertitude dans l'angoisse dans l'isolement qu'il faut libérer la parole vous disais en introduction sur une notion clé libérer la parole ça peut sembler assez banal mais c'est la première étape la plus cruciale pour empêcher qu'un jeune de commettre le pire c'est déjà l'aider à exprimer à verbaliser a ventilé la souffrance qu'il ressent quelle que soit la situation derrière il faut l'exorciser on a pas les chiffres actualiser et je pense que malheureusement pendant ces 2 années qui ont été très très très difficile et notamment pour les jeunes qui ont été coupées de leur monde de l' école collège il y a aussi des problèmes de jeunes qui sont addict à la cigarette ou bien d'autres choses qui qui peut fumer de l'herbe ou autre chose et et qui est obligé de se seul même de la cigarette et vous m'avez dit que vous avez reçu un record d'appel pendant la période du confit de moi et après c'était beaucoup plus que d'habitude nous avons un petit creux effectivement de sollicitation que ce soit à travers la place ou à travers les demande d'aide que nous gérons également par mail simplement parce que nous n'avons pas la possibilité humaines et financières d'opérer 24 heures sur 24 donc nous apportons un relais à travers les réseaux sociaux et à travers nos boîte mail nous apportons déjà du réconfort et les premières réponses un premier accompagnement jeune vous avons été sollicités pendant le conseil ment et après juste après le complément de manière très intense effectivement les situations vous évoquez été récurrence nous avons des jeunes qui ont été confiné avec des personnes de maltraitance nous avons des jeunes qui se sont retrouvés en sevrage forcer non accompagné alcoolique tabagique ou de drogue nous avons déjà un qui avait un accompagnement psychologique et psychiatrique mais qui pour des raisons matériel au logistique n'ont pas pu continuer pendant une certaine période de temps donc ça a entraîné une décompensation important psychologue avec lesquels nous travaillons nous disent tous que les gens qui ont reçu en cabinet une année après le début du confinement était dans un état mental et psychique beaucoup plus détériorer que l'année d'avant parce que effectivement il y a eu cette coupure qui a eu un impact très très négatif sur le sur leur suivi différentes situations plus général mais tout aussi anxiogène des jeunes qui se poser des questions sur leur avenir en terme de scolarité parce qu'il ne savait pas comment l'année allait se dérouler des jeunes qui se pose des questions plus globalement par rapport aux différentes activités qui pouvait pratiquer en extérieur qui ne peuvent plus et donc ils n'ont plus les soupapes de décompression et non plus et exutoire donc en fait il y a dans la famille qui était exacerber à cause du violon violon et qui était alcoolique sont devenu plus ça ça impacte tout à fait je les enfants il est pas seul il est dans un environnement en l'occurrence dans un environnement familial où on va avoir une grande détresse aussi de par la situation de la pandémie il y a des facteurs psychique des facteurs sociaux les facteurs environnementaux le facteur économique mais ils ont beaucoup de situations et tout cela va avoir un effet boule de neige qui va impacter les jeunes et ces jeunes la avait avant au moins l'école comme refuge lorsque ça allait mal à la maison et inversement là ils sont enfermé devant leur écran d'ordinateur dans la maison toute la journée et donc on les a pris vais finalement de beaucoup de ressources qui leur permettait de dépasser les différentes problématiques il pouvait rencontrer au même après les deux ils se sont les jeunes en sursis et parce qu'ils savent pas ça va faire mais est-ce que ça va ouvrir parce qu'on va retourner à l'école alors vous avez mis en place tout cela forme une équipe dédiée vous vous battez pour ça pour les courses à prévention je voudrais savoir au-delà des compagnes vous me donnez quel est votre action quotidien de l'association mais tous les jours que faites-vous pour ces jeunes tous les jours parce que vous travaillez vous vous 7 jours sur 7 24 heures sur 24 parce qu'on avait pas les moyens mais l'action de tout de chaque jour alors nous avons parlé donc du volet de sensibilisation qui est inclus toutes les campagnes que nous faisons et plus généralement en entre de campagne on continue à communiquer toute l'année donc sur les réseaux sociaux grâce à notre comité de jeunes qui nous a donc animé les pages facebook la page Instagram et depuis peu la page Tic-Toc nous avons pris aussi parce que notre but est de suivre les jeunes là où ils sont et leur donner le moyen de s'exprimer là où ils sont nous avons le volet prévention dans les milieux essentiellement scolaire mais également en entreprise qui est un peu mis en berne avec la pandémie oui ou par les restrictions ça m'énerve et ce qu'elle impose nous avons le volet intervention qui est la donc stop silence pour laquelle nous recrutons en permanence donc j'appelle également tous les bénévoles qui a envie de ça j'ai dans cette caution les d'écouter des jeunes en souffrance et leur venir en aide à nous contacter à travers notre boîte mail contact sourire de à Jamel. Mais donc là l'intervention c'est le cœur de notre métier c'est venir en aide à ces jeunes à travers la bien évidemment comme je vous disais derrière il y a l'accompagnement des bénévoles mais on part mation leur formation continue la supervision donc nous organisons tout les aspects là il y a les levée de fonds parce que nous avons besoin de bailleur de fond et de soutien financier dans cette période plus que jamais parce que si les gens n'ont plus besoin de nous nous nous avons encore plus besoin de mon bailleur de fonds paraissait j'ai envie de dire mécanique nous avons également différentes activités artistiques sportif qui elle aussi sont les en berne avec la période de la pandémie mais qui nous permettrait aussi de faire un peu mieux connaître l'association et ses actions nous sommes aujourd'hui beaucoup plus finalement sur les réseaux sociaux nous avons une grosse partie de nos travail sur les réseaux sociaux sur le web des restrictions de la connais une ONG finalement qui est né dans le digital qui est né sur la et qui trouve son ADN dans ce mode de fonctionnement que une grande partie du temps j'ai aujourd'hui viens aussi de la toile alors pour contribuer à cette compagne et c'est notre rôle des médias que doit faire brièvement très important que dois-je faire aujourd'hui un jeune harceler en ligne ou en souffrance comment peut-il entrer en contact avec vous et comme pouvez-vous l'aider est-ce qu'il y a un numéro à composer est-ce qu'il y a un site où il doit aller alors la première des choses que je ne dois faire lorsqu'il est harcelé sur les réseaux sociaux c'est ne pas là qui ne pas partager ne pas comment tu es d'accord deuxièmement il doit utiliser les outils qui figurent donc dans notre campagne que vous pouvez retrouver sur les capsules bloqué et signaler restreindre limiter chaque fonctionnalités spécifiques et elle a elle a son apport et elle a son efficacité et sa pertinence il faut que le jeune conserve également des preuves des captures d'écran de ces situations d'assimilation de moquerie de violence donc il est victime parce qu'il peut en avoir besoin par là si on rentre dans un processus judiciaire et ça peut être le cas dans certaines situations par ailleurs le jeune ne doit pas rester seul le je ne vois jamais rester seule avec une problématique et France quelle qu'elle soit là en l'occurrence de cyberharcèlement il doit trouver des ressources autour de lui pour aller mieux ça peut être un adulte de son environnement un grand frère un parent déjà faire ce premier pas là de pouvoir parler de pouvoir se confier nous nous assurons finalement cette même fonction de manière institutionnelle à travers la donc il peut nous contacter à travers l'association il va se connecter sur la page www.org sur l'application qui est disponible en téléchargement libre sur Android et sur eyeOS lorsqu'il va sur stop silence après il va être tout simplement accompagner à travers l'application sur les différentes étapes jusqu'à entrer en contact avec un écoute en bénévole sur la dernière est-ce qu'il y a un numéro au cas où il voudrait appeler alors nous travaillons pas par par téléphone nous travaillons essentiellement sur les réseaux sociaux et nous travaillons également sur sur la plage le téléphone de l'association s'il a envie d'appeler pour différentes autre mail et je suis sûr qu'ils sont retrouvés l'association ils sont nés dans ce monde des réseaux sociaux tout à fait plus enlève le général manque au téléphone notamment parce que un jeune qui va vouloir se connecter avec un écoutant il est pas toujours seul dans la maison ou à l'école ou dans le bus scolaire ou autre à l'espace plus confidentielles qu'apporte la Helpline et c'est pour ça que nous avons privilégié sur mode de communication dans notre dans notre actif merci beaucoup Myriam c'est éclairage et j'espère que le message est passé j'espère que les jeunes ils auront nombreux sur votre site pour se renseigner je rappelle que vous êtes directrice générale de l'association s'ouvrir de Reda et que cette compagne de protection pour ce que jusqu'à fin janvier merci beaucoup madame merci à vous très bonne journée madame monsieur merci beaucoup de nous avoir suivi excellent suite de programme très belle soirée [Musique]