Ottawa remet 100 M$ pour les demandeurs d’asile à Québec : la min. Fréchette réagit – 5 février 2024

Published: Feb 04, 2024 Duration: 00:09:55 Category: News & Politics

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je poursuis sur ce dossier avec Christine Fréchette qui est ministre québécoise de l'immigration bonjour madame la ministre oui bonjour Esther d'abord sur le 100 million d'Awa pour compenser pour les demandeurs d'asile votre collègue aux relations canadiennes le ministre Roberge a qualifié ça d'acacte la semaine dernière vous vous qualifiez ça de comment ben c'est quand même invraisemblable que la ville de Toronto a reçu du des fonds qui ont été annoncés la semaine dernière par le fédéral donc que la ville de Toronto a reçu plus d'argent que le Québec au grand complet considérant que c'est le Québec qui a reçu le plus grand nombre de demandeurs d'asile bon c'est un fond qui nous diton va servir à l'hébergement temporaire et c'est pour l'année 2023 donc effectivement c'est une sorte d'acomte parce que nous on n pas encore terminé les calculs de ce que ça nous aura coûté les demandeurs d'asile de les accompagner de les accueillir pour l'année 2023 alors c'est une sorte d'avance on pourrait dire mais nous notre demande à la base celle pour laquelle on veut une réponse de manière urgente de la part du fédéral c'est sur le 470 millions qui a été assumé par le gouvernement du Québec pour les années antérieures soit les années 21 et les années 2022 donc là-dessus on a encore des des r des réponses à obtenir du fédéral ouais euh avez-vous des discussions justement avec le fédéral présentement là-dessus oui il y a des discussions euh dans plusieurs canaux je vous dirais donc moi bien sûr je discute avec mon interlocuteur monsieur Meller il a également le ministre des Finances qui est en discussion avec la ministre des Finances madame Freeland il y a également le lieutenant du Québec qui est sollicité également pour essayer de dénouer cet impasse parce que on a besoin que le gouvernement canadien prenne action non seulement sur l'aspect financier mais aussi sur l'aspect des visas on a besoin qu' un resserrement euh des critères de gestion des visas et là ça fait longtemps que le le fédéral nous dit il y aura des choses qui vont bouger je pense que le temps est venu de prendre action et il y a également un besoin de mieux répartir les demandeurs d'asile dans l'ensemble des provinces du Canada là je sais que l'Ontario en prend déjà une bonne part mais les autres provinces n'en prennent que trop peu si on regarde au niveau par exemple des provinces maritimes les quatre provinces maritimes mises ensemble en 2023 elles ont reçu 380 demandeurs d'asile le Québec on en a reçu 65000 alors je veux bien croire qu'on est plus nombreux au Québec mais n'en demeure pas moins que les Réau demeurent complètement disproportionnés par rapport entre le Québec et les et les provinces maritimes puis l' de même également pour les provinces de l'Alberta manitaachewan et cetera le Premier ministre LEGO a transmis une lettre à Monsieur Trudeau au mois de janvier il disait que le Québec avait atteint un point de rupture avez-vous des garanties du gouvernement fédéral au moment où on se parle euh on a des intentions qui ont été exprimé verbalisé mais pas de garantie non donc on sent qu'il y a une ouverture et c'est pour ça qu'il y a des discussions aussi qui sont en cours euh à chaque journée il y a des possibilités d'avancer voir de déblocage en tout cas de notre côté on espère que ça va se régler dans les prochains jours c'est vraiment notre souhait parce que quand on dit qu'on est arrivé à un point de bascule c'est pas c'est pas des ire si on regarde au niveau par exemple du milieu de l'éducation on a plus la capacité de développer des classes d'accueil au même rythme qu'on l'a fait depuis 2 ans on a maintenant développé plus de 1200 classes d'accueil on a plus la capacité à aller chercher des professeurs en nombre suffisant de trouver les locaux en nombre suffisant pour continuer d'accueillir adéquatement les demandeurs d'asile qui se présentent au Québec et là je vois que le le fédéral dit qu'il y en a plusieurs qui quittent mais bon le temps qu'il reste au Québec nous on est au rendez-vous pour les accompagn pour leur offrir le soutien adéquat mais s'ils sont trop nombreux à arriver en plus dans une zone relativement circonscrite à savoir Montréal ou le Grand Montréal ben ça crée une pression énorme à la fois sur nos services d'éducation sur le milieu de l'habitation parce que tout un chacun sont à la recherche bien sûr d'un loyer le plus abordable qui soit les soins de santé également sont touchés et les organismes d'accompagnement des groupes immigrants vous voulez que les demandeurs d'asile soient envoyés dans d'autres ince comment ça fonctionnerait au Justus qu'est-ce que vous proposez le fédéral le fédéral l'a fait l'an passé vous savez au plus fort de la crise du chemin roxam le fédéral avait commencé comme ça à répartir les gens les demandeurs d'asile qui arrivaient via le chemin roxam en leur proposant de s'établir ailleurs qu'au Québec pour donner un peu d'oxygène au Québec alors nous on demande de relancer cette formule là dans un mouvement d'importance pour faire en sorte que il y a suffisamment de demandeur d'asile qui décide de s'établir que ce soit dans les maritimes ou dans l'Ouest canadien la façon qu'avait utilisé le le le fédéral l'année passée c'est que c'était sur une base volontaire et les gens bon étaient invités à à prendre l'autobus pour se diriger vers une autre province donc nous on demande de relancer cette formule là parce que on est proche du point de rupture et on veut pas y venir à ce point de rupture il est important pour nous d'offrir aux demandeurs d'asile les services auxquels ils ont droit qui sont inclus dans notre panier de de service pour les gens avec ce statut et néanmoins il va falloir qu'il y a des changements parce que s'il continue à arriver en grand nombre tel que c'est le cas depuis 2 ans ça ne pourra pas être tenable pour le Québec donc les envoyés dans des autobus dans une province où ils veulent pas nécessairement aller c'est bien ce que vous proposez je réitère que l'année passée c'était sur une base volontaire et nous on est d'accord avec l'idée que ce soit volontaire à nouveau l'idée ce n'est pas de forcer les gens mais c'est dire bon maintenant vous êtes au Canada vous savez beaucoup de ces demandeurs d'asile ce qu'ils visent dans la vie c'est de venir s'établir au Canada est-ce qu'ils veulent être absolument au Québec est-ce qu'ils veulent être absolument à Montréal je je doute que ce soit le cas de la totalité des demandeurs d'asile qui arrive au Québec donc nous notre idée c'est de dire au fédéral comme il l'a fait l'année passée offrez aux gens la possibilité d'aller dans d'autres provinces les Maritimes ils ont ils ont des des enjeux au niveau de la pénuriie de main-dœuvre alors c'est une occasion pour elle euh d'avoir des gens qui viennent prêter main forte pour des postes qui sont vacants depuis très longtemps donc il y a un potentiel intérêt j'en suis convaincu il l'a eu l'année passée avec le chemin roxam je suis convaincu qu' encore les provinces maritimes pu dans l'Ouest canadien il y a un potenciel pour amener un nombre significatif de demandeurs d'asile chez eux le ministre Miller dit qu'il faut pas traiter euh les traiter comme du bétail qu'est-ce que vous répondez à ça ben je me surprends qu'il utilise cette expressionlà parce que ce faisant il qualifie les gestes de son propre gouvernement il qualifie les gestes de son prédécesseur c'est eux qui ont mis de l'avant ce système l'an passé alors euh je vois pas pourquoi il fait référence à une telle expression euh moi je ne l'utiliserai jamais parce que c'est absolument pas la conception que l'on a et ne serait-ce que de l'évoquer je trouve que c'est d'aller trop loin euh mais ça reste que c'est un système qui l'année passée a été utilisé sur une base volontaire et qui a grandement aidé le Québec pour nous ça fait une énorme différence parce que on est en pénurie de main- d'œuvre alors tant sur le le domaine de la santé que dans dans le milieu de l'habitation que dans le milieu de l'éducation euh on a la de la difficulté à aller chercher les ressources adéquates pour aider les gens qui arrivent au Québec ouais mais sur une meilleure répartition avez-vous des garanties fermes d'Otawa au moment où on se parle non on a pas de garantie ferme on réitère notre demande euh il semble que il y a déjà un certain nombre de demandeurs d'asile qui soit amené à s'établir ailleurs mais je dois vous dire que ce n'est pas suffisamment perceptible pour le Québec l'impact pour le Québec n'est pas à la hauteur de ce qui est requis pour donner un peu d'oxygène à l'ensemble de l'écosystème d'accueil puis d'accompagnement des demandeurs d'asile alors il faut que ce soit fait d'une manière plus importante comme ça a été le cas il y a un an exactement avec les demandeurs d'asile du chemin roxam sur la réunification familiale maintenant le ministre Miller dit que le Québec est en face aux autres provinces canadiennes il parle des limites que vous imposez comment vous réagissez à ça bon d'une part on est je suis très sensible au stress qui est vécu par les gens qui sont dans dans un processus de regroupement familial je sais que ça ça impacte les gens d'une manière très personnelle nous on a mené une consultation parlementaire cet automne et au terme de cette consultation parlementaire on a adopté des engagements pour les deux prochaines Ann année c'est-à-dire l'année présente et l'année 2025 et en matière de regroupement familial ben on est resté euh je dirais dans une stabilité par rapport à ce qui prévalait au cours de des 10 dernières années au moins les 10 dernières années au moins sinon plus euh les accueils les admissions plutôt dans le domaine du regroupement familial ont été d'autour de 10000 admissions par année et c'est là où on se situe donc euh voilà on est dans une forme de stabilité je comprends qu'il y a plus de volume qu'auparavant ce qui crée davantage de délis d'attente mais voilà ça c'est ce qui a été adopté pour l'année présente et l'année 2025 donc en 2025 on va tenir à nouveau une consultation pour définir nos orientations pour les années qui viennent Christine Fréchette ministre de l'immigration au Québec merci beaucoup merci de votre temps Merci à VOUS bonne journée merci au revoir

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