Demandeurs d’asile : Québec réclame plus d’un milliard de dollars à Ottawa – 20 février 2024
Published: Feb 19, 2024
Duration: 01:02:08
Category: News & Politics
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bonjour à tous bienvenue à cette conférence de presse du gouvernement du Québec s'exprimeront aujourd'hui la ministre de l'Immigration Christine Fréchette le ministre des Relations intercanadiennes Jean-François Roberge le ministre de l'Éducation Bernard rinville et la ministre de la Solidarité sociale pardon jeantal roulau madame fréîchette pardon merci alors bonjour à tous merci d'être là ce matin je remercie également mes collègues pour leur présence Bernard Drainville l'éducation Chantal rouleau à la solidarité sociale et à l'action communautaire et Jean-François Roberge à la langue française et aux relations canadiennes et la francophonie canadienne donc un grand merci pour votre présence euh vous le savez en fait accueillir puis accompagner des demandeurs d'asile ça requière en fait un vaste ensemble de services gouvernementaux et il nous faut aussi animer tout un écosystème alors la présence de mes collègues ce matin c'est justement pour rappeler que tous nos ministères sont en première ligne des services qui sont rendus au demandeurs d'asile et je peux vous dire que plusieurs autres ministres auraient pu se joindre à nous parce que plusieurs autres ministères accompagnent et soutiennent les demandeurs d'asile depuis plus d'un an notre gouvernement a multiplié les démarches auprès du gouvernement canadien concernant l'arrivée massive des demandeurs d'asile comme le Premier ministre l'a rappelé dans sa lettre transmise à Monsieur Trudeau le 17 janvier dernier les Québécois forment un peuple généreux un peuple accueillant et qui a une longue tradition humanitaire dont nous pouvons être très fiers on aide les demandeurs d'asile à subvenir à leurs besoins à se trouver un logement à scolariser leurs enfants à apprendre le français et cetera le Québec sû en fait de fournir des services au demandeurs d'asile pour qu'il puissent attendre dans la dignité la décision qui viendra de la part de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada or malgré toute la générosité qui nous anime notre capacité à livrer ses services aux demandeurs d'asile a des limites en décembre 2023 le Québec avait sur son territoire 55 % des demandeurs d'asile présents au Canada c'est-à-dire 160000 demandeurs d'asile sur les 289000 qu'il y avait au Canada alors que notre poids démographique au syndicat Canada est d'un peu plus de 22 % en 2023 et vous avez ici une diapo où on voit à la fois le le poids de chacune des provinces et du Québec au sein du Canada et à la droite la colonne de droite bleu pâle vous avez le pourcentage de demandeurs d'asile présent au Canada qui se trouve soit au Québec ou dans l'ensemble des provinces canadiennes alors voyez un grand déséquilibre pour ce qui est du Québec nos demandes par rapport au fédéral ben sont très claires on demande à ce qu'il soit réparti équitablement les demandeurs d'asile sur l'ensemble du territoire canadien parce que cette diapo montre à quel point il y a un déséquilibre et si on regarde par exemple les quatre provinces maritimes à leur qure en 2023 les quatre provinces maritimes ont accueilli 380 demandeurs d'asile pendant que le Québec en accueillait 65000 c'est complètement démesuré il faut également que le fédéral réduise l'afflux des demandeur d'asile en ressérant rapidement la politique canadienne d'octroie des visas il doit fermer toute brèche qui permettra à des groupes criminels de s'infiltrer au Canada également il doit rembourser au Québec l'ensemble des sommes encourues pour l'accueil des demandeurs d'asile le gouvernement du Canada c'est le seul responsable de l'admission sur le territoire canadiens des demandeurs d'asile c'est pourquoi le fédéral doit mettre en place un plan durable pour que la proportion de demandeurs d'asile présent au Québec équivale à son poids démographique il doit s'assurer également d'une répartition équitable dans l'ensemble des provinces le gouvernement du Québec offre de nombreux services au demandeurs d'asile je vais vous en nommer quelques-uns il y a notamment une aide financière de dernier recours qui est offerte il y a l'éducation préscolaire l'enseignement primaire l'enseignement secondaire les soins de santé services sociaux via le programme régional d'accueil et d'intégration des demandeurs d'asile un hébergement temporaire des cours de français l'accès au halte garderies communautair et aux garderies non subventionnées des allocations au logement l'aide juridique pour la préparation de la demande d'asile pour ne nommer que celui-là alors vous voyez que la liste vraiment est très longue et ça reflète la générosité que l'on a à l'endroit des demandeurs d'asile les trois dépenses les plus importantes c'est l'aide financière de dernier recours les services éducatifs et l'hébergement temporaire rappelons que le gouvernement du Québec a demandé au fédéral le remboursement de 470 millions pour les dépenses encourues pour les années 2021 et 2022 à ce jour seuls les dépenses liées à l'hébergement temporaire ont été remboursées soit tout près de 67 millions ce qui représente moins de 15 % des coûts assumés par le Québec de 2017 à 2020 le fédéral a remboursé le Québec pour la majorité des dépenses effectuées pour les demandeurs d'asile pourquoi a-t-il cessé de le faire alors que le nombre de demandeurs d'asile ne fait qu'augmenter depuis je pense qu'il y a pas de réponse logique à cette question pour l'année 2023 le calcul des sommes assumées par le Québec est maintenant complété un montant supplémentaire de 500 so 76 millions a été engagé par le Québec pour les services publics offerts au demandeurs d'asile au cours de l'année 2023 ce montant s'ajoute au 470 millions demandés pour les années 21 et 22 c'est donc un total de plus d'un milliard que le fédéral doit rembourser au Québec pour les années 21 à 23 c'est énorme il est important toutefois de rappeler que le remboursement des sommes dues ne règlera pas le problème à sa source à la base c'est le trop grand nombre de demandeurs d'asile qui viennent au Québec qui est l'enjeu c'est pourquoi le fédéral doit resserrer ses critères d'accès au visas de visiteurs et il doit répartir les demandeurs d'asile équitablement la récente annonce fédérale de réserver 150 millions au Québec pour les dépenses de 2023 et ben c'est loin d'être à la hauteur c'est nettement suffffisant pour soutenir les nombreux ministères qui offrent des services à la population le Québec est une société d'accueil parmi les plus généreuses on en est fier et on honore nos engagements humanitaire mais on ne pourra continuer à le faire que si on respecte notre capacité à livrer les services requis et cette condition là elle n'est plus respectée merci bonjour tout le monde alors ma collègue Christine vous a parlé des sommes que représentent l'accueil des demandeurs d'asile dans le réseau de l'éducation alors je le répète 305 millions depuis 2021 juste pour l'année 202 2 on parle de près de 140 millions pour scolariser donc les jeunes enfants demandeurs d'asile je veux être clair le gouvernement Trudeau ne peut plus continuer à gérer les frontières comme il le fait présentement les capacités d'accueil du réseau de l'éducation ne sont pas infinis alors je vais vous donner quelques chiffres actuellement au Québec donc en date du 24 janvier il y a 1230 class de francisation ce qui représente de façon très conservatrice l'équivalent de 52 écoles primaires 52 écoles primaires dédiées à l'accueil et à la francisation dans un contexte nous vivons une importante pinuie d'enseignants de personnel scolaire et de locaux vous comprenez que ça met énormément de pression sur notre réseau on s'approche du point de rupture au mois de janvier on a fait une nouvelle collecte d'informations auprès là de la dizaine de centres de services scolaires qui accueille le plus d'enfants deandeur d'asile on nous a informé qu'entre 4000 et 5000 élèves seront à scolariser d'ici la fin de la présente année scolaire ça représente 250 à 300 classes de francisation de de d'accueil de plus 250 à 300 classes c'est l'équivalent de 12 à 15 écoles primaires de plus donc on en a déjà une cinquantaine et avec juste les enfants qui demandent à être scolarisés là c'est 10 en fait c'est 12 à 15 écoles primaires en suus des 52 qui existe déjà pour la francisation et l'accueil ça c'est avec les listes là d'enfants inscrir présentement là juste pour le centre de service scolaire de Montréal entre septembre 23 et la mi-janvier 2024 c'est 90 classes d'accueil qui ont été ouvertes au centre de service scolair de Montréal ça représente l'équivalent de quatre écoles primaires le centre de service scolairire de Montréal reçoit environ 0 nouvelles demandes d'inscription par semaine à ce rythme là d'ici la fin de l'année scolaire c'est trois à qu nouvelles écoles primaires qu'il va falloir ouvrir l'équivalent hein de 3 à quatre nouvelles éces primaires qu'il va falloir ouvrir pour accueillir et franciser ces jeunes enfants demandeurs d'asile donc une cinquantaine déjà qui existe juste avec les inscriptions de cette année c'est 12 à 15 de plus et à l'intérieur de ce 12 à 15 là on a quatre juste pour le centre de service scolairire de Montréal qui ont été ouvertes de septembre à janvier et un autre 3 à 4 de janvier jusqu'à la fin de l'année et je vous rappelle bien entendu que chaque classe nécessite des ressources comme du personnel et des locaux alors je le répète on a atteint un point où on ne peut pas écarter la possibilité qu'éventuellement on ne sera plus en mesure de scolariser les jeunes demandeurs d'asile qui nous arrivent et vous le savez selon la Loi sur l'instruction publique l'État a l'obligation de scolariser ces enfants-là mais la capacité du réseau elle n'est pas infini c'est grave ce qui se passe on s'approche dangereusement du point de rupture et ça ne peut plus continuer comme ça puis je le répète là petite parenthèse cette situation là ce n'est pas le choix des enfants les enfants subissent cette situation nous on veut les scolariser puis c'est exceptionnel ce que le Québec a fait pour scolariser ses enfants demandeurs d'asile au cours des dernières années c'est ex extionnel ce qu'on a réussi à faire mais là ça ne peut plus continuer comme ça la situation cotawa l'ISS perduré depuis des années a un impact pas juste sur le personnel enseignant et sur les locaux elle a un impact aussi sur la les professionnels de l'éducation les orthophonistes les orthopédagogues les psychologues les psychoéducateurs les éducatrice le transport scolaire le fédéral n'en fait pas assez puis c'est pas juste une question d'argent c'est important de le dire le montant qu'il nous donne pour couvrir ce que ça nous coûte ici au Québec est ridicule ça c'est un fait il ne nous donne pas l'argent qui couvre les couts de service mais c'est pas seulement une question d'argent parce que rendu à la situation où on est présentement on s'approche d'un point où nous n'arriveront plus à fournir les services aux personnes qui sont déjà sur le territoire québécois parce que N ressources doivent se partager entre un nombre grandissant d'enfants donc oui on a atteint un point critique le gouvernement Trudeau n'a plus le choix d'agir il faut qu'il prenne ses responsabilités et sa presse alors je suis ici avec mes collègues pour faire le point sur les conséquences de l'augmentation constante des demandeurs d'asile au Québec depuis 3 ans une forte pression est mise sur le système d'aide de dernier recours par l'arrivée massive des demandeurs d'asile je rappelle qu'au Québec les demandeurs d'asile sont admissibles à une aide financière de dernier recours à travers le programme d'aide sociale selon certaines modalités le problème aujourd'hui c'est qu'on observe une hausse fulgurante de demandeurs prestataire de ce programme et le gouvernement fédéral ne semble pas le prendre au sérieux de juin 2022 à juin 2023 on a constaté une croissance du nombre de demandeurs d'asile prestataire d'aide sociale de 23000 personnes c'est donc qu'on est passé de 17000 personnes à 40000 personnes alors que le nombre total de prestataires au programme d'aide sociale le programme d'aide de dernier recours a de son de son côté augmenté de 24000 personnes on voit donc que la hausse des prestataires des adultes d'une année à l'autre est presque entièrement attribuable à l'arrivée massive des demandeurs d'asile sur notre territoire québécois à ce jour rien ne laisse présager que la situation va s'améliorer alors parlons des nouvelles demandes d'aide financière qu'on traite à mon ministère le mois de janvier vient de se Clare avec une hausse de 11 pour de nouvelles demandes à l'aide sociale en provenance des demandeurs d'asile comparativement à janvier 2023 11 % de plus que l'année précédente alors que le chemin roxam est fermé les demandes d'aide de dernier recours se multiplie tous les mois depuis 1 an maintenant et c'est une tendance lourde qui ne fléchit pas le Québec se fait un devoir d'être accueillant c'est dans notre ADN mais nos services ont des limites et le gouvernement fédéral ne les respecte pas ultimement ce sont les contribuables qui payent la facture à l'aide sociale pour la remise des CHCs aux demandeurs d'asile est passé de 69 millions de dollars à 370 millions de dollars entre 2021 et 2023 une facture qui a plus que cadruplé en 2 ans seulement où serons-nous rendus l'an prochain si la politique d'immigration du gouvernement fédéral ne change pas et ce n'est pas au demandeurs d'asile personnellement qu'il faut porter la responsabilité de la situation actuelle évidemment on a le devoir comme nation québécoise de soutenir ces personnes qui ont traversé des conditions difficiles pour venir jusqu'ici mais ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que la politique actuelle du gouvernement fédéral n'est pas viable pour le Québec l'augmentation incontrôlée du nombre de demandeurs d'asile sur le programme d'aide sociale nous conduit droit dans le mur le gouvernement de la Coalition avenir Québec le gouvernement de la CAAC ne veut pas et ne va pas tolérer qu'on qu'on efface les progrès de la société québécoise il est temps que le gouvernement fédéral C de laisser nos frontières complètement ouvertes le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités et rembourser le Québec merci merci au moment o on se parle c'est comme si la fermeture du chemin roxam avait été remplacé par passoir dans nos aéroport c'est comme si le gouvernement fédéral avait perdu le contrôle de ses frontières on peut se demander même si c'est un choix parce qu'il pourrait reprendre le contrôle de ses frontières comme il a pu fermer le chemin roxam il peut changer la donne aussi dans les aéroports il doit le faire la démonstration a été faite par mes collègu de manière limpide ça peut plus durer on s'approche d'une crise qui pourrait devenir une crise humanitaire si on était plus capable de donner les services on vient de faire la démonstration ici là c'est très grave l'attitude de passivité du gouvernement fédéral doit absolument cesser parce que nous leur parlons nous leur expliquons les choses ils comprennent mais ne changent pas la donne alors qu'ils ont le pouvoir de le faire mais là la réalité vient de se faire entendre directement du terrain mes collègues sont en contact directement avec les écoles avec les organismes avec tout l'écosystème me qui prend soin des gens qui arrivent ici à l'espoir d'une meilleure vie ces demandeurs d'asile là sont pas des des personnes qui sont responsables de ce qui arrive ici ce sont des personnes qui essent d'améliorer leur sort mais le gouvernement fédéral a une responsabilité pour que ce soit au bout du compte de belles histoires sauf que là en ce moment dans l'impression que le gouvernement fédéral prend des décisions qui sont basées sur des de belles idéologies bienveillantes mais qui se butte au mur du réel le nombre est tout simplement trop élevé le nombre de demandeurs d'asile est tout simplement trop élevé au Québec on peut plus les accueillir dignement les loger les franciser les scolariser les intégrer à la société québécoise il y en a trop c'est pas plus compliqué que ça et ça c'est dommageable pour tout le monde tout le monde donc le gouvernement fédéral doit redescendre sur terre puis doit donner suite aux demandes légitime du Québec nos demandes sont des demandes bienveillantes aussi aussi donc le gouvernement doit d'abord le premier geste à poser la première à faaire réviser la politique d'mission des visas il doit aussi renforcer la surveillance des frontières parce qu'on entend parler qu' a des groupes criminels qui profite du laxisme actuel il doit réduire le nombre de demandeurs d'asile doit répartir les demandeurs d'asile dans l'ensemble du Canada puis il doit évidemment rembourser le Québec on parle de plus d'un milliard pour les tris dernières années donc c'est 5 rir réviser renforcer réduire répartir rembourser puis comme mes collègues l'ont montré ça presse Merci à VOUS qure on va maintenant passer à la période des questions commençons avec Alain Laforet TVA bonjour à vous tous frchette Bast ça fonctionne plus dans les aéroports la situation est différente vous savez basta ça s'appliquait au chemin rox parce qu'il y avait possibilité de le fermer des demandeurs d'asile on va continuer en recevoir c'est un droit qui est protégé par la Convention de Genève maintenant le nombre de ceux qui viennent au Canada qui viennent au Québec je veux dire le nombre de ceux qui viennent au Québec est trop important pour notre capacité à les services requis donc là je dirais que le le basta il s'applique face à l'attentisme du fédéral pour l'instant je ne sens pas une urgence du côté fédéral à régler la situation et c'est là où je dis basta pas sur l'arrivée de demandeur d'asile il continuera à y en avoir mais faut qu'il y en ait en moins grand nombre et il faut que s'établisse partout au Canada monsieurerge vous prêchez dans le désert ça fait desè moi vous avez envoyé des lettres on a l'impression que Justin trudau et Monsieur Fraser vous disent oui puis une fois qu'il vous ont dit oui ils font rien est-ce que j'ai une mauvaise impression on a eu des ouvertures on a eu de l'écoute on a eu un premier paiement un tout petit chque des écoute vous seriez pas là ce matin mais non on a eu de l'ouverture on a eu de l'écoute on a pas eu les gestes concret qui font la différence c'est pour ça qu'on est là ce matin il faut que les gens prennent conscience de l'ampleur de la situation la question de l'argent est importante d'accord c'est plus d'un milliard en 3 ans et la capacité de livrer des services ça c'est une information nouvelle on informe les Québécois mais aussi les Canadiens on informe le gouvernement fédéral qui au premier chef doit prendre Act de la situation et poser des gestes on informe aussi tous les élus qui sont àwa il y a les membres du gouvernement mais il y a aussi plusieurs élus de d'autres formations politiques qui doivent prendre connaissance de cette nouvelle information qui peuvent ensuite prendre de nouvelles décisions il faut r Je partage pas votre sticisme je partage pas votre scepticisme je pense que tôt ou tard la voix de la raison va se faire entendre on on vous amène pas des opinions ce matin là ou des ce sont des faits ce sont des faits les démonstrations de mes collègues sont limpideou la bjour mesdames messieurs madame rou vous avez dit on ne peut pas accepter d'effacer les acquis de la société québécoise est-ce qu'en ce moment le modèle québécois d'éducation culturelle d'accueil et cetera est-ce qu'il est menacé par l'arrivée massive de migrant en fait on a le meilleur filet social si on peut l'appeler filet social de par le monde je dirais à travers le Canada certainement en Amérique et si on se compare à de nombreux autres nombreuses autres nations à travers le monde euh notre ce qui est menacé c'est c'est la capacité d'agir parce que le nombre de de demandeur d'asile est trop important il y a une pression énorme qui se fait sur notre système le système gouvernemental pression financière mais pression humaine je pense aux organismes communautaires qui accueillent les les demandeurs d'asile et qui qui ont de la difficultés à l'heure actuelle on les aide mais c'est une pression constante alors il y a des solutions à ça c'est de réduire cette pression sur le Québec parce que le Québec reçoit en 2023 le Québec a reçu 55 % des demandeurs d'asile qui sont venus au Canada c'est c'est beaucoup c'est beaucoup pour notre capacité alors il je peut-être préciser ma question parce que par ce que vous laissez entendre c'est que l'arrivée massive de de migrants qui viennent solliciter des services du gouvernement du Québec ce que vous laissez entendre c'est que euh il pourrait y avoir un risque pour le reste de la population euh de ne plus avoir accès à certains services comprenez-vous ce que je veux dire parce que là on a un modèle qui est établi pour une population en général et ce que vous semblez décrire et ce que vous semblez dire c'est que ne pas accepté d'effacer les acquis de la société québécoise ma question c'est est-ce que ça met en péril les services qu'on donne à l'ensemble de la population ça peut nous amener à euh à des difficultés si cette pression se poursuit parce queà l'heure actuelle par exemple en décembre 2023 euh les demandeurs d'asile sur le programme d'assistance sociale qui est l'aide de dernier recours représentait 29 % de la population des des des des bénéficiaires qui sont sur le programme alors et c'est beaucoup d'argent c'est 370 millions de dollars c'est de l'argent c'est des ressources humaines qui doivent prendre soin de ces personnes on veut les accueillir mais la pression est trop importante et c'est le gouvernement fédéral qui ne respecte pas ses responsabilités c'est le gouvernement fédéral qui doit s'assurer d'une meilleure attribution des demandeurs d'asile à travers le Canada les quatre provinces de l'Atlantique ont reçu 380 demandeurs d'asile en tout on en a reçu 65000 il y a une proportion qui fonctionne pas alors c'est le gouvernement fédéral qui doit prendre ses responsabilités ça c'est clair c'est très clair pour nous et c'est pas de de refuser puis on le dit encore c'est pas de refuser d'accueillir des gens qui vivent des difficultés et qui doivent qui doivent quitter leur pays pour venir ici ça a été compliqué ça a été difficile alors on veut les accueillir mais là la pression est trop tropp importante et c'est inégal al on veut faire supporter cette pression sur les les no nos sur la population québécoise et et ce n'est pas tolérable deème question jeis je je ça c'est un peu connexe mais monsieur Lego parle souvent de l'identité québécoise il faut protéger l'identité québécoise est-ce que l'arrivée massive de migrants menace l'identité québécoise ça pourrait arriver si on accueille plus de personnes qu'on est capable de loger mais de franciser puis d'intégrer à la société québécoise nous on veut des histoires de succès on veut des gens qui viennent faire parti de la grande famille québécoise qui viennent contribuer avec leur différence avec leurs accent avec leur culture puis l'idée là c'est pas de devenir multiculturaliste pu vivre les uns côté des autres c'est de vivre les uns avec les autres on a toujours été une société d'accueil on veut en demeurer une mais il y a une capacité d'acc une capacité d'intégration à la citoyenneté québécoise donc oui il y a des choses qui sont menacés il y a des choses qui sont menacé des services qui sont menacés il y a une manière de de vivre qui est menacé lorsque les nombres sont trop grands faut le nommer oui bonjour à T monèurville j'aimais vous entendre sur l'impact sur les services en éducation vous avait dit là ça se pourrait qu'on soit pas capable d'offrir le niveau de service adéquat aux enfants qui sont déjà sur le territoire un point qu'on en vienne à ce pointlà j'is que vous décriviez un petit peu la crainte que vous avez on veut pas en arriver là hein je veux que ce soit bien clair là on veut pas en arriver là là mais si le le flux continue au rythme où on l'observe présentement si le fédéral ne prend pas ses responsabilités je dire à un moment donné on va l'atteindre le point de rupture puis on est dangereusement proche de l'atteindre le point de rupture là les centres les centres de services scolaires par exemple le centre de service scolairire de Montréal là qui nous disent écoutez on est é tiré au maximum ça craque aux coutur puis on fait tout ce qu'on peut pour trouver des locaux puis pour trouver des enseignants puis pour trouver du personnel là ils en sont rendus au centre de service scolairire de Mo d'envisager dans le fond de déplafonner les ratios dans les classes alors vous savez que la composition de la classe ça a été un des grands enjeux de la dernière négociation puis quand on parlait des élèves à besoins particuliers on parlait des élèves HDA donc qui ont un plan d'intervention mais on parle également des élèves qui ont un plan de de francisation si on peut dire c'est pas comme ça qu'on l'appelle mais qui doivent être francisés qui doivent être accueillis dans des classes d'accueil des des classes de francisation alors quand on parle de composition de la classe donc on parle aussi des élèves àancisé là le nombre d'élèves àrancisé ne cesse d'augmenter et puis ça c'est euh comment dire c'est c'est conventionné ça le nombre d'élèves par classe il est limité euh puis là ben il y a des discussions qui ont été ouvertes entre la direction du centre de service scolairire de Montréal et le syndicat pour voir est-ce que le syndicat accepterait de lever le le plafond le le maximum d'élèves qu'on peut accueillir dans une classe pu là je rentre pas trop dans la technique là il y a deux maximum là il y a un maximum pour la classe puis un maximum de groupe bon alors mettons là tuas trois classes de 20 20 élèves bon alors le maximum c'est 20 donc on va jusqu'au maximum mais le maximum du groupe lui est 18 donc la moyenne des trois ne doit pas dépasser 18 bon ben alors évidemment si tu as trois classes de 20 puis ton maximum de groupe est 18 il faut que tu ouvres un 4e groupe bon et là ce que veut la la direction de la Commission scolaire du centre de service scolaire disje c'est de d'osser les maximums pour pouvoir accueillir plus d'élèves alors là faudra voir comment le la direction du syndicat de de de l'Alliance donc va va réagir mais là on en est là on en est dans dans des discussion que je qualifierais quasiment de dernier recours là pour que le la direction du centre de service scolaire de Montréal en soit rendu là là c'est que il y en a plus de classe là y a plus d'espace il y a plus de locaux il y a plus de prof il manque en fait déjà d'enseignant il manque déjà d'enseignants pour les élèves qu'ils doivent t'inscrire alors le résultat à très court terme c'est que on est obligé d'étirer dans le temps la période pendant laquelle ils doivent attendre ces enfantsl avant d'avoir une place dans la dans dans une classe et plus le nombre va continuer à grossir plus cette période là va s'allonger nécessairement et moi ce que je crains c'est qu'à un moment donné on on soit on se regarde comme société puis on dise ben on est plus capable on est plus capable de les scolariser parce qu'on ne juste pas les ressources on ne juste pas les écoles on ne juste pas les classes vu la situation qui est aussi périeuse est-ce que vous envisagez de pas scolariser les enfants demandur d'asile qui arrivent sur le territoire on veut pas aller là puis on n'est pas on n'est pas là on n'est pas là mais vous avez l'impression qu'un jour éventuellement on pourrait être obligé d'y arriver on veut pas aller là on veut pas aller là alexandre Duval Radio Canada avec l'atentisme comme vous l'avez nommé madame fréîchette du gouvernement fédéral est-ce qu'il y a une part de vous qui commence à espérer que le prochain gouvernement ne soit pas libéral à Ottawa nous on travaille avec le gouvernement en place on tient des rencontres régulières je vous dirais à toutes les semaines de notre côté du côté de mes collègues il y a énormément de travail qui se fait il y a énormément de pression qui est exercée on s'attend à ce que le gouvernement libéral fédéral donne suite et rapidement je comprends mais euh votre chef dans le passé a déjà appuyé le Parti conservateur lors de l'élection précédente pensez-vous que ce genre de pressionl pourrait peut-être amener le gouvernement Trudeau à bouger moi je je vais laisser le le gouvernement Trudeau évaluer ses options là sur le plan le plan stratégique nous on travaille avec le gouvernement en place sur l'accord Québec Canada je vous ai déjà posé la question à savoir pourquoi vous ne l'ouvriez pas puisque vous pouvez unilatéralement le demander alors je vous repose la question aujourd'hui considérant les constock que vous fait pourquoi n ne demandez-vous pas la réouverture de l'accord Québec can et est-ce parce que le Québec reçoit déjà beaucoup d'argent en vertu de cet accord ben nous d'une part on demande àce que c entente soit respecté actuellement on nous demande de travailler un peu en marge de ce qui est prévu par l'accord nous on demande que l'accord soit respecté et appliqué par le fédéral donc on n'est pas on n'est pas à vouloir réouvrir ou renégocier une nouvelle entente on dit on a cette entente il faut la respecter maintenant les demandeurs d'asile ça c'est un cas à part à part de l'Entente c'est pas quelque chose qui est prévu par l'accord Québec Otawa donc c'est de gré à gré que ça doit être convenu la mécanique celle qui prévalait de 2017 à 2020 était adéquate maintenant c'est comme si le fédéral avait décidé de changer d'approche de changer de philosophie pour on ne sait trop quelle raison et ça survient un moment où le problème devient crucial parce que beaucoup plus important d'année en année alors c'est pas le temps de changer d'approche puis dire finalement ça va être au Québec à assumer la presque totalité des frais là il y a pas de logique à cette approche là d'autant que c'est le fédéral qui est responsable de l'admission des demandeurs d'asile au Canada c'est sa responsabilité c'est à lui de prendre ses responsabilités de manière urgente Hugo pilon la rose la presse oui bonjour Monsieur Robert ma première question est pour vous si le gouvernement fédéral malgré vos nombreuses interventions ne bougeent pas que les frontières dites-vous sont deviennent des passoirs qu'on attend un point de rupture dans les services publicque et que ça menace maintenant l'identité québécoise votre point de press ce matin est un argument Massu pour les indépendanties les souverainistes au Québec pour dire que à quelque part c'est le pays réel du Québec qui en souffre il faut sortir de la Fédération écoutez c'est pas pas ça l'objet de du jour on a situation réelle aujourd'hui d'accord il y a il y a des systèmes qui qui peineent à répondre à la demande il y a des enfants dans les classes il y a des enseignants qu'on essaie de recruter donc dans le réel aujourd'hui cette semaine la semaine prochaine le mois suivant là on a besoin que le gouvernement fédéral prenne ses responsabilités c'est ça qu'on veut faire tous les Québécois devraient faire front commun pour ça tous les Québécois élus ici à l'Assemblée nationale tous les Québécois aussi élu au Parlement d'Otawa devrait faire entendre la voix du Québec devrait faire entendre la voix de la raison moi j'ai confiance que ça va fonctionner on a eu des exemples par le passé où on où on s'est fait entendre des fois ça prend deux trois coups pour se faire entendre Michel Rivard disait les idées dans la tête c'est comme les clous pour être sûr qu'elle pénètre ça prend quelques coups alors voici un coup de plus sur le clou aujourd'hui pas chanter mais on le Québec dispose de combien de temps avant que les nombreux coups que vous donnez porte fruit parce que vous prédisez un point de rupture euh alors dans combien de jours de semaines est-ce qu'on va l'atteindre ben l'idée c'est de ne pas l'atteindre ouais mais oui mais là aujourd'hui là pr la météo là vous dites que dans dans le futur il y a des gros nuages là puis il vair un orage point de rupture ok mais la tempête arrive ez c'est pas moi qui dirige tous les réseaux mais ce qu'on dit c'est que c'est imminent et qu'on doit s'arrêter avant parce que je regarde un peu vos graphiques on voit que le Québec et l'Ontario partag l'immense écrasante majorité des demandurs d'asile au pays est-ce que ça serait le temps d'inviter l'Ontario à venir sur l'estrade avec vous on a des discussions avec nos collègues des autres États fédérés de la Confé tion je peux vous confirmer vous confirmer que j'ai que nous avons des discussions avec les autres mais d'accord moi j'ai des discussions avec mes collègues là mais où est l'Ontario ben juste le bas de la rivière des mais plus sérieusement je peux pas vous dire le moment où on fera exactement où s'il y aura une annonce mais je peux vous dire que dans le dans le reste du Canada aussi il y a une prise de conscience on recule d' y a un an là il y avait qu'au Québec qu'on parlait de ce qui se passait en immigration du fait qu'onon continue de jouer notre rôle c'est important de le mentionner là on veut continuer d'être une terre d'accueil mais qu' avait des enjeux avec le nombre et avec les coupts puis dans la dernière année vous avez vu si vous regardez là ce qui se passe dans le Canada anglais beaucoup beaucoup de prise de conscience de lettrreouvert ouvert d'éditoriaux un changement d'approche un changement de ton et je pense que bientôt nous serons pas seuls à faire de telle prise de parole Ontario autres provinces l'opin publique canadienne merci Bernard tout à fait c'est vrai l'opinion publique canadienne a complètement changé ça se voit dans le ton des éditoriaux des chroniques dans les sondages donc Otawa peut pas être insensible à ce que dise l'ensemble des Canadiens comment la berge La Presse Canadienne oui ben c'est drôle monsieur Roberge parce qu'on a parlé de changement de gouvernement votre collègue dit on travaille avec le gouvernement en place mais là vous venez de mentionner les sondages donc j'ai un peu de misère à pas vous reposer la question donc vous espérez que les sondages fassent pression sur le gouvernement fédéral par JEI pas parlé des sondages par rapport oui laissez-moi une seconde je pas parleré de sondage par rapport à des intentions de vote théoriquees dans dans pour des élection j'ai parlé des sondages quand on sonde les Canadiens pu on leur demande s'ils pensent que ça va bien les politiques migratoires si'il pens que ça va bien que que que le nombre d'immigrants par exemple pour les demandeurs d'asile suffisant insuffisant ou trop élevé beaucoup de Canadiens considèrent qu'il y a un impact avec les mauvaises politiques migratoires notamment pour le logement c'est de ce dont je vous parle je poser la question plus directement vous dites on veut pas devenir multiculturaliste donc vous disz le gouvernement Trudeau est-ce que Pierre poilièv et moins multiculturaliste que jusin trudau Oh j'embarquerai pas j'embarquerai pas là-dedans ce que je dis c'est que tous les élieux à tawa doivent prendre connaissance l'état de situation actuel euh madame frîchette on vous a posé des questions récemment un peu sur les discussions que vous aviez avec vos homologues vous sembliez pas être tout à fait sur la même longueur d' que que le premier ministre ça va comment vous vos discussions avec vos homologues est-ce que c'est comme Monsieur Roberge il y a de l'ouverture mais il y a pas de geste bah j'ai dit tout à l'heure que on sentait pas l'urgence et c'est encore ce qui apparaît problématique parce que la situation qu'on vous décrit puis comme je vous disais ça c'est une partie de la réalité parce qu' a d'autres collègues aussi qui sont à offrir des services dans un contexte très pressurisé donc le le type de service qui est rendu crée une trop grande pression et on demande au fédéral d'agir de manière urgente et cette urgence là on la sent pas encore du côté fédéral donc on espère que c'est pour très très bientôt parce que c'est dans l'urgence que vont être prises les actions et c'est ce qu'on attend du fédéralille le Journal de Québec et je vous écoute puis il me semble que je vous ai déjà entendu tenir tous ces discours là il me semble qu' qu'une personne un personnage politique qui ne fait que réclamer formuler des jérémiat des lamentations un moment donné pas pris au sérieux avez-vous sur quoi ça peut déboucher ce que vous nous décrivez c'est grave uneib une passivité vous êtes pas pris au sérieux une crise majeure alors la suite est-ce que c'est pas bon je veux dire poursuite judiciaire référendum je veux dire il y a plein de façon là il me semble ça débouche sur rien vous avez souvent dit ces chosesl vous mettez les chiffres à jour puis monsieur Roberge nous dit un jour on va l'avoir je m'excuse il y a bien des demandes que vous avez multiplié au fédéral et qui sont soldé par un refus total pensons mettons juste le le le le rapport impôt unique alors avez-vous quelque chose après là que vous ayez formulé vos lamentations et là vous vous laissz entendre qu'on n pas eu de de de réponse adéquate à certaines de nos demandes or j'aimerais se rappeler qu'on a fait fermer le chemin roxam les pressions ont été exercées il y a eu signature de cette entente avec les États-Unis qui a donc mis fin au chemin roxam ensuite l'année passée à pareil date on demandait à ce que les demandeurs d'asile qui arrivaient via roxam soit réparti dans un ensemble d'états fédérés et c'est ce qui a était fait et on demande de réactiver cette mécanique là parce que l'année passée ça a donné beaucoup d'oxygène au Québec donc ça c'était une de nos demandes et elle a été entendue et le fédéral a donné suite et par ailleurs des années de de 2017 à 2020 on a réclamé aussi un remboursement au fédéral et le fédéral était au rendez-vous donc il a pas de passivité du fédéral alors répond à vos ça date d'il y a un an ou plus mais au cours de la dernière année effectivement là c'est une passivité euh qui est euh en fait la une passivité qui caractérise le le fédéral et la voie judiciaire par exemple est-ce que c'est exclu on en est pas là pour le moment on pense que nos rencontres nos discussions régulières répété les chiffres qu'on vous dévoile ce matin parce que c'est c'est des calculs notamment sur ce que ça a coûté en 2023 c'est tout tout récent là c'est il y a quelques jours qu'on a eu l'évaluation exact donc on transmet ça au fédéral comme information en leur disant voilà voilà la réalité je pense que Bernard nous a bien démontré que la pression est excessive démesuré sur le système d'éducation chantal a fait la même chose donc c'est à force comme ça de transmettre les informations qu'on s'attend à ce que il y a une action qui soit prise monsieurinville dernière question euh dans le monde la dans dans le domaine de la santé quand on peut pas opérer le monde au public on va au privé est-ce qu'on pourrait pas mettre à contribution les écoles privées à qui qui sont largement subventionné au Québec pour faire de la francisation c'est votre question ben vous dites qu'on est obligé d'ouvrir 1400 classes de plus puis qu'on approche le point de rupture pour éviter le point de rupture est-ce qu'on pourrait pas mettre à contribution le réseau privé honnêtement ça n pas fait partie des discussions jusqu'à [Musique] maintenant la loi nous oblige à scolariser les élèves euh c'est le réseau public donc qui est le premier concerné euh moi je je peux pas m'imaginer que euh à tawwa ils vont pas à un moment donné réagir là Antoine c'est je peux pas m'imaginer qu'ils vont pas allumer là c'est comme si ce mondelà vivait sur une autre planète là présentement là je veux dire euh ils peuvent pas rester insensible à la situation que l'on vit qui est qui est de plus en plus urgente et qui s'approche d'un point qui s'approche d'un point de rupture puis qu'on ne veut pas se rendre là on veut pas on veut pas le frapper le mur alors là à un moment donné euh il faut que Monsieur Trudeau et son gouvernement prennent leur responsabilité il faut qu'ils agissent alors euh moi je garde espoir qu'ils vont finir par agir je vais me permettre quelques questions François Carabin tu devoir on a quelques questions encore en français après ça mais je vais vous demander d'aller plus rapidement parce que on aimerait ça que nos collègues anglophones puissent s'exprimer vous trouvez que nos réponses sont vous pouvez le prendre comme vous comm comme vous voulez madame frchette ça va faire un an ce printemps que le chemin Roxane est fermé il y a des coûts qui ont doublé essentiellement dans la dernière année avec 577 millions de dollars en plus en service dispensé à des demandeurs d'asile est-ce que c'est un aveux d'échec sur la fermeture du chemin rox non absolument pas moi je dis par chance que le chemin roxam est fermé parce que sinon il continuerait à en arriver par dizaines de milliers via le chemin roxam parce qu'il faut voir que les C principaux pays de provenance lorsque les gens arrivaient via le chemin Roxan sont différent mis à part un seul pays des CIN pays principaux de provenance de ceux qui arrivent à l'aéroport de manière régulière donc ces deux ces deux filons différents deux manières d'arriver au Québec ou au Canada à titre de demandeur d'asile mais par chance par chance je veux pas voir je veux pas imaginer ce que ce serait si on avait continué d'avoir 60050000 personnes qui arrivaient via le chemin roxam en plus de ceux qui se présentent à l'aéroport donc voilà je vais essayer d'être brève des sommes dépensées pour les demandeurs d'asile qui s'élèvent maintenant à plus d'un milliard de dollars dans les trois dernières années j'aimerais juste comprendre est-ce qu'il y a des de ces sommeslà qui ont déjà été remboursées et euh c'est ça et combien d'argent vous attendez encore euh euh en réalité oui alors il y a effectivement des sommes qui ont été remboursées pour l'hébergement temporaire donc ça équivaut à presque 15 % des demandes alors c'est très très insuffisant c'est très très loin de l'objectif et donc c'est au-delà de l'hébergement temporaire qu'on attend les remboursements du fédéral merci Olivier boss le soleil bonjour Vous demandez au Canada de de répartir les immigrants qu's aent au Moba à du princeir ou en NouvelleÉcosse si on comprend bien le point de rupture est sur le point de de de se produire spécifiquement à Montréal pourquoi le gouvernement du Québec ne ne fait pas ce qu'il demande et donc forcer les les demandeurs d'asile à les envoyer à Rivière du Loup à Rouin oucher bon ben j'aimerais j'aimerais rappeler que c'est sur une base volontaire que les déplacements d'une part ont été fait l'année passée alors que les gens arrivaient via le chemin roxam essentiellement et euh nous comme gouvernement on a développé un projet au cours des derniers mois pour répartir les demandeurs d'asile en dehors du Grand Montréal donc il y a un projet de euh accueil des demandeurs d'asile qui a été initié avec la ville de Québec et qui prend place depuis novembre dernier et c'est une formule que l'on teste à l'heure actuel les résultats sont très intéressants jusqu'à maintenant et au terme de la première année d'opérationnalisation de ce programme pilote on verra s'il y a lieu de le maintenir dans le temps puis de l'implanter ailleurs que dans la capitale nationale mais si je peux si je peux enchaîner vous avez raison de dire que les centres de services scolaires où on compte le plus plus grand nombre de nouvelles classes ouvertes sont bel et bien dans la dans la région de de Montréal mais ça touche également des centres de services scolaires qui sont à l'extérieur de la région de Montréal ça touche j'ai les chifr ici là dans le on va dire dans le top 10 là euh des centres de services scolaires qui sont les plus affectés vous avez un centre de service scolairire en outaw vous en avez un à cherbrou vous en en avveit un à trois rivières euh vous en avez un à Québec le centre de service scolaire de la Capitale est aussi un centre de service qui a ouvert plusieurs classes de francisation d'ailleurs c'est un centre de service scolaire qui nous a signalé qu'il était euh sous forte pression euh et j'ajoute aussi ça c'est le 11e je VO dire là donc on je suis plus dans le top 10 je suis plus dans le top 15 là mais le centre de service scolaire des euh des voyez-vous des Appalaches je le cherche je le cherche je le cherche euh c'est un centre de service scolaire qui a effectivement ouvert aussi un certain nombre de classes de francisation tout ça pour dire que la francisation ce n'est plus seulement qu'un enjeu montréalais c'est un enjeu qui je dirais touche plusieurs régions du Québec Robert vous avez parlé de crise humanitaire P vous développer à quoi vous pensez quand on a de la difficulté à loger des gens on a vu dernièrement que l'itinérance augmenté à Montréal mais dans plusieurs autres grandes villes partout moi j'habite sur la rive sud de Montréal mon compté c'est chambl l'tinérance à chambbl l'itinérance à Saint-Jean je dis pas que ce sont que des demandeurs d'asile mais on a un problème important de logement on a un problème important de scolarisation donc je pense que c'est de ça dont on parle notamment on en anglais de Gazette these requests and wasar comad you findake situli sort of get their attention shall we say roiled in other issues these days as you know so what will it take well I think that the current press conference is part of our strategy to inform federal government of the situation here I think he needs information clear information and we have many of these information to reveal this morning and the federal government and confident that with information federal government will end up taking action assuming responsibility because it's the federal government that has the complete responsibility for the flow of asylum seekers in Canada why wouldn't you be asking for a meeting of the premers of all the provinces to if if the crisis is as big as it is why wouldn't you ask for to are we were at the summit of crisis with rox ro the federal government implemented a mechanism to make sure that asylum seekers would go elsewhere than Quebec we simply ask the federal government to reactivate that mechanism we don't need a big forum with all the federal federal government and provinces in Canada to discuss that issue we know that the mechanism to make that people acbcgetionared fear que's entity with thiscreed number ofekers can important to be able to accommodate everyone coming here in Quebec it's important to have everything we should have to to help them they have to they have to roof under over the head classes education services social services we are generous and we want to continue being generous but if the numbers are too high socity of our having social services our our way of life be opened ar then they have to learn from us but if we if the numbers are too high this is not we want to live together Mr you Shar DESP of not providing edationes those how can yourage by Mark Miller who lives in Montreal who is a member of parliament in Montreal and is the immigration Minister how do you explain that it doesn't get the message well one would hope that a Minister from Monreal Liv in Monreal elected Montreal [Musique] juste pour précis français qu'il est déconnecté le ministre ce que j'ai dit en français c'est que il a été élu par des Montréalais dans un dans une circonscription montréalaise ça lui donne une position très avantageuse pour être très sensible aux arguments que nous soutenons ce matin et donc on espère qu'il va agir lui et le gouvernement auquel il appartient just a follow up mrvil you said that this was an issue of more than just money what exactly is the risk um to on the education system right now with the influx of asylum seekers well the risk is that at some point if it keeps adding up if if the number of children that we need to bring into our school system is is that we will no longer be able to offer them the educational services that they are entitled to and we are not there yet but we are getting to close for comfort Act before we get to this crisis point to this point of rupture i'm not sure we can say that in English but this Breaking Point Breaking Point and Minister fr um you mentioned you know there are more and more people coming through the airports do you feel it was a mistake to close ro road excuse me with more and more aslum seekers coming through the airports was it a mistake to close rocks and road do you think it actually made a difference of course not it was the thing to do and hopefully it was done because otherwise we would have dozens and dozens of asylum seekers coming through roxam Road as well as coming through the airport Montreal Airport and so fortunately it was closed and as I said in French um main counteking ro ro are than count where people in airport areing fromcept for one country so we are talking about different people and so it was important to close ro road and can number because when it all come to que 9% can I just get sorry just one more um I see Madam is here I'm not sure if you want to take this question or Minister but what exactly are the consequences we're seeing on first line services for for newers coming to the provce what are theen we big pressure on our services on our human resources governmental resources but also the community organizations that welcome theum seekers it's it's a lot a lot a lot of people coming um the raise of the seekers is too important to petite dernière question pour conclure l'heure de d'Antoine r commissa française dit que une répartition linguistique des demandeurs d'asile ça ça faciliterait ça fera ça serait une pierre de coup faciliterait l'intégration des demandeurs d'asile contribuit à améliorer la situation du français même ça réduait les coupts de de l'intégration pourquoi pourquoi vous écartez complètement cette proposition là du commissaire ben c'est intéressant c'est intéressant on n pas le pouvoir de faire ça en ce moment la répartition doit se faire par le gouvernement fédéral c'est sûr que supposons qu'il y a 5000 parce qu'on va Contin recevoir demandeurs d'asile on n pas on n pas des gens qui sont fermés à toute personne qui demande des d'asile mais supposons qu'il arrive 10000 demandeurs d'asile qu'on doit en conserver 5000 sur le territoire québécois s'il y en a 5000 qui parlent français 5000 qui parlent pas français ça serait intéressant que le gouvernement fédéral arrange ses flutes pour que les 5000 restent au Québec c'est sûr que ce serait plus facile pour eux puis ça faciliterait l'intégration la société québécoise ça ça fait partie des choses qui seraient beaucoup plus intéressante beaucoup plus facilitatrice mais c'est pas la solution actuelle vu le volume de demandeur d'asile ça fait partie des choses qui ser intéressantes une oui parce qu' s pas une se solution plusur solutionation monéalpréalation je dirais que on est sur le point d'atteindre le point de rupture et à Montréal on est encore plus proche de l'atteintre merci beaucoup à cette conférence de presse