Michel Barnier, un premier ministre à la fibre écolo? • FRANCE 24

Published: Sep 04, 2024 Duration: 00:04:50 Category: News & Politics

Trending searches: premier monistre
alors c'est un ancien ministre de l'Environnement et qui vient d'être nommé à Matignon on va aussi se pencher justement sur ce bilan avec vous audreé racine bonjour bonjour alors est-ce une bonne nouvelle pour la planète alors vous l'avez entendu tout à l'heure sur le perron de l'Élysée Michel Barnier parler de la dette écologique qui pèse sur les épaules de nos enfants il a dit vouloir dire la vérité au français en matière d'environnement c'est déjà beaucoup Michel Barnier vous l'avez dit a été ministre de l'Environnement c'était sous le gouvernement d'Édouard Baladur de 1993 à 95 c'était son premier poste ministériel mais ce n'est pas un portefeuille au hasard qui lui avait été attribué il s'était déjà illustré par une politique tournée vers l'environnement dans sa circonscription de Savoie avant d'accéder au gouvernement il avait publié à la fin des années 80 un rapport parlementaire intitulé chacun pour tous sans proposition pour l'environnement cet engagement de Michel Barnier il s'est traduit dans les faits lorsqu'il était au gouvernement puisquen 1995 il a fait adopter la loi relative au renforcement de la protection de l'environnement appelé loi Barnier cette loi elle va poser les bases en France du droit de l'environnement elle va protéger les populations des risques de catastrophes naturelles en établissant des dispositif de prévention et en créant un fond de prévention aujourd'hui on parlerait d'adaptation au risques climatiques elle va aussi ordonner l'établissement d'un inventaire du patrimoine naturel dans chaque département pour qu'il soit mieux connu et mieux protégé elle inscrit aussi dans la loi et c'est très important le principe de pollueur payeur on peut parler aussi de la taxe Barnier sur le transport maritime mise en place en 1995 et qui existe toujours lorsque vous prenez un bateau de tourisme à destination d' air protégé et bien vous devez vous acquiter d'une taxe qui correspond aujourd'hui à 7 % du prix du billet et qui sert à protéger l'espace qui sera visité au-delà de sa fonction première cette taxe elle a posé les bases de toute la fiscalité écologique en France par exemple la tax sur les carburants qui sert en partie à financer la transition énergétique ou à développer les transports en commun on le comprend en vous écoutant Michel Barnier avait donc une vraie fibre écologique à ses début est-ce toujours le cas aujourd'hui alors en septembre dernier il signait cette tribune qu'on va voir dans le monde qualifiant de punitive les décisions de la Commission européenne d'interdire les voitures thermiques d'ici 2035 ou de réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici 2030 on serait tenté donc de dire non est-ce que cette prise de position allit Éton en fait pas tant que ça ce qu'il regrette dans cette tribune c'est l'accumulation de mesures européennes limitant les atteintes à l'environnement qu'il compare avec envie il faut bien le dire à la politique américaine de Joe Biden qui je cite incite à produire écologique plutôt que de punir l'industriel et le consommateur Michel Barnier est un libéral et pour lui la transition écologique elle doit se bâtir avec l'outil financier par des investissements et vous allez voir qu'il ne défend pas pour autant les pesticides entre 2007 et 2009 il est cette fois dans le gouvernement de François Fillon au poste de ministre de l'Agriculture à l'époque il avait défendu feu le plan écopyo de réduction des pesticides et il avait résisté au pression des lobbyes de la chimie et de la FNSEA les associations environnementales se souviennent qu'elles avaient été convié par lui pour la première fois à la table des négociations même Greenpeace dans son communiqué du jour pour regretter la nomination de Michel Barnier reconnaît qu'il a un intérêt sincère pour l'environnement et un bilan concret donc son arrivée à la tête du gouvernement suscite un espoir mais un espoir mince parce qu'il arrive dans un contexte de paysage politique très fragmenté on l'a dit qui se prête plus à l'immobilisme qu'à des politiques de rupture et des capes clairs et parce que il y a des messages très clairs envoyés par le gouvernement sortant pour ne pas faire de l'environnement une priorité comme ce récent projet de budget du gouvernement démissionnaire selon la lettre d'information contexte Gabriel hatal a envoyé à ses ministres démissionnaires des plafonds budgétaire et Christophe Béchu le ministre de la transition écologique a été pour le moins surpris du régime assez drastique qui lui a été imposé moins 1 milliard et demi d'euros pour le fond vert - 500 millions d'euros pour l'électrification des véhicules - 473 millions d'euros pour l'ADEM l'agence chargée d'aider la transition écologique des collectivités et des entreprises la réaction du ministère de l'écologie à ce budget serré je cite les orientations évoquées ne permettraient pas de garantir un financement efficace de la trans transition écologique la France elle n'est qu'au tout début de sa transition écologique tout reste à bâtir et pour cela il faut effectivement des invvestissement Michel Barnier en est tout à fait conscient mais pourra-t-il voudra-t-il en faire une priorité on aura un début de piste avec la composition de son gouvernement merci audreé racine en tout cas beaucoup d'attentes

Share your thoughts