La vérité, c'est que le RN n'a
aucune conviction économique. - Oui, ça c’est vrai. - Et des compétences assez
limitées, manifestement, si on entend, par exemple, ce que l’on a entendu
sur les retraites, hier, qui est absolument indigent
et incompréhensible. Du coup, les entreprises
se disent, bah, s'ils ne veulent pas ça, bah, on pourra leur parler. Du côté de la gauche,
manifestement, le dialogue est plus compliqué. Voilà, c'est tout. Mais le parallèle... Je trouve qu’il est vraiment
terrible de faire le parallèle entre la politique
d’Emmanuel Macron, que l’on peut critiquer
sur les finances publiques, Dieu sait qu’on peut
les critiquer, entre le programme du RN
et celui d’Emmanuel Macron. - J'aimerais qu'on
passe en revue quelques-unes
des mesures concrètes qui concernent la vie
quotidienne des gens. Je vous laisse terminer,
Thomas Porcher ? - C'est une politique de l'offre,
mais effectivement, moi, je ne les mets pas
sur un pied d'égalité, parce qu'il n'y aura jamais
la dimension xénophobe dans le programme de Macron qu'il y a dans le
programme du RN. Mais Dominique... - C’est une précision
qui vous honore ce matin. - Dominique, à vous écouter... Je l’ai dit la semaine dernière,
mais à vous écouter, il ne faudrait plus d’élections. Il faudrait juste
le programme que veulent les éditorialistes économiques
et les milieux financiers, c’est-à-dire le programme
de Macron, tout le temps. Et bien ce n'est pas cela,
la démocratie, Dominique.