Alliance des gauches : "François Hollande est inexcusable" : Jean-Pierre Raffarin
Published: Jun 14, 2024
Duration: 00:23:01
Category: Entertainment
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Jean-Pierre afarin bonjour bonjour et bonjour à tous Jean-Pierre affarin euh merci d'être sur le plateau du LCI on ne vous a pas entendu depuis euh dimanche soir je rappelle que vous êtes ancien Premier ministre nommé en juin 2002 par Jacques Chirac après sa victoire sur le sur Jean-Marie Le Pen le leader du Front national ça n'est pas anodin on reparlera peut-être la différence euh de contexte vous êtes euh un ancien membre des républicains vous avez rallé Édouard Philippe euh à horizon qui présente d'ailleurs une centaine de candidats au premier tour des législatives on y reviendra mais d'abord vous avez été premier ministre vous avez eu des responsabilités d'homme d'État euh cette dissolution annoncée à 21h par Emmanuel Macron dimanche c'est une folie c'est une décision très surprenante peu importe la la décision le pouvoir est celui du président de la République il a jugé que c'était la façon de sortir de l'impasse je trouve que les nuages qui s'amoncellent sont très très lourds et les conséquences sont très dangereuses très franchement je vous dites pardon c'est une décision très lourde c'est une décision très lourde et dans le contexte elle vous paraît dangereuse cette décision je je pense que les conséquences peuvent être très dangereuses je dis je je rentre d'Arménie où j'étais pour leader pour la paix j'ai vu un peuple qui se bat parce qu'il sont comme voisin la Russie l'Azerbaïdjan la Turquie l'Iran ils ont des menaces réelles concrètes ils se battent et nous on se met dans une situation nous-même de grand désordre de débat qui va nous diviser on se met nous-mêm politiquement par des des des jeux de politique on se met dans une situation extrêmement grave il y a deux paramètres qui sont très dangereux il y a la montée de la violence notre société est très violente et mettre face à face les deux extrême ça va déclencher forcément des violences et puis il y a le paramètre économique on est un pays en on sort du covid on sort des difficultés et il va naturellement y avoir des conséquences terribles sur l'épargne et qui va le plus souffrir toujours les pauvres gens toujours les les gens les plus modestes les classes moyennes et donc on a devant nous là la violence d'un côté la crise économique de l'autre la finalement l'effondrement de l'épagne des uns et des autres donc on est dans une situation extrêmement dangereuse mais ce que dit Emmanuel Macron c'est le danger il était déjà là il était dans la majorité relative qui rend la France difficile à gouverner de son point de vue et la poussé de l'extrême droite aux européenne et il dit euh en réalité euh voilà c'est c'est une c'est une réponse vous dites que c'est mal ajusté comme réponse non je je je pense que aller au peuple n'est pas une faute le problème c'est de mon point de vue le calendrier il a les Jeux Olympiques on est dans une période difficile on aurait pu choisir un autre calendrier je trouve que nous sommes dans une situation là d'improvisation d'urgence de de de de de sortte nervosité c'est jamais bon la nervosité pour la sagesse pour je pense qu'une campagne électorale ça doit se faire dans le temps il faut que les forces politiques aient le temps de discuter de construire les programmes donc je je trouve que nous sommes dans une situation de nervosité et quand on a une société qui est de plus en plus violente on on accorde de moins de moins d'intérêt pour la diplomatie pour le compromis pour le dialogue de plus en plus on cherche des réponses de brutalité à la confrontation dans ce contexte-là il est dangereux de se précipiter il est dangereux d'avoir de la nervosité nervosité je retiens le le mot c'est une c'est une décision qui relève de la nervosité quand même je ne dis pas que le président est en situation de nervosité je dis que le pays est entré dans une situation aujourd'hui de nervositéi lui et on va avancer mais lui dit aussi euh c'est contre mon intérêt d'une certaine façon la décision que j'ai prise on le voit bien avec le résultat des européennes contre son intérêt électoral et donc peu importe l'intérêt du président dans les situations c'est l'intérêt de la France peu importe son intérêt le problème c'est l'intérêt de la France donc je pense aujourd'hui sa décision d'aller au peuple est une décision tout à fait respectable je pense que le calendrier et notamment les Jeux Olympiques d'une part la précipitation d'autre part tout ceci n'est pas idéal pour une démocratie sereine alors le bloc central vous en êtes vous faites partie du bloc central qui il avait fait le succès du macronisme en 2017 est-ce qu'il risque de de disparaître je pense qu'il risque de disparaître bien sûr puisqueon peut avoir des seconds tours qui vont être majoritairement des seconds tours entre l'extrême gauche et l'extrême droite donc en effet le le problème aujourd'hui c'est que la montée des extrémismes de deux extrémistes dans une société qui a tendance à se radicaliser dans une société où la violence monte on voit maintenant s'affronter à une sorte de maniquéisme avec deux forces qui sont des forces radicales l'adversaire véritable c'est le radicalisme pourquoi le radicalisme parce que c'est la non atttention à l'autre le radicalisme c'est il y a un moment je passe en force il faut que je fasse ça il faut donner un coup de point sur la table il faut faire appel à l'autorité maximale et le coup s'imposer vis-à-vis de ça c'est le rassemblement national ça c'est le radicalisme et ça c'est c'est le rassemblement national c'est l'exêmeo ditme gauche aussi un excès d'autorité c'est l'extrême gauche je je je pense qu'il y a dans dans les visions de l'extrême gauche aujourd'hui une forme de négation de la pensée de l'autre en effet on le voit sur tous les grands sujets y compris sur le conflit à Gaza on voit on voit bien qu'il n'y a pas la prise en contre de l'autre et et c'est c'est ça le rad au fond gouverner un pays c'est de rassembler c'est ne pas d'opposer ce n'est pas de radicaliser et aujourd'hui ces deux forcesl naturellement prennent en en dans une forme d'impince tout ce qui est les forces centralesou mais donc ce qu'on voit c'est la gauche unie on va en parler de cet accord et notamment de la prise de position de François Hollande mais il y a la gauche unie d'un côté et la puissance électorale du rassemblement national de l'autre donc au milieu LR et le macronisme risque d'être écrabouillé est-ce que c'est le retour du bipartisme on a beaucoup dit maintenant la France est triparti je ne pense pas que ça soit parce que je je pense que nous sommes là dans une situation caricaturale c'est cette logique qui qui va opposer en France deux extrémismes c'est c'est quelque chose qui est caratural parce y il y a un bloc central dans la société française il se trouve qu'il est qu'il est écrasé mais il va être écroisé par la conjoncture plus que par la la l'analyse politique en profondeur je pense que il va pas être écroisé par les électeur je il va il va être écrasé dans cette élection probablement mais encore que il faut réexister et je pense que aujourd'hui le vote raisonnable le vote responsable c'est de voter contre l'extrémisme c'estàdire voter pour des gens qui appartiennent au pacte République et c'est je crois très important d'avoir cette logique là donc tout adversaire extrémiste doit être je dirais sorti du jeu politique aujourd'hui comment vous faites vousz parce que là là où vous avez une caricature je pense c'est quand vous dites il y a les LR et les macronistes dans ce qu'on appelle les macronistes il y a des des des gens très différents il y a des gens qui viennent du centre gauche et il y a des gens qui viennent du centre droit le pôle Horizon est un pôle de centre droit qui est un pôle qui a eu des alliances avec Emmanuel Macron des proximités avec mais que ça force aujourd'hui il y a un rassemblement des droites républicaines qui est très important et qu'il va falloir revigorer je pense que c'est important et puis il faut s'entendre aussi avec donc les républicains du S on va essayer de comprendre Édouard Philippe donne une interview au Figaro ce matin donc celui qui a créé horizon qui l'anime il annonce vouloir présenter une centaine de candidats au premier tour et il évoque une nouvelle majorité parlementaire en tendant la main alors à qui c'est une forme de coalition dit-il avec qui il est il est clair que les républicains qui qu' soit des républicains de de droite qui sont aujourd'hui à horizon qui sont aujourd'hui à LR qui qui ne suivent pas cioti et puis il peut y avoir des gens de centre gauche dans dans les gens qui ont suivi glxman il y avait des gens qui n'étaient pas pour les extrémistes il y avait des gens des socio-démocrates ces gens-là ils sont sans doute pas aligné sur Mélenchon donc il il y a des gens qui sont certainement aujourd'hui sur les chiqu politique et qui rejette l'extrémisme rés vous pensez qu'il y a un réservoir c'est c'est très difficile puisque nous sommes dans un manquéisme donc c'est vrai queil y a une pression des deux extrêmes pour essayer d'asfixier le tout ce qui est le centre et le bloc central mais il n'empêche que dans ce bloc central il y a des traditions politiques il y a des traditions social-démocrates il y a des traditions libérales et ces traditions là elles sont dans la vie politique vous savez tel un poumon les les les blocs politiques évoluent donc c'est vrai qu'on sera dans une phase plutôt pressive mais globalement nous sommes là dans une tension dans une nervosité c'est pour ça que j'appelle tout le monde à la sagesse l'adversaire n'est pas X ou Y l'adversaire c'est la violence d'un pourquoi vous dites ça parce que vous pensez à quel parce que je trouve qu'il y a beaucoup de brutalité dans la vie politique je trouve que je trouve que la brutalité verbale précède la brutalité phys toutes les injures à l'Assemblée nationale quand vous voyez les débats à l'Assemblée vous rendez compte un pays une maturité ce grand pays de la civilisation des lumières qui a des débats à l'assemblé avecour il en a eu hein au Parlement siè mais bien sûr mais bien sûr mais quand on voit aujourd'hui la brutalité qu'il y a et dans la rue et dans le débat politique on se dit que aujourd'hui nous ne sommes pas une démocratie sereine et j'appelle tout le monde à la sérénité on se calme on respecte les uns et les autres il faut contenir la politique c'est l'altérité c'est la reconnaissance de l'autre et c'est clair qu'il faut aujourd'hui éliminer ce qui est radicaliste c'est-à-dire toutes ces extrémistes qu' soit d'extrême droite ou vous le situezuez pardon vous le situez où éic cioti Éric cotti il est dans le dans le bloc de l'extrême droite maintenant non Eric cioti qui a donc annoncé son ralliment au rassemblement national vous avez été LR euh qu'est-ce que ça vous a inspiré cette ce r moi j'ai déjà j'ai quitté les LR quand les LR ont refusé de choisir entre Macron et Le Pen donc il est clair que pour moi jamais jamais d' tente avec le Front national ça a été clair c'est une ligne politique c'était celle de giscar c'était celle de girirac j'y suis resté fidèle et j'y resterai fidèle donc donc pour Eric sooti il a rejoint le bloc de l'extrême droite et il il l'a fait pour les raisons qui qui le concernent je ne veux pas faire de polémique j'appelle à la sagesse donc il est dans le bloc extrême droite maintenant pardon pour cette évocation et ce cette expression un peu triviale mais est-ce qu'il s'est retourné dans sa tombe jacquesirac bien sûr que il a toujours été un combattant contre l'extrême droite et donc contre toutes les formes d'extrémisme d'ailleurs et donc il est clair que la fidélité à Jacques shirac c'est naturellement forcément un désaccord structurel naturel avec le Front national le rassemblement national aujourd'hui et qu'est-ce qui reste de LR est-ce que c'est une décomposition de votre ancien parti ou c'est une recomposition non c'est ça a toujours été qu'il y a eu des des droites René rayon a écrit sur ce sujet les droits de bonapartiste les droites orléanist il y a plusieurs droite ça a toujours été quelque chose de pluriel la droite il est clair aujourd'hui qu'il y a une force d'extrême droite très puissante et que le centre droit est plus restreint aujourd'hui il faut le remobiliser parce que ce qui compte c'est de lutter contre l'extrémistme c'est-à-dire contre la brutalité contre la violence dans la société cette violence qui est aujourd'hui une violence verbale qui pourrait être demain une violence physique et qui va être aussi une violence économique les les militants etr pardon Eric Coti dit que ils suivent son ralliment à l'instant Jordan Bella annonce 70 accords de circonscription entre re LR et le RN pardon l'intendance ne vous suit pas les les militants ils sont tentés non mais ça vous comment qu'est-ce que vous leur dites qu'est-ce que vous leur dites moi je dis que l'alliance est contre nature que on ne peut pas avoir une alliance avec l'extrémisme parce que nous sommes parce que la différence entre un démocrate quelle est la différence entre un démocrate et un populiste le démocrate il cherche à rassembler le populiste il cherche à radicaliser peu importe le nombre de gens que j'ai avec moi l'essentiel c'est qu'ils soi très engagés qui soit comme dit Trump capable capable capable d'aller mais on voit bien l'image électorale est une chose ce qui est l'histoire de l'extrémistme ce qui l'histoire de de de ces pensées politiques ce sont des approches de radicalisation j'ai raison l'autre a tort et donc c'est c'est une mobilisation sur une altérité remise en cause le fond de l'affaire c'est cela c'est la brutalité qu'il y a dans cette pensée politique et ce qui la pensé de tous les extrémistes moi je suis pour le rassemblement et le rassemblement c'est forcément une logique plus difficile une complexité car il faut avoir des gens qui sont pas forcément d'accord c'est toujours plus difficile mais l'altérité c'est la reconnaissance de l'autre et si je Nile l'autre je vais à la violence est-ce que vous pensez que la société française ça pèse vous regardez la politique depuis un certain temps vous la voyez monter la violence vous êtes pas inquiet pour voir aujourd'hui la situation de la violence dans la soci estce que vous pensez que l'appel à la raison mais vous est entendu aujourd'hui est-ce vous pense que la course à la violence va continuer est-ce que est-ce queon va continuer comme ça être spectateur de cette violence que l'on voit partout aujourd'hui et que la la violence pour résoudre les conflits alors je vous donne un exemple c'est intéressant parce que hier soir dans la grand confrontation sur LCI la parole a d'abord été donnée à une électrice Ren qu'est-ce qu'elle a dit je suis commerçante il y a des étrangers qui ont envoyer un parpum dans ma vitrine voilà c'est ce qu'elle dit et moi je je je veux essayer le RN qu'est-ce que vous lui dites je je je lui dis que à partir du moment où on rentre dans des systèmes où on veut se faire sa justice soi-même où on accuse les uns les autres sans un procès sans une défense sans le droit à la défense sans l'appel au droit ce n'est pas simplement la l'argumentation politique qui compte c'est le respect de la personne et c'est le droit qui condamne c'est pas la personne et donc ce que je dis c'est qu'il faut respecter les les individus et que une société c'est une société qui est fondée sur le respect et l'altérité c'est quelque chose de très important et l'extrémisme c'est ce qui remet en cause l'existence de l'autre et en tout cas le droit de l'autre à exister le rassemblement national est favori à ce stade jeordin Bardella serait si CIT le cas le 7 juillet peut-être appelé à gouverner depuis Matignon hier il a publié une vidéo dans laquelle il se situe comme Premier ministre en disant mon programme on l'écoute comme premier ministre mon action s'établira en deux temps le premier temps sera celui des urgences le pouvoir d'achat le deuxième temps sera celui des réformes le retour de l'autorité le redressement de nos services publics comme l'école et la santé la mise en place d'un système de retraite plus juste comme nous nous y sommes engagés pour permettre à ceux qui ont commencé à travailler très tôt de partir en bonne santé la simplification de l'économie ou encore le soutien à la croissance oui ça c'est pas l'image de la violence de l'extrémisme c'est un jeune hom non mais madame quand même vous connaissez des gens qui vous direz je suis pour une réforme moins juste je suis pour plus d'inégalité je suis ce ce qui dit là tout le monde veut l'entendre naturellement alors si c'est ça votre le discours qui qui est le discours de séduction naturellement c'est le c'est le c'est aujourd'hui un discours typiquement populiste je veux la justice je veux l'ordre je veux que vous soyez heureux oui bah si c'est ça simplement la conviction politique si c'est ça le respect de l'autre je pense qu'on risque d'avoir quelques difficulté dans l'avenir parce qu'il va falloir gouverner et gouverner c'est faire face à des choix ça n'est plus une priorité pour le rassemblement national et d'ailleurs la réforme qui arrive secondairement on ne sait plus très bien où elle va vous vous comprenez la la façon quand ils adaptent le discours pour ne froisser personne mais je comprends bien ça mais vous voyez déjà les taux d'intérêt vous voyez bien aujourd'hui que la situation financière du pays va être mise en cause par d'abord les agences puis ensuite t les investisseurs voyez bien que si on abandonne les effort de rigueur financière et budgétaire et si on promet à tout le monde d'avoir des des cadeaux électoraux et bien on va avoir des naturellement des décisions économ vous dit c'est la ruine de la France le rassemblement national je je je je dis pas la ruine forcément ce que je dis c'est que l'épargne va être complètement grignoté et que toutes les classes moyennes vont souffrir parce parce que finalement on va vooir forcément de l'inflation on va forcément avoir des taux d'intérêt déjà regardez la bourse déjà sur les premières décisions la Bourse est aujourd'hui en en en situation elle perd de points hier on voit bien que la crédibilité l'argent quittera progressivement le pays c'est nous nous sommes dans un monde très ouvert tout le monde regarde exactement ce qui se passe donc nous avons nous aujourd'hui deux risques importants le risque de la violence et le risque de la crise économique vous avez été toute votre vie Jean-Pierre affarin et à matigon un homme de compromis recherche l'apaisement pas de brutalité c'était votre mantrat quand vous voyez jeanane Bardella moi Premier ministre euh lui ce sera un premier ministre de quoi ben je n nous verrons bien mais ce qui est l'histoire de l'extrémiste là c'est important parce qu'il séduit considérablement naturellement mais c'est on ne peut pas simplement se fier à un discours aujourd'hui de présentation électorale de de de marketing toutes les réalités du pouvoir sont des réalités extrêmementes il faut faire un Matignon c'est c'est 50 choix par jour 50 arbitrages par jour et donc là il faut av donc il pas l'expérience par exemp je je pense l'expérience c'est probablement qu'il n a pas suffisamment mais il pourrait s'entourer mais ce que je crois c'est qu'il il n'a pas la logique du rassemblement il il a une il il a une logique qui est la sienne il a la raison il pense que c'est son discours de simplisme il suffit de mettre les étrangers dehors il suffit de faire un certain nombre de choses Yaka Yaka Yaka on ne gouverne pas avec le Yaka et si on était dans une situation apaisée et même si on était dans une situation internationale simple on a quand même des Jeux Olympiques organiser il y a des risques d'attentat sur ces je pass si l'URN accède au pouvoir qu'est-ce qui se passe mais g on va on va changer le ministre d'intérieur en plein milieu de des de l'organisation des grands événements on va on va avoir une organisation qui va être complètement BL avec des gens qui vont improviser l'exercice du pouvoir en plein Jeux Olympiques h alors que le monde entier nous regarde avec des risques ant on a on a fait des choix c'est on peut discuter de ces choix mais ces Jeux Olympiques qu'est-ce que c'est c'est les jeux dans la rue c'est les jeux sur les places c'est les jeux tout ça qu'ils peuvent être annulés les Jeux Olympiques imaginez une situation catique derri je pense pas qu'il peuvent annulé ce que je ce que je crains je vous le dis c'est la violence les agitations on voit déjà des manifestations on voit un certain nombre d'éléments qui apparaîent quand vous mettez face à face deux extrêmes vous vous attendez pas à ce que ça se passe amicalement et ça va pas être uneer la place de la République sera pas la grande ce sera mobilisation poli important on il y aura forcément de la violence derrière l'accession éventuelle du Aren mais c'est de la mécanique des physiques quand vous mettez deux forces extrêmes face à face et que vous allez avoir des seconds tours avec des forces extrémistes qui seront toutes les deux face à face au second tour ça créera forcément de la violence est-ce que vous faites jeanpierrear qu'est-ce que vous faites Jean-Pierre afarin au second tour puisque vous en parlez avec le choix choix entre l'Union de la gauche et le rassemblement national vous vous faites quoi moi je je ne je ne voterai pas pour un extrémiste donc je vote je je vote pour un pour un LR je peux voter pour pour un socialiste républicain je peux ça dépendra du prof je oui bien bien je vote je vote République je ne vote je ne vote pas les f je ne vote pas reen ça c'est clair je vote contre l'extrêmist pour être clair si vous avez un candidat socialiste oui les Verts oui communiste un républicain je vote quelqu'un qui est extrémiste Ctait les fils et les reines je ne vote pas donc ça c'est clair Françoise Le le le leader de la liste aux Européennes a dit oui évidemment bien sûr je voterai r Ren dans ce c'est un garçon de qualité c'est quelqu'un ça là-dessus je pense qu'il se trompe je pense que il a on ne fait pas un bout de chemin avec l'adversaire grave ou pas je pense que c'est grave je pense que c'est je pense que c'est très grave et que il y aura des traces sa il y a euh on parle encore aujourd'hui des collabo des résistants dans nos sociétés on voit bien que il y a des traces de l'histoire qui qui sont importantes d'un moment un autre c'est de la collaboration donc il y a il y a un moment je je parle du passé ce dans ce passé vous voyez qu'aujourd'hui encore 80 ans après on en reparle encore donc l'histoire compte je pense que c'est une faute que de s'allier à l'extrémisme pour moi la violence est le premier c'est très clair vous êtes très clair à gauche il y a un accord euh on on en parlera tout à l'heure il y a déjà des contours qui se dessinent improuvé par François Hollande mieux vaut la gauche quelle qu'elle soit il a pas eu le pas fait dis je suis je suis très déçu par ce propos de François Holland j'avais du respect pour lui je je suis très déçu par le fait que il ne reconnaisse pas la vérité la vérité c'est qu'ils ne sont pas capables de gouverner parce que un glusman et un Mélenchon sur le fond des choses face aux décision quotidiennes ils ne seront pas d'accord ça ne durera pas longtemps il y aura des règlements de compte et le pays ira à Volot ils ne sont pas capables de gouverner ensemble ils l'ont montré à plusieurs reprises donc je pense que François Hollande est inexcusable parce qu'il connaît le pays il connaît la France il l'a assumé il connaît la la gauche il connaît les difficultés qu'il a avec des extrémistes il connaît la différence qu'il y a entre des gens qui comme le Parti communiste ont des respect de de de la République mais comme les les filles on les voit avec un certain nombre d' qui sont des attitudes extrêmement dangereuses pour le fonctionnement d'une société dans ce contexte là je trouve que François Hollande n'est pas à la hauteur de sa propre histoire Nicolas Sarkozy autre ancien président pas un mot je pense qu'il s'exprimera à un moment ou un autre mais je pense que il faut éviter les précipitations il faut rester calme faut avoir beaucoup de sang froid il va il doit prendre la paroleend parle je pense qu'il prendra la parole il aime son pays il le connaît il a des des expériences donc je suis sûr que Nicolas dira les choses le moment venu mais je trouve que tout ceci a été extrêmement précipité que la précipitation n'est pas un bon conseil pour la sagesse Jean-Pierre affar un président leader de leader pour la paix la paix la Concorde l'apaisement c'est ce que vous préconisez évidemment pour les Français merci oui pour la France et vous l'avez dit et pour la France bien sûr ancien Premier ministre merci beaucoup d'avoir été ce matin euh sur le plateau du temps de lainfou