Var-Matin s'engage contre la précarité avec son émission spéciale "Faim de Solidarité"

Published: Jan 14, 2024 Duration: 01:06:36 Category: News & Politics

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[Musique] bonjour à tous pour évoquer la précarité on peut décliner des chiffres des statistiques en pagaille des nombres plus impressionnants les uns que les autres on peut aussi parler des gens évoquer des parcours être plus proche de l'humain des réalités du terrain de ceux qui ont faim de ceux qui ont froid et qui parfois se cachent c'est ce que nous allons essayer de faire dans cette émission exceptionnelle et pour bien comprendre la situation pour tenter de tracer des perspectives le plus simple est de laisser la parole à ceux qui savent c'est-à-dire à nos invités à gadjoubert que vous allez nous présenter bonjour Lionel bonjour à tous alors pour commencer Christophe paquet vous êtes le directeur général adjoint à la solidarité du département du Var et à côté de vos missions administratives vous avez été directeur de l'association de solidarité internationale acting for Life pendant 5 ans Simone long bonjour vous êtes la présidente honoraire de la Croix-Rouge dans le Var et grâce à vos actions vous avez notamment créé des foyers de vie ou encore un institut de formation sociale et sanitaire ainsi qu'un centre de radiothérapie de votre côté Joë gatsulo vous êtes le président de la Banque Alimentaire du Var depuis 2018 et avant ce poste vous avez œuvré dans d'autres associations varoises Bruno chapiello vous êtes président de la Fédération des étudiants Toulonnais et en 2023 vous avez notamment développé une épicerie solidaire qui propose des paniers repas à 3 € et enfin Gill rebèche vous êtes le fondateur de l'Union diaconale du Var et vous êtes à l'origine notamment de la Maison des familles AER ou encore de l'échameau de l'échameau pardon Saint-François à Draguignan merci à tous d'être présent avec nous merci Agathe Christophe Paquette la situation est plus grave dans ce département qu' ailleurs alors que l'image du Var est plutôt celle de département favorisés comment on peut expliquer ce paradoxe alors euh donc le département du Var alors quand même pour citer quelques chiffres quand même qui nous permet de nous situer vous savez qu'en France euh on essaie de mesurer et en Europe d'une façon générale la pauvreté avec un indicateur qu'on appelle le taux de pauvreté donc le taux de pauvreté c'est assez simple c'est un montant en dessous duquel les personnes qui ont des revenus inférieurs à ce montant euh sont considérés comme pauvres euh et c'est c'est une norme européenne pour faire simple et qui qui dépend de de l'ensemble des revenus du pays euh la situation qu'on a dans le V mais qui vrai dans d'autres départements comme les es maritimes aussi euh c'est que on a une on a de l'inégalité c'est-à-dire on a un niveau de pauvreté dans le Var qui est supérieur à la à la moyenne nationale ce qui est effectivement a priori contre contre intuitif qui peut être euh même si on a des revenus dans dans dans l'ensemble qui peuvent être élevés donc on a en fait on est dans des départements dans lequels le le le niveau de revenu se caractérise par par des grandes inégalités euh on a une caractéristique particulière dans le Var qu'on partage également avec les Alpes maritimes qui est la chaireté du logement si vous vous intéressez à la question des chiffres sur la pauvreté regardez le l'INC a publé très récemment une étude sur les profils de la pauvreté en France donc les retraités les jeunes les personnes sans emploi les travailleurs pauvres et en différenciant les personnes selon leur logement est-ce qu'elles sont propriétaires lo loataire du parc public de HLM ou locataire du parc privé et il y a tout un tas de cartes et on se rend compte que toute la bordure méditerranéenne le profil des pauvres de la bordure méditerranéen dans le Var c'est des personnes sans emploi locataire du parc privé à cause du manque de logement public et donc on est dans le Var dans les quatre ou cinq départements français dans l'ensemble des départements pour lesquels le reste à vivre après avoir payé son logement est le plus faible donc on a on a cette caractéristique je dirais les deux déterminants de la pauvreté dans le Var c'est la question de l'emploi et la question du logement après on peut avoir dans la grande précarité des accidents de vie et cetera on en parlera tout à l'heure tous ensemble avec les autres participants qui connaissent bien sur le terrain ces situation mais sur le plan général ce sont les deux déterminants de la pauvreté d'enlevir c'est la question de l'emploi et la question du logement dans lesquels les pouvoirs publics s'investissent fortement on en reparlera bien sûr Joel gatulot euh est-ce que la situation est différente sur le littoral et dans le haard oui par simplement parce qu'il y a un déficit en tissu associatif dans le nord du département euh contrairement au littoral où effectivement le on on a on a mais on a on a pé ce ce défaut en allant au plus près jusqu'au gorge du Verdon d'ailleurs des avec des CCAS surtout en cette grâce à eux on arrive maintenant à toucher des petits village qui était un peu ignoré sur la carte des zones blanches et effectivement est complètement différente vous avez un tissu associatif beaucoup plus dense sur le léral que dans le Nord et on n' pas encore couvert toutes les zones c'est d'accord le Var c'est aussi une terre effectivement de tourisme beaucoup de gens viennent ici est-ce que vous pensez que le clincamp du département ce côté un petit peu touristique peut porter préjudice aux gens qui sont réellement dans le besoin madame long oui je crois qu'il y a il y a un enjeu effectivement ça n'est pas parce que nous sommes dans une belle région car il faut reconnaître que nous sommes dans une très belle région mais le le fait d'être surtout dans le Golf de saint-tropé on n'imagine pas qu'il puisse y avoir une précarité aussi grande donc c'est vrai il y a une très grande précarité oui bien effectivement alors pour rebondir sur l'actualité de ces derniers jours mardi dernier à Boulogne Bill enc cour pardon un sang domicile est mort dans une cave au même même moment à Carpentra une femme s'éteignait sur un trottoir est-ce que on est prêt si une vague de froid comme comme celle qui touche le nord de la France arrive dans le Var est-ce qu'on est prêt à assumer tout ça moi je peux vous dire que je m'occupe beaucoup de des SDF h du golf de saint-tropé ils sont quand même ils ne veulent pas aller quand vous leur proposez là en ce moment nous avons quand même des journées de de très grand foid oui et bien il ne souhait pas aller dans un hôtel euh non parce que ils me disent moi ils me disent non écoute tu vas perdre de l'argent pour rien nous n'irons pas coucher dans un hôtel nous on couche dehors c'est quand même quelque chose ils ne veulent pas alors on est on est confronté à ça et les malheureux en ce moment je reconnais que ils souffr parce que la nuit les nuits sont vraiment très très froid monsieur rebche vous êtes vous constatez la même chose moi je suis engagé auprès de ces populations depuis une quarantaine d'années et je je réalise que souvent la question de la la mise à l'abri est une une des questions de l'hébergement mais mais plus que la mise à l'abri ce qui compte c'est la la considération et je pense que des personnes en en grande précarité parfois je des situations d'extrême urgence refuse qu'on règle le problème simplement en les mettant à l'abri le le problème est est plus complexe c'est un problème de de de considération de reconnaissance de la dignité et parfois être mis à l'abri c'est simplement euh faire une assignation à résidence pour tout le monde a la conscience tranquille donc moi je suis plutôt euh favorable et c'est mon c'est c'est c'est un de mes travails permanents de créer sur le le département et on a réussi était amené à créer des plusieurs dizaines d'associations et de créer ce que l'on appelle des des des tiers-lieux fraternel ou des tierslieux de solidarité y a des sortes de de lieux où on puisse à la fois euh dans un accueil de jour euh rencontrer des amis se restaurer avoir accès à Internet avoir une bagagerie et à partir de là il y a des liens qui se créent et on peut imaginer avoir un logement parce que il suffit pas d'avoir un abri il faut habiter des relations habiter un projet euh et et donc le le le le là où ça marche c'est quand il y a des des liens d'amitié au Longour et le problème des situations que que vous fa relever ce sont des situations souvent de de personnes qui ont été totalement isolé dans lequel le lien social c'est totalement délité parfois à cause de voilà de de multiandicap de de conflits familiaux de problèmes de santé problème psychologique aussi peut-être parfois aussi de la parce que le le fait de se retrouver dans des dans des impasses il y a sorte de souffrance psychologique de souffrance psychique parce que au bout d'un moment les personnes en grande précarité elles finissent par avoir honte elles se croi responsable de leur propre précarité et et donc il faut retrouver l'estime de soi retrouver l'estime de soi ça permet de faire de faire des projets et ensuite il y a aussi de faites des aujourd'hui avec l'évolution de la de de la santé on l'a vu pendant la crise du de la pandémie du du covid combien ça a fait disjoncter des des personnes il à la solitude et puis qui avait accès à à des ordis le il y a des ruptures de soins des personnes en grande précarité qui ont besoin d'avoir un un traitement régulier à cause de de multiples raisons ont des ruptures de soins et ces ruptures de soins ça peut les faire chavirer et certains sont à la rue parfois en ayant eu un logement mais parce que c'est trop dur et il y a une trop grosse pression avec toutes les charges voilà donc il me semble que la question du du du du logement c'est surtout une question de du droit pour tous d'avoir une citoyenneté d'être reconnu comme des gens dignes d'intérêt et et souvent il y a une manière d'aborder la l'hébergement qui qui qui une manière de se débarrasser du problème aujourd'hui on trouve grâce à l'évolution chez certains jeunes des de de la coloque je trouve des même pour des des des je vois le le réseau welcome là qui accueille aussi des des personnes en situation étrangère dans dans leev il y a plus de 60 familles de de citoyens privés qui qui qui partagent leur logement il y a quand même de belles choses dans dans le champ de la solidarité dès qu'on a compris que que que l'autre c'est pas simplement un problème mais c'est aussi un un frère ou un ami qu'il faut aider alors pour continuer sur sur ce thème en 2017 Emmanuel Macron avait promis un toit pour tous et pourtant aujourd'hui ben comme on constate il y a toujours énormément de son domicile fixe je me tourne vers vous Christophe paquet pour vous la faute elle est par enfin elle est alors je sais pas s'il y a une faute en tout cas simplement CIT aussi pour répondre à votre question précédente si demain on a une grande vague de froid dans le Var est-ce qu'on a une capacité de mettre de mise à l'abri donc ça c'est pas une compétence du Département c'est une compétence de l'État et on a dans le Var un état qui est extrêmement actif et engagé là-dessus moi j'aiété témoin dans un autre cadre alors c'était c'était vous en souvenez peut-être quand il y a eu le l'arrivée de ce bateau le l'océan Viking du coup l'État était en mesure très rapidement de prendre en charge ces personnes parmi eux il y avait 44 mineurs donc qui ont été pris en charge par le département mais grâce à l'état qui a su tout de suite réquisitionner des lieux donc l'état se tient se tient prêt en plus ça tombe bien en hiver les centres de vacances sont plutôt disponibles et donc l'État a un plan très très bien structuré de façon à pouvoir ouvrir des des lieux et donc je dirais le problème numéro 1 c'est pas tant la mise à l'abri en tant que tel en cas d'urgence on sait faire l'état fait le job mais je voudrais rebondir ce que disait sur ce que disait Gill rebche le le le cœur de la question de la pauvreté de la précarité c'est le c'est la question du lien social et ça le lien social c'est pas l'état qui va être le premier pour le mettre en place l'état où les pouvoirs publics comme le département on a des prestations on a des mesures on a des droits sociaux on est dans un pays qui est sans doute parmi au monde les pays qui ont moi qui vous le disiez j'ai travaillé beaucoup dans beaucoup de pays du monde la France c'est extraordinaire sur le plan notre capacité des pouvoirs publics à répondre le point clé c'est le lien euh tu disais le lien fraternel on peut l'appeler lien fraternel oui c'est dans la devise républicaine fraternité et donc moi je suis très reconnaissant de votre initiative parce que vous adressez à nos concitoyens à nos voisins au varois et je pense de la même façon qu'il y a des initiatives prises par les étudiants je pense que la question du lien on peut pas la déléguer à l'état la question du lien de l'amitié de la main tendue à l'autre de toute cet exemple de Welcome par exemple de ces familles l'état fait le job on peut faire mieux on peut on peut être critiqué sur la grande urgence euh je crois que le job est fait euh l'enjeu c'est aussi les bénévoles de la Banque alimentaire c'est le geste que chacun fait au quotidien et ça fait un peu le lien parce que on est-ce que c'est vraiment possible en fait pour vous là je m'adresse à tout le monde pour une personne sans domicile de se réinsérer ou est-ce que c'est bien sûr alors moi je pense qu'il y a pas de cas désespéré ça c'est ma conviction c'est moi c'est mon engagement un peu comme d'autres ici c'est mon engagement de vie de professionnel c'est la question de la lutte contre la pauvreté euh on peut pas préjuger qu'une personne est un cas désespéré euh on y arrive pas toujours mais on on essae toujours euh et on essaie et on réessaye euh donc moi je suis profondément convaincu qu'il y a pas de cas désespéré d'accord un un point important vous parlez d'isolement de lien sociaux je pensais aux étudiants effectivement a priori mais je c'est toujours des a prioris un peu un peu idiots et je me tourne vers monsieur chapello c'est des a priori on imagine que les étudiants sont plutôt festifs sont plutôt ensemble et est-ce qu'ils souffrent également de cet isolement dont dont on parle alors oui effectivement euh et pour rebondir avec tout ce qui a été dit avant euh c'est vrai que le le gros point de rupture ça a été le covid puisque bon B bien évidemment ayant connu un petit peu les années avant avant 2020 euh c'est vrai qu'on se souciait peut-être un peu moins on se souciait les associations étudiantes du moins se souci un petit peu moins de ce genre de choses avec un aspect un petit peu plus festif et euh on se doutait pas qu'effectivement il y avait autant de précarité que et bien euh euh les étudiants comptaient vraiment les sous comme on le sait maintenant euh et c'est vrai que bien euh cette crise sanitaire a mis en exerg énormément de choses et sur notamment énormément la précarité étudiante euh c'est vrai que lorsque l'on s'attache bah à quelques chiffres par exemple nous avons sorti nos indicateurs à la fitdte sur le le coût de la rentrée par exemple d'un étudiant euh et bien il est à augmentation de quasiment 2800 € de mémoire ce qui est ce qui est énorme puisqu'il faut bien évidemment se loger si on n'est pas chez les parents ou si on est chez les parents qu'on est un peu loin il faut se véhiculer je pardon quand vous dites 2800 € c'est-à-dire sur l'année le budget annuel d'un étudiant a augmenté de doit augmenter de 2800 € 2800 considrable c'est considérable c'est c'est énorme c'est énorme et surtout l'un des plus gros postes effectivement c'est le logement d'accord al on reparlera j'ai aucun souci mais effectivement le le logement est un énorme point noir dans nos régions d'accord notre région non pour pour terminer sur sur l'état des lieux si on regarde à l'échelle de notre territoire il y a une forte valorisation du du tourisme notamment ben sur sur le littoral est-ce que ça a un impact aussi sur cette précarité à travers le logement inévitablement en fait une partie de du parc de de logement qui qui alors c'est un paradoxe parce que c'est le tourisme c'est aussi l'emploi et l'emploi c'est aussi l'instrument de lutte contre la pauvreté et donc on a des équilibres à trouver mais très certainement les territoires tendus sur le plan du logement sont des voilà soulève ce genre de difficulté donc on a on a un grand défi qui est d'arriver à maintenir l'attractivité touristique qui est quand même un moteur essentiel dans notre économie donc dans dans l'emploi et donc la réduction de la pauvreté et en même temps pouvoir offrir un logement accessible à chacun d'accord alors un mot sûr on va prendre les retraités les femmes les situations les plus les plus faibles et puis les étudiants effectivement euh alors les retraités ça représente selon l'INC un tiers de la population varoise alors on pourrait croire que les seiors sont plus favorisés que les autres euh on imagine toujours qu'ils viennent au soleil pour passer leur retraite donc ils sont relativement aisés et en fait on s'aperçoit que c'est pas toute la réalité en tout cas je ne sais pas qui veut répondre à cette question là Monsieur reche peut-être ben moi je peux témoigner que l'on voit dans les foyers d'hébergement aujourd'hui des personnes jusqu'à 85 ans alors pour ça quand on parle de réinsertion ça dépend ce qu'on on met sous ce terme mais on voit des personnes qui qui ont eu par parfois une une vie professionnelle qui à cause de la de la précarité de de deuil de de d'accident de la vie se se retrouve voilà sans rien avec une grosse culpabilité et donc c'est vrai que euh à ces personnes là on va pas dire il faut t'insérer par un travail par un voilà il a a a y a il y a une précarité de la de la pauvreté et je sais que les l'association des Petits Frères des Pauvres qui est très implanté aussi sur le sur leev à le souci aussi de ces personnes isolées en précarité et c'est vrai qu'aujourd'hui parmi les chantiers que nous voulons développer aussi dans dans le cadre d'union diaconale c'est d'ouvrir des unités pour pour des personnes aussi âgées qui sont en précarité à la rue qui sont pas forcément adaptés toujours à à la formule des épades enfin trouver des formules un peu adaptées parce que certaines on ont aussi basculé avec des des des comportements qui peuvent être marchinaux mais voilà ce sont et pourtant ce sont des gens qui ont beaucoup de talent qui a beaucoup de choses à à partager oui et donc de fait on voit une évolution dans le monde de la précarité des des des personnes âgées je vois dans un accueil de jour comme les les amis de Jericho à Toulon qui est un restaurant social il y il y a tous les jours une une vingtaine de de de mamis qui viennent avec leur Cadie et qui sont des gens avec des minimas sociaux qui qui viennent au restaurant soci mais elle viennent pas qu'au restaurant social elle reste toute l'après-midi à causer parce qu' on besoin de de trouver d'autres d'autres personnes comme elles qui vivent la la même expérience et parfois elles ont honte d'en parler à d'autres d' dans un club de 3è âge ou un foyer de Lage d'or et là c'est un lieu où elles peuvent échanger alors monsieur guetulo vous êtes je le rappelle président de la Banque Alimentaire du Var les retraités c'est une population importante dans les demandeurs je me permettrai de compléter sur certains points sur les hébergements parce que on fait partie du plan hivernal et on fait aussi du partie du plan canicule l'été je vous on appuie à la préfecture he donc nous sommes toujours intervenants et le SIO enfin c'est la formule c'est le le l'organisme qui qui gère un petit peu les les grands froids qui donc le l'UDV aussi par partage à un moment donné des des gites pour la nuit quand il y a il y a un grand froid euh techniquement l'État a pris les mesures mais effectivement on ne parlera pas de lien social on parlera du technique euh a fait ce qui ce qu' pouvait faire dans le dans le Var en ayant des chambres enfin des des des abis hôtel et autres dès que ça dépasse une température on est prévenu et cetera et nous on intervient si par exemple au CHAN Viking on est intervenu pour assumer le le le la nourriture mais mais c'est pour dire que l'État fait des choses mais on n'est pas dans la perfection mais ils font il font ils font des choses euh après euh contenu des retraité alors je dirais que il faut partir d'un principe c'est que les retraites sont basses vous avez des gens qui gagnent des petites retraite et vous parliez de juste titre du logement social enfin quand ils peuvent en profiter tant mieux mais sinon le logement privé coûte extrêmement d'argent donc qu'est-ce qui se passe à la fin du mois ben le minima le minimum de reste à vivre le permet pas leur permet pas de couvrir toutes leurs dépens et c'est pour ça qu'on les retrouve à la banque alimentaire la crise du covid chez les étudiants elle s'est passé pourquoi parce que les les G les jeunes étaient enfermés plus de job d'été donc nous on est intervenu sur le tarmac on a vu des jeunes en en désespérance hein parce que pas de job pas de rentrée d'argent pas et cetera donc on a commencé comme ça avec la fit et on a j'estime qu'on a fait un gros boulot ensemble pour pouvoir sortir un petit peu cette cette population mais les retraités vous en aurez toujours du fait que d'abord un on viit plus longtemps je sais pas si c'est un bien euh euh parce que quand on vit dans les mauvaises conditions c'est c'est plus difficile et puis les retraites sont toujours à très bas niveau la moyenne de la population et est mal rémunéré sur le plan retraite mais ça c'est leur vie c'est pas je donne un exemple qui est un peu choquant la Banque alimentaire a été créée en 1986 Gill t'en souviens euh en 1986 il y avait une c'était pas très je dirais grammaticalement acceptable comment c'était écrit mais on disait que un sur 100 n'avait pas de quoi becetter c'était marqué en une affiche on voyit des oiseaux qui mangeaient sur une branche et un qui é à l'écart c'est pour ça que on nous confond souvent avec la SPA quand on fait de la collecte mais quelque part les les SDF ont beaucoup d'animaux qui les suivent donc ça nous aide aussi et aujourd'hui sur les statistiques que vous avez et cetera qu'on a tous c'est 15 sur 100 qui ne peuvent pas manger normalement donc 15 fois plus 15 fois plus donc c'est c'est ça je ne l'invente pas cétait écr en 1986 c'est le reflet aujourd'hui des chiffres qu'on donne on donne 14,7 % ou quelque chose comme ça donc chaque couche de la population après on va revenir sur les femmes parce que vous parliez des femmes oui par donc je vous laisserai reprendre la parole mais les retraités oui alors à la banque alimentaire on a à peu près une centaine de de personnes qui travaillent tous les jours dont 80 bénévoles et sur les 80 bénévoles vous avez des petites retraites et les gens viennent travailler 2 jours par semaine parce que euh compte tenu des modalités de la grande distribution et des des restrictions imposées par la loi garot il nous reste à un moment donné des produits qu'on ne peut pas redistribuer le lendemain h donc on fait des paniis solidaires aux bénévoles qui contribuent mais ces 80 personnes sont des petite retraite est-ce qu'ils ont des besoins euh spécifiques comparés à d'autres catégories comme on évoquait les étudiants tout à l'heure par exemple pour comme comme vous l'avez dit euh ben retraiter peut-être apporter une aide au niveau des fris médicaux pour compléter alors ça les frais médicaux je dirais que la France est bien est bien structurée à ce niveau-là donc au niveau médical on a pas de souci avec cette population hein d'accord on on a pas de souci elle est bien gérée elle est bien prise en main mais le problème ce que disait tout à l'heure monsieur paquet c'est c'est le logement coûte très cher donc un retraité qui vit dans un logement du parc privé il va payer 7 à 800 € et en général disons de 8 à 900 € retraite imaginons le chauffageison il y a des personnes moi je sais que je reçois mon épicerie solidaire des personnes âgées qui n'ont pas de retraite elles n'ont pas cotisé ces personnes-là malheureusement ont commencé à travailler très tôt à l'âge de 14 ans et à l'époque on passait pas aux retraitesin ce qui fait que elles ont rien du tout elles ont des petites des petites allocations comme ça mais qui effectivement ne leur permet pas de vivre et de subvenir à tous leurs besoins ne serait-ce que alimentaire vestimentaire logement et tout heureusement qu'il y a ces associations que nous représentons qui les aident un peu mais j'ai envie de vous demander en fait quelle quelle perspective pour ces gens-là parce que un un un étudiant peut toujours se dire qu'il va trouver un travail qu'il va s'inserrer mais quelqu'un qui a 80 ans qui a travaillé toute sa vie ce que vous disiez monsieur rebche qui a travaillé toute sa vie qui a une vie on va dire normale tout à fait normale et qui d'un coup se trouve à être dépendant non pas physiquement mais dépendant parce qu'il n'a plus assez d'argent comment comment aider ces gens-là concrètement moi je je reviens avec insistance sur ce cette idée des tierslieux où les gens on j'ai une devise en disant personne n'est n'est trop pauvre pour n'avoir rien à donner personne n'est trop riche pour n'avoir rien à recevoir c'est un peu une définition du lien social par exemple dans dans un village du du centrreev là à Pignan qui un des villages qui qui on est on a ouvert dans le village un tiers lieu et je vois justement des des personnes agés très dépendantes qui viennent une qui qui est en précarité mais elle vient donner euh apprendre à l'autre à jouer aux échecs l'autre elle vient donner un cours de euh d'alphabétisation à un gamin d'une d'une famille étrangère qui est arrivée au village et le simple fait de de donner à quelqu'un la la capacité de donner de servir de partager euh c'est c'est ça ça ça lui donne déjà un voilà elle est reconnue dans sa personne ça ça ça met en valeur sa dignité et et ça lui donne du tonus parce que le il y a rien de pire déjà même les les les les personnes âgées qui ont des revenus et souvent vous disent j'ai l'impression de ne servir à rien le plus dur pour moi c'est ne servir à rien parce qu'elles font souvent l'expérience de leur propre misère à cause de la dépendance la maladie et tout ça mais c'est c'est ça le vrai problème de la grande précarité c'est d'avoir le sentiment de de servir à rien et et d'être considéré comme un comme un déchet et ça c'est catastrophique donc je pense que c'est le rôle des associations c'est le rôle des citoyens de dire pour lutter contre l'exclusion il faut que tout le monde fasse à part l'état fait sa part le département fait sa part la CAP fait sa part les associations F part mais il faut que les citoyens lambda fassent sa part on peut pas considérer que la la solidarité c'est c'est l'affaire que de quelques-uns quand on est malade quand on va se soigner on voit bien qu'on a besoin de soins techniques on a besoin de professionnel mais on a besoin aussi de soins relationnels on a besoin qu'on vienne vous rendre visite et puis on a aussi besoin de je dire de de soin spirituel pourquoi ça m'arrive à moi pourquoi ça m'arrive maintenant et souvent les gens pourquoi j'ai toutes ces catastrophes donc il faut cette affaire générale je sais que christop baquet est très soucieux et la raison de de la question du travail je me souv souvens moi d'un homme j'étais témoin à la sortie d'une église il faisait la manche et une dame qui qui se voulait intelligente lui dit vous avez qu'à travailler vous serez quelqu'un et lui avait répondu du tac au tac mais moi il faut d'abord que je sois quelqu'un pour travailler et ça m'avait impressionné de la de sa réponse parce que je trouvais il avait dit l'essentiel parce que c'est vrai suivant qui vous êtes on vous fait pas forcément conf c'est totalement juste alors on vient d'évoquer la situation des retraités mais il y a il y a également beaucoup de de femmes qui sont en détresse Simon l je me tourne vers vous est-ce que ces dames rencontrent plus de difficultés que les hommes ben je pense que les dames ont plus comment dirais-je de retenu à aller demander qu'un homme il va plus facilement il me semble he moi c'est ce que je constate dans notre épisserie solidaire où comment vous l'expliquez ça pourquoi les femmes ont plus de retenu elles ont plus de honte je sais pas honnêtement t peutêre je je pense que une question de de dignité de et puis et puis je sais les personnes quand même sont elles sont marquées par la vie qu'on le veuille ou non hein parler les effectivement les petits accros qui ont pu leur arriver hein pendant et tout ça il y a des gens qui sont très très marqués moi je voudrais moi je voudrais plaider défendre les les jeunes mamans d'origine étrangère qui sont arrivé parfois en couple et et et qui pendant le covid ont été abandé des femmes qui subissent j'aipr dire la la triple peine elles sont venues elles ont parce qu'elles on elles ont quitté des situations de misère ou de grande violence pour pour arriver elles ont elles ont eu le courage parfois de de traverser la mer ou des frontières Dee façon très dur elles arrivent ici parfois elles se trouvent dans une situation où le le le le le conjoint ou le compagnon les abandonne elle se retrouve seule parfois avec des gamins et le fait d'avoir des bébés elles peuvent pas faire les démarches ni pour apprendre le français ni pour aller faire des démarches d'insertion et on on on on voit des en ce sont des mères courag et et en plus elles sont montré du doigt parfois dans le dans dans dans la société comme si des gens qui venaient là pour profiter et et j'avoue que c'est c'est c'est c'estes femmes c'est c'est avec des des des tout petits qui ont qui qui souv ont été mis à l'hôtel pendant le temps du covid qui qui ont du mal à s'exprimer enfin moi je voudrais plaider c'est dire ce sont des des m courages et souvent quand on parle des dsdf on parle toujours comme si était des isolés mais tous sont des des pères des frères des des fils de quelqu'un c'est en fait il y a aussi dans le lien social quelque chose du lien familial qui est qui qui est souvent blessé distendu et ça ça ça ça cause beaucoup de problème mais alors pardon pardon vous parlez des justement des sans domicile j'imagine une femme sans domicile une femme qui dort dans la rue enfin j'imagine les risques j'imagine l'angoisse la peur c'est c'est pire me semble-t-il que pour pour a moins quand même queementstat et parce qu'il y a une très grande précarité qui est cachée quand même hein il faut aller la découvrir par moment les les personnes n'osent pas venir vous voir et vous dire je suis embêté j'ai des enfants je n'ai rien pour les nourrir c'est quand même on est on est confronté à ce genre situation hein moi je vois dans le Golf de saint-tropé ben je peux vous dire qu'il y a quand même une grosse grosse précarité hein et on croit parce que c'est saint tropé bling bling voilà tout va bien les gens sont à l'aise et tout pas du tout pas du tout il y a des personnes qui triment terriblement pour arriver à joindre les debouts et quand elles y arrivent he les malheureuses monsieur paquet oui il y a des mesures particulières il une attention particulière on parlait tout à l'heure de l'attention des services de l'État pour les personnes notamment dans les situations de grande précarité le département également on prend en charge des nuits d'hôtel pour les femmes avec enfants en situation de rue donc il y a vraiment le département du Var c'est c'est plus de 900 personnes qui sont des travailleurs sociau professionnels sur l'ensemble du territoire varois donc en fait le il y il y a il y a un effort très particulier et une attention particulière aux femmes notamment à travers les dispositifs de PMI la maternelle et infantile à la fois d'accompagnement de prévention depuis les suivis de grossesse mais également pour les les situations de femm enfin pour les femmes en très grande précarité il y a un effort spécifique qui est également fait par les services de l'État par les associations et par le Département donc oui il y a des situations qui restent difficiles mais c'est ce sont quand même des situations pour lesquelles il y a une attention particulière des pouvoirs publics heureusement on peut aussi parler de précarité menstruelle avec le le prix des protections é géni qui qui augmente 6 € la boîte de tampon c'est c'est aussi une thématique à prendre en compte ben en plus chez les femmes oui et ça ce qui est très heureux d'ailleurs c'est que c'est maintenant une une thématique qui est parfaitement prise en considération enfin parfaitement bien sûr qu'il faut progresser mais c'est quelque chose qui n'était qui était une réalité mais qui était qui était pas dans le radar et actuellement il y a vraiment des actions de plus en plus nombreuses pour prendre en charge sujet on fait des collectes on fait des collectes pour pour justement c'est oui mais moi je reviens encore à l'hébergement et ces personnes que l'on héberge temporairement quand on les héberge quelques jours elles sont à la rue après on fait quoi oui c'est pour ça que malheureusement il y a pas de suivi des fois il y a pas de suivi c'est pour ça que parfois l'intérêt de aussi de créer du lien social entre l'État les associations les personnes elles-mêmes qui ont parfois des idées et bien ça permet aussi c'est comme ça que ça avoulu au fil des années et je je pense à parce qu'on parle du golf de sainttropé ou de de certaines communes là comme Fréjus saint-raaphael j'ai des associations qui ont comme il y avait un déficit aussi de d'hébergement de de logements sociaux on a développé une avec des associations ce qu'on appelle l'intermédiation locative une association la logiv VA resterelle développe de l'intermédiation locative c'està-dire c'est avec l'aide de l'État aussi département de la CAF et des associations et des particuliers qui acceptent de de louer un bien privé à à une association en ayant conscience que l'association va faire le suivi social de la personne en difficulté le problème du tourisme ici c'est que souvent des des particuliers sur la côte acceptent de louer un logement à condition de le libérer pendant la période estival parce qu'ils vont ils vont le louer à un prix qui qui va goûter plus cher que le reste de l'année mais cette idée là de de développer aussi une forme de de logement social un peu innovant ou du logement ou à draguignant à coamo on a fait du du logement partagé euh c'est c'est ce sont des des des formules qui voilà qui qui qui obligent à à à la créativité je me souviens d'un de un de mes mes formateurs qui disait toujours que quand on veut rien faire on trouve toujours des excuses quand on veut avancer on trouve des idées et en matière de lutte contre l'exclusion c'est un peu la même chose mais il faut accepter d'avoir une sorte d'intelligence collective et et et et que que chacun à partir de de son positionnement associatif si coyen service de l'État du département et ça aujourd'hui c'est c'est aussi une pratique est en train de se mettre c'est que on arrive à à discuter les uns avec les autres ce qui était pas une réalité oui Bruno chapello sur la question typique des étudiant on lit des choses assez hallucinantes sur sur celles qui ont des problèmes et parfois la façon dont on s'en sort je fais allusion à la prostitution notamment qui est une réalité est-ce que vous avez une approche particulière pour ces personnesl alors a priori euh c'est très difficile puisque c'est très caché enfin je veux dire c'est voyez c'est je pour rebondir sur ce que vous disiez c'est c'est pas quelque chose de primabord que et bien ces étudiantes vont aller crier sur tous les toits donc c'est c'est relativement difficile de comment dire de on va dire de de cibler ce de cibler ce souci euh alors c'est vrai que il il y avait eu un article il me semble il y a quelques années qui avait mis en exerg ce problème là notamment au parking des LCE à Toulon où il y avait des étudiants qui se prostituer pour pouvoir payer leurs études euh manger parfois ou pourer ou voilà tout simplement ou pour pouvoir vivre c'est c'est terrible et c'est quelque chose qui est vraiment caché qui est extrêmement dur à comment dire il faut vraiment aller creuser comme vous voulez comme vous le disiez tout à l'heure c'est c'est pas quelque chose que l'on l'on sait au premier à la première conversation euh bon sur sur des choses un peu plus prosaïques je je j'aimerais juste revenir sur les les la précarité menstruelle c'est quelque chose à laquelle nous nous sommes attaqués aussi avec la fitdte euh et notamment notamment à l'université où nous avons fait installer des distributeurs de protection hygiénique euh où les associations étudiantes des facultés se charge de les de les on va dire recharger pour pardonnez-moi la buengage mais c'est pas c'est le seul mais et et et inf pour revenir sur sur ces problèmes de de de prostitution nous nous n'avons pas réellement la de Modus operandy effectivement c'est toujours toujours toujours pour les étudiants donc on a parlé de la précarité monstruel pour les étudiantes il y a aussi ben la précarité alimentaire avec Ben le prix des des courses qui ne cessent d'augmenter le coût du logement on en a discuté pour vous être étudiant dans le Var est-ce que c'est devenu un luxe ah c'est clairement un luxe c'est clairement alors euh c'est terrible ce que vous dites hein c'est terrible je fais juste pause mais c'est le constat est absolument le conligant ah le constat est affligeant ça c'est clair mais alors je c'est c'est ça c'est pas forcément varoi euh étudier est un luxe étudier est un luxe à l'heure actuelle alors est-ce que il y a est-ce qu'il y a 30 ans de ça c'était autant un luxe je sais pas mais là le le constat brûle pour point que alors c'est c'est très personnel ce que je vais vous dire mais là j'ai l'impression que l'ascenseur social il est un petit peu en ban vous voyez c'est c'est peut-être un peu un peu fort comme mais j'ai l'impression que l'ascenseur social est en ban alors c'est la raison pour laquelle à mon avis nous nous mobilisons tous je veux dire bon nous nous pourrons nous ne pourrions rien faire sans nos partenaires comme par exemple ben la Banque alimentaire qui nous aide au jour le jour euh c'est c'est c'est vrai que et bien entre les courses entre le logement entre les loisirs beaucoup de choses euh c'est c'est un constat qui est affligeant il y a aussi la le prix des des abonnements et le prix des téléphone aussi on peut parler même de précarité numérique comment subventionner aider ces jeunes à poursuivre leurs études avec des du matériel du matériel alors à titre personnel nous avons eu la chance de d'obtenir avec un partenariat avec bug nous avons obtenu un partenariat avec BG et la phage pour laquelle nous avons eu des abonnements et des téléphones portables euh avec un abonnement relativement sympa des des datas internet pour pouvoir aller naviguer ou faire des recherches et euh et et parfois même passer les examens sur passer les examens sur Internet puisque maintenant c'est la grande mode beaucoup d'examens se font par QCM et par via Internet h donc ça ça devient un préroquis alors c'est c'est alors c'est pas pour tour un rang mais on va revenir un petit peu au effectivement c'est ce qui a mis exactement en exa comme vous le disiez tout à l'heure aussi cette précarité numérique parce que bien évidemment il a fallu trouver des solutions il a fallu trouver des solutions al je parle d'un point de vue purement estudiantel il a fallu trouver des solutions pour faire passer les examens aux étudiants et bon ben quoi de mieux que les QCM sur Internet et ceux qui n'avaient absolument pas accès à Internet et bien se retrouvé eu dans une situation qui était catastrophique alors une question qui s'adresse un petit peu à tout le monde sur les étudiants parce que situation telle qu'elle est décrite je rappelle quand même un étudiant sur 5 qui ne mange pas à sa fin ça paraît absolument extraordinaire vous n'avez pas l'impression un petit peu que la France insulte l'avenir en ne s'occupant pas suffisamment de ces jeunes et de ses étudiants notamment alors je me suis permis pardon je je prends par très rapide me suis permis à un moment donné justement pendant le pendant le covid j'ai eu ce sentiment sur le tarmac de de l'université je me suis dit à moment on est en train de laisser un pays endêé on donne pas à manger à nos jeunes cuit de l'avenir et et ça m'a profondément heurté à ce moment-là on s'est mobilisé toute une équipe de de la Banque alimentaire pour y être pratiquement tous les jours et et on a ressenti cela on a ressenti qu'on abandonnait un petit peu cette cette jeunesse qui était justement l'avenir de de de notre pays et voilà donc quand j'ai dit ça je mais je l'ai ressenti c'est un constat monsieur paquet je reprends la formule que tu disais tout à l'heure c'est-à-dire la question c'est qu'est-ce qu'on fait enfin quand on veut rien faire on trouve des excuses quand on veut faire quelque chose on trouve des idées et donc la question c'est qu'est-ce qu'on fait comment on se mobilise collectivement moi je crois profédément que les pouvoirs publics doivent faire leur leur part euh mais le le fond de la question de la pauvreté et là je vous parle de mon expérience de de la de lutte contre la pauvreté dans des contextes très différents moi j'ai travaillé pendant de nombreuses années en Amérique latine dans dans des bidonvilles j'ai commencé ma carrière à l'époque pinoché dans les bidonvillees du du Chili j'ai travaillé en Afrique de l'Ouest j'ai travaillé en Asie au Bangladesh au Pakistan et et donc est toujours sur la question de la pauvreté et puis maintenant je suis en France dans lequel on se dit oui on est dans une situation terrible ENF vous relativisez tout est relatif premièrement deuxièmement moi je vais simplement vous parler d'un témoignage qui m'a marqué qui a marqué toute ma vie je suis rentré en France en 1992 après avoir vécu 4 ans dans l' bidenville du Chili à l'époque pinoché j'arrive en France il y avait une crise économique à ce moment-là mais j'arrive et j'ai le sentiment que j'étais chez les rois du pétrole pardon hein mais il y avait le RNI déjà à l'époque il y avait la CMU parce que la première cause de de pauvreté le premier déclencheur international c'est les questions de santé hein sur les questions de récurrente de pauvreté euh et je sentais des personnes autour de moi qui étaient toutes dans une situation de détresse psychologique sincère les gens étaient vraiment considérraent vraiment qu'on était dans situation catastrophique et en fait j'ai eu à ce moment la clé de la question et la clé c'est est-ce que tu a dit he évidemment c'est la question du LIA c'est-à-dire que dans les pays pauvres il y a des solidarités familiales il y a des solidarités de de paroiss de commune ça peut être l'imam ça peut être le curé ça peut être le groupe révolutionnaire selon le contexte où on est ça peut être le groupe de paysans moi j'ai beaucoup travaillé en milieu rural aussi avec les communautés de base en Amérique latine et et le lien social c'est la base de tout et j' arrivais en France et en France on considérait que la solution ça devait être les pouvoirs publics ah ben la pauvreté c'est un niveau financier ben on a il y a qu'à leur donner de l'argent et on se retrouve comme les gens qui donnent la pièce à la au mandiant à la sortie de et qui le regarde à peine ou qui détourne qui détourne la T on donne la pièce on dit j'ai fait le boulot et là on se dit bah les pouvoirs publics ont qu' régler le problème non la question oui on doit faire le boulot oui les pouvoirs publics on doit donner du service public vous savez cette phrase le service public c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas donc dans un pays dans le si vous avez une éducation de qualité une prise en charge des minimas sociaux une couverture santé des services publics de transport et cetera on peut arriver à réduire la pauvreté réelle de beaucoup de populations c'est pas une question seulement d'argent mais donc voilà pour moi la question c'est comment est-ce qu'on trouve des idées comment on se mobilise ensemble et pas simplement comment on peut attendre les pouvoirs publics qui doivent faire leur partie mais il faut qu'on se mobilise ensemble s la tête ou oui non mais c'est parce que par rapport aux étudiants là moi j'ai pas pendant la crise de la la pandémie j'ai eu ce genre de sentiment mais ce qui m'a réjoui et qui m'a donné de l'espérance c'est en allant sur le campus de la garde de voir des étudiants qui étaient eux- mêmes en précarité qui avaient organisé en lien avec la Banque Alimentaire une distribution sur le campus mais ilavait pas fait en distribution comme dans la distribution comme pendant les des fils de la guerre ils avaient monté un groupe de musique c'était c'était toute une animation sur le campus et je me dis bah voilà voilà en fait des des des des des jeunes qui sont capables de rebondir et donc après c'est les tempéraments que l'on a hein moi je pense que aussi dans en terme de proverbe africain j'aime bien ce proverbe africain qui dit que les marmites elles commencent toujours à bouillir par le fond il faut pas attendre que les bulles se fassent en haut en F les bulles pontificales ENF les bulles ça ça démarre par en bas et il faut il faut qu'il y a des actions de solidarité et il y a quelque chose qui m'a beaucoup angoissé qui m'a fait penser à à la question vous posz c'est on a eu je pense ici aussi dans les Alpes Maritimes on a eu la crise du des palmiers avec les charançon c'est ces arbres majestueux magnifiques et tout d'un coup prof on voit par l'eau tout c'est tout et ça se C et c'est sinistre et je me suis mais dans notre société c'est quoi le charançon c'est quoi qui pourrit de l'Intérieur qui fait que des des réalisations a de la protection sociale administration tout tout tout dansun le coup ça et je pense que c'est autour d'une a sociale du du rapport justement à il y a tellement de choses qui on qui ont bougé pour ça qu' à hier on a monté cette Maison des familles dans un centre social pour pour justement que ce soit l'intergénérationnel que ce soit inclusif pour que les personnes les parents les enfants handicapés puissent venir aussi à la ludothèque que que les personnes âgées fassent des soutiens Scola que les personnes étrangères dans le cas du des des cours de de de France langue étrangère puisse rencontrer d'autes personnes il y il y a besoin de voilà de de de tricoter des relations et et et si on le fait pas et qu'on rentre dans des formes d'individualisme de chacun pour soi et bien c'est un peu comme le charançon et et c'est je pense que le il faut aujourd'hui on parle beaucoup en terme d'écologie hein tout est lié hein mais en écologie on sent qu'il y a besoin d'écosystème donc il y a on a besoin d'un écosystème de la solidarité l'écosystème de la solidarité la solidarité ne peut pas être que étatique elle peut pas être que fin administratri c'est un écosystème et je pense qu'aujourd'hui il faut retrouver une sorte de voilà d'écologie de la solidarité avec un ensemble de pour pour rebondir sur sur les actions de solidarité dernièrement il y a plusieurs épiceries solidaires qui ont été créé dans leevard dont une dernièrement à Toulon en mai dernier est-ce qu'il en faut davantage penser à à d'autres actions aussiors davantage je je je suis désolé je davantage non je dirais les améliorer on peut toujours améliorer effectivement alors pour rebondir sur cette solidarité effectivement c'est c'est quand même la solidarité c'est quand même le le c'est quand même la clé c'est quand même la clé cette solidarité euh il est évident qu'effectivement les pouvoirs publics ne peuvent pas s'occuper de tout et d'ailleurs bon sans faire mon mon mon juriste mais euh la solidarité comme elle avait été conçue dans le Code civil était une solidarité familiale était une solidarité entre amis entre écosystème donc et à mon avis il faut revenir un petit peu à cette notion première de solidarité et de et de et c'est c'est la raison pour laquelle alors ça ça me ça m'a fait sourire quand vous parlez de tierslieu puisqueeffectivement le but de cette épicerie solidaire que nous avons monter à Toulon c'est également d'en faire un tiers lieu c'est également d'en faire un tiers lieu puisque alors les distributions alimentaires de la fitd n'ont pas réellement commencé en janvier dernier puisque le date depuis de de notre partenariat de 2020 2020 ou on va dire 2020 depuis 2020 justement avec la la garde où on avait mis un groupe de musique pour que ça ne fasse pas justement épicerie de guerre justement effectivement on veut sortir un petit peu de de de ce de ce truc vous savez il y a rien de pire que une personne qui est en état de précarité qu'il se sait en état de précarité c'est il y a rien de pire pour le moral et c'est la raison pour laquelle nous essayons de rendre la la chose la plus la plus sympa possible euh et euh bien par exemple on essaie de mettre la musique euh le le qu'il y ait une bonne ambiance que tout le monde soit souriant que ça ne fasse pas réellement épicerie euh euh militaire vous savez où on vient on récupère ses trucs et puis on part voilà il faut il faut quand même que ça a un aspect un petit peu sympa créer du lien que la personne puisse discuter passer un moment euh là euh effectivement nous avons aménagé nous avons aménagé le local euh qui alors nous avons la chance qu'il soit divisé naturellement en deux parties c'està-d qu'il y a la partie réellement épicerie et puis il y a une partie qui est un peu plus espace coworking où nous avons mis des ordinateurs à disposition que l'on nous a gentiment donné d'ailleurs euh et il y a aussi également une un vidéo projecteur pour pouvoir et bien faire dessiner des bas des trucs comme ça c'est réellement nous essayons d'en faire un tiers lieu d'accord alors ce que vous dites qui est quand même très intéressant c'est que la solidarité un petit peu le la clé du problème en tout cas la solution mais qu'est-ce que vous attendez de la puissance publique en général j'allais dire de l'État qu'est-ce qui fait défaut dans votre fonctionnement qu'est-ce qui pourrait vous aider à mieux aider les autres si je je peux me permettre juste parce que c'est je crois qu'il faut revenir aux sources euh j'avais un bon ami prêtre qui était qui m'avait dit une fois quand on avait monté une association pour prier il faut avoir le ventre plein et ça m'avait plu parce que en fait si vous voulez même pour être libre de penser si on a a fin ben on pense qu' une chose ça à se nourrir et en fait on revient à chaque fois dans nos conversations dans nos expositions dans le lien social fondamental bien entendu mais c'est les c'est la ressource alimentaire qui nous fait défaut la ressource alimentaire il faut quand même la citer pourquoi elle est elle est elle est perturbée parce que la loi Garo en 2016 elle a poussé la grande distribution à se restructurer et de fait si vous voulez les ban la Banque alimentaire qui représente 80 % de la dotation alimentaire du département h elle s'est retrouvé devant les ramasses devant les magasins avec une chute de 80 % des denrées je dis bien 80 % on a eu des réunions organisées par Monsieur le Préfet d'ailleurs également le Conseil départemental on s'est réuni tous autour des tables et la grande distribution on ne pourra pas évoluer dans ce monde là parce que la grande distribution bah c'est du commerce et elle fait son son job et on peut pas lui reprocher par contre elle compense par ses plateformes de les grandes plateformes de distribu tion où elle nous aide et cetera vous prenez les statistiques et ça c'est on est obligé de parler chiffres à un moment donné on a une chute de 40% de de la denrée européenne pendant ces deux dernières années elle n'est pas d parce que les gouvernements des divers et variés ont fait des restriction budgétaire c'est parce qu'elles n'ont pu trouver il y avait eu ce qu'on appelle des appels d'offr fructueux au manque de denrée ou problème de transport ou climatique et cetera et cetera donc cette chute là il a fallu imaginer comment la compenser pour maintenir un niveau de de distribution alimentaire aux uns et aux autres avec je dirais un maillage et une optimisation de moyens logistique principalement dans toute la France on a réussi interbanque à se céder à trouver des des systèmes qui nous ont permis de de maintenir le niveau de de prestation qui équivaut ça donne une idée quand même à 20 kg de denr par mois h à chaque bénéficiaire et on en a 50000 51000 par an donc si vous voulez ça on l' a réussi donc il y a cette ressource alimentaire qui pose un énorme problème dès qu'il y a cet hiver d'ailleurs un gros problème peut-être dans dans des des zones agriculturelles on va se retrouver avec des déficites l'Europe la guerre en Ukraine beaucoup de produit venent d'Ukraine pe peu peu de gens le savent mais vous aviez tout ce qui était C caché venit de Pologne donc va en Ukraine le poulet venait d'Ukraine le le le tourn solol venait d'Ukraine et et cetera et cetera donc cette ressourceim entaire elle a été pénalisée et c'est évidemment que les pouvoirs publics font ce qu'ils peuvent pour nous aider pour essayer de compenser trouver des solutions mais là effectivement on doit nous être procréatif pour essayer de de de compenser cela donc n'oublions pas que cette base là elle est fondamentale il faut l'aliment très bien et l'aliment si on l'a pas on a un problème il y a un député entibois qui s'appelle Éric pooger qui est membre des républicain qui a fait une proposition de loi tout récemment il propose d'élargir la loi Coluche cette loi vous le savez c'est cette loi qui permet de déduire uire 75 % du montant de son don dans la limite de 1000 € par an il souhaiterait porter ce ce taux à 100 % de façon à ce que toute la somme donné soit remboursé aux personnes qui donnent est-ce que c'est une bonne idée une fausse bonne idée monsieur monsieur Reb ça peut encourager l'engagement citoyen voilà un peu intéresser come on peut pousser aussi la grande distribution à pratiquer aussi la ce qu'on appelle la RSE la responsabilité sociale environnementale ils sont tenus en tant qu'entreprise de le vivre et de le vivre en partenariat avec des associations comme la Banque alimentaire qui qui qui ont le savoir-faire c'est quand je disis qu'il faut trouver des idées ça en fait partie mais ce sont des euh oui comme il faut aider les petits producteurs il y a des petits producteurs qui sont on voit dans dans notre région sur la ville de hier par exemple on a préféré avec le scour catholique développer un un projet de de de de panier solidaire où ce sont des petits producteurs qui font la production bio ils savent que comme dans les AMAP qu'ils ont avoir ils ont une clientèle et on se dit c'est pas parce que les personnes sont en précarité et dans les cités ou ou à la rue qu'on va leur donner des des de la nourriture en surplus qui qui encourage l'obésité ou le diabète donc non non mais c'est vrai c'est toutes ces questions quand je parle d'écosystème c'est c'est une une réflexion générale et on peut pas avoir des des des solutions la petite semaine et je pense que l'intérêt du milieu associatif des des des des des gens de du monde alimentaire se créer maintenant ce qu'on appelle des pactes d'aide alimentaire territoriaux c'est c'est pour essayer de de mettre en voilà en ligne tout moi ce que j'attends de de l'État mais c'est ce qu'il essaie de faire mais c'est plutôt d'être un chef d'orchestre d'aider t tous ces gens à se rencontrer mais lui-même il a de moins en moins de de moyens mais il faut aider les gens à communiquer parce qu'on est tous pris et les bénévoles des associations on a le D dans le guidon parce que on narrête pas donc on a besoin de d'avoir ir des gens qui nous aident à nous rencontrer et qui aident à à trouver des solutions cohérentes moi ce que ce que je regrette quand même dans cette précarité c'est que en fait les associations ne communiquent pas entre elles ell ne communique pas je suis désolé toutes les associations Secours Catholique resto du cœur SOS tout ça parce que nous avons quand nous sommes dans des endroits bien bien délimités les mêmes personnes qui viennent les mêmes bénéficiaires et en fait ces bénéficiaires ils font le tour de tout le monde ils vont chez toi ils vont ils vont au Secours populaire au resto du cœur et puis et puis après il tourne et moi j'aurais aimé je je je demande constamment à ce qu'on on voit nos listes ensemble oui mais mais si oui mais si on associe les personnes moi je me suis rendu compte que la plupart du temps on a trouvé des solutions quand on associe les personnes en précarité à la réflexion parce que souvent elles connaissent parfois le territoire moi parfois même mieux que certains travailleurs sociaux et mais mais il faut les associer parce que elles sont pas que des personnes qui ont des besoins matériel ou alimentaire elles ont une pensée elles ont une réflexion elles ont des idées et parmi les gens en précarité et il y a des gens qui ont qui sont capables d'être aussi des agents de de l'innovation de la créativité je pense que c'est un des éléments importants il y a rien de pire que de de considérer les personnes en précarité les pvres comme des gens qui on qui ont que des dire des que des besoins de type alimentaire ou de logement ils ont des idées des projets et aujourd'hui je pense que là il y a une réflexion qui se fait aussi dans les services de l'État dans le département on associe les les les les les pauvres et les précaires à l'expertise pour trouver des solutions parce que y a il y a rien de pire on le voit bien que quelqu'un qui a subi l'injustice que pour trouver des idées sur la justice on le voit bien quand il y a des guerres et tout ça ce sont ceux qui qui en ont bavé qui trouvent des solutions et nous pour pour faire la guerre à la précarité pauvreté il faut associer à nos réflexions je pense qu' à la prochaine table ronde on invitera aussi une personne en précarité qui viendra aussi donner son avis au micro peut-être ce que je peux c'est vous donner une information qui pourra intéresser vos auditeurs et vos lecteur puisque cette question du lien et de la circulation de l'information est très importante alors deux choses d'une part en 2024 il y a un projet effectivement qui portait à la fois par le préfet par le département qui est d'avoir un coordinateur notamment sur l'achat de façon à pouvoir avoir sur les produit frais une bonne coordination de l'ensemble des acteurs je pense que le pivot naturel ça sera la Banque alimentaire pour pouvoir avoir des achat chez des producteurs locaux varois deuxième élément quand on veut aider quelqu'un en précarité on n' pas forcément toujours l'information et la personne elle-même ne l'a pas toujours et depuis maintenant quelques mois on a dans le Var un dispositif qui s'appelle soligide alors cherchez soligide sur Internet télécharger l'application solig guide solig guide c'est la cartographie de toute la formation utile à ceux qui en ont besoin on a commencé par cartographier donc c'est une association hein qui était qui est soutenue par l'État le département vous êtes partenaire hein de de Solid guide euh et c'est une une cartographie de actuellement on a commencé par l'aide alimentaire et donc l'ensemble des points avec les horaires les lignes de bus les contacts précis mise à jour en permanence donne toute l'information sur l'ensemble de l'offre pour les personnes précaires en matière d'aide alimentaire et maintenant on est en train petit à petit de cartographier les autres éléments l'accès au droit l'aide à la mobilité donc progressivement l'aide spécifique pour les personnes âgées l'aide contre la fracture numérique donc toutes les ressources du territard varois euh à disposition des personnes en précarité sont progressivement cartographié dans sol liidide et aujourd'hui on a pratiquement 100 % de l'information sur l'aide alimentaire qui est cartographiée et en dehors de solidide euh pour nos lecteurs et nos téléspectateurs euh qu'est-ce qu'on peut conseiller euh qu'est-ce qu'on peut leur conseiller pour qu'ils puissent se rendre utile et ceux qui souhaitent aider dans le département donc la parole est libre tout le monde vous savez les bénévoles il faut s'en méfier aussi hein parce que il y a des gens qui qui qui arrivent et qui vous disent je peux vous voulez je suis je suis libre j'ai quelques heures à vous consacrer euh oui très bien euh mais que me proposez-vous alors on leur dit bah écoutez nous par exemple à la Croix-Rouge il y a le tri des vêtements ou non non non pas les vêtements autre chose l'administratif il y a pas d'administratif dans dans nos épiceries sociales il y a pas d'administratif on tient effectivement un agenda des personnes qui viennent ce que nous leur donnons et tout ça mais il est pas question de de de de non mais ça est c'est difficile le bénévolent aujourd'hui hein il y a quand même des petits éléments qui sont organisés il y a une plateforme là qui s'appelle France bénévolent qui qui essaie aussi de de conseiller qui qui qui qui qui crée le lien dans les services que j'ai mis en en place aussi on a un bureau un service du bénévolat l'Union diaconale DUV avec une personne qui accueille et qui oriente pas forcément sur les associations de de l'UDV mais aussi sur des associations partenaires des activités suivant la compétence et et le désir alors parmi les bénévoles on a toute catégorie on a le retraité qui qui a envie de rendre service il y a la personne en activité qui a un temps en particulier mais il y a aussi la personne en précarité ou la personne qui et qui veut qui veut donner de son temps al il faut des des position adapté et en même temps une petite formation suivant la la fonction et puis il faut une petite supervision donc mais ça ça existe et au contraire moi j'encourage ce qu'on appelle l'initiative citoyenne il soit des bénévoles et il y a parfois des des bénévoles improbable hein je me rappelle quand j'ai monté le 115 qui est devenu le le SIO maintenant avec des professionnels sur la paroisse où j'étais j'avais réquisitionner un une équipe de de de de Mamie insomniaque et qui répondait tout toute la nuit au téléphone mais et parmi ces MAM sont dire qu' y en a plusieurs qui étaient d'anciennes assent social et qui étaient à la retraite qui était veuve qui avait du temps et qui pouvit pas se déplacer donc après on peut aussi imaginer des choses euh a oui mais mon cher g toi tu es tu es dans une grande ville tu es à Toulon ville préfecture alors imagine quand même quand on est dans des villages là nous sommes GRI ouou g PL la tour tout ça ce sont son vill difficile oui ou difficile alors ce qui fait que toi tu as un vivier qui te permet de d'avoir tout ce genre de personou encourager aussi avec avec matin il faut encourager il faut encourager donc il faut qu'il fasse un appel au bénévolin pour nos associations j'ai remarqué une chose c'est vrai que souvent l'information on a tous mais on la communique plus ou moins bien on a eu à développer nous dans le plan France relance on a été lauréa pour développer le la desserte des des villages un peu je dirais h car associative et dans j'ai retrouvé des CCAS des ma extraordinaires quoi que qui disait oui au début mais on n pas de pauvre chez nous et puis finalement qui sont très humains il se disent mais mais je passe devant Pierre Paul au jacqu le matin puis je vois bien que il est en train de à 75 ans il est en train de faire son jardin pour essayer d'avoir quelques tomates donc tout ça se construit aussi par une une approche citoyenne populaire il faut faut aller mouiller sa chemise je voudrais aussi insister sur ce qu'on appelle Sénat de compéten parce qu'on a parlé des entreprises j'ai découvert de plus en plus qu'il y a des entreprises qui dans le cadre même de la cohésion de leur vie d'équipe acceptte je vois dans un accueil de jour là il y a toute une une équipe qui était dans l'immobilier ils sont tous venus avec leur directeurs offire les peintures les douches pour les sansabris et ils étaient d'une certaine manière fiers pour leur propre bois et il y a des gens aussi dans dans qui dans leur propre entreprise incite leur entreprise à faire de la la responsabilité sociale et environnementale oui oui mais mais mais s'il y a pas des gens dans la boîte qui l'ont à cœur euh il y a des des prérretraités qui peuvent prendre la retraite plutôt pour aller se mettre au service des associations et et et et tout ça c'est pratique citoyenne ENF je vois nous dans les associations on en bénéficie c'est il y a aussi le le volontariat civique pour les des des jeunes chômeurs de de de moins de 25 ans quand des jeunes plutôt que de de de traîner peut faire une 6 mois ou 9 mois de service CIVI ils arrivent avec leur dynamisme leur jeunesse ils entraînent des copains là actuellement on fait actuellement on fait on prépare un festival des des talents pour le printemps dans nos association on a demandé à ce que ce soit des des jeunes étudiants et qui qui qui créent ce qu'on appelle la la chasse au trésor des talents on demande à à ces étudiants à ces jeunes de venir dans nos associations en disant essayez de nous dire avec votre manière d'interroger les accueillis les accueillants les salariés et et on voit une assente sociale qui qui qui sait faire de la musique un un accueilli qui est informaticien voilà et on trouve comme ça des tas de talents et puis ça permet après on a besoin de bienfaiteurs mais des bienfaiteurs il faut l'écrire B trait d'union fêteur avec un capable de faire la fête ensemble et c'est ça qui redonne un peu la la la la la pêche dans la société et on est dans une période de sinistrose ù après le covid après ces guerres après tout ça et et et ce qui donne de de l'enthousiasme c'est aussi d'être capable de faire la fête en semble moi je rêve de ça et et et voilà il y a et je suis religieux il y a un psaume que je dis souvent il a écrit que les pauvres m'entendent et soient en fête faisons la fête ensemble et voilà et si on la fait pas ensemble on reste que dans de la de la bienfaisance de la de de quelque chose un peu moralisant où on se penche sur les autres et je pense qu'au contraire ce qui motive les bénévoles mais c'est de de trouver des amis d'avoir un sens à sa vie euh d'aider les autres et de faire avancer la société je voudrais simplement vous dire permettez-moi de vous dire que comment nous travaillons dans nos épiceries sociales on on travaille avec les assistantes sociales du département et des CCS hein des communes et elle nous envoie des fils de liaison c'est elles qui font quand même tout le travail à savoir l'étude de la situation de la personne de la famille et nous nous recevons une fils de Lison nous disons voilà madame Intel est dans une une situation difficile elle n'a pas eu pour l'instant elle est dans l'attente de la régularisation de ces situations et tout ça donc nous demandons une aide en panier alimentaire pour 3 mois pour un mois alors ce sont pas les assistants sociales qui décide hein quand même si nous avons nous notre bureau et en fonction de ce que nous avons on décide on aide où on nide pas parce que vous savez souvent ces bénéficiaires arrivent avec la feuille et vous disent voilà je viens parce que l'assistance sociale m'a dit de venir et vous allez me donner ça ça et ça j'ai dis alors attendez on va se calmer hein on va déjà commencer par l'essentiel ici on a des droits mais on a aussi des devoirs alors euh on respecte d'abord tout ça et puis après on discute mais il faut il faut quand même cadrer un peu ces gens-là parce que souvent il y en a qui Arve en terrain conquis j'ai droit vous me donnez et si vous me donnez pas je vais appeler le préfet je vais appeler si ben je dis vous pouvez appeler qui vous voulez ici c'est moi qui commande hein non non mais ici le préfet c'est moi alors av Var Matin aussi Agathe on s'est demandé comment on pouvait donner un coup de main et on a eu une idée et oui dès demain toutes les agences de Var Matin deviennent des points de collecte pendant un mois pour les personnes qui se trouvent en difficulté dans vos ville vous pouvez donner des aliments non périssables des produits d'hygiène féminine ou encore des sous-vêtements et le 11 février tous les dons récolté seront reversés à des associations caritatives choisies dans chaque territoire à bregnol à Draguignan à Saint-Raphaël saint-tropé hier ou encore à toulom alors rendez-vous sur le site de Var Matin et dans le journal pour connaître les horaire de cette récolte et ce sera le mot de la fin fin F bien sûr merci à tous de votre présence merci à Sophie doncé Philippe Bertini qui ont réalisé cette émission que vous pouvez retrouver sur nos sites sur les chaînes Youtube et Facebook de de Var Matin pardon pour ceux qui veulent aller plus loin ne manquez pas le dossier spécial que Var Matin consacre ce lundi à toute la précarité dans le Var merci de nous avoir suivi bonne journée à tous et à très [Musique] bientôt

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