Du rêve à la préparation : Cap Sur Paris avec Lucas Mazur

[Musique] à Tokyo j'étais déjà favori donc c'est pas une nouveauté pour moi alors actuellement je m'entraîne au CRPS de Bordeaux tous les jours c'est mon lieu de vie mon lieu d'entraînement pour pour préparer mes grandes compétitions internationales j'ai la chance d'avoir commencé le badminton très jeune en valide et donc aujourd'hui depuis toujours je m'entraîne justement avec des joueurs valides on a la chance ici à Bordeaux d'avoir un très bon groupe d'entraînement garçons qui sont dans les meilleurs français juniors ça se tire énormément vers le haut et où l'ambiance est très bonne et où ça se challenge pas [Musique] mal j'ai fait un AVC quand j'étais petit à l'âge de 3 ans et donc ça a provoqué chez moi une paralysie du côté droit j'ai eu donc une cheville droite un petit peu déformée et des spasme et des raideur dans la jambe et doigt de la main mon handicap se voit notamment sur la vitesse de jeu de jambe également sur la puissance aussi en terme de démarrage [Musique] disponible je suis un grand supporter du Toulouse Football Club je suis très attaché à Toulouse et j'ai grandi là-bas je suis encore abonné je suis en très bon contact aussi avec le club qui m'a permis de donner le coup d'envoi d'un match quand j'avais gagné mon titre à Tokyo et ça pour moi céit une grande fierté tous les soirs également j'ai des séances de kiné de soins lié à mon handicap en fait une partie de badminton ça fait beaucoup penser à une partie d'échec parce que tu attends les réponses de ton adversaire donc il y a plusieurs possibilité c'est un petit peu de la probabilité aussi et donc tu essaes un petit peu d'enfermer ton adversaire pour gagner donc tu vas jouer sur ces points faibles en espérant attendre des réponses des fois bah il y a un petit peu d'adaptation parce que tu es surpris et parce que des fois l'adversaire joue bien aussi donc parfois très complexe Tokyo s bien passé parce que j'ai gagné mais ça a quand même été un moment assez difficile parce que bah il y avait toute cette anxiété lié au covid et puis aussi une grosse pression liée à l'attente de résultats néanmoins j'ai pas mal bossé avec mes préparateurs mentaux m PSI pour essayer d'avancer là-dessus et de gagner en sérénité c'est sûr je suis forcément excité de jouer en France puisque ça sera la première fois que le badminton sera au Jeux Paralympique à Paris donc c'est forcément hyper excitant et j'espère que ça va aussi changer le regard des gens sur le handicap