htmou venu défendre son nouveau livre Caroline Forest est reprise de voler par une auditrice un échange poignant entre une auditrice et Caroline Fourest a mis en lumière les tensions autour de la hiérarchisation des violences sexuelles dont l'essayiste parle dans son nouvel ouvrage le vertige Mitou ce mercredi la journaliste et essayiste Caroline Fourest était l'invité du grand entretien dans la matinale de France interre pour présenter son dernier livre le vertige Mitou publié aux éditions grassa l'ouvrage se penche sur la révolution sexuelle enclenchée par l'affaire Weinstein et les sorts du mouvement hashtagmou avec une approche à la fois reconnaissante et critique des bouleversements qu'il a apporté l'émission animée par Lesa Salamé a pris une tournure inattendue lorsquune auditrice Laurence victime d'inceste a appelé le standard de l'émission afin d'exprimer son désaccord face à certaines des idées de foureste il raconte quoi au juste le vertige Mitou dans le vertige Mitou sorti ce mercredi Caroline forest revient sur les avancées majeures du mouvement hashtagmou notamment la libération de la parole des femmes et la lutte contre l'impunité des agresseurs sexuels elle explique y mettre en lumière l'impact positif de ce mouvement qui a permis de briser un silence longtemps imposé aux victimes la journaliste aborde également les dérives possibles de cette libération de la parole pointant du doigt des cas ou des accusations mené à une véritable mort sociale de certains individus parfois sur des bases jugées légères ou sans en preuve solide Caroline Fourest plaide pour une réponse graduée face aux violences sexuelles estimant que tous les comportements ne doivent pas être traités de la même manière elle appelle à un féminisme juste et responsable qui doit éviter de broyer des innocent tout en continuant à protéger et écouter les victimes on n'est pas dans le moment de la nuance le malaise c'est précisément cette approche nuancée qui a suscité une vive réaction de la part de Laurence une auditrice de l'émission Laurence s'explique avoir été victime d'inceste et d'agression sexuelle tout au long de sa vie visiblement très émue elle a expliqué qu'elle avait du mal à entendre Caroline forest qui se revendique féministe défendre l'idée de hiérarchisation des violences on n'est pas dans le moment de la nuance a-t-elle affirmé soulignant que c'est déjà un combat difficile de briser le silence et que la justice intervient seulement une fois cette omerta dépassé face à cette critique Caroline Forest a répondu avec émotion ce que vous dit Madame ça me brise en 1000 morceaux elle a insisté sur le fait que son objectif n'est pas de discréditer la parole des victimes mais plutôt d'éviter que toutes les accusations qu'elles soient grave ou moins grave soi placé sur le même plan l'autrice de le vertige Muto a rappelé que son engagement en faveur des victimes de violence sexuelle était au cœur de son travail depuis des décennies mais qu'il est essentiel selon elle de faire la distinction entre différentes formes de violence pour maintenir la légitimité du mouvement hashtagmutou Laurence encore affecté a expliqué qu'elle trouvait dangereux d'exiger de la nuance lorsqu'on s'adresse à des victimes en plein traumatisme elle a souligné que ces propos peuvent être perçus comme un moyen de discréditer la parole des femmes un débat qui reflète les tensions autour du mouvement mou Léa Salamé l'animatrice de l'émission est intervenue pour apaiser le débat reconnaissant la sensibilité du sujet elle a à son tour suggéré qu'il est peut-être encore trop tôt pour imposer la nuance dans un débat aussi émotionnel elle a aussi rappelé une phrase du livre de Caroline forest où celle-ci écrit qu'il est préférable de dire je t'écoute plutôt que je te crois en insistant sur l'importance d'écouter la victime tout en examinant les fait avec attention cet échange intense montre la complexité des discussions autour du mouvement hashtagmou d'un côté Caroline Fourest appelle à une réflexion plus nuancée pour éviter les dérivve tandis que de l'autre certaines victimes comme Laurence craignent que cette nuance ne freine la prise au sérieux de leurs par encore fragile dans une société où le silence a longtemps dominé [Musique]