un dessin publié cette semaine par Charlie Hebdo a provoqué un tolé sur les réseaux sociaux relançant une nouvelle fois le débat sur les limites de la satire le caricaturiste a choisi de faire un parallèle entre les consultations en cours à Matignon visant à nommer un nouveau Premier ministre et l'affaire Dominique poelico une affaire criminelle particulièrement choquante qui a secoué la France récemment dans le dessin les responsables politiques en discussion à Matignon sont représenté de manière sarcastique avec des commentaires cyniques sur la situation politique tandis que des références à l'affaire poco sont glissées en arrière-plan très vite les réactions indignées ont afflué sur Twitter et Instagram les internautes accusent Charlie Hebdo de franchir une nouvelle fois les limites de l'humour en mêlant un événement politique à un drame humain qui a profondément marqué l'opinion publique mêler l'affaire poco à cette crise politique est indécent s'insurge un utilisateur sur Twitter ce n'est plus de la satire c'est de la provocation gratuite ajoute un autre visiblement choqué par le traitement du sujet d'autres points du doigt une insensibilité cruelle de la part du journal qui semble utiliser un drame personnel pour alimenter son humour corrosif sur l'actualité politique le dessin a également été relayé par plusieurs figures publiques journalistes et responsables politiques certains dénonçant une faute morale de la part de l'hbdomadaire satirique ce n'est pas la première fois que astérisque Charlie Hebdo astérisque se retrouve au cœur d'une polémique liée à l'usage de l'humour noir habitué à briser les tabous la rédaction continue de se défendre au nom de la liberté d'expression toutefois cette nouvelle affaire soulève la question de savoir où se trouve la ligne rouge surtout lorsqu'il s'agit de sujets aussi grave pour l'instant astérisque Charlie Hebdo astérisque n'a pas réagi officiellement au critique maintenant sa position irrévérentieuse et provocatrice cependant les appels à des excuses se multiplient sur les réseaux sociaux certains demandant même le retrait du dessein la controverse ne montre aucun signe d'apaisement et la pression monte sur la rédaction qui devra décider si elle continue sur sa ligne de conduite ou choisit de calmer le jeu dans une France de plus en plus sensible aux questions éthiques dans les médias