🎀 Daniel Auteuil irrĂ©sistible dans Bataille de dames, partie 1 !😊 Au théùtre ce soir sur madelen-INA

[Musique] avecces ça ne va pas [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] c'est le portrait de la comtesse peint par LĂ©onie sa [Musique] niĂš oh c'est charmant une finesse une grĂące ah elle a du talent cette LĂ©onie qu'est-ce que j'entends Charles Charles oh pardon mademoiselle justement c'est elle que faites-vous lĂ  oh pardonnez-moi mademoiselle LĂ©onie de vilgontier non je regardais le portrait de madame votre tante notre maĂźtresse oui car je l'ai reconnu tout de suite car il est ressemblant qui vous demande votre avis les lettres les journaux oui alors je suis allĂ© ce matin Ă  Lyon Ă  la place du cocher qui n'en avait pas le temps et j'ai rapportĂ© des lettres pour tout le monde pour mademoiselle d'abord et bien donnĂ© oh oh de Paris d'ortense mon ami d'enfance son ami d'enfance c'est charmant cher ortense elle s'inquiĂšte des troubles de liyon des complots qui nous environnent quand Ă  la cour il est difficile que cela aille bien sous un roi qui fait des ver latins et qui ne donne jamais de balle ah ça une lettre pour madame la comtesse madame la comtesse CĂ©cile d'autreval nĂ©e de Kermadio etbrĂ© dorĂ© oh or pleine VendĂ© ah bah c'est tout simple une excellente royaliste comme Madame encore pardon alors celle-ci pour le frĂšre de madame la comtesse et pour Monsieur Gustave de Grignon un jeune maĂźtre des requĂȘes qui est ici depuis 8 jours il suffit les journaux oui les voici par dans un joli Ă©tat ETI c'est que le cocher la femme de chambre voulait les lire avant madame et Mademoiselle SK leur manquer de respect et je me suis opposĂ© mais c'est bien je ne vous en demande pas je ne croyais pas que mademoiselle me blamerait de mon zel ce qui souvent dĂ©plaĂźt le plus c'est l'excĂšs de Z comme disait monsieur de talrand oh voilĂ  qui est trop fort Monsieur Charles se permet donc qu' a-t-il ma chĂšre lon ce qu'il y a ma tante ce qu'il y a Monsieur Charles qui cite monsieur de talerand un homme qui a portĂ© malheur Ă  tout ce qu' l'a servi mauvaise recommandation pour un domestique assure-toi Charles aura lu ça quelque part sans comprendre n'est-ce pas forc madame je ne pensais pas que cela offusca mademoiselle offusca un subjonctif Ă  prĂ©sent pas un mot de plus vous parlez trop je connais vos bonnes qualitĂ©s votre dĂ©vouement pour moi mais vous oubliez trop souvent votre situation subalterne ne me forcez pas Ă  vous la rappeler votre place d'ailleurs n'est pas ici je vous ai pris uniquement pour soigner les jeunes chevaux de mon frĂšre allez Ă  votre service bien madame oh pardon madame merci Madame jusqu'Ă  Monsieur Charles jusqu'aux domestiques qui veulent se donner de l'importance oh mais une importance dont vous n'avez pas idĂ©e ma tante en vĂ©ritĂ© compte-moi dans cela et bien figurez non non non non tout Ă  l'heure laisse-moi d'abord parcourir mon courrier c'est trop juste je viens de lire le mien c'est d'elle pauvre comme elle tremblait en Ă©crivant ma chĂšre CĂ©cile soyez bĂ©nis 1000 fois je reprends espoir depuis que je sais mon fils auprĂšs de vous votre chĂąteau situĂ© Ă  deux lieux de la frontiĂšre lui permet d'attendre sans danger l'issue de ce procĂšs fatal et d'ailleurs qui pourrait soupçonner que le chĂąteau de la comtesse d'autreval nĂ© de Kermadio recĂšle un homme accusĂ© de conspiration contre le roi du reste que vos opinions politiques se rassurent est-ce que mon cƓur a des opinions politiques enfin Henry mon fils n'est pas coupable un malheureux coup de tĂȘte qu'il vous racontera lui a seul donnĂ© une apparence de conspirateur mais cette apparence suffirait 1000 fois pour le perdre s'il Ă©tait pris oh qu'est-ce que je lis qu'est donc encore une condamnation Ă  mort ciel le conseil de guerre sĂ©ant Ă  Lyon hier a condamnĂ© le principal chef du complot artiste Monsieur Henri de flavigneul un jeune homme de 25 ans qui heureusement s'est Ă©vadĂ© avec l'aide de quelques amis mattend dit oui oui je me rappelle c'est cette Ă©vasion qui excitait l'enthousiasme de Monsieur Gustave de Grignon notre jeune maĂźtre des requĂȘes il n'avait qu'un regret c'est n'avoir Ă©tĂ© chargĂ© d'une pareille expĂ©dition c'est beau c'est brave il a de quiit tenir sa mĂšre qui avait comme moi traversĂ© toutes les guerres de laavandĂ© sa mĂšre avait un courage de Lyon c'est pour ça qu'il parle toujours Ă  table d'actions hĂ©roĂŻques et le curieux c'est que son pĂšre Ă©tait diton peu heureux comme un liĂšvre vraiment alors c'est peut-ĂȘtre pour ça que l'autre jour il est devenu tout pĂąle quand la barque a manqueĂ© chavirĂ© merveille je lui demanderai car nous avons un bal et un concert pour votre fĂȘte et j'ai dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  votre coiffure un azala superbe que j'ai vu dans la serre et qui vous ira Ă  merveille oh coquette pour ton compte je le concevrai mais pour celui de ta tante mais c'est tout naturel vous c'est moi tellement que quand on fait votre Ă©loge ce qui arrive souvent je suis tentĂ© de remercier aussi jugĂ© de ma joie quand ma mĂšre m'a permis de venir passer un mois ici auprĂšs de vous il me semblait que rien qu'en vous regardant j'allais devenir parfaite vous riez est-ce que j'ai mal parler non chĂšre fille car c'est ton cƓur qui parle si je souris c'est de tes illusions c'est de ta candur Ă  me dire je vous admire quand vous m'embrassez en m'appelant ma chĂšre fille je suis presque aussi heureuse que si j'entendais ma mĂšre ah prends garde pr garde il ne faut pas me gĂąter ainsi j'aurais trop de chagrin de te voir partir ce sera ma jeunesse qui s'en ira mais vous ĂȘtes trĂšs jeune Ă  vous toute seule ma tente oh certainement d'une jeunesse de voyons devine un peu le chire ah je ne m'y connais pas je vais t'aider 30 30 non on est fort 31 ah on ne peut pas ĂȘtre plus modeste j'achĂšverai donc 33 33 oh alors oui ma chĂšre fille 33 ans l'annĂ©e prochaine j'en aurais peut-ĂȘtre plus que 32 mais maintenant voilĂ  mon chiffre quelle vieille tante tu as lĂ  vieille chaque matin je ne forme qu'un vƓu c'est de vous ressembler estce que tu dis a pas le sang commun mais c'est Ă©gal ça me fait plaisir et bien voyons mon Ă©lĂšve car j'ai promis Ă  ta mĂšre de te faire travailler as-tu dessinĂ© ce matin mais j'Ă©tais descendu pour ça dans le salon et devinez qui j'ai trouvĂ© tout Ă  l'heure devant mon chevalet et regardant votre portrait qui donc Monsieur Charles et bien et bien figurez-vous ma tante qu'il disait c'est charmant elle a du talent cette LĂ©onie et cela t'a rendu furieuse certainement et ce n'est pas tout ma tante croiriez-vous qu'il chante bien sil est g ce garçon est-ce que Dieu ne lui a pas permis de chanter comme Ă  toi mais c'est qu'il chante trĂšs bien voilĂ  ce qui me rĂ©volte ah raconte-moi donc cela hier je me promenais dans le parc en arrivant derriĂšre la ha Du Bois des chevreuils j'entends une voix qui chantit les premiĂšres mesures d'unir de Sarosa mais une voix charmante une mĂ©thode pleine de goĂ»t je m'approche c'Ă©tait Monsieur Charles en vĂ©ritĂ© vous riez ma tante et bien moi ça m'indigne je sais pas pourquoi mais ça m'indigne comment distingron un homme bien nĂ© d'un valet de chambre car remarquez ma tante qu'il est tout Ă  fait bien de sa personne et lorsqu'il vous sert Ă  table qu'il vous offre un fruit c'est avec un choix de terme un accent de bonne compagnie qui me metent hors de moi parce qu'il y a de l'impertinence Ă  lui Ă  s'exprimer comme ses maĂźtres c'est vrai cela nous dĂ©considĂšre cela nous enfin je ne sais pas comment vous exprimeer ce que je ressens mais moi qui suis bienveillante pour tout le monde j'Ă©prouve pour cet insolent valallet une antipathie qui va jusqu'Ă  la verion et si j'Ă©tais maĂźtresse ici bien certainement il n'y resterait pas lĂ  lĂ  lĂ  calmons-nous avant de le chasser il faut permettre qu'il s'explique ce garçon mais ma tante est-ce pour lui que vous sonnez prĂ©cisĂ©ment Charles est-il lĂ  oui madame la comptesse qu'il vienne mais ma tante qu'alz-vous lui dire mais sois tranquille je ne voudrais pas qu'il cru que c'est Ă  cause de moi que vous le grondez mais pourquoi donc ne trouves-tu pas qu'il t'a manquĂ© de respect madame m'a appelĂ© oui approchez-vous chat le vous me forcerez donc toujours Ă  vous adresser des reproches pourquoi vous ĂȘtes-vous permis vous ne savez pas que j'Ă©tais lĂ ord d'accord pourquoi vous ĂȘtes-vous permis de vous approcher de mon portrait du dessin de ma niĂše et de dire qu'il Ă©tait charmant j'ai dit qu'il Ă©tait ressemblant madame la comptesse ce qui est la mĂȘme chose c'est prĂ©cisĂ©ment ce mot qui est de trop approuver c'est juger et vous n'avez pas le droit de juger je demande pardon Ă  Mademoiselle de l'avoir offensĂ© Ă  l'avenir je ne feris plus que penser ce que j'ai dit et je ne dirai plus ce que je pense c'est bien du tout c'est mal voilĂ  encore une de ces rĂ©ponses qui m'exaspĂšre avez-vous prĂ©parĂ© la jeune ponette de mon frĂšre comme je vous l'avais demandĂ© oui madame oui et bien ma chĂšre LĂ©onie le temps est beau va mettre ton habit du cheval et tu essaieras la ponette dans le parc avec vous ma tente non avec mon frĂšre et Charles vous suivra mais il est fort habile cavalier son habiletĂ© rassure ma tendresse pour toi j'y vais ma tante ah je le dĂ©teste et bien mĂ©chant enfant vous ne serez donc jamais raisonnable ah oui c'est ça grondez-moi vous grondez si bien vous ne me dĂ©sarmerez pas par vos cajoleries mais vous exposez sans cesse Ă  ĂȘtre dĂ©couvert ou par LĂ©onie ou mĂȘme par un de mes gens aller chanter un air de SAR Rosa dans le parc et le chot est bien encore ce n'est pas ma faute je me rappelais toutes vos inflexion taisez-vous vos flaties me sont insupportables ingrat je ne parle pas seulement pour moi qui vous aime comme une sƓur mais pour votre pauvre mĂšre vous avez raison voyons que dois-je faire d'abord rĂ©pondre quand j'appelle Charles et ne plus dire quoi quand quelqu'un dit Henri la vĂ©ritĂ© je n'y manque jamais puis ne plus vous extasier devant le dessin de ma niĂš et ne pas rĂ©pondre comme tout Ă  l'heure je ne feris plus que penser ce que j'ai dit hypocrite il peut pas peut pas s'empĂȘcher Ă  ne pas ĂȘtre charmant ENF pas vous exposer comme vous l'avez fait ce matin encore malgrĂ© ma dĂ©fense en allant Ă  Lyon malheureux enfant vous ne comprenez donc pas qu'il s'agit de vos jours tout est Ă  craindre depuis l'arrivĂ©e du baron de Montrichard le baron de mon le baron am Boussard de montichard oui le nouveau prĂ©fet il a la finesse d'une femme il est rusĂ© comme un diplomate et avec ça actif persĂ©vĂ©rant et pense que c'est Ă  moi peut-ĂȘtre qu'il doit sa nomination vous vous comp vous avez fait nommer un homme comme lui dĂ©vouĂ© pendant 20 ans coram au consulat et Ă  l'Empire toujours pour cela il a toujours Ă©tĂ© dĂ©vouĂ© coram Ă  tous les gouvernements Ă©tablis il les ser d'autant mieux qu'il veut faire oublier les services rendus Ă  le Pr de tout temps les hommes politiques ont Ă©tĂ© des camĂ©lĂ©ons aussi va-t-il vouloir signaler son installation par quelque action d'Ă©clat c'est-Ă -dire en faisant fusiller deux ou trois pauvres diables qui n'en peuvent m non il n'est pas cruel au contraire je sais mĂȘme qu'il avait demandĂ© une amnestie gĂ©nĂ©rale mais l'idĂ©e de dĂ©couvrir un chef de conspirateur va le mettre en verve ilc il dĂ©ploira contre vous toutes les ressources de son esprit votre signalement sera partout je le sais le premier soldat pourrait vous reconnaĂźtre vous l'avourez j' dans dans ces pĂ©rils dans dans cette vie de de conspirateur poursuivi je ne sais quoi qui m'abuse comme un roman et rien ne me divertit autant que d'entendre prononcer mon nom dans les marchĂ©s que d'acheter au criurs des rues ma condamnation que d'interroger un gendarme qui pourrait mettre la main sur le collĂšgue et de lui parler de moi oh pardon monsieur le gendarme c'est Henri de flavignol est-ce qu'il n'est pas encore pris et non vraiment oh ben c'est un gaillard qui tient la vie Ă  ce qu'il paraĂźt oh dites-moi un peu son signalement si vous l'avez mais vous me faites frĂ©mir oh les hommes toujours les mĂȘmes n'ayant jamais que leur vanitĂ© en tĂȘte vanitĂ© de courage ou vanitĂ© d'esprit et bien tenez pour vous punir voyez cette lettre de votre mĂšre dites-vous que si vous Ă©tiez condamnĂ© elle mourrait de votre mort ajoutez que si je vous voyais arrĂȘter chez vous ici je croirais presque ĂȘtre la cause de votre perte et que j'aurais tout Ă  la fois le dĂ©sespoir du regret et le dĂ©sespoir du remord allez vous n'avez pas de cƓur alors pardon pardon j'ai t oui quand notre existence inspire de T sympathie do nous ĂȘtre sacrĂ©e je me dĂ©fendrai je veillerai sur moi pour ma mĂšre et pour pour ma sƓur Ă  la bonneheure voilĂ  un mot qui efface un peu vos T pensons Ă  votre salut et pour que je puisse agir racontez-moi ce qui vous a changĂ© malgrĂ© vous en conspirateur le voici d'abord je vous jure je n'ai jamais conspirĂ© et je ne conspirer jamais parce que j'ai horreur de la guerre civile quand un françaisre sur un autre Français c'est au cƓur de la France mĂȘme qu'il frappe en cas de guerre civile je me rĂ©engagerai dans l'armĂ©eam il y a Mo pourant au momentĂ©clater la conspiration du capitain Sanders j'entre un matin Ă  Lyon je vois ranger sur la place Bellecour un peloton d'infanterie avant mĂȘme que j'ai pu demander quelle exĂ©cution s'apprĂȘtait arrive une voiture de place suivie de carabinier Ă  cheval et j'en vois descendre entre deux soldats un vieillard en cheveux blanc en grand uniforme et je reconnais qui je ne sais pas mon ancien gĂ©nĂ©ral le brave compte villegrain du moulin oh vous le connaissez du tout le brave contre villegin du moulin qui a reçu 20 blessures au service de notre pays je mĂ©lance croyons qu'on l'Ă© sur cette place pour le fusiller oh non non non c'Ă©tait bien P encore pour le dĂ©grader Ă©tait-il coupable je l'ignore mais quelques crime politique qui est commis un brave soldat on ne le dĂ©grade pas on le tue oui aussi quand je vis un jeune commandant arracher sa dĂ©coration je ne me connais plus moi-mĂȘme je m' lançais vers mon ancien gĂ©nĂ©ral et lui remettant la croix que j'avais reçu de sa main je m'Ă©cri vive l'empere malheureux saisis arĂȘ comme chef de conspiration je serai encore en prison ou plutĂŽt je n'y serai plus si un de mes jaĂŽiers gagn par vous m'avez donnĂ© les moyens de fuir ici che une royaliste mon ennemi ici oĂč j'ai le double bonheur d'ĂȘtre sauvĂ© et d'ĂȘtre sauvĂ© par vous voilĂ  mon crime dites votre gloire Henri j'Ă©tais bien rĂ©solu ce matin Ă  vous sauver mais maintenant qu'il vienne vous chercher auprĂšs de moi voici ma tante suis-je bien oui ma chĂšre enfant trĂšs bien ta cravate un peu moins haute voilĂ  Charles Charles Charles oh pardon oui allez voir si mon frĂšre est prĂȘt oui madame ou qui t'a donnĂ© cette belle roue monsieur de Grignon je nai pas encore vu d'aujourd'hui notre cher il monte par le grand portail je l'ai laissĂ© au bas du perron admirant le cheval de mon oncle oh quel bel animal quel feu quelle vigueur ah ah qu'on doit ĂȘtre heureux de se sentir emportĂ© sur cet ouragan vivant le curieux c'est qu'il le croit V Dieu la belle monture oh comptesse bonjour Mon h oh ça vous n'avez donc pas perdu la manie de l'hĂ©roĂŻsme je vous entendais lĂ  tout Ă  l'heure je paris de vous regretter de n'avoir pas montĂ© BucĂ©phale oh c'est vrai madame la comptesse c'est si beau c'est si attende att vous ne trouvez pas le second adjectif je vais vous rendre le service de vous interrompre tenez vous avez lĂ  des journaux et des lettres pour moi oui pour vous sur la table sur la table bien s c'est une table monsieur leame est aux ordres de madelle Lon vgrtier je vais te mettre Ă  cheval VI lon lisez votrere monsieur lisez Ă  tout Ă  l'heure monsieur grrigon qu est le mauvais gĂ©nie qui m'a mis au cƓur une passion insensĂ©e pour cette femme une femme qui a Ă©tĂ© hĂ©roĂŻque en VendĂ© une femme qui adore le courage aussi pour lui plaire il n pas d'action intrĂ©pide que je ne rĂȘve pas de pĂ©ril auquel je ne m'expose en imagination dĂšs que je la vois je me crois un hĂ©ros moi moi un maĂźtre des requĂȘes qui par mon Ă©tat n'y suis pas obligĂ© et quand je dis un hĂ©ros c'est que je le suis en en thĂ©orie par malheur il en est pas tout Ă  fait de mĂȘme dans la pratique c'est euh je un instant c'est inconcevable c'est innoui il y a lĂ  un mystĂšre qui ne peut s'expliquer que par des raisons de de naissance c'est dans c'est dans le sang je tiens Ă  la fois Ă  la foi de ma mĂšre qui Ă©tait le courage en personne et Ă  la fois de mon de mon pĂšre qui Ă©tait la prudence mĂȘme les imbĂ©ciles me diront Ă  cela et bien monsieur restez toujours le fils de votre pĂšre n'approchez pas du danger mais est-ce que je le peux monsieur est-ce que ma mĂšre le permet monsieur hein est-ce que s'il pointe Ă  l'horizon quelque action d'hĂ©roĂŻsme le maudit dĂ©mon maternel qui s'agite en moi ne prĂ©cipite pas ma langue Ă  des paroles compromettantes est-ce que ma moitiĂ© hĂ©roĂŻque ne s'offre pas ne s'engage pas comme tout Ă  l'heure Ă  la vue de ce beau cheval fougueux etum que je rĂȘvais l'en fourcher parce que un autre Ă©tait dessus et oui si l'on m'avait dit montez-le allez montez-le alors mon autre moitiĂ© ma moitiĂ© paternelle l'aurait emportĂ© et adieu ma rĂ©putation c'est affreux affreux ĂȘtre brave et Ă©nerveux et songez que pour comble de mou me voilĂ  amoureux fou d'une femme dont la vue man m'exalte elle elle elle me fera faire quelqu exploit quelques sotisse j'en suis sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r sĂ»r pour l'instant je m'en suis assez bien tirĂ© je n'ai eu Ă  dĂ©penser que des paroles mais cela ne durera peut-ĂȘtre pas et alors et alors repoussĂ© mĂ©priser par lĂ  ah ah le seul moyen d'en sortir c'est de l'Ă©pouser suivez mon raisonnement une fois mariĂ© je suis pĂšre une fois pĂšre j'ai le droit d'ĂȘtre prudent avec honneur que dis-je le droit c'est un devoir un pĂšre de famille se doit Ă  sa femme et Ă  ses enfants un bonapartiste insulte le roi devant moi je ne peux pas le provoquer je suis pĂšre de famille qu'il arrive un incendie une peste une inondation je me sauve je suis pĂšre de famille il faut donc se hĂąter d'ĂȘtre pĂšre de famille le plutĂŽt possible et pour cela risquons ma dĂ©claration une dĂ©claration bien chaude bien brĂ»lante comme je la sens lĂ  lĂ  voyons voyons voyons [Musique] voyons on est mur pour te jure notre union de grignons voilĂ  voilĂ  voilĂ  plaçons-la ici voilĂ  sous ce sous ce miroir oh oui ououi elle la verra la lira et espĂ©rons Louis Jos elle appelle oh que se passe-til donc un accident mais elle commence Ă  reprendre ses sens elle elle n'est pas blessĂ©e non grĂące au ciel mais je crain que la Cousse l'Ă©motion sonnez donc mon ami je vous prie ah que dĂ©sirez-vous qu'on aille tout de suite Ă  saintordĂ©ol chercher le mĂ©decin oh mais queemy ventre Saint- j'y vais moi-mĂȘme et je le ramĂšne j'accepte vous ĂȘtes bon je suis bon c'est vrai j'aime autant ne pas ĂȘtre lĂ  quand elle lira ma dĂ©claration brave mais prudent je pars et je reviens ça c'est par ici je pars et je reviens [Applaudissements] [Musique] ma tante ma tante qu'est-ce que cela signifie une aventure si Ă©tonnante ou plutĂŽt si heureuse imaginez-vous maattente que Charles non Monsieur Henri tu sais tout et oui sans doute je me taai je me taai je vous aiderai Ă  le protĂ©ger Ă  le dĂ©fendre je suis bien obligĂ© maintenant ne fusce que par reconnaissance mais tout cela ne m'explique pas c'est juste a donc nous galopions dans le parc avec mon oncle quand tout Ă  coup son cheval prend peur la ponette en fait autant et m'emporte du cĂŽtĂ© du bois dĂ©jĂ  ma jupe c'Ă©tait accrochĂ©e Ă  un arbre j'allais ĂȘtre arrachĂ© de ma celle et qui sait peut-ĂȘtre traĂźnĂ© sur la route quand tout Ă  coup Charles Monsieur Charles se prĂ©cipite Ă  terre se jette hardardiment devant de la ponette l'arrĂȘte d'une main me retient de l'autre et me dĂ©pose Ă  moitiĂ© Ă©vanouie sur le gazon brave garçon et malgrĂ© cela j'Ă©tais d'une colĂšre tu lui en voulais de te sauver non pas de me sauver mais de me sauver avec si peu de respect imaginez-vous ma tante qu'il me prenait les mains pour me les rĂ©chauffer et qu'il rĂ©pĂ©tait sans cesse comme il l'aurait fait pour son Ă©gal pauvre enfant pauvre enfant je ne pouvais pas rĂ©pondre j'Ă©tais Ă©vanouie ah mais j'Ă©tais trĂšs en colĂšre en dedans et lorsqu'en ouvrant les yeux je le trouvais Ă  mes genoux presque aussi p que moi et qu'il me tendit la main en me disant et bien chĂšre mademoiselle comment vous trouvez-vous mon indignation fut telle que j'ai rĂ©pondis par un coup de Cravat age dont je frappais la maulosĂš tendre oh puis je fondis en larme sans savoir pourquoi et bien aprĂšs aprĂšs jugĂ© de ma surprise et de ma joie quand je le vis se relever en souriant dĂ©couvrir sa tĂȘte avec une grĂące charmante et me dire simplement aprĂšs m'avoir saluer que votre lĂ©gitime orgueil ne s'alarme pas de ma tĂ©mĂ©ritĂ© mademoiselle celui qui a osĂ© tendre la main Ă  Mademoiselle LĂ©onie de vilgontier ce n'est pas Charles le valet de chambre c'est Monsieur Henri de flavignol le proscrit le malheureux il se perdra comment se perdre parce qu'il m'a confiĂ© son secret qui me dit que tu seruras le garder vous croyez mon cƓur capable de le trahir le trahir dieu me garde d' un tel soupçon mais c'est ta bontĂ© mĂȘme ce sont tes craintes qui te trahiront ne redoutez rien ma tante je seraai forte il s'agit de lui de lui pardonnez-moi ma tante je ne puis vous cacher ce qui se passe dans mon Ăąme mais d'ailleurs pourquoi vous le cachez Ă  vous et bien oui une force une joie ineffable remplissent mon cƓur tout entier j'Ă©tais si malheureuse depuis 15 jours je ne pouvais m'expliquer Ă  moi-mĂȘme ce que je ressentais ou plutĂŽt je ne l'osais pas c c'Ă©tait de la honte de la colĂšre je me sentais entraĂźnĂ© vers un abĂźme et cependant j'y tombais avec joie que veux-tu dire je comprends tout maintenant si j'Ă©tais aussi indignĂ© contre lui et contre moi c'est que je l'aimais ah je vois clair dans mon ur Ă  prĂ©sent vous l'aimez qu'avez-vous donc rien vous l'AIM vous semblez irritĂ© contre moi chĂšre tante irrit je ne suis pas irritĂ© ch niĂš pourquoi serje irritĂ© je l'ignore peut-ĂȘtre est- de ma confiance trop tardive je vous aurais dit mon secret plutĂŽt si je l'avais plutĂŽt qui vous reproche votre manque de confiance laissez-moi seul vous m'en voulez laissezmoi vous dis mais vous ne m'avez jamais parlĂ© ainsi vous ne me dites plus tu pardon mon enfant pardon laisse-moi non non je t'en prie attends attend Ă  la bonne heure au moins ma tante oui comme c'est bon d'aimer [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] elle l'aime pourquoi ne l'aimerait-elle pas voilĂ  la question n'est-elle pas jeune comme lui riche et noble comme lui pourquoi donc souffraisje tant de cette pensĂ©e pourquoi pendant qu'elle me parlait ressentais-je contre elle un sentiment de colĂšre d'aversion de non c'est pas possible depuis 15 jours ne veillais-je pas sur Henri comme une amie ne lui parlais-je pas comme une mĂšre ce matin encore ne l'ai-je pas remercier de ce qu'il m'appelait ma sƓur oh malgrĂ© moi le voile tombe ce langage maternel n'Ă©tait qu'une ruse de mon cƓur pour ne lui rien cacher de ma tendresse ce n'est pas de l'intĂ©rĂȘt de l'amitiĂ© du dĂ©vouement c'est de l'amour j' j'aime moi et ma rivale c'est l'enfant de mon cƓur c'est l'enfant de ma sƓur c'est cet ange de grĂące et de bontĂ© je me parle Ă  moi-mĂȘme et je me rĂ©ponds tu n'as qu'une rĂ©solution Ă  prendre CĂ©cile CĂ©cile c'est moi renferme renferme ta folle passion dans ton cƓur comme une hate cache et tou lĂ  je ne peux pas depuis que je me suis avouĂ© mon amour Ă  moi-mĂȘme il croit Ă  chaque pensĂ©e Ă  chaque parole je le sens qu' m'envahit comme un flot qui monte qui monte qui monte qui monte et bien pourquoi le combattre LĂ©onie h c'est vrai mais lui il ne l'aime pas encore suivez mon raisonnement l'aurait parlĂ© s'il l'aimait elle me l'aurait dit s'il avait parlĂ© il est libre qu'elle choisisse elle est bien belle dĂ©jĂ  on dit que je le suis encore qu'il prononce pauvre enfant elle l'aime tant mais je l'aime 1000 fois davantage elle l'aime comme on aime Ă  16 ans quand on a l'avenir devant soi mais Ă  30 ans notre amour et notre vie tout entiĂšre allons il faut lutter lutons on dit que j'ai de l'esprit servons-nous-en LĂ©onie a 16 ans qu'elle se dĂ©fende et si je triomp aujourd'hui oh je rĂ©ponds de l'avenir je rendrai Henri si heureux que son bonheur m'apsouda du mien mais Triomph rĂšge suis-je aussi charmante qu'elle qui me l' prendra quand on a un grand nom du crĂ©dit de la fortune ce qui nous entoure disIl la vĂ©ritĂ© ma main tremble en prenant ce miroir ce n'est pas le trouble de la coquetterie non c'est mon cƓur qui fait trembler ma main c'est pas inv vraiemblable c'est vraiment mon cƓur qui fait trembler ma main je ne me trouverai jamais tel que je voudrais ĂȘtre ne regardons pas me regardera regarderje pas allez je me regarde charm a trompĂ© bien [Musique] d'autres une lettre Ă  madame la comtesse CĂ©cile d'autreval nĂ© de kermadi c'est moi de Monsieur Gustave de Grignon et bien lisons j'arrive de saintandĂ©ol le mĂ©decin Ă©tait malade un monde tient ma lettre je l elle ne semble pas trop irritĂ©e oui oui c'est bien le langage d'un amour vrai le cri de la passion elle se parle elle-mĂȘme vous avez remarquĂ© il mime on peut don m' encore il demande ma main on peut donc songer Ă  m'Ă©pouser encore ma fois je me risque estce vous qui avez Ă©crit cette lettre c c cette lettre cette lettre que tout Ă  l'heure ah mon Dieu et bien ESV non oui oui c'est moi oui et ce qu'elle contient et bien l'accent de votre passion certainement vous m'aimez vous me demander ma mĂšre ah les deux contestent les deux les deux pourquoi pas oui vous Ă  25 la valeur n'attend pas le nombre des annĂ©es ah et qu'importe l'Ăąge tout ce que je peux vous dire tout ce que je sais tout ce que je peux vous dire c'est que c'est que vous ĂȘtes jeune et belle ce que je sais c'est que je vous aime vous m'aimez oui et diez-vous ne pas me le pardonner diez-v m'en vouloir vous en vouloir mon ami mon vĂ©ritable ami si c'est vrai vous me vous me trouvez belle oh jamais paroles m'ont Ă©tĂ© si douce oh si je pouvais vous dire si vous ça oh mais je ne vous en demande pas tant l'Ă©motion le trouble oĂč je vous vois suffirait Ă  me faire perdre la raison qu'est-ce que cela j'ai oubliĂ© j'ai oubliĂ© c'est une surprise c'est une fĂȘte oui oui j'ai oubliĂ© oh ma fĂȘte je n'y pensais plus mais nous y pensions nous et votre niĂšce et lĂ  dans le grand salon vos amis les habitants du village tous vos gens mes gens oui oui oui B ch concert B concert il sera lĂ  oh merci mon ami nous danserons oh oui madame dansons oui nous chanterons oh oui madame chantons avec pour pour ns oui madame oui oui oui il sera lĂ  il nous verra il nous jugera oh mon ami je suis si heureuxmi don madamemi don vous [Musique] [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements] saviez c'est Ă©tonnant c'est Ă©tonnant depuis l'aveux qu'elle m'a fait elle ne me regarde plus et pourtant quand je me rappelle son trouble de ce matin sa phisionomie tout tout me dit que je suis aimĂ© oui tout tout exceptĂ© elle ah c'est qu'une lettre passionnĂ©e des paroles brĂ»lantes ne suffisent pas Ă  la comprĂ©hension de mon amour il faudrait des preuves rĂ©elles des actions ça y est je me un beau dragon [Applaudissements] [Musique] exĂ©c de en point rien plus rien plus chap [Musique] chap est sa fĂȘte d'ailleurs vous entendez la musique mais dĂšs qu'elle saura que Monsieur le PrĂ©fet du dĂ©partement est arrivĂ© connaissez monsieur non non non non non mais je je je viens d'entendre prononcer votre nom et je cours de grĂące monsieur ne me rire rien de presse quand on est porteur de fĂącheuses nouvelles mon dieu la comptesse que je connais depuis longtemps a toujours Ă©tĂ© parfaite pour moi et derniĂšrement encore monsieur le marquis de mopelot ministre de l'IntĂ©rieur ne m'a pas laissĂ© ignorer qu'elle avait parlĂ© en ma faveur ah oui oui oui elle est fort bien en cours et je conçois qu'il vous soit pĂ©nible pour la premiĂšre visite que je lui fais de lui apporter une mauvaise nouvelle plusieurs monsieur plusieurs oh et lesquelle monsieur une surtout qui est fĂącheuse le feu vient de prendre Ă  une des fermes de madame la comtesse vous en ĂȘtes certain absolument nous l'avons aperçu en passant sur la grand route mais comme je ne pouvais dĂ©tacher aucun des gens de mon escorte pour des motifs des motifs pour des motifs sĂ©rieux monsieur j'ai dirigĂ© sur la ferme tous les paysans que nous avons rencontrĂ©s en chemin ordonnant qu'on m'apporta ou plutĂŽt des nouvelles de l'incendie un incendie oh oh quelle belle occasion hĂ©roĂŻsme si j'y allais oh oh oui quel quel effet sur la comptesse quand elle demandera oĂč donc est Monsieur de grriignon et qu'on lui rĂ©ponde il est sur le feu il il est au feu au feu pour vous contesse monsieur cette ferme est-elle loin d'ici une demi-lieu Ă  peine ah si on pouvait envoyer une pompe une pompe une pompe Ă  incendie ah une pompe il y en a une Ă  la ville voisine monsieur chour attendez peut-ĂȘtre ne vous la confieriton pas sans un ordre signĂ© de moi permettez je permet confie une pompe Ă  n'importe qui estil plus beau rĂŽle que celui de sauveur dans un incendie je je vous le demande oh marchez marchez sur les poutres enflammĂ©es quelle joie disparaĂźtre au milieu d'un tourbillon de fumĂ©e et de feu au moment le plus terrible quand la toiture va s'Ă©couler oh quel extaseire tout Ă  coup Ă  une fenĂȘtre vieillard VO tout Ă  coup Ă  une fenĂȘtre un bon vieillard une femme femme qui eners vous les bras en s'Ă©criant sauvez-moi et slancer au milieu des cris de la foule n'y allez pas vous allez vous perdre n'importe oh monsieur monsieur le le fermier a-t-il des enfants tro trois enfants le bravo en basage oui tant mieux c'est moins lourd je plus facile Ă  sauver et puis et puis rendre TR enfants Ă  leur mĂšre comme la comptesse me recevra quand je reviendrai escort par tous les hommes de la ferme sur un BR deage les vĂȘ dĂ©chir le visage noir comme çassieur prendre des nouvelles de ce garçon av rencontrĂ© sur la route bless du lie de l'incendie comment blessĂ© blessĂ© blessĂ© BL lĂ©gĂšrement sans doute h non monsieur BrĂ» VI la peau lui tomba du visage peau lui tomb la PE lui tomba mais le plus dangereux c'est une poutre qui lui enfoncĂ© cĂŽes enfonc C cĂŽtes voyezv cela et en en voulant porter secours en voulant mais allez monsieur allez mais mais je je vais monsieur je vais je je vais je vais je suis parti le temps de faire saler mon cheval par mon domestique qui en mĂȘme temps pourrait bien y aller lui-mĂȘme car dĂšs qu'il s'agit de porter une lettre cela le regarde il ira beaucoup plus vite que moi Monsieur le PrĂ©fet un exprĂš est arrivĂ© annonçant que le feu est Ă©ttin ah tant mieux oh quelle fatalitĂ© oh au moment oĂč j'y allais vous l'avez vu j'y allais je partais Ă  l'instant vous l'avez vu vous l'avez vu je partais il pas le sous-lieutenant a passĂ© tous nos hommes Ă  l'extĂ©rieur comme vous l'aviez indiquĂ© mais il a de nouveau l'enseignement dont il voudrait faire part Ă  Monsieur le PrĂ©fet je tiens Ă  les connaĂźtre et Ă  les vĂ©rifier moi-mĂȘme avant d'avoir vu la comptesse motus monsieur monsieur veuillez ne pas parler de mon arrivĂ©e Ă  madame la comtesse des motifs impĂ©rieux m'obligent Ă  vous quitter mais je reviens Ă  l'instant il reviens Ă  l'instant G ganiul ah malĂ©diction malĂ©diction il y eu jamais une occasion pareille un incendie que j'aurais trouvĂ© Ă©teint de l'hĂ©roĂŻsme et et pas de danger oh ah si jamais je rencontre un autre j'aurais toujours la pompe la comtesse la comtesse toujours rĂȘveuse comme ce matin par bleu elle pense Ă  moi Madame ah c'est vous mon cher de grigon elle a dit mon cher de grigon et bien pourquoi nĂȘt-vous pas dans la la salle de bal bal champĂȘre au milieu du salon le chĂąteau et la ferme grand seigneur et femme de chambre mais j'Ă©tais j'Ă©tais ici madame la comtesse j'tais i m'occupant de vos intĂ©rĂȘts une de vos fermes oĂč le feu a pris mais il est Ă©teint par malheur pour moi ou comment ça oh j'aurais tentĂ© mais m'exposer j'auris tant aimĂ© m'exposer pour vous car sachezle bien je vous aime plus que moi-mĂȘme je vous aime plus que ma vie ah c'est beaucoup vous vous en doutez vous m'aimez bien je le crois mais plus que la vie non vous n'assistiez seulement pas Ă  notre concer oh oh j'Ă©tais madame j'Ă©tais j'ai entendu votre admirable dio avec votre niĂš oh oh quel enthousiasme gĂ©nĂ©ral vos gens eux-mĂȘmes qui Ă©coutaient de l'chambre Ă©taient ravis transportĂ©s un surtout votre nouveau domestique Charles oui oui Charles oui oui char il criait Brava Brava encore plus fort que moi Charat ah ce cher degrigon que j'accusais que je me connaissais je l'ai ramenĂ© au mĂȘme point que ce matin elle est Ă  moi presque si c'est vrai vous ch vous m'applaudissiez certainement oui oh mon ami j'ai eu des tort envers vous je veux les rĂ©parer allez m'attendre dans le salon nous y danserons ensemble oh oui madame je cours cours dans Madame comme cela va ça va bien ça va bien oh Paron monsieur ma tante je suis invitĂ©e pour la prochaine contredance par Monsieur Henri et bien tu n'y vas pas c'est qu'auparavant j'aurais un conseil Ă  vous demander comment je vais vous dire j'ai chantĂ© tout Ă  l'heure n'est-ce pas ou et bien pendant que je chantais j'ai vu des larme dans ses yeux Ă  lui Ă  Henry et c'est dĂ©jĂ  un bon commencement cela prouve au moins que je lui dĂ©plais pas n'est-ce pas ma tante sans doute mais c'est qu'il m'a prie de lui faire vis-Ă -vis et j'ai une grande peur que ma danse ne vienne dĂ©truire le bon effet de mon champ j'ai envie de ne pas danser qui penses-tu mais j'ai tant de dĂ©faut en dansant il encore vous me le disiez trop de raidur dans les bras les Ă©paules pas assez effacĂ© malgrĂ© tout tu es charmante oh vraiment que trop oh tant mieux tant mieux je vais danser ma tante et puis je tĂącherai de me corriger et la premiĂšre fois que je danserai avec lui qui tardera pas je l'espĂšre et bien qu' te retient un autre conseil que j'aurais Ă  vous demander s'il me parle en dansant que lui dirais-je j'ai peur de rester court et lui paraĂźtre sautete par mon silence en ma tante conseillez-moi donnez-moi un sujet de conversation moi mais vous avez tant d'esprit et votre esprit lui plaĂźt tant il te l'a dit pendant plus d'un quart d'heure ainsi il me semble que des paroles inspirĂ©es par vous garderaient quelque chose de votre grĂące Ă  ses yeux singuliĂšre pensĂ©e mais j'y suis oui oui voilĂ  mon sujet de conversation je suis certaine de lui plaire je parlerai de quoi de vous sur ce chapitre lĂ  je rĂ©pond de mon Ă©loquence la bonne Ă© tendre nature je crois entendre la voix de Monsieur Henri Henri quand il est lĂ  je ne vois plus que lui il m'attend il me semble qu'il m'appelle adieu ma tante adieu [Musique] elle le rejoint la contredance commence il est vis-Ă -vis d'elle comme il la regarde mais il oublie que c'est Ă  lui de danser il traverse il lui donne la main mais que voisje elle pĂą la consternation se peint sur son visage mais que disje sur tous les visages lon s'Ă©lance h sĂ©lance dans la our LĂ©on revient mais maisas-tuas-tu au nom du cielas-tu des soldats des dragons des soldats ils entourent le chĂąteau et des gendes vienent d'entrer dans la cour c'est impossible il vient l'arrĂȘter c'est impossible venir l'arrĂȘter chez moie d' demadi c'est impossible te dis du calme du calme mais du calme pouvez en avoir m l'aimz pas tu crois ohil est en pĂ©ril il verra bien laquelle de nous deux l'aime le plus que la fĂȘte cess je vous dirai quand on pourraouvrir le bal bien et bien bien et bien ce sont effectivement des dragons qui me cherchent de vrais dragons qui vous l'a appris l'officier lui-mĂȘme que j'ai interrogĂ© adroitement comment avezvous osĂ© mais il me semble que cela m'intĂ©resse assez pour que je m'en informe que vous a-t-il dit qu'il venait pour arrĂȘter Monsieur Henri de flavign ez clair ça me semble perdu mais est-ce que le malheur peut m'atteindre entre vous deux il divrai Ă  nous deux de le sauver permettez permettez Ă  nous trois je demande aussi en ĂȘtreons cherchons quelques bon dĂ©guisement la bien originale oh toujours duoman en connaissez-vous un plus charmant ah non bon non ne me grondez pas je mets sous vos ordres sachons d'abord quels sont nos ennemis oui mon colonel comment se nomme l'officier des dragons je l'ignore mon gĂ©nĂ©ral mais il est accompagnĂ© du nouveau prĂ©fet le terrible baron de monrichard oh terrible oh je meurs d'Ă©pouvante ma tante mais ne pleure donc pas ainsi malheureux enfant oh je ne peux pas m'en dĂ©fendre et crois-tu que la frayeur ne m' presse pas comme toi mais je pense Ă  lui et ma douleur mĂȘme me donne du courage elle est belle oui ma tante oui je vais essayer elle est touchante oh mon danger je te bĂ©nisment ah ou non non mais grondez-moi grzmi je dirais toujours oh mon danger je te bĂ©nis mais sans lui vous verrez- tout deux Ă  mes cĂŽtĂ©s me plaignant me dĂ©fendant viennent la sentance elle-mĂȘme je ne la regretterai pas puisque grĂące Ă  elle je puis vous inspirer Ă  vous tant de frayeur Ă  vous tant de courage insupportable avec vos madrigo pensons au baron s'il ose venir ici c'est qu'on nous a trahi c'est qu'il c'est tout trahi mais qui donc est-ce que ma tĂȘte est mise Ă  pris est-ce que ma capture vaut une trahison il y a des gens qui trahissent pour rien il y a donc encore du dĂ©sintĂ©ressement ouais silence on vient monsieur le baron améé Boussard de Montrichard qui s'est prĂ©sentĂ© chez la comptesse CĂ©cile d'autreval nĂ© de Kermadio fait demander s'il veut bien lui faire l'honneur de le recevoir ciel certainement avec plaisir le baron et rien n'est dĂ©cidĂ© encore fuyez monsieur fuyez au contraire qu'il reste vous avez une idĂ©e non pas encore mais il faut que vous restiez que Monsieur de monrichard vous voit vous voit comme domestique on soupçonne plus difficilement ceux qu'on a vu d'abord sans les soupçonner c'est vrai que vous ĂȘtes heureus d'avoir tant de prĂ©sence d'esprit ma tante comment faites-vous donc je meurs d'angoisse ma fille allons Ă©loigne-toi il faut que je sois seule avec le baron seul non pas non pas je veux savoir ce que vous lui direz vous bien entendu va ma fille va va va monsieur le baron amedĂ© Boussard de maichard oh monsieur le baron je suis heureuse de vous voir je venais madame la comtesse vous adresser mes remerciements pour votre prĂ©fecture et bien je les mĂ©rite vous aviez un adversaire redoutable mais j'ai tant cabalĂ© tant intriguĂ© car vous m'avez fait faire des choses dont je rougi que j'ai fini par l'emporter que de grĂące Ă  vous rendre mais qui a pu me valoir un si honorable patronage votre mĂ©rite d'abord oui bien sĂ»r c'est Ă©vident oui bien sĂ»r oh je vous connais de plus longuees dates que vous ne le pensez nous avons fait la guerre l'un contre l'autre en vandĂ© et vous m'avez protĂ©gĂ© quoiennemi mieux encore Ă  titre d'ennemi je vous compterai cela un sĂ©jour car vous me restez Charles Charles oh pardon oui madame alleer chercher des rafraĂźchissements pour monsieur le baron vous me comblez oui je veux vous rendre la reconnaissance trĂšs difficile vraiment et bien je crois que je viens de trouver le moyen de m'quitter vis-Ă -vis de vous vous commencez dĂ©jĂ  comment en me donnant le plaisir de vous recevoir je viens vous offrir Ă  vous madame qui ĂȘtes si dĂ©vouĂ© Ă  la bonne cause l'occasion de rendre un signalĂ© service Ă  Sa MajestĂ© donnez-moi la main baron voilĂ  le mot d'un vrai royaliste et ce service c'est de faire arrĂȘter le chef de la grande conspiration bonne apartiste bravo ce chef est donc un homme connu important connu bien sĂ»r enfin du moins de vous est ce que je crois comtesse de moi je connais un conspirateur le nom de ce traĂźtre qui m'a trompĂ© Monsieur Henri de flavigneul Monsieur Henri de flavigneol ah ce tout jeune homme qui a l'air si doux ah ben j'auris CR ça de lui je l'ai vu quelquefois chez sa mĂšre mais c'esten est fait et bien je dis comme le farouche horas il est bon Ă artiste je ne le connais plus je crois que je fais le verre un peu long mais Corneille me le pardonnera mais oĂč est-il donc ce monsieur de flavigneul il se cache il se cache dans un chĂąteau dans un chĂąteau voisin trĂšs voisin vous allez le surprendre voilĂ  le difficile car il me faudrait votre aide pour cela madame mon aide ouais imaginez que ce chĂąteau appartient Ă  une femme du plus haut rang du plus pur royalisme une femme de cƓur d'esprit et de plus ma bienfaitrice comme moi prĂ©cisĂ©ment alors imaginez mon embara pour lui dire d'abord que je la soupçonne ensuite que je viens faire chez elle une invasion domiciliaire et enfin vous l'avoueraije que j'ai comptĂ© sur vous pour la prĂ©venir la bonne folie AINS si vous pensez que moi je REC un conspirateur non je ne le crois pas non j'en suis sĂ»r et c'est pour ça que vous avez amenĂ© tout cet attirail de dragon vous avez dĂ©ployĂ© ce luxe de gendarmerie mon Dieu oui et je ne sortirai pas d'ici avant d'avoir arrĂȘtĂ© l'ennemi du roi il faut bien compesse que je vous prouve ma reconnaissance et bien moi baron je vous prouverai comment une femme offensĂ©e se venge vous vengez d'un procĂ©dĂ© inqualifiable d'une sanglante injure pour une fervante royaliste comme moi ah monsieur le baron vous venez vous attaquer chez moi dans mon chĂąteau pauvre prĂ©fet quelle vie vous allez mener allons parcourz le chĂąteau fouiller interroger et surtout de la dĂ©fiance dĂ©fiez-vous de mes larmes dĂ©fiez-vous de mon sourire quand je parais joyeuse pensez que je suis inqu Ă  moins que je ne prĂ©vois cette prĂ©voyance et que je ne veux la dĂ©concerter par un double calcul ravissante servez servez des rafraĂźchissement monsieur le baron au lieu de maroner prenez des forces baron prenez vous en aurez besoin et bien que faites-vous lĂ  avec vos bras pendant et votre m bĂȘtement rĂ©jouie servez donc oh les ses gens que nos gens adieu baron adieu ou plutĂŽt au revoir dĂ©mon de femme voilĂ  le doute qui commence Ă  me prendre et si on m'avait trompĂ© si Monsieur de flavignol n'Ă©tait pas ici ah si monsur le baron dĂ©sire-t-il tout Ă  l'heure oui mais s'il y Ă©tait la comtesse aurait-elle ce ton insultant et railleur mon le baron oh mais tout Ă  l'heure te disje oui mais s'il n'y est pas mon expĂ©dition va me couvrir de ridicule sans compter que le crĂ©dit de la comptesse est considĂ©rrable et qu'elle peut me perdre ah si je repartais oui mais si une heure aprĂšs mon dĂ©part madame la comtesse fait franchir la frontiĂšre Ă  Monsieur de flavignol Sen effit de ma rĂ©putation j'en ai la tĂȘte en feu ah ben ça tombe bien si Monsieur le ballon voulait deso d'idĂ© des rafraĂźchissements mais va-ton au diable j'y vais monsieur le baron attends une idĂ©e approche regarde-moi dans les yeux j'er pas mais mon AM ĂȘtes Paraz le baron bien bon ça fait pas chaud c'est un demeurer c'est un imbĂ© ma traitĂ© tout Ă  l'heure oh notre madame oui monsieur le baron est qu'elle vous soumet souvent Ă  ce rĂ©gime mais tous les jours monsieur le baron et combien vous donne-elle de surcroix de gage pour ce supplĂ©ment de mauvaise humeur rien du tout mon ainsi maltraitĂ© mal payĂ© mon garçon veux-tu gagner 20 Louis V oui monsieur le baron mais comment Monsieur de flavignol doit ĂȘtre cachĂ© dans le chĂąteau et oh BV lati pas autre chose alors si tu pouvais le dĂ©couvrir et me le montrer je te donnerais 20-louis 20louis rien que pour vous le montrer et ben pourquoi ris-tu c'est que c'est de l'argent gagnĂ© tu sais quelque chose un peu un peu un peu pas encore beaucoup mais c'est Ă©gal je me trompe fort je vous le montrerai tiens tiens Ă©coute je te donne un loup Louis d'avance ah Louis oh ben je va tu m' payer avec ça maintenant vaattend de peur qu'on nous soupçonne de conivance la contesse c'est si FNE elle est oh lĂ  la monur le baron oui si je tĂąchais de me faire affecter par Madame Ă  votre service pouris se parler plus facilement tous les deux oh mais trĂšs bien je vois que je ne me suis pas trompĂ© en m'adressant Ă  toi je je peux tu dois oh merci monsieur gach oui c'est du bon ah c'est du bon c'est c'est B ah ça c'est du bon aussi non je me tromper c'est pas un imbĂ©cile c'est un [Applaudissements] [Musique] idiot et d'un alliĂ© qui demeure dans la place il vaut mieux un alliĂ© demeurer que pas d'alliier du tout c'est pas maladroit ce que je viens de faire lĂ  ah mais suivez bien mon raisonnement il n'est pas de citadĂšle si forte qu'elle ne soit qu'elle nit un cĂŽtĂ© faible et vous n'ĂȘtes pas ici madame la comtesse la seule que l'on puisse attaquer voyons quels sont les habitants de ce chĂąteau monsieur de kermadiot frĂšre de madame la comtesse personnage muet qu'on na pas vu et qu'on ne verra pas monsieur de Grignon monsieur de Grignon monsieur de Grignon ça doit ĂȘtre un parent de Monsieur de Grignon prĂ©sident de la cour prĂ©votale c'est un homme de notre bord il pourra m'ĂȘtre utile arrĂȘtons-nous ici mademoiselle LĂ©onie de vilgontier niĂš de madame la comtesse quel Ăąge peut-elle avoir 16 ou 17 ans Monsieur de flavignol 25 ans tout au plus sa figure mais pas encore le signalement que j'attends mais il doit ĂȘtre beau un proscrit est toujours beau en SI mademoiselle LĂ©onie l'a vu elle doit lui porter de l'intĂ©rĂȘt et suivez toujours bien mon raisonnement mon arrivĂ©e doit la faire trembler or Ă  16 ans quand on tremble on le montre ah c'est pas comme madame la comtesse ah quelle femme je crois que si j'en avais le temps j'en viendrai amoureux c'est elle c'est nĂ©omie vous allez voir ma finesse viendra Ă  bout de sa naĂŻvetĂ© oh pardon monsieur le baron je croyais m'attendre dans salon et je venais y est-elle le quitte Ă  l'instant mademoiselle mais je serais bien malheureux si son absence me faisait traiter par vous en ennemi moi vous traitez en ennemi comment Monsieur en vous Ă©loignant mademoiselle oh je conçois votre dĂ©fiance ma dĂ©fiance vous pensez que je suis venu ici pour vous ravir une personne qui vous est cherre c'est un bet il veut me sonder mais je vais ĂȘtre fine et ma finesse viendra bout de sa sotise vous allez voir je ne sais pas ce que vous voulez dire monsieur mon dieu ce que je veux dire est bien simple mademoiselle il y a une heure quand vous m'avez vu arriver ici suivi d'hommes armĂ© vous avez pu penser que j'Ă©tais votre ennemi je l'Ă©tais en effet puisque je cherchais Monsieur Henri de flavignneol mais maintenant tout est changĂ© comment oui je sais j'ai la certitude que Monsieur le flavigul n'est pas ici ah et je pars finesse tout de suite tout de suite tout de suite savez-vous M moiselle que votre empressement pourrait me donner des soupçons comment Monsieur mais oui Ă  vous voir si heureuse de mon dĂ©part je pourrais penser que je me suis trompĂ© et que Monsieur de flavignneul est encore ici moi heureuse de votre dĂ©part au contraire monsieur le baron et certainement si nous pouvions vous garder longtemps trĂšs trĂšs longtemps permettez permettetez finesse voilĂ  que vous tombez dans l'excĂšs contraire mademoiselle tout Ă  l'heure vous voulez me renvoyer un peu trop vite et maintenant vous voulez me garder un peu trop longtemps ce qui pour une personne soupçonneuse pourrait bien signifier la mĂȘme chose je ne comprends pas monsieur le baron calmez-vous mademoiselle calmez-vous ce sont lĂ  de pur formalitĂ©s car je sais j'ai la certitude que Monsieur le flavignol n'est pas ou n'est plus dans ce chĂąteau et vous avez bien raison monsieur le baron aussi parakit de conscience pure formalitĂ© ne pas avoir dĂ©placĂ© tout un escadron pour rien n'est-ce pas je vais faire fouiller les bois des environs parmi dragons fait monsieur le barreau bon il est pas dans les bois finesse visitez les combles il est pas dans les combles les placards il est pas dans le placard les cheminĂ©es du chĂąteau c'est votre devoir monsieur le barreau bon et ben il est pas dans le chĂąteau finesse h interroger examiner parce que il y a aussi les dĂ©guisements ah elle a tressailli les hommes de peine les hommes de peine non les garçons de ferme les domestiques elle a tremblĂ© et enfin je m'en irai malheureux puisque je vous quitte mademoiselle mais heureux cependant de ne pas avoir accompli ici mon pĂ©nible devoir comment Monsieur quel devoir mais monsieur de flavignol est milita vous ne l'ignorez pas devrais l'envoyer devant le conseil de guerre un conseil de guerre mais c'est la mort oh la mort non mademoiselle non enfin une peine rigoureuse tout au plus mais c'est la mort vous dis-je vous n'osez me l'avouer mais j'en suis certaine la mort pour lui oh monsieur je vous le demande Ă  genou il a 25 ans il a une mĂšre qui mourra s'il meurt il a des amis qui ne vivent que de sa vie il n'est pas coupable il n'a pas conspirĂ© il me l'a dit lui-mĂȘme grĂące monsieur ne le condamnez pas ne le condamnez pas pauvre enfant ENF c'est mon voir savez-vous mademoiselle que vous me parlez comme s'il Ă©tait en mon pouvoir il est donc ici ici mais mais je n'ai pas dit non mais tout Ă  l'heure quand j'ai parlĂ© d'interroger les domestiques vous avez tremblĂ© moi oui Ă  l'instant mĂȘme vous avez tressailli moi oui et quand j'ai parlĂ© vous m'avez dit ne l'arrĂȘtez pas ne l'arrĂȘtez pas oui monsieur le baron oui je suis sur la trace moi aussi il est dans le chĂąteau je sais soin d'aguisement silence miselle je vois votre moi votre trouble et je craindrai d'ĂȘtre importun aussi je me retire et surtout qu'il ne sorte pas d'ici il en sortira pas tant que j serai je compte sur toi Contis comment comme on dit chez nous ah chez toi on 10 fois ou ça c'est chez nous ah ça chez toi chez nous endu quelle scĂšne ne riez pas monsieur ne riez pas ciel mais quelle douleur sur vot TR qu'avez-vous accablez-moi Monsieur Henri maudissez-moi vous je suis une malheureuse sans fois sans courage et sans finesse au nom du ciel que dites-vous vous vous Ă©tiez confiĂ© Ă  moi vous m'aviez rĂ©vĂ©lĂ© le secret dont dĂ©pend toute votre vie et bien ce secret je l'ai livrĂ© je vous ai trahi comment ici devant votre juge Ă  l'instant mĂȘme oh l'Ăąche que je suis j'ai eu peur peur pour vous serait-il possible moi vous perdre moi qui donneraiit ma vie pour vous sauver quentendge mais je ne survivrai pas votre arrĂȘt je vous le jure aussi je vous demande de me pardonner de ne pas m'en vouloir LĂ©onie au nom du ciel que voisje et que fais-tu lĂ  oh je lui demande grĂące et pardon ma tante car c'est par moi tout est dĂ©couvert par moi que tout est perdu perdu perdu non pas je suis lĂ  moi oh oui ma tante sauvez-le ne craignez rien monsieur de Montrichard m'a pris pour complice oh ne vous yiez pas un mot un juste une seconde suffise pour l'Ă©clairer mais je suis lĂ  qu'est-ce que cela signifie le savez-vous comtesse qu'est-ce que tous ces bruits de conspiration de de conspirateurs dĂ©guisĂ©s un rĂȘve de Monsieur de monichard un rĂȘve soit mais en attendant on arrĂȘ tout le chĂąteau toute la livrĂ©e ciel en ĂȘtes-vous sĂ»r mais parfaitement je viens de voir saisir votre domestique mais tenez voici un brigadier de gendarmerie ah c'est vous que je cherche vous moi veillez me suivre monsieur il y a erreur je suis attachĂ© au service particulier de Monsieur le PrĂ©fet non non il y a pas erreur mes ordres sont prĂ©cis veuillez me suivre n'avouez rien je rĂ©ponds de tout allez donc Charles allez obĂ©issez oui madame oui ou n madame ici dans un quart d'heure il faut que je vous parle Ă  vous seul silence un rendez-vous au joie de mieux en mieux au bonheur et c'est moi qui le perd je vous suis notre bigadier perdu par elle sauvĂ© par moi [Musique] [Applaudissements] [Musique]

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