Benoît Magimel Interview carrière Partie 1 25 Sep 2014
Published: Mar 27, 2024
Duration: 00:06:17
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c'est c'est le début c'est première prise de contact avec ce métier c'était des vacances pour moi c'était cétait à la fois un monde d'adulte qui m'écoutait des hôtels des défraéments on m'avait donné de l'argent de poche enfin tout ça était comme un rêve quoi c'était je tournais pendant les vacances j'avais vraiment du plaisir quoi c'était le plaisir de jouer la comédie et ouais c'est c'est c'est un film inoubliable pour ça j'avais quelques jours de tournage j'étais très impressionné je m'étais retrouvé avec du Tron et qui m'aimpressionnait qui mangeait des yaourts toute la journée euh Michel Deville quelqu'un de très très attachant très doux euh moi je m'étais permis j'ai un souvenir comme quoi je m'étais permis de changer un petit dialogue ça l'avait amusé enfin voilà c'était très rapide la haine très bon souvenen c'était le film dont on voulait enfin tout le monde voulait en faire partie parce que c'était un nouveau genre euh un univers que je connaissais bien et c'était important d'en faire partie quoi euh j'avais même j'avais une toute petite réplique mais dont on parle souvent d'ailleurs là la phrase c'était le mec qui a trouvé le fling je sais pas c'est qui mais le mec a trouvé le fling j'aimerais bien savoir c'est qui bon tournage 5 jours de tournage avec Benoît Jaco Virgin doyen avec qui j'étais à l'école donc c'était marrant de la retrouver là euh bon tournage ouais c'était une bonne bon souvenir ça c'était super c'était un premier rôle de de voyou de neuve hauteuil c'était très impression enfin j'étais très impressionné à l'époque et en même temps voilà un bon souvenir je m'étais fait beaucoup de potes à Lyon que j'ai toujours d'ailleurs j'ai gardé des amis j'avais traîné un peu avec les voyou là-bas à l'époque mon premier costard ma première montre j'adorais ça quoi j'adorais j'adorais le rôle qu'on m'avait que André Tchin m'avait proposé c la première fois où je m'investissais autant j'étais parti dans l'Est de la France je me disais qu'à Paris je pouvais pas être un mineur de fond j'avais l'impression que j'étais tellement loin de de l'Est de laance France des laorin de ce que c'est qu'un mineur donc j'étais parti je partais les weekends parfois une semaine pour aller faire la sortie des mines traîner dans les bars écouter m'impréger quoi essayer de faire mon travail quoi ça ça me ça ça m'éclatait de faire ça mais bon c'est c'est pas une règle il y en a qui n'ont pas besoin de faire ça et qui sont tout aussi bien qui réussissent leur travail mais moi c'était ce que j'avais envie de faire ouais m'imprégner travailler aller chercher des idées voir comment les mecs parent comment ils sont habillés enfin voilà sortir un peu des clichés qu'on peut avoir et et puis pareil humainement c'est euh ça m'a beaucoup apporté parce que j'ai j'ai j'ai encore gardé beaucoup d'amis là-bas j'ai beaucoup d'amis j'ai des amis mineurs euh toutes les mines ont fermé aujourd'hui il y a plus rien c'est un vrai désert c'est c'est un hom un Land mais voilà humainement c'était c'était très important quoi ah ouais alors déjà mort déjà mort c'était déjà pareil Olivier d'an c'était un metteur en scène dont on avait envie tous de travailler avec nouvelle génération euh film plus anglo-saxon en tout cas beaucoup de modernité des sujets qui nous qui nous donnaient vachement envie qui nous faisaient rêver et et puis surtout cette année-là c'était je crois 97 ou 98 j'avais tourné juste avant le le premier film de Florent Sirie une minute de silence et et c'était tout ce que j'avais rêvé de faire c'est-à-dire jouer à un ouvrier un mineur de fond dans l'est de la France et euh 3 mois plus tard tournerit un gosse de riz sur la Côte d'Azur euh c'est faire le grand écart ne pas j'avais toujours après les voleurs j'ai reçu que des des propositions de voyou en fait et j'ai compris que là c'était c'était pas franchement ce que j'avais envie de faire j'avais pas envie d'être cantonné dans ce genre de registre dans lequel je me sentais bien euh des des des des rôles qui que j'adore des rôles de gangster de Truant ça me plaît mais j'avais aussi envie de jouer des bourgeois des des rois de France comme dans Louis XIV comme dans jouer musay j'avais pas envie d'être cantonné à juste voilà toujours la même chose quoi et et donc cette année et là j'ai pu faire le grand écart et c'était pour moi une fierté personnelle quoi j'étais j'étais ravi Dian curis avait vu déjà mort elle m'avait remarqué dans ce film mais elle était pas certaine que je sois capable de de de jouer le Musset donc on avait fait beaucoup d'essais enfin j'avais fait des essais et puis finalement elle m'avait elle m'avait engagé très impressionnant pour moi ce film déjà de jouer Musset parce que c'est un peu le patrimoine français tout le monde un peu son idée je me demandais comment comment euh avoir une lecture juste comment rendre enfin j'ai beaucoup travaillé pareil les rôles historiques comme ça le le costume lire apprendre s'imprégner essayer de d'avoir beaucoup de témoignage sur qui était Musset c'est c'est difficile mais c'était extrme enfin c'était vraiment dans le travail je me suis éclaté quoi j'ai je me suis vraiment amusé jouer un roi il je crois qu'il y a rien de mieux franchement tu es tu es sur le plateau tu es sur ton trône et puis puis un rôle riche quoi c'était ça surtout c'est de de de de une histoire de de l'enfance de Louis XIV qu'on connaît assez mal le fait qu'il dansait le le le le sujet de d'utiliser les arts comme outil politique tout ça était très moderne quoi euh non c'était vraiment des expériences ah super rencontre avec avec Xavier Beauvois euh pareil c'est un film qui a qui a beaucoup compté je sais que on m a beaucoup parlé euh voilà j'étais toujours j'avais été très touché par le l'univers de cette famille d'ouvriers non un beau personnage très beau personnage une expérience de travail inoubliable vraiment un travail avec un metteur en scène du fait qu'on travaillait en plan séquence un vrai échange avec un metteur en scène une vraie direction d'acteur je proposais il renvoyait là-bas il y avait une vraie vrai ping-pong quoi un vrai travail ensemble quoi j'étais ça m'a passionné quoi de travailler avec lui c'est un type aussi qui a beaucoup d'humour on dirait pas mais il est très drôle et puis travaillé avec Isabelle huper cétait c'était formidable et aussi beaucoup avec an Gerardo an Gerardo qui qui fait partie de ces actrices que je connais depuis que je suis ma quoi donc travailler avec elle c'est pareil c'est c'était j'étais j'étais vraiment