🥈 À seulement 19 ans, Djelika Diallo remporte l'argent en para-taekwondo - #QuelsJeux 30 août
Published: Aug 30, 2024
Duration: 00:07:23
Category: Entertainment
Trending searches: diallo djelika
exceptionnelle. - L.Luyat: Franchement,
on est heureux pour elle, à 19 ans. Chapeau! - S.El Gueddari: Un grand bravo
à elle. Elle est hyper importante. C'est tellement important,
les équipes qui accompagnent les sportifs au quotidien
dans cette quête de rêves paralympiques. C'est important à souligner. - L.Salamé: Et cette belle image
à la fin où chacune prend le drapeau de son pays et salue
le public. C'est magnifique. - M.-A.Le Fur: Ces images
sont rares. L'entraîneur peut venir célébrer
avec son athlète. Djelika est dans la retenue
parce qu'elle vient de perdre un combat. qu'elle a le droit d'être joyeuse. - L.Luyat: Toute sa journée
est incroyable. - M.-A.Le Fur: Il y a
toute la fatigue que l'on ne ressent pas forcément. C'est une fatigue énorme. Quand elle va monter sur le podium,
elle va être radieuse. Elle va avoir pris conscience
de ce qu'elle vient de réaliser et des émotions
qu'elle a transmises. - R.Gaudin: Merci
pour toutes les émotions tout au long de la journée. On se donne rendez-vous
pour la cérémonie protocolaire avec la médaille d'argent autour
du cou. C'est elle qu'il faut filmer,
la championne! - L.Salamé: Regardez le public
de "Quels Jeux!". Nous avons tous vibré
avec cette magnifique championne. - L.Luyat: C'est plein d'émotion. On la retrouvera sur le podium
dans quelques instants. Je pense qu'elle va venir au Club
France demain et qu'elle sera dans "Quels Jeux!". - L.Salamé: On retourne au Grand
Palais dans quelques instants pour voir l'émotion de D.Diallo. - M.-A.Le Fur: Je ne sais pas
si les gens se rendent compte. Ce sont des journées vraiment
épuisantes pour les athlètes, qui doivent combattre, repasser par le processus
de la chambre d'appel, qui est un processus physiquement
engageant, mais mentalement épuisant. Ca bascule à peu de choses. L'émotion va la gagner, et après,
la fatigue va arriver. - L.Luyat:
Elle avait une Brésilienne en face d'elle qui était vraiment
très solide. - S.El Gueddari: Comme le disait
Marie-Amélie, elle combat à 22h45. Ce n'est pas commun. Cela n'arrive pas
dans toutes les compétitions. Vraiment un grand coup de chapeau
à elle. On a hâte de la retrouver demain
au Club France. - L.Salamé: Elle a combattu
pour les K44, pour les moins de 65 kg. - S.El Gueddari: Dans la catégorie
K44, ce sont les athlètes atteints Pour les paralympiques,
on a rejoint 2 catégories. Elle affronte une athlète
qui est dans la même catégorie qu'elle. Elle a une médaille d'argent, c'est
tout ce qu'on veut retenir. - L.Luyat:
Pour les 1res catégories, il y a une lettre qui correspond au sport
en anglais. Ensuite, un chiffre. Plus le chiffre est important
et moins le handicap est lourd. - S.El Gueddari: "Taekwondo",
en anglais, Laurent? - L.Luyat: Ca commence par K... Il y avait du mal à créer
des vocations et ça passe par ça, - M.-A.Le Fur: Bien sûr. Aujourd'hui, on connaît
le taekwondo et c'est l'ouverture du champ des possibles
pour les jeunes filles porteuses d'un handicap. Ca ne doit plus être le fruit
d'une rencontre, mais d'une démarche. Ca doit rentrer dans le parcours
de vie de toutes les personnes en situation de handicap. - N.Monfort: Ca peut,
à l'instar des Jeux valides, susciter des vocations. Quand on voit ça, on a envie d'y
aller. Ce sont des ambassadrices
extraordinaires. Elle l'a enlacée tout de suite. Ce sont des images de sport
que l'on adore. - S.El Gueddari: Au-delà du rôle
d'icônes féminines, c'est un rappel à l'Education nationale
que les professeurs d'EPS ont un rôle clé
dans l'accompagnement des jeunes en sport en situation de handicap. Il y a de vraies possibilités
pour eux. Ce n'est pas seulement l'apanage
des athlètes valides. - N.Monfort: Je me mets
au taekwondo dès demain. - L.Salamé: Vous l'avez raconté
au début, c'est vraiment son professeur d'EPS qui l'a amenée
vers le taekwondo. - S.El Gueddari: Oui. Son professeur d'EPS lui a dit
qu'il y avait du sport pour les personnes en situation
de handicap. Marie-Amélie l'a évoqué, ça tient
à la chance d'une rencontre. Il faudrait que cela se généralise. Que les clubs, lorsqu'ils
accueillent un jeune en situation de handicap, aient la démarche
de se dire: "Tu fais des compétitions
dans le champ ordinaire, il y a aussi le champ paralympique. Tu peux rêver grand." - L.Luyat: Il y a des jeunes
en situation de handicap qui ne savent pas quel sport peut
leur convenir.