Paris : une fillette de 3 ans frappée par son institutrice - La Story - C à Vous - 10/09/2024

Published: Sep 09, 2024 Duration: 00:04:20 Category: Entertainment

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l'histoire d'un phénomène", que vous préfacez. Merci. Restez avec nous. On continue à commenter l'actualité avec la Story de M.Bouhafsi. Pleurs. - M.Bouhafsi: C'est l'histoire d'une élève de maternelle frappée violemment au dos par sa professeure à Paris le 3 septembre. Cette vidéo a suscité l'effroi. C'est l'avocate des parents de cette enfant de 3 ans qui a relayé les images sur son compte X. Des images filmées par une maman également présente dans la salle de classe. L'avocate de la famille explique au micro de "C à vous" que d'autres faits violents auraient eu lieu auparavant. - Le 2e jour de la rentrée, la petite est partie voir sa maman pour lui dire que la maîtresse lui avait porté un coup au dos. La maman n'a pas mesuré l'ampleur de ce que sa fille lui racontait. Le lendemain, la petite retourne à l'école. Une maman était dans la classe. Elle voit la maîtresse porter un coup à la petite. Elle décide de prendre son téléphone discrètement et de filmer la scène. A la sortie de classe, elle montre sa vidéo à la maman. Les langues se sont déliées et les enfants ont été interrogés, notamment le grand frère de la présumée victime. Il a rapporté que cette maîtresse était coutumière de ces usages, qu'elle tapait régulièrement les enfants. - M.Bouhafsi: Les faits se sont produits à la maternelle des Frères-Voisins, dans le 15e arrondissement. Depuis la diffusion, les parents sont sous le choc. - La petite est dans la même classe où a eu lieu ce drame. Elle est encore petite. Elle ne se rend pas compte de la barbarie de l'acte. Elle est souriante, elle rigole, elle joue. J'étais choqué. On se dit que si elle a frappé un enfant, elle a peut-être frappé le nôtre aussi. - J'ai hésité à le laisser. Mon fils a 6 ans. Il était avec elle. Il n'a pas eu ce genre de problème. - Je ne cautionne pas qu'on tape un enfant à l'école. Ce n'est pas normal. Je sais qu'elle crie beaucoup, mais je ne pensais pas qu'elle pouvait en arriver jusque-là. Si on n'a plus de patience, on démissionne et on fait autre chose. On se dit que notre enfant n'est pas en sécurité. - M.Bouhafsi: La professeure a reconnu les faits: avoir frappé dans le dos cette enfant et l'avoir vaporisée avec un liquide. Elle a présenté ses excuses à la famille. Elle a été suspendue. Une enquête disciplinaire est lancée. Une plainte a été déposée par la famille. Pour le maire de l'arrondissement, il était urgent d'agir vite. - C'est sans précédent. La violence de cette vidéo nous interpelle. Il s'agit d'une enseignante confirmée qui était dans cette école depuis une vingtaine d'années. C'est quelqu'un qui n'est pas censé être surpris des réactions d'enfants de maternelle avant la rentrée scolaire. Il y avait 28 élèves dans cette classe. La moyenne est de 22. Dès le lendemain, il n'y avait plus que 24 élèves. Il y a une réactivité. C'est un secteur difficile. - M.Bouhafsi: Depuis les faits, la petite fille ne veut plus sortir de chez elle. L'enfant doit encore être examinée par un médecin. Ses parents sont encore traumatisés. - Le papa est très choqué. Ne pas avoir pu protéger sa fille et ne pas l'avoir entendue le jour où elle a commencé à expliquer ce qui s'est passé à l'école... La maman, pareil. Elle est dans la culpabilité. Elle est dans l'angoisse de ce qui s'est passé. La petite fille est infiniment choquée. C'étaient ses premiers jours de maternelle. Ce sont les mots du médecin: elle est en état de choc sévère. Elle ne veut pas retourner à l'école. - M.Bouhafsi: Une grande manifestation d'enseignants avait lieu à Paris aujourd'hui. Cette vidéo était au coeur des échanges. Aucun enseignant ne cautionne cette vidéo. Tous les professeurs condamnent à l'unanimité le geste de cette enseignante, mais beaucoup d'entre eux évoquent aussi un malaise plus profond au sein de l'Education nationale autour des conditions de travail. - Quand on soulève un peu le tapis, il y a des questions de souffrance, de surmenage. - Cette réaction est déraisonnée. Les gens sont à bout de travailler dans l'Education nationale. - Il y a 4 ou 5 profs qui n'étaient pas nommés à la rentrée.

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