un procès hors norme 51 hommes accusé d'avoir violé une femme sur proposition de son mari lui aussi accusé car participant au viol qu'il filmait sont jugé devant la Cour criminelle du vaulus depuis hier lundi 2 septembre pendant près de 10 ans Giselle pelico a été drogué tous les soirs à son insue par son mari Dominique pour être livré à des inconnus sélectionnés en ligne dans leur domicile à Mazan dans le vauluse plongé dans un état léthargique à cause du Temesta un puissant anxiolitique elle ne s'est douté de rien pendant des années les accusés âgés de 26 à 74 ans habitaent tous à seulement quelques encablures du domicile conjugal au moment des faits ils sont mariés divorcés pèr de famille parmi eux des chauffeurs routiers artisans un pompier un surveillant de prison un jardinier un plombier des retraités un journaliste dans ce procès qui va durer 4 mois il risque 20 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés un dossier où la question de la soumission chimique sera au cœur des débats mais en plus du malaise profond face au fait dénoncer une autre question a suscité de vives débats lors du premier jour de procès celle du h clos alors que l'avocat général et la défense espéraent un procès sans public et journaliste afin d'éviter le spectacle les parties civiles ont exigé que l'audience soit publique elle estime également même si oui il y aura des moments extrêmement difficiles qu'elle n'a pas à se cacher et qu'elle n'a pas à avoir honte de ce qu'elle a vécu comme parfois beaucoup de victimes d'agression sexuelle de viol et de fait graves le ressentent c'est aussi une manière pour elle de dire que on peut surmonter cette épreuve et que la honte change de camp