vu là on ne peut pas faire le reproche à Benjou de ne pas avoir été clair sur l'ambition qui est la sienne je pense personnellement qu'il en a deux la première c'est éradiquer complètement le Hamas ce sur quoi l'ensemble de ses partenaires américains et européens considère que c totalement utopique on peut se fixer comme objectif de réduire le plus possible la hiérarchie du Hamas les responsables du Hamas mais éradiquer le Hamas c'est un objectif qui ne peut être ordinairement lointain et certainement pas uniquement un objectif militaire bien je pense je pense que il y a un deuxième objectif de majamanu il la même deux autres la colonisation de Gaza le deuxième le deuxème c'est poursuivre la politique de colonisation pourquoi son gouvernement ne peut pas tenir si les ultrra nationaliste n'ont pas cette perspective de renforcer la colonisation en Cisjordanie peut-être même l'élargir à Gaza si on arrive à réduire la présence des Palestiniens et objectif principal empêcher la création d'un État palestinien c'est-à-dire refuser tout processus politique sa que Benjamin netaniia aujourd'hui refuse volontairement tout processus politique c'est la enfin c'est c'est la c'est la constante de la politique menée par Benjamin netaniaahou toute sa vie est marquée par le souci d'écartter rappelez-vous au lendemain de l'assassinat de Isac Rabine son objectif pas de création d'un État palestinien une fois qu'on a compris ça on a compris qu'il ne pouvait pas être l'homme de la situation dans la durée c'est-à-dire qu'Israël aujourd'hui est tenu par un Premier ministre qui dirige un gouvernement qui cherche à survivre à se survivre à lui-même mais qui surtout cherche à bloquer tout processus politique nous savons que cette région et qu'Israël ne pourra vivre en sécurité qu'avec une perspec politique qu'avec la la création d'un Dominique de vilpin dénonce l'illusion dangereuse de la politique israélienne visant à éliminer le Hamas par la force une approche qu'il considère comme non seulement irréaliste mais également contre-productive s netanahou Israël persiste dans des tactiques de répression qui loin de résoudre le conflit exacerb la violence et les souffrances humaines de Villepin met en lumière la futilité de cette quête d'éradication soulignant que les politiques de netanahou fondé sur une stratégie militaire brutale échoue à apporter une paix durable et compromettre les perspectives d'une résolution juste du conflit israelllo-palestinien ce matin avec Dominique de Villepin ancien Premier ministre ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin bonjour regardons l'actualité très vite un homme à rouan a été tué il tentait de mettre le feu à une synagogue bien c'est l'expression de notre époque Dominique de Villepin oui VI on assiste maintenant depuis plusieurs mois à une montée de de l'antisémitisme la plus grande fermeté est requis ce sont des actes parfois des paroles tout à fait inacceptable dans notre société nous devons être extrêmement vigilant à faire valoir le respect et et et et la la la compréhension de l'autre cela fait partie des valeurs de nos sociétés qui doivent être en permanence défendu bien Dominique de vilpin nous reviendrons sur la situation à à Gaza mais je vais commencer avec la Nouvelle-Calédonie les émeutes il y a eu CIN morts trois canques et deux gendarmes des émeutes est-ce que ce sont des émeutes vous avez vous avez géré le dossier calédonien lorsque vous étiez Premier ministre d'ailleurs le dossier calédonien n'est plus géré par le Premier ministre aujourd'hui il est géré par le ministre de l'intérieur et en fait par le Président de la République Dominique de Villepin est-ce que ces émeutes sont d'abord sociales il y a plusieurs dimensions dans ces émeutes il y a des violences très spontanées quand on regarde le profil de ceux qui les commettent des jeunes parfois très jeunes fortement alcoolisés surarmés donc il y a des conditions exceptionnelles qui peuvent expliquer ce passage de la part de ces jeunes on évoque souvent le comité de de coordination des action de terrain comme particulièrement responsable de ce fandalisme qui s'exprime partout mais il y a un arrière-fond économique la crise du nickel il y a un arrière-fond social les très grandes inégalités entre les communautés qui aussi doivent être pris en compte et c'est ce qui doit justifier une vision globale des problèmes de l'archipel bien sûr une approche politique le temps est une donnée incontournable et c'est ce qui a été respecté pendant près de de 40 ans pour lancer un processus au long cours ce qui'est plus et et malheureusement le temps c'est en quelque sorte contracté précipité avec ces trois référendums et en particulier le référendum de 2021 dans la période covid qui n'a pas été soutenu par les indépendantistes qui n'ont pas participé au scrutin il y a donc une très forte abstention et ça a fait en quelque sorte dérailler le processus puisque ces communautés aujourd'hui loyaliste indépendantiste ne se parle plus donc il faut redonner du temps redonner du temps au temps comme le disait François mitteran il faut réenclencher le dialogue et pour se faire on voit à quel point c'est difficile le président de la République avait voulu organiser hier une table ronde ça a pas été possible il faut donc sans doute une médiation il faut recourir à ceux qui ont le plus d'expérience dans la gestion de de de ce dossier si diffic difficile aujourd'hui il faut un médiateur une médiation vous pourriez être ce médiateur non je pense que que ce sont ceux qui se sont le plus impliqués dans les moments difficiles moi j'ai été premier ministre dans une période où le dossier n'était pas un dossier ouvert grave qui voez-ous il y a plusieurs anciens premier ministres on les a cités ils se sont d'ailleurs exprimés monsieur HRO Édouard Philippe manuel Vals ils sont plusieurs à set exprimer il y a plusieurs personnalit collège d'ailleurs d'ancien Premier ministre pourquoi pas pourquoi pas oui je dirais les choses sont dans la main du président de la République oui c'est lui c'est lui qui a les clés ah ben aujourd'hui oui aujourd'hui il est obligé en quelque sorte de par la la gravité des des actes qui sont commis sur ce territoire l'ampleur des des des des dégâts économiqu mais bien sûr au premier chef les morts cinq morts de gendarmes c'est une situe absolument dramatique il faut donc arrêter cette spirale la nuit dernière a été plus calme il faut souhaiter que on rétablir l'ordre on rétablit l'ordre et ensuite des renfors ont été appelés il faut rétablir l'ordre il faut rétablir le dialogue et il faut donner une perspective à cette le ne l'oublions pas il y a une dimension internationale aussi à ce dossier compte tenu du fait que la Nouvelle-Calédonie fait partie des territoires dit non autonomees avec vocation à décolonisation selon le schéma de de des Nations Unies il y a donc une dimension stratégique pour nous mais aussi internationale avec une très forte visibilité de ce que nous faisons là-bas avec une décolonisation tranquille est-ce que la Nouvelle-Calédonie doit aller vers une décolonisation tranquille jusqu une large autonomie ou l'indépendance toutes toutes les options sont sont ouvertes et ce qui est certain c'est que le processus a dérapé sur le dégel du corps électoral il faut pas être c'était une faute de vouir déer qu'il faille être un grand spécialiste il faut pas être un grand spécialiste de la Nouvelle-Calédonie pour comprendre que le corps électoral sur un territoire comme celui-ci il a une dimension symbolique considérable et donc c'est un en politique considérable puisque c'est le rapport de force électorale et la capacité à choisir son avenir pour les loyalistes et les indépendanti donc c'est quelque chose qu'il faut surveiller comme le lait sur le feu on a sans doute été trop vite les choses ont été précipitées il faut les reprendre redonner une perspective à chacun replacer le dialogue au cœur du processus et à partir de là voir quel est l'horizon en terme d'année mais aussi en terme de point de sortie qui pourra être accepté les Français qui vivent en Calédonie et qui sont à Nouvelle-Calédonie qui sont arrivés après 1998 sont ne comprennent pas qu'ils ne puissent pas voter alors ils ne comprennent pas pour nos pour nos auditeurs il faut préciser qu'il s'agit des élection provincial l'ensemble du corp électoral est sollicité pour toutes les autres élections national donc c'est le le corps provincial et évidemment dans un territoire qui a qui est marqué par l'héritage colonial on peut comprendre que c'est un enjeu absolument fondamental et il faut veiller à faire les choses en douceur si on veut éviter l'explosion qui qui ruine des années d'effs 40 années depuis les accords matigon les 30 années depuis les depuis les accords de Nea il faut il faut véritablement être d'une prudence extrême et relancer les processus j'ai parlé du processus politique a le processus institutionnel qui est quel statut au final il y a un processus économique parce que la crise du nickel elle est évidemment très douloureuse le nickel quand j'étais à Matignon Premier ministre c'était 50000 dollars la tonne aujourd'hui nous sommes autour de 20000 dollars c'est vous dire à quel point l'impact économique est est dramatique et puis il y a cette dimension sociale avec des jeunes qui sont en en désérance qu'il faut essayer de rattraper c'est un enjeu aussi tout à fait considérable avec l'enjeu aussi de la situation géopolitique de la Nouvelle-Calédonie est-ce que comment regardez-vous toutes ces accusation contre l'Azerbaïdjan ou la Chine qui qui jouerait qui s'ingérait dans les affaires franco-française alors vous avez raison de vous avez raison de le rappeler nous parlons d'un archipel mais il est pas complètement isolé cet archipel il il est dans la région la plus stratégique du monde c'est l'ind pacifique et et donc par définition ça suscite des convoitises elles ne sont pas nouvelles l'Australie avait été en son temps accusé d'ingérence aujourd'hui vous l'avez évoqué il y a bien sûr l'Azerbaïjan la Chine il y a aussi la Turquie mais j'allais dire ça fait partie du jeu du jeu des des données du monde d'aujourd'hui nous sommes dans un monde mondialisé avec des tensions mondialisé des rivalités mondialisées alors que l'Azerbaïjan parce qu'il considère que la France fait une très mauvaise manière dans ses relations avec l'Arménie essaent d'agiter le chiffon rouge sur ce territoire que la Chine qui a des convoitises puisque la Chine est un des grands leaders mondiaux dans le domaine du nickel avec l'Indonésie que la Chine soit intéressé par l'évolution de ce territoire j'allais dire ça fait partie ça fait partie des choses normales enfin normal en tout cas compréhensible ce qu'il faut c'est marquer clairement reprendre le contrôle des choses d'abord marque clairement notre souci de défendre notre souveraineté là-bas et je crois admettre que ce n'est pas ces ingérences qui sont responsables de la situation actuelle je moi je me méfie beaucoup de la logique des bous émissaires il faut véritablement regarder les choses en face il y a des facteurs intérieurs qui justifient que les choses est ainsi d que certains cherchant en profiter c'est regrettable à nous d'être exemplaire dans la conduite du processus nous ne pouvons pas nous permettre de perdre kkif ce n'est pas moi qui le dit c'est volodimir Zelenski kkif 2e ville d'Ukraine 1 million d'habitants la Russie à l'offensive en direction de carkif Vladimir Poutine ne doit gagner sous aucun prétexte encore une fois ce n'est pas moi qui le dit c'est le président de la République la Russie ne doit gagner sous aucun prétexte Dominique de Villepin ce serait effectivement dramatique que d'imaginer que la Russie puisse être récompensée pour son agression de l'Ukraine et donc nous avons vocation à permettre à l'Ukraine de se défendre sachant qu'il y a aujourd'hui au moins quatre grandes difficultés auxquelles l'Ukraine est confrontée première difficulté c'est les livraisons de matériels les États-Unis ont un parti régler en tout cas dans l'avenir ce problème en acceptant de faire passz un paquet important sur le plan financier mais ces livraisons ne sont toujours pas arrivées et et et tous les jours les Ukrainiens se plignent d'être en situation de manque de munition de manque de moyens donc ça c'est un premier élément il y a un deuxième problème pour les Ukrainiens c'est la question des effectifs j'allais dire ça c'est un problème ukraino-ukrainien c'est la question de la mobilisation aujourd'hui ils veulent faire baisser l'âge du recrutement à 25 ans toutes les guerres que nous avons mené les les les jeunes appelés étaient sollicités beaucoup oup beaucoup beaucoup plus jeune il y a une question d'unité nationale et il y a une question de de de de risque de division politique aujourd'hui en Ukraine dès lors que les choses sont difficiles tout se complique et il est très important que l'Ukraine arrive à tenir bon et arrive à maintenir le morale de la population et le moral de l'armée et il y a un dernier point de faiblesse aujourd'hui de l'Ukraine qui est un point de faiblesse stratégique qui est le défaut d'anticipation qu'est-ce qui s'est passé à carkif et bien les lignes défensives n'ont pas été suffisamment renforcé et de ce point de vue-l il y a eu un effet surprise dans l'initiative prise par les Russes donc il est très important de faire cela nous devons faire notre part et de ce point de vue-là je suis heureux que la réflexion se soit portée ou se porte davantage sur la question de la défense anti-aérienne c'est véritablement un des problèmes majeurs auquel l'Ukraine est aujourd'hui confrontée espérons que les livraisons de matériel rapidement puisse faire mais je crois qu'il ne faut pas de fuite en avant et donc il faut poser les bonnes questions au bon m pour ma part j'estime que la question des troupes au sol que la question de l'européanisation de la dissuasion ne font pas partie véritablement des sujets à évoquer aujourd'hui lorsquemmanuel Macron envisage envisage he il n'a pas dit nous allons envoyer des troupes au sol mais envisage éventuellement donc d'envoyer des troupes françaises en Ukraine est-ce qu'il laisse planer le doute volontairement est-ce que c'est stratégique selon vous c'est la question que nous nous posons et c'est pour ça que j'ai évoqué la question est-ce que cela contribue à l'ambigué stratégique ou est-ce que cela ajoute à la confusé stratégique d'une nation qui possède l'arme nucléaire absolument et c'est pour ça que je pose la question est-ce que ça ne risque pas au contraire de jouer dans le sens de la confusion quel est le risque le risque c'est cet engrenage de la guerre de l'esprit de guerre d'aller toujours plus loin alors que nous devons faire en sorte de nous fixer à mon sens un objectif assez précis il s'agit de donner les moyens à l'Ukraine de de renforcer ses positions pour pouvoir le moment venu ouvrir des négociations avec la Russie vous savez des guerres qui s'engagent sans garde fou sans calendrier et sans objectifs politiques c'est véritablement le risque absolu nous y reviendront sur Gaza une guerre doit être menée avec des objectifs politiques et si possible avec un calendrier poser la question des troupes au sol c'est changer la nature de la guerre et c'est donc prendre le risque de rentrer dans un engrenage où nous nous ne maîtrisons rien l' faute c'est une faute c'est un risque l'histoire nous a instruit sur le fait qu'à un moment donné les choses vous échappe vous voyez la Nouvelle-Calédonie perte de contrôle le risque sur l'Ukraine c'est qu'à un moment donné on ne maîtrise plus rien il y a cette escalade qui s'engage et qui conduit au pire sans que personne ne l'ai voulu est-ce que la dissuasion nucléaire française fait partie de la défense européenne il y a la volonté de renforcer la défense européenne est-ce que c'est un élément incontournable de la défense du continent européen Dominique de Villepin là aussi l'ambiguïé là aussi le président de la République manie une forme d'ambigué stratégique oui une fois de plus est-ce que c'est est-ce que c'est le sujet aujourd'hui est-ce que est-ce qu'il est-ce que c'est le moment d'ouvrir un débat en période de guerre et en période d'élection je personnellement je n'en suis pas sûr je crois que ce qu'on dit tous les présidents de la République successifs de façon plus ou moins marquée c'est qu'il y a des éléments de de la défense de l'Europe qui évidemment concern participe de nos intérêts en matière de dissuasion jusqu'où faut-il ouvrir cette cette protection jusqu'où faut-il élargir les intérêts vitaux français je crois que il faut de ce point de vue-là être extrêmement vous auriez dit la même chose je je ne l'aurais pas dit en tout cas dans cette priode et et je pense que ça suppose en tout cas une concertation très étroite au niveau national dans un premier temps et et relativement une consultation du Parlement évidemment évidemment il y a toute une série de préalables qui me paraissent nécessaires mais je pense que veillons à ne pas changer les règles du jeu en cours de route j'ai toujours remarqué que dans les période de crise et de guerre c'était un élément source davantage d'incompréhension et de fusion que d'ambiguïté stratégique bien Gaza Gaza avec la bataille de Rafa apparemment le benjamin netanahou a l'intention à l'intention de la conduire les troupes israéliennes se préparent pour des combats au sol là encore là encore quel est l'objectif selon vous quel est l'objectif de Benjamin netaniaou alors de ce point de vue-l on ne peut pas faire le reproche à Benjamin netanou de ne pas voir étaé clair sur l'ambition qui est la sienne je pense personnellement qu'il en a deux la première c'est éradiquer complètement le Hamas ce sur quoi l'ensemble de ses partenaires américains et européens considèrent que c totalement utopique on peut se fixer comme objectif de réduire le plus possible la hiérarchie du Hamas les responsables du Hamas mais éradiquer le Hamas c'est un objectif qui ne peut être qu'extraordinairement lointain et certainement pas uniquement un objectif militaire bien je pense je pense que il y a un deuxième objectif de majam interu il y la même deux autres la colonisation de Gaza le deuxième le deuxième c'est poursuivre la politique de colonisation pourquoi son gouvernement ne peut pas tenir si les ultr nationalistes n'ont pas cette perspective de renforcer la colonisation en sisjordanie peut-être même l'élargir à Gaza si on arrive à réduire la la présence des Palestiniens et objectif principal empêcher la création d'un État palestinien c'est-à-dire refuser tout processus politique on sait que Benjamin netan aujourd'hui refuse volontairement tout processus politique c'est la enfin c'est c'est la c'est la constante de la politique menée par Benjam netaniaou toute sa vie est marquée par le souci d'écarté rappelez-vous au lendemain de l'assassinat de Isac Rabine son objectif pas de création d'un État palestinien une fois qu'on a compris ça on a compris qu'il ne pouvait pas être l'homme de la situation dans la durée c'est-à-dire qu'Israël aujourd'hui est tenu par un Premier ministre qui dirige un gouvernement qui cherche à survivre à se survivre à lui-même mais qui surtout cherche à bloquer tout processus politique nous savons que cette région et qu'Israël ne pourra vivre en sécurité qu'avec une perspective politique qu'avec la la création d'un État Dominique de Villepin propose une critique sévère des politiques israéliennes sous Benjamin netanahou mettant en lumière les limites et les dangers de l'approche actuelle de vilpa affirme que la tentative d'Israël d'éradiquer le Hamas est une stratégie illusoire qui ignore les réalités complexes du conflit israëlo-palestinien selon lui cette quête d'élimination complète du Hamas ne fait que renforcer les tensions et aggraver la situation humanitaire netaniaou en persistant dans cette voie utilise une approche militaire brute qui s'avère inefficace et destructrice au lieu de résoudre le conflit les politiques israélienne alimente un cycle de violence perpétuelle et provoque une souffrance massive parmi les civils palestiniens la stratégie d'éradication loin d'atteindre ses objectifs déclarés semble plutôt renforcer la résistance du Hamas et exacerber les divisions rendant toute perspective de paix encore plus éloignée inverser le processus de paiTe tel que nous l'avons toujours connu on a toujours imaginé qu'il fallait régler un certain nombre de questions difficiles certes les réfugiés l'eau les frontières et qu'à la fin sepposerait la création de l'État palestinien aujourd'hui la conviction qui est en train de se répandre y compris en Europe c'est qu'il faudrait d'AV d'abord reconnaître l'état palestinien oui vous demandez à la France maintenant de reconnaître l'état palestinen je crois que que Emmanuel Macron doit regarder la réalité internationale en face et qu'il doit corriger une politique qui depuis le départ a été déséquilibrée sur cette région ce qui pour la diplomatie française pose de très nombreux problème et la façon de le corriger c'est de participer avec des pays comme l'Espagne avec l'Irlande de participer à ce mouvement en faveur de la reconnaissance de l'État palestinien je note que c'est pas un problème de principe pour la France puisque la France a voté à l'assemblée générale pour la reconnaissance de cet État palestinien donc c'est pas la question de fond qui se pose c'est la question d'opportunité je pense qu'aujourd'hui il manque de courage politique là non mais je pense que de vision vision question c'est une question de lucidité c'est-à-dire que il faut comprendre que le principe princial verrou aujourd'hui c'est l'entêtement de Benjamin néaniaou c'est le gouvernement israélien qui aujourd'hui ne veut pas avancer regardons la situation si vous voulez bien parce qu'il faut essayer d'être le plus avec beaucoup d'humilité d'être le plus global possible il y a quatre échecs pour Israël et et c'est une inquiétude pour tous ceux qui pensent qu'il est essentiel de défendre la sécurité d'Israël le premier échec c'est un échec en matière de sécurité c'est le 7 octobre où par ce qu'on a dégarni les abords de Gaza pour renforcer les effectifs en sil Jordanie et bien le 7 octobre a été rendu possible défaut de renseignement et défaut d'anticipation il y a un échec militaire on voit bien ça fait plus de 7 mois que l'armée israélienne patrouille dans tous les sens la bande de Gaza avec des destructions incroyables aujourd'hui quel est le résultat on voit bien que il quitent le nord du territoire pour aller dans le sud les milistes du Hamas repoussent dans le Nord il retourne dans le Nord les populations sont bringballé d'un côté et de l'autre sur le plan militaire il y a là aujourd'hui une situation qui on le voit bien est véritablement dans une impasse il y a par ailleurs une impasse politique on ne voit pas comment le processus peut aujourd'hui se débloquer c'est une guerre sans fin qui est engagée c'est une guerre sans perspective et donc c'est le désespoir qui à un moment donné va conduire cette guerre à s'élargir à devenir régional c'est peut-être ce que souhaite Benjamin néaniaou parce qu'il connaît la menace qui pèse du côté du Liban il connaît la menace des milices iraakiennes et syriennes il connaît la menace du côté des outils et surtout de l'Iran donc est-ce que l'arrière-pensée c'est d'élargir le conflit et puis en enfin il y a un échec diplomatique l'isolement d'Israël s'accroit tous les jours je veux bien croire qu'Israël le gouvernement israélien s'en moque et que la résolution et la détermination d'Israël est suffisamment grande pour gérer tout tout seul mais quand on voit que les Américains sont amenés aujourd'hui à suspendre des livraisons de bombes des bombes d'une tonne je ne sais pas si vous imaginez les dégâts que cela fait des bombes d'une tonne sur un territoire qui est déjà ravagé et bien on voit bien que on est au bout de quelque chose et qu'il est urgent de transformer ces violences de transformer la guerre en un processus politique c'est ce que doit faire tout responsable oui mais Dom à l'idée de changer Dominique de Villepin dans votre analyse de la situation que faites-vous du Hamas et de sa volonté d'éradiquer l'État israélien d'éradiquer l'État juif mais que faites-vous du Hamas nous sommes confrontés au problème historique auquel tout État est confronté face au terrorisme je l'ai répété c'est peut-être l'engagement le plus constant qui a été le mien en matière diplomatique depuis 25 ans d'expliquer aux Américains que la guerre contre le terrorisme conduisait à plus de terrorisme et plus de chaos l'idée qu'on mène la dernière guerre l'idée qu'on mène le dernier combat et qu'à la fin on sera tranquille et qu'on vivra en paix parce que on aura réduit en miette l'ennemi c'est dans un monde mondialisé c'est une utopie totale et c'est l'inverse qui se produit à un moment donné il faut ouvrir les yeux est-ce qu'Israël est aujourd'hui nous sommes en mai plus en sécurité qu'il y a 7 mois je n'en suis pas du tout sûr je n'en suis pas du tout et c'est en cela qu'il faut à un moment donné être capable de poser le canon et de se dire bon quelle est la bonne la bonne solution je ne dis pas qu'Israël doit arrêter de poursuivre le Hamas je dis qu'Israël doit tout en poursuivant le Hamas engager un processus politique quand les Américains se posent deux questions avec les Européens la question du jour d'après parce qu'aujourd'hui on a aucune idée de ce que sera Gaza le jour imaginons demain que on obtienne la tête de signoir et de Mohamed def comment on gère Gaza les Américains ont fait des propositions les Américains offrent une perspective ils offrent la perspective d'une normalisation entre l'Arabie Saoudite et Israël qui change complètement la donne dans la région mais à une condition posée par l'Arabie Saoudite c'est qu' ait la création d'un État palestinien pour ça faut préparer le jour d'après à Gaza parce que ça suppose une force des Nations Unies qui soi capable de gérer ce territoire dans un cadre nuusien et et qui en même temps se déploie en sjordanie et à Jérusalem et puis il faut se poser la question du processus de paix et à juste titre aujourd'hui les pays arabes disent reconnaissons l'État palestinien internationalement et à partir de là la sécurité d'Israël pourra être garantie par un véritable état capable de prendre ses responsabilités ça suppose qu'on est un interlocuteur palestinien j'en conviens on a le choix accepter de prendre l'Autorité palestinienne là où elle est et comme elle est avec toutes ses insuffisances pour lui injecter du S ne il y a un certain nombre de personnalités qui peuv jouer un rôle mais en tout état de cause il faut changer de braquet et il faut changer la nature des choses passer du militaire au politique deux questions rapides pour terminer Dominique de Villepin est-ce que vous irz vooté aux européennes le 9 juin oui j'ai voté bien sûr pour quelle liste ça je j'attends les débats nous essayons Deir pas décidé aujourd'hui non je je n'ai pas je n'ai pas tranché et surtout je pense que que et j'espère que le débat va enfin se nouer sur les problèmes qui concernent le plus les Français qui sont les grands enjeux de souveraineté pour la France et pour quel débat attendez-vous le débat àal Bardella par exemple ça fait partie du jeu mais disons attendons véritablement que tout tout soit attendons que tout soit sur la table pour savoir ceux qui sont le mieux à même de porter la défense des intérêts de la France en Europe et une vision de l'Europe à un moment stratégique pour l'évolution de l'Europe dans les prochaines années c'est la question l'élargissement qui va se poser qui va changer la nature de l'Europe c'est la la question de la ré faégissement c'est la question de la réforme institutionnelle je suis favorable à l'élargissement compte tenu des drames que vivent l'ensemble de ces pays mais à des conditions qui garantissent à cette Europe de pouvoir fonctionner si l'Europe ne se reprend pas sur une base beaucoup plus resserrée d'État capable de déterminer un processus de décision de de reprendre en main véritablement les grands enjeux et de faire en sorte que cette Europe marche on voit bien ses insuffisances en matière budgétaire en matière de marché financier en matière d'immigration il y a là toute une série de sujets qui doivent être enfin traités donc vous prononcerez le dernier jour vous m'inviterez la veille merci Dominique de vilp d'être venu nous voir il est 8h59 vous êtes sur Sud en conclusion Dominique de vilpin dévoile une critique simblante de politiques d'Israël S netanahou mettant en lumière l'inefficacité et la cruauté de sa stratégie de vilpin démontre avec force que la tentative d'éradiquer le Hamas par la force militaire est non seulement une illusion dangereuse mais aussi une catastrophe humanitaire netanahou en s'accrochant à cette approche destructrice perpétue une série de violences brutales qui ne font qu'aggraver la situation sur le terrain plutôt que de rechercher une paix durable les politiques israéliennes sous sa direction se contentent d'intensifier le conflit infligeant des des souffrances incommensurables aux civils palestiniens et renforçant le cycle de violence la stratégie de netanahou fondée sur des frappes militaires aveuglés des mesures punitives est un échec monumental elle ne cible pas seulement des infrastructures du Hamas mais provoque également des destructions massives parmi des populations innocentes exacerbant ainsi les tensions et la radicalisation cette approche brutale et inhumaine révèle à mépris flagrant des principes fondamentaux du droit international et des droits humains transformant chaque opération en un acte de vengeance plutôt qu'en une réponse réfléchie et proportionnée