bonjour à tous c'est Pauline deroulet joueuse de tennis fauteuil je prépare les Jeux paralympiques de Paris en 2024 retrouver cette mini série Sam match avec Paine by aptis à tout de suite c'est match avec Pauline bonjour Pauline un nouveau mot au menu aujourd'hui le mot polyvalence comment on concilie tout dans une carrière alors tu vas me dire c'est comme chacun son métier et cetera mais toi tu as quand même une vie très animée très chargée comment tu réussis à faire de la place pour pour tout c'est vrai que c'est c'est c'est très dense ma vie moi j'aime faire beaucoup de choses sans m'éparpiller c'est là où où je suis bien entourée et queil y a des gens qui parfois me rappellent attention Pauline la priorité pour moi c'est évidemment l'entraînement les jeux donc quand je je suis en train de m'entraîner que ce soit au physique au tennis ou en prépa mental il y a que ça qui compte et et j'arrive vraiment à parce que je suis quelqu'un je pense de très entière j'arrive vraiment à être focus et plus rien nexiste mais c'est vrai que c'est une une grosse organisation de pouvoir voilà faire les autres activités que j'ai à côté des entraînements c'est c'est beaucoup d'énergie évidemment et puis il y a aussi la vie de famille qui a une place importante parce que moi je suis souvent loin donc les moments où je suis là il faut qu'il soit de qualité et j'essaie d' profiter mais à la fois c'est la polyvalence de de faire plein de choses ça me nourrit à la fois parfois ça m'épuise donc parfois je me pose et ton corps il te rappelle toujours quand il faut s'arrêter je pense que tout le monde a a connu ça tu arrives à dire STOP mon corps m'a rappelé quelque fois qu'il fallait que je dise stop donc maintenant j'attends pas ce moment-là par exemple pour les sollicitations qu' ait des séquences où ça soit le moment il y en a il y a d'autres d'autres fois où c'est c'est pas le moment et et j'arrive à voilà à décider à être ferme là-dessus et à me tenir à à cette discipline parce que voilà à partir du moment où ça peut empiéter sur le tennis les entraînements bah c'est pas ok il faut être raisonnable il faut dormir et et j'ai je peux là aussi compter sur mon entourage sur ma copine pour me rappeler à l'ordre est-ce que dans tout ça on arrive à définir une semaine type où ça n'existe pas une semaine type d'entraînement je fais entre 2h et 4h de tennis par jour 2 heur de physique par jour du lundi au vendredi donc mes journées c'est du 9h 16h en gr et après il y a parfois des deuxièm journées qui commencent avec des sollicitations soit médiatiques soit avec les partenaires soit aussi des rendez-vous plus politiques dans le cadre de mon combat sécurité routière mais c'est vrai que après l'entraînement je vais pas boire des coups avec les copains quoi ça ça n'existe pas et ça fait partie des sacrifices mais voilà les semaines types d'entraînement et les semaines où je suis en compétition il y a que du tennis où on dispute un match de simple minimum et un match de double par jour ponctué par des séquences d'entraînement mais courtes parce que quand on est en compétition généralement il y a pas beaucoup de terrain on doit partager des terrains voilà si je joue pas je vais à la salle et et voir le kiné donc voilà c'est limite quand je suis en compète c'est plus reposant je suis moins sollicité quelle place tient ton handicap l'handicap il est omniprésent ça c'est certain il y a des fois c'est ce que je vis en ce moment la prothèse ne va plus il faut la changer donc tu retournes voir ton Orthoprothésiste tu passes 2 3 He sur place à attendre des moments difficiles parce que ça me rappelle que ça existe que je suis tributaire de personnes qui doivent faire ma prothèse faut que ça marche et là encore moi je suis dans l'action j'aime pas être contrainte donc l'handicap il y a plusieurs moments jours dans la dans la vie ou bien sûr je m'en souviens depuis que je suis maman il y a des choses que je ne peux pas faire comme tout le monde mais on apprend à à vivre avec de toute façon moi je je considère que j'ai jamais eu le choix ma jambe elle va pas repousser j'ai quand même de la chance malgré tout d'avoir voilà d'avoir le sport qui qui est un outil extraordinaire pour moi d'épanouissement de de reconstruction et euh et je je considère que voilà je dois avancer euh marcher droit tu as l'impression de te surpasser pour vivre une vie normale ou comme tu le dis tu as pas le choix donc c'est comme ça je sais pas si si c'est surpassé mais en tout cas c'est c'est beaucoup d'énergie déjà physiquement on marche avec une prothèse c'est très très énergivore je me pose pas la question je veux être debout je marche dans cet accident que j'ai eu j'ai j'ai quand même eu la chance d'être en vie il y a pas d'excuses même si il y a des fois où je rentre chez moi le soir c'est une dure journée je suis contente de de prendre ma copine dans les bras qui qui me rassure qui me console parce que parfois c'est dur tout simplement mais comme n'importe quel personne qui a des moments down mais mais ça repart mais l'handicap j'essaie de voilà de l'expliquer de à tout le monde partout où je passe de de de le donpter en fait c'est peut-être ça et j'ai vécu 27 ans avec de jambes aujourd'hui j'en ai plus qu'une j'essaie de d'être dans le même état d'esprit qu'avant d'essayer de tout refaire presque comme avant et ça m'aide parfois tu es très médiatisé tu as une nouvelle notoriété dans tout tout toute cette activité que tu as déjà comment tu la gères je choisis ce que je fais je fais pas tout parce que je peux pas tout faire les médias moi je les pratique surtout depuis que je mène le combat de sécurité routière que que je défends pour mettre en place des visites médicales pour tous les conducteurs bien sûr il y a eu un coup de projecteur sur la carrière que j'ai démarré la chance que j'ai là encore c'est que moi j'ai travaillé dans ce mondelà avant mon accident et je travaille dans le monde audiovisuel donc je je connais bien ce mondelà et je sais les limites donc je je pense imposer les limites quand quand quand il y en a besoin en tout cas l'outil médiatique pour moi est fabuleux ne serait-ce que bah dans le combat politique que je mène et et aussi dans la visibilité que ça peut donner au sport au parasport au au paralympisme en général donc moi je suis très reconnaissante de voilà des sollicitations médiatiques après évidemment on peut pas tout faire et puis moi dès que je peux pas faire tout je je donne toujours un nom de d'une personne ou deux parce que je pense que cette visibilité médiatique il faut la partager parfois Pauline arrive à dire non oui bien sûr merci beaucoup Pauline merci à toi regard des autres ça été C été difficile ça peut l'être encore aujourd'hui d'ailleurs tu vois