24h avec Gaëlle Edon

[Musique] je suis g et donc j'ai 35 ans ma discipline le pistolet partir j'ai terminé un master en droit pénal sciences criminelles et là je suis en du criminalistique et science forensique science forensique c'est vraiment toutes les différentes techniques les différentes études qui vont permettre de confondre les auteurs donc tout ce qui est travail d'empreinte l'ADN de la balistique quand on voit encore effectivement il faut pas commencer à rester bloqué devant il va falloir trouver comment il est mort et là tout de suite bam on part sur un travail vraiment de fond de de recherche j'ai signé avec l'armée de champions c'est des sportifs qui vont être recrutés dans les différents corps d'armé je suis civil de la défense de la gendarmerie je représente la gendarmerie en compétition ça donne la direction du tireur tu vois main direction du tireur on va intervenir sur tout ce qui est scène criminell les homicides on va intervenir aussi sur les suicides incendie explosion aussi il y a un panel d'intervention possible quand j'ai terminé sur les terrain avec mes collègu on retourne en laboratoire il y a différentes machines qui vont permettre de faire ressortir une empreinte sur un support c'est un accident il y a 11 ans qui m'a paralysé le côté gauche du coup plusieurs années de traitement opération de radiothérapie on repart à zéro sur tous les points j'étais en train de creuser mon propre trou parce que j'arrivais pas à m'en sortir quand je suis arrivé ici ils m'ont super bien accueilli ils m'ont appris les bases du tir et c'est comme ça donc le haut niveau a commencé le tir m'a sauvé la vie ma discipline préférée à la base c'était le 25 m ça l'IT un peu toujours quand même parce que il y a une action du doigt plus forte le 10 m c'est une action doigt un peu plus légère entre guillemets voilà le poid de détente il est vraiment différent le 25 complète le 10 le 10 complète le 25 le tir faut être posé calme concentré et cetera alors moi je suis un peu une pile électrique je vais en montagne parce que ça me défoule mentalement et des fois en fait je suis plus fatigué à faire une séance de tir que à faire une montagne à plus de 4000 m d'altitude et mentalement je vais vraiment me puiser au fond de moi-même je vais me battre contre moi-même moi j'ai besoin en fait d'adrénaline de dépassement de soie au niveau des montagnes et tout ça c'est mon petit moment où ça me fait du bien en fait vraiment le tir et la haute montagne se complète énormément ça fait 7 ans que je suis dans le haut niveau c'est jeune parce queon dit souvent que c'est 7 ans 10 ans un très bon tireur donc là ça y est il y a l'expérience qui arrive les résultats ils arrivent ça commence enfin à payer le but c'est vraiment d'être contente et fière de ce que je fais quand je m'imagine sur un podium au Jeux Paralympique tout de suite je me fais un risette dans le cerveau parce que sais pas que je veux pas y croire mais c'est que je vais rester à ma place je rest assez humble une médaille ce sera un énorme bras d'honneur à la vie parce qu'elle m'a pas facilité les choses rendez-vous à châteurou